🐊 Achat Maison Vice CachĂ© Infiltration D Eau

Uneinfiltration d’eau Ă  l’intĂ©rieur de votre maison peut causer de lourds dommages et avoir des consĂ©quences graves sur votre santĂ©, celle des membres de votre famille et vos finances personnelles. Aussi, pour vous assurer que votre maison en est exempte, vaut-il mieux la faire inspecter par un professionnel qualifiĂ©.
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 Acheter un bien immobilier et avoir une mauvaise surprise 
 Telle est la hantise de tout nouveau propriĂ©taire ! Dans une telle situation, l’acheteur malheureux peut envisager d’engager la responsabilitĂ© de son vendeur pour vice cachĂ© ». Mais qu’est-ce qu’un vice cachĂ© ? Achat immobilier et vice cachĂ© le cas de l’amiante AprĂšs avoir achetĂ© une maison, un propriĂ©taire s’aperçoit de la prĂ©sence d’amiante dans des plaques de fibrociment situĂ©es sur la toiture. Un vice cachĂ© lors de la vente », selon lui, qui mĂ©rite une indemnisation de la part de son vendeur
 Ce que ce dernier refuse, puisqu’il a inclus dans l’acte de vente une clause qui l’exonĂšre de toute responsabilitĂ© en cas de dĂ©couverte d’un vice cachĂ© aprĂšs la vente ce que l’on appelle une clause d’exonĂ©ration des vices cachĂ©s ». Pour mĂ©moire, ce type de clause est parfaitement lĂ©gal, mais perd toutefois toute sa valeur s’il est prouvĂ© que le vendeur a sciemment trompĂ© l’acheteur en lui dissimulant, avant la vente, des Ă©lĂ©ments dĂ©terminants de son consentement. Ici, le vendeur insiste sur le fait qu’il n’y a pas de vice cachĂ©, puisque la prĂ©sence d’amiante ne rend pas la maison impropre Ă  son usage elle est, en effet, confinĂ©e Ă  l’intĂ©rieur des murs par l’isolation, ce qui la rend inoffensive. Seuls des travaux seraient susceptibles de gĂ©nĂ©rer de la poussiĂšre d’amiante dangereuse pour la santé  Justement », rĂ©torque le juge la prĂ©sence d’amiante diminue nĂ©cessairement l’usage de la maison de maniĂšre importante puisqu’elle nĂ©cessite, en cas de travaux affectant l’isolation intĂ©rieure des combles ou portant sur la toiture, la conduite prĂ©alable de travaux de dĂ©samiantage. S’ils avaient connu ce problĂšme, les acheteurs n’auraient acceptĂ© d’acheter la maison qu’à un prix moindre. Le vendeur, qui leur a cachĂ© ce problĂšme, ne peut donc pas se retrancher derriĂšre la clause d’exonĂ©ration des vices cachĂ©s contenue dans l’acte de vente, et doit rĂ©gler l’indemnisation rĂ©clamĂ©e ! Achat immobilier et vice cachĂ© le cas des infiltrations d’eau Un particulier achĂšte une maison d’habitation, dans laquelle le vendeur a procĂ©dĂ© Ă  des travaux de toiture quelques annĂ©es avant la vente. LĂ  encore, l’acte de vente contient une clause d’exonĂ©ration des vices cachĂ©s. Constatant des problĂšmes d’infiltrations d’eau sur les murs, l’acheteur dĂ©cide de rĂ©clamer l’annulation de la vente au vendeur, dont il estime qu’il lui a dĂ©libĂ©rĂ©ment dissimulĂ© l’état de la maison
 Et pour cause le vendeur ne l’a pas informĂ© des travaux de toiture rĂ©alisĂ©s avant la vente, qui sont pourtant liĂ©s au problĂšme d’infiltrations constatĂ©es et a appliquĂ© une couche de peinture sur les murs, en vue de camoufler le dĂ©faut
 Ce que conteste le vendeur, qui rappelle qu’il est d’usage de repeindre un bien immobilier avant de le vendre, et que cela ne constitue pas une tromperie. Et ce que confirme le juge qui, ne voyant rien de suspect dans le comportement du vendeur, dĂ©cide de rejeter la demande d’annulation de la vente. Source ArrĂȘt de la Cour de cassation, 3Ăšme chambre civile, du 15 avril 2021, n° 20-16320 ArrĂȘt de la Cour de cassation, 3Ăšme chambre civile, du 12 mai 2021, n° 19-25547 NP Achat immobilier et vice cachĂ© histoires vĂ©cues
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Honorairesavocat pour vice cachĂ© maison infiltration d'eau Roquevaire. Vices cachĂ©s dans une maison : faites appel Ă  un avocat spĂ©cialisĂ© dans le droit de la construction Ă  GrĂ©asque . Lorsque l'on achĂšte un bien immobilier, une des angoisses les plus frĂ©quentes est d'ĂȘtre propriĂ©taire d'une maison constituĂ©e de vices cachĂ©s. Que ce soit avant l'achat ou bien une fois le bien
On trouve une Ă©norme fissure dans les fondations, alors que l’inspection n’avait rien rĂ©vĂ©lĂ©. Que faire ? On peut se ruer au tribunal pour poursuivre la personne qui nous a vendu la maison, mais attention, pas si vite
 D’abord, avant de dĂ©cider de poursuivre l’ancien propriĂ©taire de son logement devant les tribunaux, le plus important est de dĂ©terminer si le problĂšme est effectivement un vice cachĂ©. La loi donne des critĂšres trĂšs prĂ©cis pour le dĂ©finir le problĂšme doit ĂȘtre suffisamment grave pour rendre l’immeuble inhabitable ou rĂ©duire grandement son utilitĂ©, et son importance doit ĂȘtre telle que le nouveau propriĂ©taire n’aurait pas acquis le bien s’il avait Ă©tĂ© au courant du problĂšme, ou l’aurait alors achetĂ© Ă  un prix bien infĂ©rieur. Le problĂšme ne doit pas non plus relever de la vĂ©tustĂ©. Beaucoup de gens oublient qu’un drain français a une durĂ©e de vie d’une trentaine d’annĂ©es ou qu’un toit s’use », constate Isabelle GrĂ©goire, avocate au cabinet Tutino Joseph GrĂ©goire. CachĂ© ou pas cachĂ©? Pour ĂȘtre considĂ©rĂ© comme cachĂ©, le vice doit ĂȘtre antĂ©rieur Ă  la vente et non apparent pour un acheteur ayant procĂ©dĂ© Ă  une visite attentive de l’immeuble avant l’achat. S’il y a des signes de potentiels dĂ©fauts, c’est Ă  l’acheteur d’aller plus loin dans ses investigations en consultant, par exemple, un spĂ©cialiste », explique celle qui possĂšde 14 ans d’expĂ©rience en litiges portant sur les vices cachĂ©s. Un aspect que souligne Ă©galement Yves Tourangeau, avocat en litige civil et commercial au cabinet Gilbert Simard Tremblay Avocats. La loi n’oblige pas un acheteur Ă  faire appel Ă  un expert pour inspecter une maison avant de l’acquĂ©rir, mais plus l’immeuble est vieux, plus les tribunaux se montreront prĂ©cautionneux pour examiner si le vice Ă©tait cachĂ© ou non, observe-t-il. Ils vont dire que l’acheteur aurait dĂ» engager un expert car il y avait des signes. » D’accord, mais si l’acheteur remarque le vice mais que le vendeur le rassure en lui disant que ce n’est rien, que se passe-t-il? RĂ©ponse le vice est alors dit juridiquement cachĂ© ». L’acheteur a ainsi sa part de responsabilitĂ© dans les dĂ©marches de prĂ©vente. À MontrĂ©al, on estime que les gens sont prĂ©sumĂ©s au courant que les fondations des maisons du quartier Notre-Dame-de-GrĂące sont friables, par exemple, ou que le sol du Plateau-Mont-Royal est argileux », indique Me GrĂ©goire. Des rĂšgles prĂ©cises Une fois ces critĂšres rĂ©unis, il reste deux autres rĂšgles Ă  suivre sous peine de voir ses chances de gagner fortement se rĂ©duire. La premiĂšre tient au temps laissĂ© Ă  l’ancien propriĂ©taire pour agir aprĂšs l’envoi de la mise en demeure. Les tribunaux estiment qu’il faut lui accorder un dĂ©lai raisonnable d’au moins une semaine ou dix jours pour venir constater le problĂšme et dĂ©cider de lui-mĂȘme de faire les rĂ©parations », explique Me Tourangeau. Le nouveau propriĂ©taire ne doit pas non plus attendre trop longtemps avant d’aviser le vendeur de sa dĂ©couverte d’un vice cachĂ©. Selon la jurisprudence, il ne faut pas dĂ©passer un dĂ©lai de six mois », prĂ©cise Me GrĂ©goire. Autre rĂšgle indispensable Ă  respecter mais parfois ignorĂ©e aucuns travaux de rĂ©paration ne doivent ĂȘtre entrepris par l’acheteur avant de laisser une chance Ă  l’ancien propriĂ©taire de s’en occuper. En gĂ©nĂ©ral, on perd son recours si on commence Ă  rĂ©parer avant d’avertir le vendeur », avertit Me GrĂ©goire. Des rĂ©sultats variables Ensuite, ce sont les coĂ»ts qui vont dĂ©terminer si cela vaut la peine ou non de lancer des poursuites. Si le montant rĂ©clamĂ© s’élĂšve Ă  moins de 15 000 $, il est possible d’aller devant la Cour des petites crĂ©ances et d’éviter les frais d’avocats. Entre 15 et 25 000 $, faire appel Ă  un avocat est un passage obligĂ©, mais les interrogatoires d’experts sont limitĂ©s, ce qui rĂ©duit les frais judiciaires. Pour les dossiers de plus de 25 000 $, le recours aux tĂ©moignages des experts fait grimper la note, car ces spĂ©cialistes facturent le temps passĂ© Ă  aller au tribunal pour y ĂȘtre interrogĂ©s par la Cour. Dans ce cas, les frais judiciaires peuvent s’élever Ă  30 000 $, et le dossier, durer jusqu’à deux ans », prĂ©vient Me GrĂ©goire. Les personnes souhaitant poursuivre les anciens propriĂ©taires de leur maison doivent Ă©galement ĂȘtre conscientes que la loi leur permet de rĂ©clamer le coĂ»t des rĂ©parations, mais pas celui des dommages dĂ©coulant du vice cachĂ©, sauf si le vendeur connaissait l’existence du vice. Par exemple, un ancien propriĂ©taire sera condamnĂ© Ă  payer les rĂ©parations d’une fissure dans les fondations de la maison mais pas Ă  acquitter les frais des dommages causĂ©s par une infiltration d’eau rĂ©sultant de la fissure. Les cas oĂč les vendeurs ont dĂ©libĂ©rĂ©ment cachĂ© le vice sont minoritaires, tempĂšre Me Tourangeau. En bout de ligne, mĂȘme s’il gagne, l’acheteur se retrouve Ă  dĂ©bourser de l’argent, ce qui lui donne un sentiment mitigĂ© de succĂšs. » VicecachĂ© maison infiltration d'eau de pluie. Question dĂ©taillĂ©e Nous avons vendu fin mai un studio Ă  Paris. L'avocat des acquĂ©reurs nous a adressĂ© un courrier pour vices cachĂ©s: fuite d'eau des voisins d'au dessus. Il y a prĂšs de deux ans, on a eu une infiltration dĂ©clarĂ©e Ă  mon assurance et Ă  l'assurance du syndic. Une nouvelle infiltration est survenue entre la date de la

Infiltration d'eau suite Ă  achat - Vice cachĂ© ? Bonjour Ă  tous,Ma compagne et moi sommes propriĂ©taires de notre nouvelle rĂ©sidence principale depuis le 01/10/ Ă  quelques gros Ă©pisodes pluvieux, nous sommes confrontĂ©s Ă  une infiltration d'eau d'un l'un des coins de murs de notre cuisine entre les murs et le plafond.AprĂšs passage d'un professionnel, cette infiltration proviendrait du dĂŽme de lumiĂšre Ă  proximitĂ© des murs infiltrĂ©s qui n'est pas Ă  hauteur rĂšglementaire et les rĂ©parations Ă  entreprendre seraient de faire une surĂ©lĂ©vation de ce dĂŽme mais cela nĂ©cessite aussi de changer l'intĂ©gralitĂ© de la toiture de notre souhaiterions, avant d'entamer les travaux, savoir si ce problĂšme d'infiltration pouvait ĂȘtre l'objet d'un vice cachĂ© ?Merci Ă  vous et excellente journĂ©e Ă  tous !Trifly Re Infiltration d'eau suite Ă  achat - Vice cachĂ© ? trifly a Ă©crit Bonjour Ă  tous,Ma compagne et moi sommes propriĂ©taires de notre nouvelle rĂ©sidence principale depuis le 01/10/ Ă  quelques gros Ă©pisodes pluvieux, nous sommes confrontĂ©s Ă  une infiltration d'eau d'un l'un des coins de murs de notre cuisine entre les murs et le plafond.AprĂšs passage d'un professionnel, cette infiltration proviendrait du dĂŽme de lumiĂšre Ă  proximitĂ© des murs infiltrĂ©s qui n'est pas Ă  hauteur rĂšglementaire et les rĂ©parations Ă  entreprendre seraient de faire une surĂ©lĂ©vation de ce dĂŽme mais cela nĂ©cessite aussi de changer l'intĂ©gralitĂ© de la toiture de notre souhaiterions, avant d'entamer les travaux, savoir si ce problĂšme d'infiltration pouvait ĂȘtre l'objet d'un vice cachĂ© ?Y a t-il une relation de cause Ă  effet entre la hauteur du dĂŽme et l'infiltration d'eau? Y avait-il des infiltrations d'eau avant la mise en vente? Re Infiltration d'eau suite Ă  achat - Vice cachĂ© ? De quand datent les travaux, et est-ce que ces travaux ont Ă©tĂ© fait par un professionnel? IdĂ©e derriĂšre la tĂȘte garantie dĂ©cennale... Grmf!-La vie c'est comme une boĂźte de chocolat. Il faut pas laisser les autres te la tu as aimĂ© ma contribution, paie-moi un manon! Re Infiltration d'eau suite Ă  achat - Vice cachĂ© ? Qu'est ce cette hauteur de dĂŽme rĂ©glementaire?Dans tous les cas, c'est visible et vous Ă©tiez au courant avant l'achat. Re Infiltration d'eau suite Ă  achat - Vice cachĂ© ? grmff a Ă©crit De quand datent les travaux, et est-ce que ces travaux ont Ă©tĂ© fait par un professionnel? IdĂ©e derriĂšre la tĂȘte garantie dĂ©cennale...hypothĂšse d'une nouvelle constructionLa garantie dĂ©cennale n'existe revanche existe une responsabilitĂ© dĂ©cennale qui n'est pas une garantie "omnium" pendant 10 ans. Cette responsabilitĂ© peut ĂȘtre invoquĂ©e si certaines conditions sont aussi la responsabilitĂ© pour vices cachĂ©s vĂ©niels qui peut ĂȘtre invoquĂ©e dans certaines circonstances. DerniĂšre modification par GT 19-02-2021 185355 Re Infiltration d'eau suite Ă  achat - Vice cachĂ© ? trifly a Ă©crit Bonjour Ă  tous,Ma compagne et moi sommes propriĂ©taires de notre nouvelle rĂ©sidence principale depuis le 01/10/ Ă  quelques gros Ă©pisodes pluvieux, nous sommes confrontĂ©s Ă  une infiltration d'eau d'un l'un des coins de murs de notre cuisine entre les murs et le plafond.AprĂšs passage d'un professionnel, cette infiltration proviendrait du dĂŽme de lumiĂšre Ă  proximitĂ© des murs infiltrĂ©s qui n'est pas Ă  hauteur rĂšglementaire et les rĂ©parations Ă  entreprendre seraient de faire une surĂ©lĂ©vation de ce dĂŽme mais cela nĂ©cessite aussi de changer l'intĂ©gralitĂ© de la toiture de notre souhaiterions, avant d'entamer les travaux, savoir si ce problĂšme d'infiltration pouvait ĂȘtre l'objet d'un vice cachĂ© ?Merci Ă  vous et excellente journĂ©e Ă  tous !TriflyNouvelle construction ?

PourrĂ©sumer. En cas d’ humiditĂ© excessive, l’acheteur d’une maison peut invoquer la garantie lĂ©gale des vices cachĂ©s. Il dispose de 2 annĂ©es Ă  compter de la dĂ©couverte du vice cachĂ© pour agir en justice, dans la la limite de 5 ans aprĂšs la vente de la maison. La clause de non-garantie des vices cachĂ©s est illĂ©gale si le ModĂ©rateur snoupy RĂšgles du forum Recommandation consultez les RĂšgles d'usage du Forum et conformez-vous Ă  la Charte du Forum Juridissimo. Merci de respecter le principe d'anonymisation pas de nom de personne physique ou morale, ni de marque. Besoin d'un conseil juridique par tĂ©lĂ©phone en toute confidentialitĂ©? Laissez vos coordonnĂ©es et un avocat vous rappelle gratuitement. subeohp Nouveau membre Messages 1 Inscription 13 aoĂ»t 2017, 0108 Vice cachĂ© dĂ©gĂąt des eaux?? achat maison Bonjour, VoilĂ  nous venons d'acheter une maison par le biais d'une agence immobiliĂšre dont nous avons Ă©tĂ© satisfaits des services. Il est Ă  savoir que le professionnel de cette agence Ă©tait un bon ami de la famille nous emmenageons trĂšs rapidement aprĂšs la signature de la vente. Lors de nos premiers jours dans cette nouvelle maison nous apprenons par le biais de plusieurs voisin que l'ancien propriĂ©taire s'est malheureusement suicidĂ© dans cette maison et plus prĂ©cisĂ©ment dans la salle de bain laissant tout robinet ouvert. En vous Ă©pargnant les dĂ©tails le corps de cette malheureuse personne Ă  Ă©tĂ© dĂ©couvert de nombreux jours semaines? Au moins 10jours aprĂšs par des voisins alertĂ©s par des infiltrations d'eau Ă  travers un mur extĂ©rieur de la maison. Autant vous dire les risques liĂ©s Ă  un tel dĂ©gĂąt des eaux! Le problĂšme est qu'en aucun cas l'agence immobiliĂšre ne nous a informĂ© de cela. Elle nous a effectivement dit que l'ancien propriĂ©taire s'Ă©tait suicidĂ© mais jamais que cela s'Ă©tait passĂ© dans la maison et surtout qu'un dĂ©gĂąt des eaux avait eu lieu. Bien entendu nous n'avons rien remarquĂ© lors de l'achat de la maison la partie de l'habitation ayant subi ce un simple rafraĂźchissement de peinture. Mais qu'en est-il de l'Ă©tat des planchers bois,de ces infiltrations vers le mur extĂ©rieur ? Quel recours avons nous? Est-ce un vice cachĂ© ? L'agence devait elle nous en informer ? Merci, nous sommes dĂ©sormais inquiet quand Ă  la "soliditĂ©" de notre maison que nous avions choisi pour construire notre famille Besoin d'un conseil juridique par tĂ©lĂ©phone en toute confidentialitĂ©? Laissez vos coordonnĂ©es et un avocat vous rappelle gratuitement. Moderateur-01 ModĂ©rateur Messages 17573 Inscription 03 nov. 2013, 1751 Twitter ID juridissimo Google+ ID +JuridissimoDotCom Re Vice cachĂ© dĂ©gĂąt des eaux?? achat maison Message par Moderateur-01 » 14 aoĂ»t 2017, 1848 Bonjour, Le vice cachĂ© se dĂ©finit donc comme le dĂ©faut que l'acheteur ne pouvait pas dĂ©celer, compte tenu de la nature de la chose vendue, et dont il n'a pas eu connaissance au moment de la vente article 1641 du code civil. Dans le cas oĂč l'acheteur constate, dans les deux ans Ă  compter de la connaissance du vice, que la chose vendue est affectĂ©e d'un vice, il peut choisir article 1644 du code civil d'annuler la vente et ainsi demander le remboursement du prix contre restitution de la chose-de demander la remise en Ă©tat de la chose au vendeur, de demander la restitution d'une partie du prix de la chose coĂ»t de la remise en Ă©tat. Et d'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, le vendeur est tenu de communiquer Ă  l'acheteur toutes les informations en sa possession au moment de la vente sur la situation de l'immeuble. Cette obligation s'impose au vendeur professionnel ainsi que le vendeur particulier qui doit recueillir toutes les informations utiles et ne peut dĂ©gager sa responsabilitĂ© en prĂ©textant de son ignorance. Et nous vous informons que le manquement Ă  l’obligation d’information peut ĂȘtre sanctionnĂ© sur le fondement du dol. La nullitĂ© de la vente peut, en effet, ĂȘtre prononcĂ©e sur le fondement de l’article 1116 du Code civil. Tous les agissements malhonnĂȘtes visant Ă  surprendre une personne en vue de lui faire souscrire un engagement qu'elle n'aurait pas pris si on n'avait pas usĂ© de la sorte envers elle, peuvent ĂȘtre qualifiĂ©s de manƓuvres dolosives ArrĂȘt de la Cour d'appel de Colmar du 30 janvier 1970. Mais il s'agit, le plus souvent, de rĂ©ticence dolosive. En effet, le dol peut ĂȘtre constituĂ© par le silence volontaire du vendeur, dissimulant Ă  son cocontractant un fait qui, s'il avait Ă©tĂ© connu de lui, l'aurait empĂȘchĂ© de contracter. Ainsi un simple mensonge peut constituer un dol ArrĂȘt de la 3Ăšme chambre civile de la Cour de cassation du 6 novembre 1970. Vous devez alors prendre contact avec un avocat afin de bien prĂ©parer votre dossier de dĂ©fense. Cordialement, 1 776 par Moderateur-01 20 fĂ©vr. 2020, 2022 2 1295 par Tisuisse 09 sept. 2019, 0747 2 1627 par Tisuisse 04 oct. 2019, 0806 2 885 par paul41 09 oct. 2019, 2154 1 259 par Moderateur-01 29 oct. 2021, 1829 Attention l'action en garantie contre les vices cachĂ©s doit ĂȘtre intentĂ©e dans les deux ans suivant la dĂ©couverte du dĂ©faut (article 1648 du Code civil). C'est au vendeur de prouver que la
Lorsqu’on envisage l’achat d’un bien immobilier, il est essentiel de faire une recherche approfondie d’éventuels vices cachĂ©s et ainsi Ă©viter toute procĂ©dure juridique. Selon l’adage bien connu, la paresse serait la mĂšre de tous les vices
 mais il semblerait qu’elle ait bien peu Ă  voir avec les vices cachĂ©s dont l’origine devrait plutĂŽt Ă  mon sens ĂȘtre recherchĂ©e dans certains des autres pĂ©chĂ©s capitaux, ce qui fera une bonne occasion Ă  nos fidĂšles lecteurs d’en rĂ©viser la liste
 Nous n’envisageons pas au sein de cet article de nous substituer aux juristes et avocats de la Chambre qui possĂšdent en la matiĂšre des compĂ©tences bien supĂ©rieures Ă  celle d’un architecte mais simplement de rappeler une fois encore quelques rĂšgles de bon sens dont le respect Ă©viterait Ă  nombreux de nos adhĂ©rents d’ĂȘtre confrontĂ©s aux situations qui me sont trĂšs frĂ©quemment relatĂ©es lors de mes consultations hebdomadaires. UN VICE CACHÉ C’EST QUOI ? Selon l’article 1641 du code civil, un vice cachĂ© est un dĂ©sordre qui n’est pas visible lors de la vente d’un bien immobilier et qui affecte si gravement le bien en question qu’il le rend impropre Ă  sa destination ou en diminue tellement l’usage que son acheteur ne l’aurait pas acquis ou en aurait donnĂ© un prix nettement infĂ©rieur s’il en avait eu connaissance. Ils peuvent revĂȘtir de bien nombreux aspects, mĂȘme si les nombreux diagnostics qui sont de nos jours obligatoires lors de la vente d’un bien immobilier en ont rĂ©duit la liste au cours des annĂ©es passĂ©es. En indiquer ici la liste exhaustive reviendrait Ă  dresser un inventaire Ă  la PrĂ©vert et nous nous contenterons de mentionner, la faiblesse des fondations, les fissurations diverses du gros-Ɠuvre gĂ©nĂ©ralement colmatĂ©es avant la vente, la prĂ©sence d’insectes xylophages et de champignons lignivores non dĂ©tectables, le mauvais Ă©tat d’une charpente dans un comble comme par hasard non visitable, les infiltrations d’eau au travers d’une toiture alors que la visite est effectuĂ©e par beau temps, la gĂ©livitĂ© des tuiles, etc. Il ne s’agit pas lĂ  d’un faux problĂšme puisque ce sont entre 6 500 et 8 000 transactions qui feraient l’objet chaque annĂ©e d’un litige au titre des vices cachĂ©s, nombre qui peut paraĂźtre faible par rapport au million de transactions qui ont Ă©tĂ© enregistrĂ©es dans l’ancien au cours de l’annĂ©e 2019 mais qui interpelle nĂ©anmoins. QUELS SONT LES RECOURS ? L’article 1643 du Code civil dispose que “le vendeur est tenu des vices cachĂ©s quand bien mĂȘme il ne les aurait pas connus”. La situation se complique singuliĂšrement lorsque le contrat de vente prĂ©voit, ainsi que cela est quasiment toujours le cas
, une clause qui exonĂšre le vendeur de son obligation de garantir l’acheteur contre les vices cachĂ©s. Si le vendeur est non professionnel, comme il est supposĂ© de bonne foi – c’est-Ă -dire qu’il est supposĂ© n’avoir pas eu connaissance du vice cachĂ© – cette clause d’exclusion s’applique sauf si l’acquĂ©reur dĂ©montre que le vendeur Ă©tait au courant de son existence. A l’inverse, le vendeur professionnel est supposĂ© ne pas avoir ignorĂ© le vice cachĂ©. La clause d’exclusion ne s’applique donc pas sauf si le vendeur prouve sa bonne foi. En prĂ©sence d’un vice cachĂ©, l’acquĂ©reur dispose d’un dĂ©lai de 2 ans pour intenter l’action en garantie, si le contrat de vente a Ă©tĂ© conclu aprĂšs le 19 fĂ©vrier 2005. PrĂ©cisons que ce dĂ©lai commence Ă  courir Ă  partir de la dĂ©couverte du vice le point de dĂ©part est souvent constituĂ© par le rapport d’expertise commandĂ© par l’acquĂ©reur. Quand un acheteur constate un vice cachĂ© dans son logement, la premiĂšre chose Ă  faire est de tenter de trouver un accord amiable avec le vendeur, en prenant contact avec lui, par courrier recommandĂ©. L’acheteur peut aussi demander l’aide d’un mĂ©diateur ou d’un conciliateur de justice. Si aucun accord amiable n’est trouvĂ©, le litige devra se rĂ©gler devant le tribunal. C’est Ă  l’acquĂ©reur d’apporter la preuve que le vice cachĂ© existait bien avant son acquisition. Pour ce faire, il peut appuyer sa demande sur des attestations ou sur des devis de rĂ©paration. Pour augmenter ses chances de succĂšs, il a intĂ©rĂȘt Ă  recourir Ă  une expertise. L’objectif d’une procĂ©dure est soit d’obtenir l’annulation de la vente et se faire rembourser le prix du bien ainsi que les frais occasionnĂ©s par la vente, soit la prise en charge par le vendeur du montant de ces travaux, soit conserver le logement mais se faire rembourser une partie du prix, qui sera dĂ©terminĂ©e par des experts et laissĂ©e Ă  l’apprĂ©ciation du juge. Ces litiges se terminent gĂ©nĂ©ralement au tribunal dans le but d’obtenir, soit l’annulation de la vente du bien, soit la prise en charge par le vendeur du montant de ces travaux Les risques encourus par les vendeurs indĂ©licats devraient les inciter Ă  ne pas transformer un vice cachĂ© en vice dissimulĂ©, situation Ă  laquelle j’ai Ă©tĂ© par le passĂ© confrontĂ© en ayant trĂšs fortement dissuadĂ© une cliente de faire construire, pour vendre plus facilement son appartement, une contre-cloison devant un mur humide. Bien entendu l’humiditĂ© traversa la contre-cloison en question, l’acquĂ©reur porta l’affaire devant les tribunaux, la vente fut annulĂ©e et l’acquĂ©reur obtint en complĂ©ment de la somme engagĂ©e pour l’acquisition du bien une indemnisation substantielle compte-tenu du fait que le vendeur avait manifestement dissimulĂ© le dĂ©sordre de maniĂšre intentionnelle article 1645 du Code civil. A mĂ©diter. DETECTER LES VICES CACHES ? Le meilleur moyen de se protĂ©ger des vices cachĂ©s est d’inspecter en dĂ©tail le bien que vous envisagez d’acheter. Comment les dĂ©tecter ? Il convient en tout premier lieu de se faire accompagner par un professionnel confirmĂ© lors de la premiĂšre visite d’un bien que l’on envisage d’acquĂ©rir. Un architecte, un technicien du bĂątiment ou un entrepreneur qualifiĂ© seront parfaitement en mesure d’attirer l’attention de l’acheteur potentiel sur un certain nombre de points qui auront bien Ă©videmment Ă©chappĂ© Ă  son attention de novice. Il convient de se faire accompagner par un professionnel confirmĂ© lors de la premiĂšre visite d’un bien que l’on envisage d’acquĂ©rir En second lieu, il convient d’ĂȘtre particuliĂšrement attentif Ă  repĂ©rer des Ă©lĂ©ments constructifs n’étant pas cohĂ©rents par rapport Ă  la configuration des lieux ou Ă  son Ă©tat gĂ©nĂ©ral. Curieuse, cette cloison fraĂźchement repeinte alors que la maison n’a pas vu un pinceau depuis le Second Empire, bizarre ce coffrage manifestement rĂ©cemment rĂ©alisĂ© et dans un endroit qui ne le nĂ©cessitait pas vraiment. Encore plus surprenant ce lambris en pieds de mur totalement anachronique par rapport Ă  la date de construction de la maison
 Encore une fois, un simple bon sens et le recours Ă  des professionnels confirmĂ©s permettront d’éviter d’ĂȘtre confrontĂ©s Ă  des situations dramatiques, tant du point de vue financier que du point de vue sentimental, l’achat d’un bien Ă©tant souvent pour beaucoup l’achat d’une vie. Et pour finir cet article sur une note plus plaisante en paraphrasant mon auteur dramatique favori, il me le pardonnera de l’au-delĂ , ne dĂ©clarons jamais, absolument jamais Ă  un vendeur “couvrez ce vice que je ne saurais voir, par de pareils objets les Ăąmes sont blessĂ©es et cela fait venir de coupables pensĂ©es”.
Leprojet d’achat immobilier d’une maison ou d’un appartement en copropriĂ©tĂ© constitue un acte essentiel pour tout un chacun ; or, la jouissance pleine et entiĂšre de votre nouveau logement risque dans certains cas d’ĂȘtre empĂȘchĂ©e par l’existence de vices cachĂ©s, soit des dĂ©fauts de construction rendant certains ouvrages impropres Ă  leur usage.
Vice cachĂ© sur la toiture lors d’un achat, que faire ? Vous venez d’acheter un bien immobilier et vous dĂ©couvrez des dĂ©fauts par la suite ? Si vous aviez eu connaissance de ces vices, vous n’auriez pas achetĂ© ce bien ? Vous souhaitez obtenir un dĂ©dommagement pour procĂ©der aux travaux nĂ©cessaires pour votre toiture ? Sommaire Combien de temps disposez-vous pour vous retourner contre le vendeur ? Quels sont les recours possibles contre le vendeur ? Les vices cachĂ©s sur la toiture lors de votre achat Bien immobilier neuf Bien immobilier ancien L’achat d’un bien peut parfois entraĂźner de mauvaises surprises surtout quand le vice est cachĂ© sous la toiture !. Notre cabinet est compĂ©tent pour vous accompagner en matiĂšre de vices cachĂ©s et assurer juridiquement les dĂ©marches Ă  suivre. Lors de votre achat, vous vous ĂȘtes rendu compte d’un vice cachĂ© dans la toiture. Vous ĂȘtes au bon endroit pour connaĂźtre la procĂ©dure Ă  suivre. En bref, plusieurs Ă©tapes se dĂ©gagent Ă  partir de la constatation du vice cachĂ© dans votre toiture Il faut faire reconnaĂźtre le vice cachĂ© ; DĂ©signer une expertise afin de connaĂźtre l’étendu du prĂ©judice ; Engager selon l’importance du vice une action estimatoire et obtenir des dommages et intĂ©rĂȘts. Un propriĂ©taire est tenu de connaĂźtre et d’informer de l’état de son logement au moment de sa vente, notamment aprĂšs des travaux. Cette rĂšgle est valable, que la maison fasse l’objet de vices apparents ou cachĂ©s. Un vice cachĂ© connu du vendeur peut conduire l’acquĂ©reur Ă  demander Ă  l’ancien propriĂ©taire du bĂątiment le remboursement des travaux Ă  effectuer. La Cour de cassation a prĂ©cisĂ© que ce n’est pas au futur acquĂ©reur de s’assurer que la maison ne possĂšde pas de vice cachĂ©, mais au propriĂ©taire de faire le nĂ©cessaire et de donner toutes les informations concernant l’état de sa maison. Combien de temps disposez-vous pour vous retourner contre le vendeur ? En prĂ©sence d’un vice cachĂ©, en tant qu’acheteur d’un logement existant, vous d’un dĂ©lai de 2 ans pour intenter l’action en garantie, si le contrat de vente a Ă©tĂ© conclu aprĂšs le 19 fĂ©vrier 2005. PrĂ©cisons que ce dĂ©lai ne commence pas Ă  courir Ă  partir de la vente ou de l’entrĂ©e dans les lieux, mais Ă  partir de la dĂ©couverte du vice le point de dĂ©part est souvent constituĂ© par le rapport d’expertise commandĂ© par l’acquĂ©reur. PrĂ©cisons aussi que le dĂ©lai dont dispose l’acheteur pour agir est de 5 ans aprĂšs l’achat de la maison. Quels sont les recours possibles contre le vendeur ? L’ensemble des recours qui vous sont ouverts contre le vendeur nĂ©cessite le plus souvent un avocat pour avoir un impact consĂ©quent. AprĂšs conclusion de l’expert, il est possible pour l’acheteur d’aller en justice faire annuler la transaction immobiliĂšre, obtenir une indemnitĂ© Ă©quivalente Ă  la rĂ©duction du prix de vente ou encore recevoir une somme Ă©quivalente aux coĂ»ts de la rĂ©paration du vice cachĂ©. Notre cabinet est compĂ©tent pour vous accompagner dans vos dĂ©marches, et assurer l’efficacitĂ© de vos recours. La procĂ©dure Ă  suivre en prĂ©sence de vices cachĂ©s peut ĂȘtre complexe, et l’assistance d’un conseil est parfois recommandĂ©e. Les vices cachĂ©s dans la toiture lors de votre achat Dans le cas de fuites ou d’infiltrations en toiture constatĂ©es aprĂšs l’achat d’un bien immobilier, deux situations sont Ă  distinguer. Selon que la maison, l’appartement ou l’immeuble est neuf ou plus ancien, les garanties susceptibles d’ĂȘtre mises en Ɠuvre diffĂšrent. Bien immobilier neuf Parmi les diffĂ©rents constructeurs, l’article 1792-1, du code civil retient toute personne qui vend, aprĂšs achĂšvement, un ouvrage qu’elle a construit ou fait construire ». Donc, le vendeur d’un bien immobilier, rĂ©putĂ© constructeur, peut voir sa responsabilitĂ© engagĂ©e sur le fondement de la garantie lĂ©gale. L’article du Code des assurances impose au vendeur qui a rĂ©alisĂ© ou fait rĂ©aliser des travaux de construction de souscrire pour le compte des propriĂ©taires successifs une assurance dommage-ouvrage garantissant le paiement de la totalitĂ© des travaux de rĂ©paration des dommages qui rĂ©sultent de la responsabilitĂ© de l’article 1792-1 du Code civil. Bien immobilier ancien Lorsqu’une fuite affecte un bien immobilier, qu’il s’agisse d’une maison individuelle, d’un immeuble ou d’un appartement, le sous-acquĂ©reur n’est pas pour autant dĂ©muni face au vendeur. Il est possible parfois pour vous de faire jouer la responsabilitĂ© dĂ©cennale des entreprises ayant intervenues sur votre bien immobilier. La responsabilitĂ© dĂ©cennale de dix ans, donc repose sur la prĂ©somption de faute la constatation du dommage suffit Ă  Ă©tablir la responsabilitĂ©. Le constructeur ne peut s’en exonĂ©rer qu’en prouvant la cause Ă©trangĂšre. Le cabinet Schaeffer Avocats est compĂ©tent en matiĂšre d’actions dans le cadre de vices cachĂ©s. Il est crucial pour vous d’ĂȘtre accompagnĂ© par un avocat dans vos dĂ©marches pour protĂ©ger vos intĂ©rĂȘts et permettre de trouver la meilleure solution possible Ă  votre problĂšme. Notre cabinet sera ravi de vous conseiller et de vous aider au 01-55-90-55-15
Lanotion de vice cachĂ© est souvent mal interprĂ©tĂ©e. L’acheteur comme le vendeur auraient intĂ©rĂȘt Ă  consulter un expert en droit immobilier, notamment un notaire, avant de monter aux barricades. À ce titre, le notaire impliquĂ© dans la transaction de l’immeuble au cƓur du litige est particuliĂšrement bien placĂ©. « Un notaire doit traiter de façon impartiale avec toutes les
En matiĂšre de vente, le vendeur est tenu de garantir Ă  l’acheteur que le bien et ses accessoires sont, lors de la vente, exempts de vices cachĂ©s qui le rendent impropre Ă  l’usage auquel on le destine. Ainsi, le bien vendu doit ĂȘtre exempt de vices qui seraient de nature Ă  diminuer son utilitĂ© Ă  tel point que l’acheteur ne l’aurait pas achetĂ© ou encore que l’acheteur n’aurait pas payĂ© un prix aussi Ă©levĂ© s’il avait connu l’existence du vice. Naturellement, le vendeur ne sera pas tenu de garantir le vice cachĂ© connu de l’ajusteur ni le vice apparent. Le droit civil quĂ©bĂ©cois a Ă©tabli que le vice apparent est celui qui peut ĂȘtre constatĂ© par un acheteur prudent et diligent sans avoir besoin de recourir Ă  un expert. Il n’est pas nĂ©cessaire de prouver la connaissance du vice cachĂ© par le vendeur, au moment de la vente. Cependant, si la connaissance du vendeur est dĂ©montrĂ©e, il sera tenu, en plus de la restitution du prix, d’indemniser l’acheteur pour tous les dommages et autres prĂ©judices engendrĂ©s par la vente. Sont Ă©galement tenus Ă  la garantie du vendeur le fabriquant, toute personne qui fait la distribution du bien sous son nom ou comme Ă©tant son bien et tout fournisseur du bien, notamment le grossiste et l’importateur. Bien que l’acheteur bĂ©nĂ©ficie en droit civil quĂ©bĂ©cois d’une prescription de trois 3 ans pour instituer un recours judiciaire en matiĂšre de vices cachĂ©s, la jurisprudence Ă©tablit cependant trĂšs clairement que l’acheteur doit dĂ©noncer la manifestation ou l’apparition de vices cachĂ©s le plus rapidement possible, soit Ă  l’intĂ©rieur d’un dĂ©lai qui est gĂ©nĂ©ralement infĂ©rieur Ă  six 6 mois. Au surplus, la rĂ©paration du bien dĂ©fectueux par l’acheteur, avant de l’avoir valablement dĂ©noncĂ© au vendeur, pourrait ĂȘtre fatal et priver l’acheteur de tout recours. Essentiellement, les recours qui s’ouvrent Ă  l’acheteur, en matiĂšre de vices cachĂ©s, sont de deux 2 ordres une requĂȘte introductive en diminution de prix si l’acheteur avait tout de mĂȘme convenu d’acheter le bien, tout en payant un prix moindre, s’il avait connu l’existence du vice; une requĂȘte introductive en annulation de la vente si l’ampleur du vice est telle que le bien achetĂ© ne peut mĂȘme pas servir Ă  l’usage auquel il Ă©tait destinĂ©. contactez-nous Mise en situation Vous prenez possession au mois de juin de la maison que vous avez visitĂ©e et achetĂ©e au mois de fĂ©vrier prĂ©cĂ©dent, et qui occupe depuis ce moment vos rĂȘves et vos pensĂ©es. Les premiĂšres pluies abondantes du printemps ou de l’étĂ© ont cependant tĂŽt fait de s’infiltrer par la toiture ou par le solage. En fĂ©vrier, trois 3 pieds d’épaisseur de neige recouvraient le solage extĂ©rieur ainsi que la toiture qui par consĂ©quent, n’ont pu faire l’objet Ă  ce moment d’une inspection convenable. Qu’en est-il? Le tribunal condamnera-t-il le vendeur Ă  vous payer une toiture neuve alors que par ailleurs sa durĂ©e de vie utile Ă©tait Ă  toutes fins pratiques acquises? L’absence ou le mauvais fonctionnement du drain français autour du solage este-il en cause; que dĂ©cidera le tribunal Ă  cet effet? La piscine creusĂ©e de la rĂ©sidence que vous venez d’acheter se rĂ©vĂšle problĂ©matique au printemps, aprĂšs la fonte des neiges. De fait, certains trottoirs, autour de la piscine, se sont affaissĂ©s avec le temps. La toile de la piscine est percĂ©e. Enfin, la tuyauterie de la piscine, enfouie dans la terre, semble dĂ©fectueuse puisque le niveau d’eau de la piscine est instable. Le tribunal conclura-t-il Ă  une usure normale ou Ă  un vice cachĂ©? Ce premier Ă©tĂ© dont vous ĂȘtes privĂ© de la jouissance de votre piscine constitue-t-il un dommage que vous pourrez rĂ©clamer? Au moment de confier la vente de votre rĂ©sidence Ă  un agent immobilier, ce dernier, qui connaĂźt bien le secteur, vous apprend que le prix de vente de votre maison devra ĂȘtre Ă©tabli Ă  la baisse. En effet, elle devra tenir compte du nouveau zonage municipal qui fait en sorte que votre rĂ©sidence se trouve maintenant Ă  l’intĂ©rieur d’une zone de terrain d’érosion qui Ă©tait connue de votre vendeur mais avait Ă©chappĂ©e Ă  l’attention de l’arpenteur gĂ©omĂštre. La baisse de valeur est significative. Avez-vous des recours? Êtes-vous en prĂ©sence d’un vice cachĂ©? Cas traitĂ©s Infiltration d’eau Incendie partiel camouflĂ© InstabilitĂ© du sol Menuiserie, Ă©lectricitĂ© ou plomberie non conforme aux rĂšgles de l’art VĂ©hicule routier dĂ©fectueux Moisissures et qualitĂ© de l’air Biens meubles dĂ©fectueux
EtrehonnĂȘte ne sert plus Ă  rien. En l'absence de certificat de conformitĂ© du systĂšme d'assainissement, et si le vendeur ne vous a pas indiquĂ© celle-ci, la dĂ©couverte de cette non Le vendeur est tenu, en application de l’article 1641 du Code civil, de la garantie Ă  raison des dĂ©fauts cachĂ©s de la chose vendue qui la rendent impropre Ă  l’usage auquel on la destine, ou qui diminuent tellement cet usage, que l’acheteur ne l’aurait pas acquise, ou n’en aurait donnĂ© qu’un moindre prix, s’il les avait connus. Les acquĂ©reurs invoquent l’existence de vices affectant le rĂ©seau des eaux usĂ©es et la toiture, qu’ils indiquent avoir constatĂ©s aprĂšs leur installation dans les lieux. Ils justifient avoir adressĂ© une lettre recommandĂ©e aux vendeurs le 19 fĂ©vrier 2014 pour se plaindre de ces dĂ©sordres, puis avoir fait Ă©tablir un procĂšs-verbal de constat le 26 fĂ©vrier 2015, avant d’obtenir une expertise judiciaire. ‱ Sur le systĂšme d’évacuation des eaux usĂ©es Selon le tableau du dossier de diagnostics techniques figurant pages 20 et 21 de l’acte de vente du 10 dĂ©cembre 2013, l’immeuble n’est pas raccordĂ© au rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es, alors qu’au paragraphe Assainissement », le vendeur dĂ©clare qu’il est raccordĂ© au rĂ©seau d’assainissement, mais ne garantit aucunement la conformitĂ© des installations aux normes actuellement en vigueur . Selon l’expert judiciaire qui a fait procĂ©der Ă  une inspection vidĂ©o de l’installation le 20 janvier 2016, le rĂ©seau est bien branchĂ© Ă  l’égout communal , ce qui est corroborĂ© par l’attestation Veolia du 19 octobre 2010 annexĂ©e Ă  l’acte de vente du 29 novembre 2010, mais il est bouchĂ©, avec des parties inaccessibles. L’expert a en effet constatĂ© que — le WC est complĂštement bouchĂ©, tous les essais faits pour le dĂ©boucher n’ayant rien donnĂ©, — il semble s’évacuer dans une ancienne fosse septique en trĂšs mauvais Ă©tat, situĂ©e sous la cloison du bureau et du dĂ©gagement ; des morceaux de bĂ©ton se dĂ©sagrĂšgent ; — la sortie du regard buanderie, bouchĂ©e, n’a pu ĂȘtre dĂ©finie ; elle dĂ©bouche sur un T ; — la sortie cuisine donne sur un siphon dans le garage pour revenir, apparemment, dans un regard dans le jardin ; cette Ă©vacuation fonctionne pour l’instant, mais le regard du garage est plein de graisse, ce qui montre une mise en charge des eaux de cuisine ; — l’inspection vidĂ©o a montrĂ© un tuyau Ă©crasĂ© et un regard en partie dĂ©truit. Les vendeurs, sans contester l’existence de ces dĂ©sordres, invoquent la vĂ©tustĂ© de l’installation et affirment n’avoir eu Ă  dĂ©plorer qu’une seule difficultĂ© liĂ©e Ă  un gros bourrage de papiers hygiĂ©niques jetĂ©s dans les toilettes , alors — qu’ils ont, le 14 juin 2011, dĂ©clarĂ© un sinistre Ă  leur assureur pour le dĂ©bordement du WC, — que, selon le rapport d’intervention du plombier en date du 7 juin 2011 repris par l’expert et produit par les intimĂ©s en piĂšce 10, le passage d’une camĂ©ra par l’écoulement des WC a montrĂ© de nombreux coudes et embranchements gĂȘnant le passage de l’objectif, ainsi qu’un bouchon compact Ă  environ 2 mĂštres, que le dĂ©boucheur haute pression n’a pas pu Ă©liminer, — que la solution alors proposĂ©e Ă©tait de Reprendre les Ă©coulements du WC ainsi que ceux de la buanderie, les sortir par les murs afin de reprendre l’égout Ă  l’extĂ©rieur cĂŽtĂ© route , ce qui n’a manifestement pas Ă©tĂ© effectuĂ©, puisque le 26 fĂ©vrier 2015 un huissier de justice a constatĂ© l’absence d’écoulement de l’eau de la cuvette du WC et l’expert judiciaire indique que le rĂ©seau d’évacuation des eaux usĂ©es est entiĂšrement hors service. Ainsi que l’a justement analysĂ© le tribunal, il ressort de ces Ă©lĂ©ments la preuve que les canalisations d’évacuation des eaux usĂ©es sont affectĂ©es d’un vice cachĂ© prĂ©existant Ă  la vente et rendant l’immeuble impropre Ă  sa destination, en ce qu’il ne permet pas l’habitation dans des conditions sanitaires dĂ©centes. ‱ Sur les infiltrations en toiture L’expert judiciaire a Ă©galement constatĂ© l’existence d’infiltrations gĂ©nĂ©ralisĂ©es Ă  toute la maison, exceptĂ© le garage, qui affectent les plafonds de la maison et sont d’une importance telle qu’elles la rendent inhabitable. Il indique que les infiltrations proviennent de la toiture, dont il a relevĂ© qu’elle est trĂšs vĂ©tuste l’ensemble des plaques de fibrociment est hors d’usage » et qu’elle a Ă©tĂ© rĂ©parĂ©e Ă  plusieurs reprises, mais que les bandes goudronnĂ©es Ă  la jonction de plusieurs plaques collent trĂšs mal et qu’une partie du faĂźtage est dĂ©montĂ©. L’expert prĂ©cise que cette situation est ancienne. Il relĂšve que les vendeurs ont dĂ©clarĂ© un sinistre pour des infiltrations d’eau par la couverture qui, selon le rapport d’intervention de l’expert d’assurance en date du 11 dĂ©cembre 2012, avaient endommagĂ© les plafonds de deux chambres, du sĂ©jour, du dĂ©gagement et de la salle de bain. Les acquĂ©reurs ne contestent pas avoir constatĂ©, avant la signature de l’acte de vente, des traces d’infiltrations dans le couloir Ă  cĂŽtĂ© des chambres. Dans la mesure oĂč les vendeurs avaient chargĂ© un couvreur d’intervenir sur la toiture avant l’acte de vente pour faire cesser les infiltrations, l’apparition de dĂ©sordres affectant l’ensemble des plafonds constitue un vice cachĂ© dont l’ampleur et l’importance rendent l’immeuble impropre Ă  sa destination. ‱ Sur la rĂ©solution de la vente DĂšs lors que les vendeurs connaissaient les vices affectant l’évacuation des eaux usĂ©es et la toiture, ils ne peuvent se prĂ©valoir de la clause de non garantie insĂ©rĂ©e Ă  l’acte de vente stipulant que l’acquĂ©reur prendra l’immeuble dans son Ă©tat au jour de l’entrĂ©e en jouissance sans recours contre le vendeur pour quelque cause que ce soit et notamment pour vices mĂȘme cachĂ©s. L’expert a chiffrĂ© le coĂ»t des travaux de reprise du rĂ©seau des eaux usĂ©es Ă  EUR TTC et de la couverture Ă  EUR TTC. Les acquĂ©reurs qui, en vertu de l’article 1644 du Code civil, ont le choix de rendre la chose et de se faire restituer le prix, ou de garder la chose et de se faire rendre une partie du prix, sont fondĂ©s en leur demande de rĂ©solution de la vente et de restitution du prix et des frais de vente, soit la somme de EUR. Le jugement est donc confirmĂ©, y compris en ce qu’il a condamnĂ© les vendeurs Ă  rembourser les frais d’expertise, d’assignation en rĂ©fĂ©rĂ© et de constat d’huissier et a rejetĂ© la demande au titre du remboursement anticipĂ© du prĂȘt. En raison de l’effet rĂ©troactif de la rĂ©solution de la vente, les vendeurs sont fondĂ©s en leur demande de remboursement des travaux d’amĂ©lioration qu’ils ont effectuĂ©s dans les lieux EUR ainsi que des taxes fonciĂšres qu’ils ont acquittĂ©es en 2014, 2015 et 2016 et dont il est justifiĂ© Ă  hauteur de EUR. Le jugement sera Ă©galement confirmĂ© en ce qu’il a, par des motifs que la cour adopte, rejetĂ© la demande formĂ©e par les acquĂ©reurs au titre du relogement et fait une juste apprĂ©ciation du prĂ©judice de jouissance et du prĂ©judice moral. Cour d’appel de Grenoble, 1re chambre, 2 juin 2020, RG n° 18/05093
Vicecaché? Nous sommes un couple de jeune acquéreurs, nous avons acheté notre maison en mai dernier. Cette maison est assez ancienne. Elle aurait été construite avant 1900. Quelques semaines aprÚs notre installation, nous avons vu apparaitre de l'humidité dans l'escalier en bois de la maison (entre le rez de chaussée et le 1er étage).
Le vice cachĂ© constituĂ© par une maison dont l’humiditĂ© est anormale peut motiver une action en justice. En effet, c’est l’article 1641 du code civil qui prĂ©voit que le vendeur doit rĂ©pondre des dĂ©fauts cachĂ©s de la chose qu’il vend. La consĂ©quence directe est que la maison vendue est impropre Ă  l’usage qu’on peut lĂ©gitimement en attendre. Ainsi, si l’acheteur avait eu cette information, il n’aurait pas achetĂ© Ă  ce prix, voire il ne l’aurait pas du tout achetĂ©e. En d’autres termes, lorsque l’humiditĂ© de la maison est telle qu’elle est difficilement habitable, la garantie lĂ©gale des vices cachĂ©s peut ĂȘtre invoquĂ©e. GrĂące Ă  cette action lĂ©gale, le droit de l’immobilier prĂ©voit que l’acheteur peut aussi exiger des dommages et intĂ©rĂȘts. Comment prouver un vice cachĂ© dans une maison Ă  haute humiditĂ© ?Vice cachĂ© & maison humiditĂ© ce que prĂ©voit la loiLes recours lĂ©gaux Ă  disposition de l’acheteurLes moyens de dĂ©fense du vendeur Ă  un vice cachĂ© maison humiditĂ©Est-ce que la moisissure est un vice cachĂ© ?Pour rĂ©sumer Comment prouver un vice cachĂ© dans une maison Ă  haute humiditĂ© ? Pour prouver le vice cachĂ© constituĂ© par un taux d’humiditĂ© anormal dans une maison, l’acheteur doit prouver 3 choses L’existence d’un taux d’humiditĂ© anormal dans la maisonCette humiditĂ© ne devait pas ĂȘtre apparente au moment de son achatL’humiditĂ© doit rendre difficile voire impossible l’installation dans la maison On comprend donc que l’acheteur fait face Ă  une premiĂšre difficultĂ© pour prouver le vice cachĂ©. En effet, puisque la charge de la preuve pĂšse sur lui, il devra prouver chacun de ces points. Ainsi, par exemple, pour prouver l’existence du taux d’humiditĂ©, tous les moyens sont bons. Cela peut ĂȘtre par exemple la rĂ©alisation d’une expertise, des photos, un constat par huissier, etc. Tous les moyens de preuves sont donc bienvenus pour prouver le vice cachĂ©. S’agissant du deuxiĂšme point, il peut s’agir du vendeur qui n’a pas fait visiter une piĂšce oĂč les infiltrations d’eau permettaient de constater l’existence d’un vice reprĂ©sentĂ© par un excĂšs d’humiditĂ© au sein de la maison. Aussi, il peut s’agir d’un vendeur qui a fait faire des travaux temporaires juste avant la visite pour cacher le problĂšme d’humiditĂ© de la maison. Vice cachĂ© & maison humiditĂ© ce que prĂ©voit la loi La loi prĂ©voit diffĂ©rentes façons pour agir face Ă  un vice cachĂ© du fait d’un excĂšs d’humiditĂ© dans une maison. Du cĂŽtĂ© du dĂ©fendeur, le vendeur, il dispose Ă©galement d’armes lĂ©gales pour se dĂ©fendre d’une telle action en justice. Les recours lĂ©gaux Ă  disposition de l’acheteur Pour actionner la garantie lĂ©gale en cas de vice cachĂ© pour un taux d’humiditĂ© anormal dans une maison, l’acheteur doit agir dans les 2 ans Ă  compter de la dĂ©couverte du vice. De plus, cette dĂ©couverte doit intervenir dans les 5 ans Ă  compter de la rĂ©alisation de la vente. En pratique, cela signifie qu’une personne qui dĂ©couvre le vice plus de cinq annĂ©es aprĂšs la vente ne pourra pas agir sur ce fondement. En revanche, la personne qui dĂ©couvre le vice 4 ans aprĂšs la vente peut agir encore pendant une annĂ©e en invoquant la garantie des vices cachĂ©s en matiĂšre immobiliĂšre. Pour cela, l’acheteur doit envoyer une lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception au vendeur en l’invoquantĂ  dĂ©faut de rĂ©ponse, saisir un juge S’agissant du courrier, l’acheteur doit prĂ©ciser ce qu’il souhaite soit la rĂ©solution du problĂšme, soit une remboursement partiel du prix soit l’annulation de la vente. D’autre part, pour saisir un juge ou rĂ©diger ce courrier, il est possible de faire appel Ă  un spĂ©cialiste en droit de l’immobilier. GrĂące Ă  ça, cela peut Ă©viter d’oublier des Ă©lĂ©ments ou de commettre des erreurs en voulant tout faire seul. OUTIL GRATUIT & IMMÉDIAT - Un spĂ©cialiste disponible tout de suite GrĂące Ă  notre outil gratuit & immĂ©diat, demandez une Ă©tude gratuite de votre dossier Ă  un spĂ©cialiste en droit immobilier. Tout simplement, rĂ©pondez en 30 secondes au formulaire ci-dessous. Les moyens de dĂ©fense du vendeur Ă  un vice cachĂ© maison humiditĂ© Pour se dĂ©fendre, le vendeur peut invoquer la charge de la preuve ainsi qu’une Ă©ventuelle clause de non-garantie des vices cachĂ©s. La charge de la preuve L’article 1353 du code civil prĂ©voit que c’est celui qui rĂ©clame l’exĂ©cution d’une obligation qui doit la prouver. De maniĂšre plus vulgaire, c’est donc Ă  l’acheteur de prouver l’existence d’un taux d’humiditĂ© anormal. Aussi, il doit prouver toutes les conditions pour invoquer la garantie lĂ©gale des vices cachĂ©s. Ainsi, le vendeur qui reçoit une LRAR de la part de l’acheteur pour vice cachĂ© du fait de l’humiditĂ© de la maison, il peut invoquer cet article. Le vendeur n’a donc pas Ă  prouver que le vice n’existait pas au moment de la vente Ă  ce stade. La clause de non-garantie des vices cachĂ©s Dans certains cas, si le vendeur est un particulier, il peut insĂ©rer dans le contrat de vente une clause de non-garantie des vices cachĂ©s. En pratique, celle-ci permet d’exclure l’action en justice sur ce fondement. Ainsi, l’acheteur d’une maison avec un taux d’humiditĂ© anormal ne pourra se retourner contre le vendeur ensuite. Attention, cette clause n’est pas lĂ©gale dĂšs lors que le vendeur est un professionnel. Est-ce que la moisissure est un vice cachĂ© ? Par dĂ©finition, nous indiquions au dĂ©but de cet article que le vice doit ĂȘtre non apparent au moment de l’achat. Ainsi, si la moisissure Ă©tait dĂ©jĂ  apparente lors de l’achat de la maison, elle ne constitue pas un vice cachĂ©. En revanche, dans le cas oĂč la moisissure n’était pas apparente et qu’elle est apparue aprĂšs la vente du fait d’un taux d’humiditĂ© anormal, lui-mĂȘme non dĂ©celable au moment de la vente, alors il est possible d’agir pour vice cachĂ© pour moisissure. En rĂ©alitĂ©, la difficultĂ© principale rĂ©side dans la charge de la preuve qui pĂšse exclusivement sur le vendeur. Si cette action lĂ©gale est difficile Ă  rĂ©aliser en pratique, un spĂ©cialiste en droit de l’immobilier saura vous accompagner pour optimiser vos chances de rĂ©ussite. Il ne faut donc pas hĂ©siter Ă  se renseigner auprĂšs d’un professionnel du droit. Pour rĂ©sumer En cas d’humiditĂ© excessive, l’acheteur d’une maison peut invoquer la garantie lĂ©gale des vices cachĂ©sIl dispose de 2 annĂ©es Ă  compter de la dĂ©couverte du vice cachĂ© pour agir en justice, dans la la limite de 5 ans aprĂšs la vente de la maisonLa clause de non-garantie des vices cachĂ©s est illĂ©gale si le vendeur est professionnel
Levice cachĂ© le plus frĂ©quent d’une maison: les infiltrations d’eau L’agent de dĂ©gradation no 1 d’une maison est sans conteste l’infiltration d’eau. À QuĂ©bec, Ă  MontrĂ©al et partout ailleurs, 80 L’immobilier est le principal actif auquel est consacrĂ©e une grande partie des revenus de nombreuses personnes. Il est Ă©galement la source de litiges comme des enjeux de copropriĂ©tĂ©s, une promesse d’achat non respectĂ©e ou un vice cachĂ©. Dans de telles situations, il est primordial de pouvoir compter sur une Ă©quipe d’avocats spĂ©cialisĂ©s dans le droit immobilier afin de ne pas laisser un litige dĂ©gĂ©nĂ©rer et perdre de l’argent. Transactions immobiliĂšres Les litiges sur lesquels nous intervenons le plus frĂ©quemment en droit immobilier concernent les transactions immobiliĂšres vente et achat d’immeuble Promesses d’achat non respectĂ©es Tant en matiĂšre rĂ©sidentielle ou commerciale par exemple un terrain vouĂ© Ă  un dĂ©veloppement rĂ©sidentiel, les promesses d’achat non respectĂ©es sont Ă  la base d’actions en passation de titre ou en dommages-intĂ©rĂȘts. Vices cachĂ©s Ils occupent une grande partie des litiges en droit immobilier dans lesquels nous intervenons, comme par exemple au sujet Des fondations; De l’absence ou de la dĂ©fectuositĂ© du drain français; Du sol causant l’instabilitĂ© de l’immeuble ou de la structure mĂȘme de l’immeuble; Du sol contaminĂ© par produits pĂ©troliers ou autres; Etc. Ces vices cachĂ©s entrainent parfois de graves consĂ©quences Fissures; Infiltrations d’eau; Moisissures; HumiditĂ© excessive
 
 voire mĂȘme la ruine de l’immeuble! Quel que soit le problĂšme que vous subissez ocre ferreux, pyrite, pieutage, etc., notre Ă©tude peut vous aider Ă  poursuivre votre vendeur en dommages-intĂ©rĂȘts ou en annulation de la vente si le vice est suffisamment grave. HypothĂšques Le monde des hypothĂšques hypothĂšques lĂ©gales -de construction ou du syndicat de copropriĂ©tĂ©- ou conventionnelles nous est aussi trĂšs familier, tout comme ce qui a trait Ă  la rĂ©alisation de ces sĂ»retĂ©s recours hypothĂ©caire, prĂ©avis d’exercice, demande en justice en dĂ©laissement pour prise en paiement ou vente sous contrĂŽle de justice, saisies, etc.. CopropriĂ©tĂ©s divises Nos avocats en droit immobilier interviennent Ă©galement en matiĂšre de copropriĂ©tĂ© divise condo ou condominium et possĂšdent une expertise dans ce domaine et plus particuliĂšrement dans les litiges dĂ©coulant de l’application ou de l’interprĂ©tation d’une dĂ©claration de copropriĂ©tĂ©. À cet Ă©gard nous reprĂ©sentons autant des syndicats de copropriĂ©tĂ© que des copropriĂ©taires. Obtenez un avis juridique bĂąti sur nos solides expĂ©riences et expertises dans des litiges en droit immobilier, comme par exemple Partage d’un immeuble dĂ©tenu en copropriĂ©tĂ© indivise comprenant les rĂ©clamations de sommes dues Ă  l’un ou l’autre des copropriĂ©taires; Bornage; EmpiĂštement de clĂŽture, haie ou autre; Respect d’un droit de passage ou d’une autre servitude; Etc. Zone d’intervention spĂ©ciale ZIS Le 15 juillet 2019, le DĂ©cret 817-2019 dĂ©limitant une zone d’intervention spĂ©ciale ZIS qui couvre des zones inondables de rĂ©currence 0-20 ans ainsi que le territoire inondĂ© pendant les crues printaniĂšres de 2017 et de 2019 est entrĂ©e en vigueur au QuĂ©bec. Cependant, cette dĂ©limitation du territoire inondĂ© dĂ©terminĂ©e par le gouvernement ne reprĂ©sente pas la rĂ©alitĂ© de chaque citoyen visĂ© par la ZIS. La dĂ©termination des territoires touchĂ©s par la ZIS et l’application de la rĂ©glementation relative Ă  celles-ci ouvrent la porte Ă  plusieurs dĂ©bats juridiques. Ce dĂ©cret affecte non-seulement le droit de jouissance de ceux visĂ©s par la cartographie des territoires inondĂ©s, mais il est Ă©galement la source de litiges tel que les enjeux de promesse d’achat non respectĂ©e, de refus de projets de construction ainsi que de perte de valeur lors d’une vente immobiliĂšre. Les litiges qui concernent des terrains situĂ©s dans des zones inondables touchent une panoplie de sujets dans lesquels notre Ă©tude possĂšde une solide expĂ©rience. Nous reprĂ©sentons autant des entrepreneurs que des propriĂ©taires aux prises avec un problĂšme en matiĂšre de zone inondable.
Eneffet, j'ai achetĂ© une maison et lors des grosses tempĂȘtes d'hiver j'ai Ă©tĂ© confrontĂ©e Ă  une infiltration par le toit qui a touchĂ© un peu l'une des piĂšces. Tout le monde me conseille d'attaquer les anciens propriĂ©taires pour vice cachĂ©. En effet, j'ai fait venir une entreprise pour rĂ©parer le toit et celle-ci m'indique que le toit
PubliĂ© Ă  0849h dans Articles 1. Un vice cachĂ© est un dĂ©faut de construction qui ne paraĂźt pas. Pour qu’un vice soit qualifiĂ© de cachĂ©, ce qui donne droit Ă  un recours lĂ©gal, il doit rĂ©pondre Ă  4 conditions essentielles, selon le Code civil du QuĂ©bec Le vice doit ĂȘtre non apparent; Il doit ĂȘtre grave, au point d’empĂȘcher l’usage du bien ou d’en diminuer la valeur; Celui-ci doit exister au moment de la vente; Il doit ĂȘtre inconnu de l’acheteur au moment de la vente. C’est pour cette raison qu’il doit y avoir une dĂ©claration du vendeur Ă  l’offre d’achat. 2. Recours contre le vendeur Un recours contre le vendeur est possible dans les trois ans suivant la dĂ©couverte du vice cachĂ© et non pas suivant l’achat de la maison. 3. On est responsable pour une pĂ©riode de 35 ans Un vendeur qui ignore, en toute bonne foi, l’existence d’un vice cachĂ© dans sa maison, n’en est pas moins responsable. Au contraire, son ignorance prouve qu’il Ă©tait bien cachĂ©. On est responsable pour une pĂ©riode de 35 ans aprĂšs l’avoir vendue. 4. Obligations de l’acheteur La premiĂšre obligation de l’acheteur qui dĂ©couvre un vice cachĂ© consiste Ă  le dĂ©noncer au vendeur, par Ă©crit, soit par l’envoi d’une lettre par courrier recommandĂ©, ou par courriel avec un accusĂ© de rĂ©ception Il est important d’agir sans tarder. L’ancien propriĂ©taire peut ainsi venir faire les constats et prendre en charge les rĂ©parations qui s’imposent. Vous ne devez surtout pas faire de travaux correctifs afin de lui laisser ce droit. Bien entendu, le vendeur devra payer les rĂ©parations relatives au vice cachĂ©. 5. Le vendeur n’est pas responsable des dommages causĂ©s par un vice cachĂ© Toutefois, le vendeur n’est pas responsable des dommages causĂ©s par un vice cachĂ©; par exemple, s’il n’a jamais eu conscience qu’il manquait une rangĂ©e de bardeaux au toit et que ce vice a entraĂźnĂ© des infiltrations d’eau subies par l’acheteur. Dans le cas oĂč le vendeur connaissait le vice et n’en a pas avisĂ© l’acheteur, il devra payer pour la rĂ©paration et pour les dommages meubles abĂźmĂ©s, perte de jouissance, etc.. 6. Intenter une poursuite Intenter une poursuite pour un vice cachĂ© coĂ»te cher et prend du temps. Il vaut mieux conclure une entente Ă  l’amiable. On peut recourir Ă  un service de mĂ©diation. Il existe aussi un service public nommĂ© ConfĂ©rence de rĂšglement Ă  l’amiable, oĂč les parties se rencontrent devant un juge et cherchent un compromis. Il faut savoir qu’un procĂšs peu coĂ»ter facilement 10 000$ Ă  15 000$ d’honoraires et 3 Ă  5 ans de dĂ©marches. De plus, vous ne pourrez jamais rĂ©cupĂ©rer l’argent versĂ© en honoraires d’avocat. 7. Cause la plus frĂ©quente de vice cachĂ© La cause la plus frĂ©quente de vice cachĂ© demeure la culture du cannabis, car les maisons ne sont pas conçues pour gĂ©rer la forte humiditĂ© gĂ©nĂ©rĂ©e par la culture de la marijuana. Parfois, le vendeur a changĂ© le placoplĂątre et le plancher mais sans assĂ©cher et nettoyer correctement la charpente, qui moisit et pourrit. Besoin d’un inspecteur en bĂątiment ? Contactez-nous dĂšs maintenant! VicescachĂ©s, travaux de copropriĂ©tĂ© nos conseils avant et aprĂšs achat. Par Judith Chetrit PubliĂ© le 04/01/2018 Ă  10h26 & mis Ă  jour le 19/11/2020 Ă  15h54
La dĂ©couverte d’un vice cachĂ© est le cauchemar de tout propriĂ©taire. En fait, un dĂ©faut cachĂ© peut gravement affecter notre qualitĂ© de vie, car il peut entraĂźner des frais d’application de la loi et des coĂ»ts Ă©levĂ©s, sans oublier que le travail imprĂ©vu doit parfois durer sur une longue pĂ©riode. Plan de l'article Qu’ est-ce qu’un camion cachĂ© ? Vous voulez connaĂźtre le coĂ»t de votre projet ? Parlez maintenant Ă  l’un de nos conseillers L’ importance de l’inspection prĂ©alable Ă  l’achat Étapes Ă  suivre Et les Ɠuvres ? Je suis lĂ  pour t’aider. » Qu’ est-ce qu’un camion cachĂ© ? Selon Éducaloi, un Ă©tau est considĂ©rĂ© comme cachĂ© si A lire Ă©galement Quels sont les conditions pour obtenir un prĂȘt immobilier ? Ce n’est pas Ă©vident et qu’un simple examen ne permet pas de le dĂ©couvrir ; Il est inconnu de l’acheteur ; existait au moment de l’achat ; C’ est si grave que l’acheteur, s’il l’avait su, n’aurait probablement pas achetĂ© le bĂątiment ou aurait exigĂ© une baisse des prix. Parfois, il est utilisĂ© sous la forme d’infiltration d’eau sur la fondation de la maison lors d’un changement saisonnier et Ă  d’autres moments se produire il est moisissure qui est dĂ©tectĂ©e lors des rĂ©novations dans les murs. Il peut se manifester de diffĂ©rentes maniĂšres. A lire Ă©galement Comment investir dans l'immobilier locatif facilement avec la SCPI Vous voulez connaĂźtre le coĂ»t de votre projet ? Parlez maintenant Ă  l’un de nos conseillers L’ importance de l’inspection prĂ©alable Ă  l’achat Étant donnĂ© que les dĂ©fauts que l’acheteur aurait pu identifier au moment de l’inspection ne sont pas garantis, il est conseillĂ© d’ĂȘtre accompagnĂ© d’un inspecteur de la construction pendant l’inspection. Cet expert sera en mesure d’identifier des questions Ă©videntes et de vous conseiller sur d’autres questions. Vous pourriez aussi le faire tĂ©moigner au tribunal si son rapport d’inspection dĂ©montrait clairement que le manque Ă  gagner n’était pas Ă©vident. Assurez-vous de faire affaire avec un inspecteur avec une assurance responsabilitĂ© civile. Si l’expert en question avait commis une erreur ou un oubli, il pourrait couvrir vos pertes causĂ©es par des dĂ©fauts qui auraient dĂ» ĂȘtre identifiĂ©s. Dans les cas oĂč un dĂ©faut Ă©vident est dĂ©tectĂ© au cours de l’inspection, comme des moisissures ou des fissures, qui peuvent causer des problĂšmes structurels, il peut ĂȘtre conseillĂ© d’engager un expert en construction ou un ingĂ©nieur avant d’effectuer une transaction. Une fissure dans une fondation peut parfois ĂȘtre inoffensive et rĂ©parĂ©e pour quelques centaines de dollars, mais dans d’autres cas, elle pose un grave problĂšme structurel qui nĂ©cessite de ramasser la maison et de verser de nouvelles fondations. Dans tous les cas, si la fissure est Ă©vidente, vous pouvez ne pas ĂȘtre en mesure de plaider le camion cachĂ© si vous avez nĂ©gligĂ© la fissure et devez payer pour les correctifs sans que le vendeur puisse attaquer. Il est important de noter que mĂȘme si votre agent immobilier est responsable de veiller Ă  ce que le Informations sur la maison en question exactement, il ne peut pas ĂȘtre tenu responsable des dĂ©fauts cachĂ©s qui ont Ă©tĂ© dĂ©couverts aprĂšs la vente. De plus, il ne peut agir comme avocat dans cette affaire. Une fois la vente terminĂ©e, les dĂ©fauts cachĂ©s entre l’acheteur et le vendeur doivent ĂȘtre rĂ©glĂ©s. Étapes Ă  suivre Une fois le dĂ©faut cachĂ© confirmĂ©, vous devez d’abord en informer le vendeur par Ă©crit, si possible par courrier recommandĂ© ou par e-mail, pour prouver l’envoi du dĂ©faut, si l’affaire doit ĂȘtre entendue par un juge. Cet avis doit ĂȘtre envoyĂ© dans un dĂ©lai raisonnable. Le vendeur doit, en fait, avoir la possibilitĂ© de vĂ©rifier la prĂ©sence et la gravitĂ© du dĂ©faut, de dĂ©terminer les dommages et d’effectuer les rĂ©parations nĂ©cessaires. Cependant, si votre lettre reste sans rĂ©ponse, vous pouvez envoyer une notification de demande dĂ©crivant le dĂ©faut en question, le vendeur de vos demandes et conditions, ainsi que la date maximale Ă  laquelle vous souhaitez recevoir une rĂ©ponse de leur part. Dans la meilleure partie du monde, vous pouvez accepter le vendeur d’un commun accord, que ce soit en nĂ©gociant une rĂ©duction de prix en recevant un remboursement des coĂ»ts de rĂ©novation. ou des dommages si le vendeur savait l’existence du dĂ©faut ou la rĂ©solution de la vente, que les vendeurs prendront en charge l’immeuble. N’oubliez pas de mettre les dĂ©tails de cet accord sur papier, car cela deviendra un contrat entre le vendeur et vous. N’hĂ©sitez pas Ă  demander conseil Ă  un avocat qui vous guidera tout au long de ce processus. Et les Ɠuvres ? Sauf si le travail est vraiment urgent, vous devez donner au vendeur la possibilitĂ© de le faire, sinon vous ne serez peut-ĂȘtre pas en mesure de le faire. Remboursement reçu. Dans tous les cas, assurez-vous que le travail est reconnu par un entrepreneur gĂ©nĂ©ral ou possĂ©der les licences correctes. Avec RĂ©noAssistance, vous pouvez recevoir gratuitement jusqu’à 3 entrĂ©es de soustracteurs vĂ©rifiĂ©s Ă  360°. Enfin, notez que le recours Ă  la justice peut ĂȘtre extrĂȘmement coĂ»teux en cas de vice cachĂ© et que vous ne serez pas remboursĂ© pour les honoraires d’avocat. Il est donc important d’ĂȘtre bien informĂ© et d’ĂȘtre accompagnĂ© par les bons experts. Je suis lĂ  pour t’aider. » – Jonathan, conseiller principal en rĂ©novation ChezrenoAssistance Appelez-nous
Achatmaison = fuite d'eau vice caché!!! (trop ancien pour répondre) Maudus 2007-10-08 10:25:46 UTC. Permalink. Bonjour, Nous avons acquéri il ya tout juste 1 mois une maison. Au bout de 15
L’achat d’un bien immobilier est un Ă©vĂšnement gĂ©nĂ©ralement trĂšs stressant. Alors si on peut se protĂ©ger de toutes dĂ©convenues, autant le faire ! Et cela commence par repĂ©rer les vices cachĂ©s, vous savez ces petits dĂ©fauts qu’on ne voit pas immĂ©diatement lors des visites. Or cet Ă©lĂ©ment, qui n’a pas Ă©tĂ© portĂ© Ă  votre connaissance au moment de l’achat immobilier, aurait pu vous faire renoncer Ă  l'achat. RĂ©sultat, vous vous retrouvez avec un bien immobilier non conforme Ă  vos attentes. Les procĂ©dures judiciaires pour vices cachĂ©s Ă©tant trĂšs longues, mieux vaut prĂ©venir que guĂ©rir! Nous vous proposons donc une liste des cinq vices cachĂ©s les plus communs dont il faut se mĂ©fier. 1. Une humiditĂ© et un dĂ©faut d’étanchĂ©itĂ© importantUn des vices cachĂ©s les plus communs est le problĂšme d'humiditĂ©. Et vous avez pu passer Ă  cĂŽtĂ© lors de la visite. En effet, il peut arriver que les traces d’humiditĂ© aient Ă©tĂ© recouvertes par de la peinture ou du lambris. Pensez donc Ă  analyser scrupuleusement les murs et plus particuliĂšrement dans les salles d'eau. VĂ©rifiez que les ventilations sont prĂ©sentes ou qu'il est possible d'aĂ©rer facilement les piĂšces pour Ă©viter la condensation et les traces d'humiditĂ© Ă  l'avenir. Si vous achetez dans une copropriĂ©tĂ©, vous pouvez Ă©galement demander un relevĂ© de sinistralitĂ© Ă  l’assureur du vendeur. Cela vous permettra de connaĂźtre des Ă©ventuels dĂ©gĂąts des eaux qui auraient pu avoir vous conseille Ă©galement de regarder les murs Ă  une dizaine de centimĂštre du sol. A ce niveau, les tĂąches d'humiditĂ© correspondent Ă  une remontĂ©e capillaire et indiquent un problĂšme d'absorption de l'eau au niveau des fondations. De mĂȘme vĂ©rifiez la façade de la maison ou les murs Ă  l'intĂ©rieur. Les coulures peuvent indiquer un problĂšme d'infiltration. Cela arrive souvent pour des bĂątiments ancien. Au fil des annĂ©es, le revĂȘtement est devenu poreux et l'humiditĂ© s'infiltre plus Des fondations dĂ©fectueuses GĂ©nĂ©ralement, ces problĂšmes d'humiditĂ© peuvent ĂȘtre un bon indice pour repĂ©rer de mauvaises fondations. En effet des mauvaises fondations engendrent des infiltrations d'eau et la prĂ©sence de tĂąches d'humiditĂ©. Ces remontĂ©es thermiques risquent Ă©galement affecter l'isolation du logement car elles seront la source de ponts thermiques les mauvaises fondations peuvent Ă©galement ĂȘtre repĂ©rĂ©es par des fissures. Pensez donc Ă  dĂ©placer les meubles lors de la visite. Des caissons ou encore de la vĂ©gĂ©tation peuvent camoufler une dalle de bĂ©ton fissurĂ©e ou encore une fissure dans un saviez-vous ?Chez Liberkeys, nous avons dĂ©fini un prix fixe juste 6 500 € quel que soit le montant de votre bien, payĂ© uniquement en cas de vente. Nos clients Ă©conomisent ainsi en moyenne 18 000 € de frais d'agence sur leur savoir plus3. Une toiture dĂ©gradĂ©eMĂȘme s’il peut ĂȘtre difficile de vĂ©rifier une toiture lors de la visite, il est important d’y jeter un Ɠil. Un problĂšme sur le toit peut conduire Ă  de nombreux problĂšmes et engendrer des frais Ă©levĂ©s par la suite. D'autant qu'une toiture dĂ©gradĂ©e n’est pas toujours considĂ©rĂ©e par les tribunaux comme un vice cachĂ©, donc autant se pencher sur le problĂšme lors des visites. Le repĂ©rage d’éventuels problĂšmes d’humiditĂ© vous aura dĂ©jĂ  un peu avancĂ©. Des infiltrations d’eau peuvent ĂȘtre la cause d’une mauvaise pose de la couverture ou d’une mauvaise Ă©tanchĂ©itĂ© des matĂ©riaux. Enfin en ce qui concerne la charpente, repĂ©rez des traces de sciure ou de bois abimĂ©. Des insectes ou des termites peuvent y avoir Ă©lu domicile et oui c’est pas trĂšs sympa, on vous l’accorde. 4. Un terrain polluĂ©Un cas de jurisprudence a dĂ©montrĂ© que le vendeur d’un terrain polluĂ© a l’obligation d’informer l’acquĂ©reur sur la contamination des sols et des Ă©ventuels risques que rencontrez les futurs habitants. Toutefois, les points suivants ne sont pas considĂ©rĂ©s comme des vices cachĂ©s, soyez donc trĂšs prudents La pollution des puits sur les terrains agricoles L’absence du tout Ă  l’égout pour les bĂątiments anciens sur des terrains ruraux La pollution du terrain d’une maison s’il est de notoriĂ©tĂ© publique qu’une dĂ©charge Ă©tait prĂ©sente auparavant5. Des nuisances sonoresLes troubles de voisinage sont Ă©galement considĂ©rĂ©s par la justice comme un vice cachĂ©. Le propriĂ©taire doit en effet vous informer d'Ă©ventuels nuisances sonores si celles-ci sont suffisamment graves et pĂ©riodiques. Des plaintes de nuisances dĂ©posĂ©s par d’autres voisins doivent par exemple figurer au dossier de vente afin que cela ne soit pas considĂ©rĂ© comme un vice 6. Une installation Ă©lectrique non conformeL'installation Ă©lectrique peut devenir un gros problĂšme aprĂšs la vente d'un bien. Il ne faut surtout pas oublier de la vĂ©rifier en dĂ©tail lors de vos diffĂ©rentes visites tableau Ă©lectrique, prises, voltage... Des problĂšmes non dĂ©tectĂ©s peuvent entrainer des coĂ»ts cachĂ©s Ă©levĂ©s pour le nouveau diagnostic Ă©lectricitĂ© est obligatoire pour toutes les installations datant de plus de 15 ans. Il permet de faire un Ă©tat des lieux de la sĂ©curitĂ© de l'installation Ă©lectrique d'un logement. Il doit ĂȘtre effectuĂ© par un professionnel certifiĂ© et est valide pendant 3 ans Ă  partir de sa rĂ©alisation. Le document doit ĂȘtre remis au futur acquĂ©reur lors de la signature de la promesse de vente ou Ă  l'acte de vous avez toutes les cartes en main pour repĂ©rer les vices cachĂ©s les plus rĂ©pandus. Pensez bien Ă  procĂ©der Ă  une visite pointilleuse du bien que vous comptez acheter. Vous pouvez tout Ă  fait demander une contre-visite pour vous permettre d’analyser les lieux une nouvelle fois et vous faire Ă©galement accompagner d’un expert. Il pourra alors vĂ©rifier l’état de la toiture, des fondations ou encore du lors de la signature du compromis ou de l’acte de vente, assurez-vous qu’il n’existe pas de clause de non garantie des vices cachĂ©s. En effet, cette clause protĂšge le vendeur contre toute procĂ©dure judiciaire dans le cas oĂč vous dĂ©couvriez des vices cachĂ©s. Votre bien a-t-il pris de la valeur ?Estimez rapidement et gratuitement le prix de votre bien, tout cela sans gratuitement mon bien Lexpert n'a pas encore donnĂ© le montant des travaux. Il y a d'autres vices cachĂ©s dans la salle de bain, la cuisine et mĂȘme sur la terrasse mais j'attends d'ĂȘtre sĂ»re pour vous en parler. MĂ©fiez-vous avant d'acheter une
Comme pour toute vente, l’acquĂ©reur d’un bien immobilier est protĂ©gĂ© contre la dĂ©couverte, postĂ©rieure Ă  l’achat, d’éventuels dĂ©fauts. Cependant, il y a des conditions Ă  respecter afin de pouvoir engager une action en garantie des vices cachĂ©s. Tout acquĂ©reur qui dĂ©couvre un problĂšme aprĂšs la vente d’un bien dispose d’une action contre son vendeur il s’agit de l’action en garantie des vices cachĂ©s. Encore faut-il qu’il y ait vice cachĂ©. Conditions pour que la garantie des vices cachĂ©s s’applique La garantie des vices cachĂ©s s’applique si plusieurs conditions sont rĂ©unies. PremiĂšrement, le dĂ©faut doit ĂȘtre cachĂ© c’est-Ă -dire non apparent lors de l’achat, mais qui existait Ă  la date d’achat. DeuxiĂšmement, ce dĂ©faut rend le produit inutilisable. TroisiĂšmement, vous devez agir dans un dĂ©lai de deux ans aprĂšs la dĂ©couverte du vice et non deux ans Ă  compter de la date d’achat. Enfin, vous devez prouver l’existence du dĂ©faut. Les conditions gĂ©nĂ©rales de vente CGV doivent inclure une information sur la garantie, sa mise en Ɠuvre et son contenu. Clause d’exclusion de garantie des vices cachĂ©s 1- Le principe L’article 1643 du Code civil dispose que » Le vendeur est tenu des vices cachĂ©s, quand bien mĂȘme il ne les aurait pas connus. » Cette garantie semble donc particuliĂšrement protectrice des intĂ©rĂȘts de l’acheteur. On peut toutefois exclure cette garantie contre les vices cachĂ©s par une clause qui annonce solennellement que le vendeur ne sera pas tenu des vices cachĂ©s, mais cette clause n’est valable que si le vendeur ignorait les vices cachĂ©s lors de la vente. Deux cas sont Ă  prendre en considĂ©ration celui du vendeur non professionnel et celui du vendeur professionnel. Le vendeur non professionnel est supposĂ© de bonne foi. Il peut avoir lĂ©gitimement ignorĂ© le vice cachĂ©. Par consĂ©quent, la clause d’exclusion des vices cachĂ©s s’applique. L’acquĂ©reur doit alors dĂ©montrer la mauvaise foi du vendeur, sinon la clause d’exclusion de la garantie des vices cachĂ©s est applicable. Quant au vendeur professionnel, il est prĂ©sumĂ© de mauvaise foi, c’est-Ă -dire qu’il est supposĂ© ne pas avoir ignorĂ© le vice cachĂ©. La clause d’exclusion des vices cachĂ©s ne s’applique donc pas. C’est alors le vendeur qui doit prouver sa bonne foi, sinon la clause d’exclusion de garantie des vices cachĂ©s ne s’applique pas. 2- Cas d’un vendeur professionnel et d’un acheteur professionnel La mĂȘme solution s’impose si le vendeur professionnel vend Ă  un acheteur professionnel dont l’activitĂ© appartient Ă  un autre domaine que celui du vendeur. En revanche, la clause excluant la garantie des vices cachĂ©s redevient efficace lorsque la vente est conclue entre professionnels de mĂȘme spĂ©cialitĂ© Cass, 3e civ., 30 juin 2016, n° Cette condition d’identitĂ© de spĂ©cialitĂ© est souverainement apprĂ©ciĂ©e par les juges du fond, lesquels l’interprĂštent de maniĂšre trĂšs restrictive. Pour dĂ©cider si deux professionnels sont ou non de la mĂȘme spĂ©cialitĂ©, il convient de dĂ©terminer si l’activitĂ© exercĂ©e par l’acheteur lui procure des connaissances professionnelles comparables Ă  celles du vendeur. 3- La portĂ©e des clauses exclusives de garantie des vices cachĂ©s La portĂ©e d’une clause limitative ou exclusive de garantie des vices cachĂ©s dĂ©pendra essentiellement de sa rĂ©daction. A titre d’exemple, et sous rĂ©serve que cette clause soit valable, le vendeur peut exclure sa responsabilitĂ© pour tous les vices du bien vendu ou seulement pour certains vices ; limiter sa responsabilitĂ© aux vices connus au jour de la vente ; amĂ©nager les conditions de sa responsabilitĂ© en prĂ©voyant un simple remplacement en cas de vice du produit et non un remboursement ; encadrer et limiter le dĂ©lai durant lequel l’acheteur pourra agir contre lui. En tout Ă©tat de cause, une telle clause devra ĂȘtre acceptĂ©e par l’acheteur pour lui ĂȘtre opposable. Pour conclure les situations dans lesquelles une clause exclusive de garantie des vices cachĂ©s peut ĂȘtre valablement opposĂ©e par un vendeur professionnel sont plutĂŽt rares compte tenu de l’interprĂ©tation restrictive des juges français en la matiĂšre. Il faut donc Ă©tudier avec attention les connaissances professionnelles de l’acheteur et rĂ©diger avec soin une telle clause afin que son insertion dans les contrats et conditions gĂ©nĂ©rales constitue une protection efficace pour le vendeur. A dĂ©faut, il risque bien de ne s’agir que d’une simple clause de style. Vendeur comment se protĂ©ger des vices cachĂ©s ? Que vous pensiez Ă  vendre votre maison ou non, il vaut toujours mieux vous protĂ©ger contre les vices. En effet, bien connaĂźtre l’état de votre propriĂ©tĂ© vous couvrira mieux contre d’éventuels ennuis qui pourraient s’aggraver si rien n’est fait. Pensez seulement Ă  une infiltration d’eau dans le toit les dĂ©gĂąts seront indĂ©niablement moindres si on intervient Ă  temps ! Pour s’éviter de tels problĂšmes et prĂ©venir les vices cachĂ©s, il n’y a pas de secret. Il faut bien inspecter sa maison et l’entretenir rĂ©guliĂšrement ! En fait, en tant que propriĂ©taire, l’idĂ©al est d’effectuer soi-mĂȘme des inspections visuelles au moins deux fois par an. Faites le tour de la propriĂ©tĂ© aprĂšs l’hiver et Ă  l’automne, regardez bien les fondations pour dĂ©tecter des fissures, inspectez l’entre-toit pour vous assurer que l’eau ne s’y insĂšre pas, etc. Et aprĂšs quelques annĂ©es, demandez Ă  un homme de l’art en bĂątiment un architecte par exemple de procĂ©der Ă  une inspection prĂ©ventive. Avec ses connaissances et son expertise, il pourra sans doute dĂ©tecter ce qui vous aurait Ă©chappĂ©, le cas Ă©chĂ©ant. Et bien sĂ»r, lorsqu’une anomalie est dĂ©tectĂ©e, intervenez rapidement. MĂȘme si le problĂšme est mineur, procĂ©der avec diligence est le meilleur moyen d’entretenir sa maison, empĂȘcher l’apparition de problĂšmes plus graves et Ă©viter les vices cachĂ©s. En somme, un bon entretien amĂšne tout simplement une propriĂ©tĂ© en meilleur Ă©tat ! Acheteur et nouveau propriĂ©taire comment se protĂ©ger des vices cachĂ©s ? Le meilleur moyen est d’inspecter en dĂ©tail le bien que vous envisagez d’acheter. L’inspection concerne aussi bien les parties privatives que les parties communes si vous achetez en copropriĂ©tĂ©. En effet, sachez que les problĂšmes qui auraient pu ĂȘtre dĂ©celĂ©s, mais qui ne l’ont pas Ă©tĂ© Ă  cause d’une imprudence, ne sont donc pas couverts par la garantie lĂ©gale contre les vices cachĂ©s. Bref, aux yeux de la loi, ne pas procĂ©der Ă  une inspection prĂ©-achat revient pratiquement Ă  accepter la propriĂ©tĂ© telle qu’elle est. Pour parfaire cette inspection, il est capital d’ĂȘtre accompagnĂ© par un architecte, par exemple, qui vous fera un rapport qui peut tout changer. Car plus vous dĂ©tenez d’informations sur l’état du bĂątiment au moment de l’achat, moins il y a de zones grises lors d’un Ă©ventuel recours contre le vendeur. Les zones grises sont toujours Ă  Ă©viter, particuliĂšrement si vous ĂȘtes plus tard confrontĂ© Ă  un vice cachĂ©. Prenons un exemple Vous ĂȘtes nouvellement propriĂ©taire et vous dĂ©couvrez un vice cachĂ© qui a causĂ© des dommages Ă  votre maison. Vous voulez ĂȘtre dĂ©dommagĂ© par l’ancien propriĂ©taire et c’est normal. Toutefois, si le rapport de votre architecte ne contient aucune information sur la partie touchĂ©e de votre maison, il y aura une zone grise. À qui appartient la responsabilitĂ© du vice cachĂ© ? Le problĂšme Ă©tait-il prĂ©sent au moment de la vente ou rĂ©sulte-t-il d’une mauvaise utilisation de votre part ? Sans informations ni photos, il sera difficile de trancher s’il s’agit bel et bien d’un vice cachĂ©. Mais avec un rapport d’architecte bien dĂ©taillĂ©, qui contient de multiples photos et une abondance d’informations, il n’y aura aucune place Ă  l’interprĂ©tation. Tout sera Ă©crit noir sur blanc dans un document officiel. Il sera donc plus facile de prouver la responsabilitĂ© de l’ancien propriĂ©taire et d’ĂȘtre dĂ©dommagĂ© en nĂ©gociant une entente ou en obtenant gain de cause en Cour. Mieux vaut prĂ©venir que guĂ©rir Si vous procĂ©dez Ă  une inspection avant l’achat de votre maison et que des ennuis sont trouvĂ©s, vous pourrez nĂ©gocier le prix et mĂȘme refuser de procĂ©der Ă  la transaction. Mais s’il s’agit vĂ©ritablement d’un vice cachĂ© qu’une inspection n’a pu dĂ©tecter, avoir fait vos devoirs vous permettra d’ĂȘtre dĂ©dommagĂ©. Une situation gagnante sur tous les plans ! En cas de litige 1- MĂ©diation ou conciliation En cas de litige persistant, vous pouvez demander Ă  un tiers d’intervenir. Il peut s’agir d’un mĂ©diateur, qui peut ĂȘtre liĂ© au vendeur, ou d’un conciliateur de justice, qui est indĂ©pendant. 2- Saisine de la justice Si la mĂ©diation ou la conciliation a Ă©chouĂ©, vous pouvez saisir la justice. Vous pourrez alors demander des dommages-intĂ©rĂȘts. Le tribunal compĂ©tent dĂ©pend du montant du litige et la juridiction compĂ©tente dĂ©pend des sommes en jeu dans le litige. Pour un litige infĂ©rieur ou Ă©gal Ă  10 000 €, c’est le tribunal d’instance TI qui est compĂ©tent. Pour un litige supĂ©rieur Ă  10 000 €, c’est le tribunal de grande instance TGI.
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