đŸŸ Prix Stage De Responsabilisation Pour La PrĂ©vention Et La Lutte

Larticle 227-4-2 du Code pĂ©nal prĂ©voit que le fait, pour une personne de ne pas se conformer Ă  une ou plusieurs obligations ou interdictions imposĂ©es dans une ordonnance de protection est puni d’une peine de 2 ans d’emprisonnement et d’une peine de 15.000 euros d’amende. Gauthier Lecocq. Avocat au barreau de Paris. Comment les hommes coupables de violences conjugales voient-ils les actes qu’ils ont commis ? Ces Ă©changes Ă©difiants montrent l’étendue du chemin Ă  parcourir. En France, chaque annĂ©e, 163 000 femmes sont victimes de violences physiques au sein de leur couple, 30 000 de violences sexuelles, et 32 000 de violences physiques et sexuelles source. 4 victimes sur 5 ne portent pas plainte. Et pour celles qui le font, 10% seulement voient leur plainte aboutir sur une condamnation pour les faits en question. En 2016, 17 660 personnes ont Ă©tĂ© condamnĂ©es pour violences sur leur partenaire, dont 96% d’hommes source. Et en 2017, 109 femmes ont Ă©tĂ© abattues par leur conjoint ou ex-conjoint source. Comment lutter contre les violences conjugales ? Les chiffres des violences conjugales font plus que froid dans le dos ils sont insoutenables. Au moment oĂč je tape ces lignes, une femme, quelque part, subit les coups de son partenaire. Et je ne peux rien y faire. Enfin, si l’éducation, la sensibilisation, c’est important. Le gouvernement met rĂ©guliĂšrement en place des campagnes allant dans ce sens. À lire aussi Le 25 novembre, luttons contre toutes les violences faites aux femmes Les refuges pour victimes, les numĂ©ros verts, les centres d’aides anonymes et gratuits sont essentiels pour permettre Ă  ces femmes de s’extraire du danger. Mais comment faire changer les hommes qui commettent ces violences ? LibĂ©ration s’est penchĂ© sur la question. Les stages de responsabilisation pour les auteurs de violences conjugales LibĂ©ration, donc, propose une plongĂ©e dans un des stages de responsabilisation pour la prĂ©vention et la lutte contre les violences au sein du couple ou sexistes » mis en place depuis 2014. Dix hommes ĂągĂ©s de 23 Ă  53 ans et reconnus coupables de violences conjugales sont rĂ©unis face Ă  Martine Costes-PĂ©plinski, psychothĂ©rapeute et sexologue, et au mĂ©diateur Alain Legrand, psychologue spĂ©cialisĂ© dans le sujet. Les hommes sont farouches, butĂ©s. Ils en veulent Ă  leur victime de les avoir envoyĂ©s en garde Ă  vue, d’avoir dĂ©truit le noyau familial en prenant la parole. Ils minimisent leurs actes. Franchement, leurs paroles sont dures Ă  lire. Mais on dĂ©cĂšle, chez certains, un remords, une amorce de rĂ©flexion sur ce qui les a menĂ©s Ă  cette violence. Extrait D’autres brossent aussi le portrait d’une autre Ă©poque oĂč les sĂ©vices corporels Ă©taient banalisĂ©s sous le prĂ©texte d’éduquer. Untel s’est pris des coups de sangle. Un autre de rĂąteau. Mon pĂšre n’avait pas besoin de taper, quand il vous regardait, ça vous donnait envie de vous pisser dessus. Y avait du respect », avance un troisiĂšme condamnĂ©. Ce que vous dĂ©signez, ce n’est pas du respect mais de la peur », le reprend le mĂ©diateur de cette derniĂšre journĂ©e, Alain Legrand. » Échanger avec les auteurs de violences, ça peut choquer. LibĂ©ration note d’ailleurs que ce champ d’action thĂ©rapeutique reste encore tabou ». Mais expliquer, ce n’est pas excuser. Ça peut aider Ă  comprendre les schĂ©mas mentaux des agresseurs, et Ă  bĂątir ensemble une sociĂ©tĂ© dans laquelle les violences conjugales n’existeront plus


LeLong chemin de la paix: pour une culture de la prévention Collectivité auteur : UNESCO. Director-General, 2017- (Azoulay, A.). writer of foreword ISBN : 60-3 (print/pdf) Collation : 238 p. : illus. Langue : Français Aussi disponible en : English Année de publication : 2018 Type de licence : CC BY-SA 3.0 IGO. livre

Contre la spirale infernale des violences conjugales et des fĂ©minicides la justice propose aux auteurs des faits de suivre des stages de responsabilisation. Objectif prĂ©venir la rĂ©cidive. En quoi consistent-ils ? Sont-ils efficaces ? AprĂšs une condamnation ou pour Ă©viter la prison, les auteurs de violences conjugales ont la possibilitĂ© de suivre un stage de responsabilisation. EncadrĂ©es par le parquet et organisĂ©es par des associations, ces "formations" exitent dans plusieurs rĂ©gions. A Valence, Lorient, Vesoul mais aussi Ă  Nancy, des intervenants dĂ©taillent les mĂ©canismes de passage Ă  l’acte aux premiers pour Ă©viter la rĂ©cidive Les objectifs principaux sont de permettre aux stagiaires de visualiser les principes fondamentaux de la vie en sociĂ©tĂ© et de comprendre la portĂ©e de leurs gestes. Agir en prĂ©vention en parlant des violences au sein du couple est un outil important pour limiter les risques de rĂ©cidive. Il y a eu un geste qui n’aurait pas dĂ» arriver
 Ça a Ă©tĂ© une Ă©volution de faits, on aurait dĂ» rĂ©agir plus tĂŽt pour ne ne pas en arriver lĂ  », confie un stagiaire. durĂ©e de la vidĂ©o 00 min 12 Interview d'un stagiaire auteur de violences conjugales ‱ ©France 3 nancy A qui s’adressent ces stages ?Seuls les auteurs des violences les moins graves ou qui ont commis leur premier geste violent pourront se voir imposer ce type de stage. Cette mesure peut ĂȘtre proposĂ©e au prĂ©venu par le procureur de la RĂ©publique ou un magistrat comme mesure alternative aux poursuites judiciaires mais aussi comme peine complĂ©mentaire, en obligation d'un sursis avec mise Ă  l'Ă©preuve ou d'une contrainte pĂ©nale. Selon les villes, le coĂ»t varie de 200 Ă  250 euros. Il est entiĂšrement Ă  la charge du stagiaire. Les hommes qui refusent de participer au stage passeront en jugement. A Vesoul, depuis sa mise en place, au dĂ©but de l’annĂ©e 2019, peu d’hommes l’ont refusĂ©. Je prĂ©fĂšre venir ici deux jours, que de passer six mois en prison », confie un se dĂ©roule un stage ?Psychologues, travailleurs sociaux, magistrats, conseillĂšre en Ă©galitĂ© homme femme mettent en place des ateliers individuels ou collectifs pour Ă©viter le geste fatal. Durant deux jours, rĂ©unis au sein d’un mĂȘme petit groupe de sept ou huit, ces hommes vont rĂ©flĂ©chir au processus de la violence, Ă  la portĂ©e de leurs actes et aux consĂ©quences subies par leur victime implications judiciaires, consĂ©quences au niveau familial
 AgrĂ©mentĂ©es de quizz ou de projections de films, les sĂ©ances en groupe, permettent de remettre la communication au cƓur de la relation. En verbalisant, les auteurs de violences analysent les Ă©motions qui leur font perdre leurs moyens. durĂ©e de la vidĂ©o 00 min 16 Interview d'un stagiaire en prĂ©vention de violence conjugale Il y a eu une dispute qui est partie de rien du tout et ça a dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©, il y a eu des mots et des gestes qui ne devaient pas y avoir. Et c’était extrĂȘmement dur », se souvient un homme. Les sĂ©ances individuelles s’attachent au cas prĂ©cis de chacun. Des obligations de soins peuvent ĂȘtre prescrits si nĂ©cessaire ainsi que des sĂ©ances de mĂ©diation entre les rappel de la loiCette session de deux jours doit permettre de rappeler au condamnĂ© le principe rĂ©publicain d'Ă©galitĂ© entre les femmes et les hommes art. R. 131-51-1.. Une sĂ©ance consacrĂ©e Ă  la place de la victime, au rappel Ă  la Loi et au risque pĂ©nal. Ce type de dĂ©marche Ă  l'Ă©gard des hommes violents peut surprendre, mais selon les professionnel c'est en revenant aux fondamentaux que toute les mentalitĂ©s peuvent Ă©voluer. Il faut sanctionner l’acte qui a Ă©tĂ© commis bien sĂ»r, mais le but c’est Ă©viter la rĂ©itĂ©ration des faits et ce n’est pas en travaillant uniquement sur l’accompagnement des victimes que l’on va y parvenir », explique Sophie Partouche, Substitut du procureur - ChargĂ©e des violences intrafamiliales. durĂ©e de la vidĂ©o 00 min 23 Interview Sophie Partouche, substitut du procureur - ChargĂ©e des violences intrafamiliales ‱ ©France 3 nancy Des rĂ©sultatsA l'issue de la session, une attestation de formation est remise Ă  chaque stagiaire leur permettant d'en justifier la rĂ©alisation. A Nancy, ce stage a permis d’orienter 69 hommes en 2018 et 63 hommes en 2019. 60% d’entre eux n’ont pas rechutĂ© Ă  ce plus loinPour lutter contre les violences faites aux femmes, François Roques, directeur de l’association de contrĂŽle judiciaire de l’Essonne, a mis en place des stages obligatoires pour les auteurs de violences conjugales. À ce sujet, la rĂ©daction vous recommande A ce jour, 113 femmes sont mortes en France sous les coups de leur compagnon ou ex compagnons. Depuis le mois de septembre et suite au Grenelle des Violences Conjugales, le 3919 est le numĂ©ro national de rĂ©fĂ©rence Ă  composer par les victimes. Le 17 Police et gendarmerie demeure le numĂ©ro d'urgence Ă  composer par toutes personnes victimes ou tĂ©moins de tels actes en cas de danger immĂ©diat.
Al'issue du stage, une attestation de formation est remise Ă  chaque stagiaire leur permettant d'en justifier la rĂ©alisation. Cette attestation ne peut ĂȘtre dĂ©livrĂ©e qu'aprĂšs acquittement du rĂšglement de la facture. La participation financiĂšre par stagiaire est fixĂ©e Ă  200€ et doit ĂȘtre rĂšglĂ©e avant le dĂ©but du stage . CrĂ©er un site La mĂ©diation pĂ©nale n'est pas portĂ©e au casier judiciaire d'une personne contrairement Ă  une peine prononcĂ©e directement ou homologuĂ©e par un tribunal suite Ă  une composition pĂ©nale ou Ă  une CRPC. Elle consiste en principe Ă  faire rappel a la loi et peut en cas de non aboutissement ou d'irrespect des engagements pris engendrer des poursuites pĂ©nales dĂ©cidĂ©es par le procureur de la rĂ©publique, lequel dispose de l'opportunitĂ© des poursuites article 40 du CPP "Le procureur de la rĂ©publique reçoit les plaintes et les dĂ©nonciations et apprĂ©cie la suite Ă  leur donner.." Elle a pour but de rechercher une solution amiable dans la rĂ©paration du dommage pour justement Ă©viter la poursuite. Un mĂ©diateur pĂ©nal habilitĂ© et agrĂ©e interviendra Ă  l’initiative du Procureur de la RĂ©publique et avec l’accord des s'agira d'un dĂ©lĂ©guĂ© du procureur ou d'une association ou d'un retraitĂ© issu de divers secteurs d’activitĂ© professionnels ex gendarme, policier, Ă©ducation nationale.... Le plus souvent, la mĂ©diation pĂ©nale se dĂ©roule au sein du tribunal, d'une association ou d'une maison de la justice et du droit.PAD Le mĂ©diateur qui intervient a un casier judiciaire vierge et prĂ©sente toutes garanties de compĂ©tence, d’indĂ©pendance et d’impartialitĂ©. I- Les visĂ©es de la mĂ©diation pĂ©nale prĂ©sentation textuelle de l'article 41-1 CPP S'il lui apparaĂźt qu'une telle mesure est susceptible d'assurer la rĂ©paration du dommage causĂ© Ă  la victime, de mettre fin au trouble rĂ©sultant de l'infraction ou de contribuer au reclassement de l'auteur des faits, le procureur de la RĂ©publique peut, prĂ©alablement Ă  sa dĂ©cision sur l'action publique, directement ou par l'intermĂ©diaire d'un officier de police judiciaire, d'un dĂ©lĂ©guĂ© ou d'un mĂ©diateur du procureur de la RĂ©publique 1° ProcĂ©der au rappel auprĂšs de l'auteur des faits des obligations rĂ©sultant de la loi ; 2° Orienter l'auteur des faits vers une structure sanitaire, sociale ou professionnelle ; cette mesure peut consister dans l'accomplissement par l'auteur des faits, Ă  ses frais, d'un stage ou d'une formation dans un service ou un organisme sanitaire, social ou professionnel, et notamment d'un stage de citoyennetĂ©, d'un stage de responsabilitĂ© parentale, d'un stage de responsabilisation pour la prĂ©vention et la lutte contre les violences au sein du couple et sexistes ou d'un stage de sensibilisation aux dangers de l'usage de produits stupĂ©fiants ; en cas d'infraction commise Ă  l'occasion de la conduite d'un vĂ©hicule terrestre Ă  moteur, cette mesure peut consister dans l'accomplissement, par l'auteur des faits, Ă  ses frais, d'un stage de sensibilisation Ă  la sĂ©curitĂ© routiĂšre ; 3° Demander Ă  l'auteur des faits de rĂ©gulariser sa situation au regard de la loi ou des rĂšglements ; 4° Demander Ă  l'auteur des faits de rĂ©parer le dommage rĂ©sultant de ceux-ci ; 5° Faire procĂ©der, Ă  la demande ou avec l'accord de la victime, Ă  une mission de mĂ©diation entre l'auteur des faits et la victime. En cas de rĂ©ussite de la mĂ©diation, le procureur de la RĂ©publique ou le mĂ©diateur du procureur de la RĂ©publique en dresse procĂšs-verbal, qui est signĂ© par lui-mĂȘme et par les parties, et dont une copie leur est remise ; si l'auteur des faits s'est engagĂ© Ă  verser des dommages et intĂ©rĂȘts Ă  la victime, celle-ci peut, au vu de ce procĂšs-verbal, en demander le recouvrement suivant la procĂ©dure d'injonction de payer, conformĂ©ment aux rĂšgles prĂ©vues par le code de procĂ©dure civile. Lorsque des violences ont Ă©tĂ© commises par le conjoint ou l'ancien conjoint de la victime, son partenaire liĂ© par un pacte civil de solidaritĂ© ou son ancien partenaire, son concubin ou son ancien concubin, il n'est procĂ©dĂ© Ă  la mission de mĂ©diation que si la victime en a fait expressĂ©ment la demande. Dans cette hypothĂšse, l'auteur des violences fait Ă©galement l'objet d'un rappel Ă  la loi en application du 1° du prĂ©sent article. Lorsque, aprĂšs le dĂ©roulement d'une mission de mĂ©diation entre l'auteur des faits et la victime, de nouvelles violences sont commises par le conjoint ou l'ancien conjoint de la victime, son partenaire liĂ© par un pacte civil de solidaritĂ© ou son ancien partenaire, son concubin ou son ancien concubin, il ne peut ĂȘtre procĂ©dĂ© Ă  une nouvelle mission de mĂ©diation. Dans ce cas, sauf circonstances particuliĂšres, le procureur de la RĂ©publique met en Ɠuvre une composition pĂ©nale ou engage des poursuites ; 6° En cas d'infraction commise soit contre son conjoint, son concubin ou son partenaire liĂ© par un pacte civil de solidaritĂ©, soit contre ses enfants ou ceux de son conjoint, concubin ou partenaire, demander Ă  l'auteur des faits de rĂ©sider hors du domicile ou de la rĂ©sidence du couple et, le cas Ă©chĂ©ant, de s'abstenir de paraĂźtre dans ce domicile ou cette rĂ©sidence ou aux abords immĂ©diats de celui-ci, ainsi que, si nĂ©cessaire, de faire l'objet d'une prise en charge sanitaire, sociale ou psychologique ; les dispositions du prĂ©sent 6° sont Ă©galement applicables lorsque l'infraction est commise par l'ancien conjoint ou concubin de la victime, ou par la personne ayant Ă©tĂ© liĂ©e Ă  elle par un pacte civil de solidaritĂ©, le domicile concernĂ© Ă©tant alors celui de la victime. Pour l'application du prĂ©sent 6°, le procureur de la RĂ©publique recueille ou fait recueillir, dans les meilleurs dĂ©lais et par tous moyens l'avis de la victime sur l'opportunitĂ© de demander Ă  l'auteur des faits de rĂ©sider hors du logement du couple. Sauf circonstances particuliĂšres, cette mesure est prise lorsque sont en cause des faits de violences susceptibles d'ĂȘtre renouvelĂ©s et que la victime la sollicite. Le procureur de la RĂ©publique peut prĂ©ciser les modalitĂ©s de prise en charge des frais affĂ©rents Ă  ce logement pendant une durĂ©e qu'il fixe et qui ne peut excĂ©der six mois. La procĂ©dure prĂ©vue au prĂ©sent article suspend la prescription de l'action publique. En cas de non-exĂ©cution de la mesure en raison du comportement de l'auteur des faits, le procureur de la RĂ©publique, sauf Ă©lĂ©ment nouveau, met en oeuvre une composition pĂ©nale ou engage des poursuites. II- PrĂ©sentation de cette procĂ©dure A Le mĂ©diateur intervient avant toute dĂ©cision sur l'action publique Il est prĂ©cisĂ© que cette mesure permet de rĂ©parer le prĂ©judice de la victime, et met fin au trouble rĂ©sultant de l’infraction ou contribue au reclassement de l’auteur des Pour quels litiges ? 1°- Ceux-ci supposent le dĂ©pĂŽt d'une Les faits doivent ĂȘtre reconnus de son auteur 3°- Les faits doivent constituer une infraction susceptible de poursuites exemples Injures, menaces, vols simples, tapages nocturne, violences lĂ©gĂšres,dĂ©gradations, dĂ©lits liĂ©s Ă  la famille tels que l'abandon de famille , ou le non paiement de pension alimentaire et la non prĂ©sentation d’enfant. C DĂ©roulement 1°- avant l'audience - Chaque partie peut ĂȘtre assistĂ©e par un avocat, voir bĂ©nĂ©fiicier de l’aide juridictionnelle pour financer l’assistance d’un avocat . - L'avocat peut consulter le dossier pĂ©nal auditions, confrontations... 2°- pendant l'audience - Le mĂ©diateur procĂšde Ă  un rappel immĂ©diat Ă  la loi Il dĂ©finit les modalitĂ©s de rĂ©paration de la victime ex versement de dommages et intĂ©rĂȘts. - Les parties seront entendues et L'les avocats pourraont donner sesleurs explications - le mĂ©diateur est tenu au secret D L'issue de la mĂ©diation Le mĂ©diateur rendra compte du succĂšs ou de l’échec de sa mission au procureur. 1°- l'aboutissement dans le reglement amiable aboutit entre la victime et la personne susceptible d’ĂȘtre poursuivie. Le mĂ©diateur constate l’accord dans un Ă©crit signĂ© par les deux parties et adresse au Procureur un rapport sur l’issue de la mĂ©diation. Il est alors chargĂ© de vĂ©rifier l’exĂ©cution de l’accord. - si l'accord pris est respectĂ©, le classement sans suite interviendra, - si l'accord n'est pas respectĂ©, le procureur peut dĂ©cider de poursuivre 2°- l'Ă©chec de la mĂ©diation dans l'absence de rĂšglement amiable entre la victime et la personne susceptible d’ĂȘtre poursuivie. Le procureur en sera informĂ©. Il peut alors dĂ©cider de classer l’affaire ou de la poursuivre. Attention l'action publique n'Ă©tant pas Ă©teinte, la victime pourra aussi poursuivre au pĂ©nal ' ex citation directe Demeurant Ă  votre disposition pour toutes prĂ©cisions MaĂźtre Haddad Sabine Avocate au barreau de Paris Un stage de responsabilisation pour la prĂ©vention et la lutte contre les violences au sein du couple (accompli par l’auteur des faits Ă  ses frais), ‱ Une mĂ©diation pĂ©nale, uniquement si la victime est d’accord. II - La locataire victime de violences conjugales. La loi nouvelle a joutĂ© dans la loi de 1989 portant sur les baux d’habitation un nouvel article 8-2 lequel prĂ©cise La composition pĂ©nale en qualitĂ© de DĂ©lĂ©guĂ© du Procureur de la RĂ©publique Seulement pour des dĂ©lits sanctionnĂ©s par une peine d’amende ou une peine d’emprisonnement infĂ©rieure ou Ă©gale Ă  cinq ans, le PĂŽle Justice intervient en qualitĂ© de DĂ©lĂ©guĂ© du Procureur de la RĂ©publique aux audiences de composition pĂ©nale. Le dĂ©lĂ©guĂ© du Procureur propose alors une mesure alternative Ă  l’auteur qui doit impĂ©rativement et prĂ©alablement reconnaĂźtre sa culpabilitĂ©, accepter la mesure et l’exĂ©cuter volontairement. Une fois validĂ©e par le PrĂ©sident du Tribunal et le Procureur puis exĂ©cutĂ©e, la composition pĂ©nale met fin Ă  toute poursuite. Elle est inscrite au casier judiciaire. La coordination et la mise en Ɠuvre des stages Stages de sensibilisation Stages de responsabilisation Stages de citoyennetĂ© Selon les faits reprochĂ©s Ă  la personne, elle est d’abord reçue en entretien individuel afin de lui prĂ©senter la mesure. Des journĂ©es d’informations collectives sont ensuite organisĂ©es. De nombreux partenaires interviennent pour rappeler la loi ; Ă©voquer prĂ©cisĂ©ment les risques encourus ; promouvoir les valeurs rĂ©publicaines ; questionner la responsabilitĂ© de chacun ; proposer des modalitĂ©s de rĂ©solution et/ou assurer un sas vers les prises en charges adaptĂ©es. L’objectif est d’impulser une dynamique de changement en amenant la personne Ă  se questionner sur son comportement et Ă  modifier son positionnement afin de lutter contre la banalisation et le sentiment d’impunitĂ©. Conduite en Ă©tat d'alcoolĂ©mie Vous avez conduit en Ă©tat d’alcoolĂ©mie, au-delĂ  de la limite autorisĂ©e, ou refusĂ© le dĂ©pistage, ce qui est un dĂ©lit. Vous allez perdre automatiquement 6 points qui seront dĂ©duit du permis en PrĂ©fecture. Le Procureur a dĂ©cidĂ© de vous convoquer devant le DĂ©lĂ©guĂ© du Procureur en audience de Composition PĂ©nale, alternative Ă  une poursuite devant le tribunal correctionnel. La peine encourue peut ĂȘtre jusqu’à 2 ans de dĂ©tention, 4 500 euros d’amende et 3 ans d’interdiction de conduire, mais le Procureur vous propose une autre alternative, lors de la Composition pĂ©nale Art 41-2 CPP Stage de citoyennetĂ© Art 41-2 CPP 13°, 15°, 18° Ă  vos frais 200 euros pour plus d’informations, tĂ©lĂ©charger la plaquette. Amende de composition pĂ©nale, Art 41-2 CPP 1° Suspension judiciaire du permis de conduire pour une pĂ©riode maximale de 6 mois Art 41-2 CPP 4° la pĂ©riode de suspension administrative dĂ©jĂ  effectuĂ©e est dĂ©duite. Vous pouvez Refuser ces propositions. Votre dossier sera retournĂ© au Parquet qui dĂ©cidera des poursuites Ă  engager. Prendre un dĂ©lai de rĂ©flexion de 10 jours et prendre conseil auprĂšs de juristes pour connaitre la meilleure option selon votre situation. Vous devrez revenir donner votre rĂ©ponse au-delĂ  du dĂ©lai de rĂ©flexion. Accepter ces propositions. Votre dossier doit ensuite ĂȘtre homologuĂ© par le PrĂ©sident du Tribunal pour que vous puissiez bĂ©nĂ©ficier de ces propositions. Si votre dossier n’est pas conforme, le PrĂ©sident peut refuser et vous en serez informĂ©. Une autre rĂ©ponse pĂ©nale sera prononcĂ©e. Si le dossier est homologuĂ©, vous recevrez une Notification d’Homologation et les documents pour Faire le Stage de CitoyennetĂ© de 1 journĂ©e Payer l’amende au TrĂ©sor Public, Remettre votre permis de conduire, au service du Tribunal, le temps de la suspension judiciaire. L’exĂ©cution des mesures auxquelles vous vous ĂȘtes engagĂ©s le jour de l’audience de Composition PĂ©nale met fin aux risques de poursuites. Le Stage vous aurez une attestation de stage Ă  conserver L’Amende vous gardez un justificatif du paiement au TrĂ©sor Public partie Ă  dĂ©couper selon les pointillĂ©s Le Permis de conduire vous recevez un document du Tribunal justifiant que vous avez bien remis votre permis, avec la date oĂč vous devez venir le reprendre. Infractions liĂ©es Ă  l'usage de produits stupĂ©fiants Depuis 2009, l’AERS est habilitĂ©e pour mettre en Ɠuvre les Stages de Sensibilisation aux Dangers de l’Usage des Produits StupĂ©fiants. Une audience de composition pĂ©nale dĂ©diĂ©e est d’abord rĂ©alisĂ©e par l’AERS, en qualitĂ© de dĂ©lĂ©guĂ© du Procureur, au sein du TGI. Les personnes sont convoquĂ©es. Chacun est reçu individuellement pour reprendre son dossier. Sont alors expliquĂ©s le dĂ©roulement de l’audience et le choix du Procureur de vous proposer une alternative aux poursuites, en lieu et place d’une audience correctionnelle. Vous pouvez alors accepter ou non les propositions de mesures alternatives qui vous sont faites. Votre dossier nĂ©cessite ensuite l’homologation du PrĂ©sident du Tribunal pour que vous puissiez bĂ©nĂ©ficier de ces propositions. Parmi elles, le stage de sensibilisation aux Dangers de l’Usage des Produits StupĂ©fiants. Créé par la loi du 5 mars 2007 comme alternative aux poursuites ou peine complĂ©mentaire, il a pour but de faire prendre conscience des consĂ©quences dommageables pour la santĂ© humaine et la sociĂ©tĂ© de l’usage de produits classĂ©s comme stupĂ©fiants. Ce stage rĂ©pond Ă  un cahier des charges trĂšs prĂ©cis de la MILDECA qui valide en amont tous les supports. Objectif du stage Lutter contre le sentiment d’impunitĂ©, la banalisation Informer sur les risques encourus pour susciter une prise de conscience de la gravitĂ© des faits, leur illĂ©galitĂ©, les consĂ©quences humaines, sanitaires, professionnelles et sociales, Amener la personne Ă  se questionner sur son fonctionnement et dĂ©construire ses reprĂ©sentations sur les stupĂ©fiants, Proposer des lieux adaptĂ©s pour rĂ©pondre Ă  ses difficultĂ©s de santĂ©. Ce stage est interactif. Il ne s’agit pas de groupe de parole pour autant. Il se dĂ©roule sur 2 demi-journĂ©es ou 1 journĂ©e et est animĂ© par un Intervenant Socio-Judiciaire de l’AERS. Son montant est fixĂ© Ă  200 euros Ă  la charge du mis en cause. Quelques thĂ©matiques abordĂ©es au cours du stage Les stupĂ©fiants et la loi en droit français et europĂ©en La SĂ©curitĂ© RoutiĂšre, le partage de la route, les tests de perception Drogues impact sur l’environnement les effets de la consommation des stupĂ©fiants sur la personne, ses relations, son environnement familial et social, les lieux d’aide Les stupĂ©fiants, son impact sur le mĂ©tabolisme physique et psychique, les consĂ©quences et effets secondaires Ces stages ont Ă©tĂ© construits grĂące Ă  l’implication d’universitaires, de directeurs d’associations Ă  vocation sociale, de mĂ©decins addictologues/hĂ©patologues, du rĂ©seau 34 Toxicomanie et des intervenants du PĂŽle Justice. A l’issue du stage, une pochette vous est remise avec des informations sur les stupĂ©fiants, les lieux de soins, les lieux ressources. Violences conjugales La grande loi cadre sur l’ÉgalitĂ© rĂ©elle entre les femmes et les hommes 2014-873 du 04 aoĂ»t 2014 a permis de formaliser les Stages de Responsabilisation pour la prĂ©vention et la lutte contre les violences au sein du couple et sexistes en vertu de l’article Art. R. 131-51-1. Ces stages commençaient Ă  Ă©merger sur le territoire suite aux constats des professionnels de la nĂ©cessitĂ© d’intervenir le plus en amont possible. Les Stages de Responsabilisation que met en Ɠuvre l’AERS ont Ă©tĂ© construits en partenariat Ă©troit avec les acteurs du rĂ©seau hĂ©raultais, spĂ©cialisĂ©s de longue date sur ces questions, faisant valoir notamment la place de la victime et l’approche clinique des auteurs de violence, favorisant les outils pour activer des leviers chez les auteurs de violences dans leur prise de conscience. Depuis dĂ©cembre 2014, nous accueillons les auteurs de violences pendant deux jours. Il est rappelĂ© aux participants Le principe rĂ©publicain d’égalitĂ© entre les femmes et les hommes, La gravitĂ© des violences, quelle que soit leur forme, au sein du couple ou Ă  caractĂšre sexiste Le devoir de respect mutuel qu’implique la vie en couple, La responsabilitĂ© pĂ©nale et civile pour les faits commis. Le cadre de la loi est posĂ© pour diffĂ©rencier conflit et violence, Ă©voquer l’évolution sociĂ©tale et lĂ©gislatives, Ă©noncer les peines encourues en fonction des diffĂ©rents dĂ©lits. Le texte de loi est trĂšs clair sur l’objectif du stage et quant aux faits pour lesquels sont orientĂ©s les auteurs conjoints, ou anciens conjoints menaces de mort rĂ©itĂ©rĂ©es, appels malveillants, insultes, coups sans ITT. Les modes de communication, les reprĂ©sentations et les croyances, les dĂ©finitions et les visions du couple sont l’objet d’échange. Les analyses de situations permettent de mettre Ă  jour les diffĂ©rents mĂ©canismes Ă  l’Ɠuvre dans la violence, et favorisent une premiĂšre conscientisation de ce qui se joue dans le couple. Les outils d’aide Ă  la rĂ©solution sont abordĂ©s ainsi que la question des places de chacun les participants sont sollicitĂ©s pour se mettre dans la peau » de l’autre et exprimer ce qu’il en est alors. Enfin la question de la parentalitĂ© est largement dĂ©pliĂ©e ». En terminant sur ces questions plus sensibles, cela permet d’esquisser le dĂ©sir de les approfondir, pour bon nombre, dans un espace thĂ©rapeutique par la suite. Contacts utiles Partenaires CIDFF Via Voltaire SĂ©curitĂ© RoutiĂšre PEPPA groupe SOS CHU de BĂ©ziers Episode Ă  BĂ©ziers Service de gendarmerie Sapeurs pompiers de l’HĂ©rault Ligue des Droits de l’Homme RĂ©seau 34 Addictologie

Lecolonel Sung-Dae Faucon a remis, en prĂ©sence de la prĂ©fĂšte, Ă  l’adjudante Adeline Pillot le 2Ăšme prix du concours que la brigade de Port-sur-SaĂŽne a remportĂ© pour sa participation Ă  l’organisation des journĂ©es « Stop violences » Ă  Gray et « Lutte contre les violences » Ă  Port-sur-SaĂŽne, auxquelles ont assistĂ© plus de 700 de collĂ©giens.

CADRE JURIDIQUE Dans le cadre de la loi 2004-204 du 9 mars 2004 portant adaptation de la justice aux Ă©volutions de la criminalitĂ©, du dĂ©cret du 27 septembre 2004 et des circulaires du 16 mars 2004 et 11 avril 2005 et de la loi pour l’égalitĂ© rĂ©elle entre les femmes et les hommes publiĂ©e au JO du 5 aoĂ»t 2014 Loi n° 2014-873 du 4 aoĂ»t 2014 L’obligation de stage peut ĂȘtre prononcĂ©e Ă  titre de peine complĂ©mentaire article 222-44 du Code pĂ©nal des condamnations pour des atteintes Ă  l’intĂ©gritĂ© physique ou psychique de la personne article 222-1 Ă  222-43-1 du Code pĂ©nal, comme obligation particuliĂšre d’un sursis avec mise Ă  l’épreuve article 132-45 18 mais aussi comme une alternative aux poursuites par l’article 41-1 2° du Code de ProcĂ©dure PĂ©nale ou comme une obligation dans le cadre d’une composition pĂ©nale par l’article 41-2 13° du Code de ProcĂ©dure stage de responsabilisation vise Ă  prĂ©venir et lutter contre les violences au sein du couple et les violences sexistes OBJECTIFS PrĂ©venir la rĂ©itĂ©ration des faits Faire prendre conscience Ă  l’auteur du risque pĂ©nal encouru peines prĂ©vues par la loi et consĂ©quences de la rĂ©cidive de la signification de son acte et de ses consĂ©quences de l’atteinte portĂ©e Ă  la victime LES CONTENUS La loi et les diffĂ©rentes Ă©tapes de la chaine pĂ©nale Le respect d’autrui La place de l’homme et de la femme le passage Ă  l’acte le repĂ©rage des Ă©lĂ©ments dĂ©clencheur et gestion de ses affects les consĂ©quences de la violence sur les enfants le couple LES PUBLICS CIBLES Les personnes majeures interpelĂ©es Ă  l’occasion de dĂ©lits prĂ©vus par les textes ci-dessus mentionnĂ©s et sur dĂ©cision du Parquet PRINCIPES Les frais de stage sont par principe mis Ă  la charge du stagiaire. Le stage se dĂ©roule dans le ressort du Tribunal de Grande Instance qui a prononcĂ© la mesure ou dans le ressort de la Cour d’Appel. Si le stagiaire participe Ă  la totalitĂ© du stage, une attestation de prĂ©sence sera remise au stagiaire et une copie au Parquet Dansle cadre la composition pĂ©nale, le procureur de la RĂ©publique peut proposer, directement ou par l'intermĂ©diaire d'une personne habilitĂ©e, au conducteur infractionniste d'effectuer un stage de sensibilisation, et ce avant qu'un procĂšs ne soit engagĂ©. En acceptant de suivre cette formation, le contrevenant verra sa peine allĂ©gĂ©e. PrĂ©sentation de l’ordonnance de protection dĂ©finition, procĂ©dure, conditions, mesures. I - Qu’est-ce que l’ordonnance de protection ? Il s’agit d’une mesure de protection instaurĂ©e par la loi du 9 juillet 2010 relative aux violences faites spĂ©cifiquement aux femmes, aux violences au sein des couples et aux incidences de ces derniĂšres sur les enfants. Selon l’article 515-9 du Code civil, le Juge aux affaires familiales peut dĂ©livrer en urgence une ordonnance de protection, lorsque sont exercĂ©es des violences au sein du couple, y compris lorsqu’il n’y a pas de cohabitation entre l’auteur et la victime ; ou par un ancien conjoint, un ancien partenaire liĂ© par un pacte civil de solidaritĂ© ou un ancien concubin, y compris lorsqu’il n’y a jamais eu de cohabitation entre l’auteur et la victime. Les violences allĂ©guĂ©es par la victime peuvent ĂȘtre physiques coups, cheveux tirĂ©s, secouement, etc., psychologiques insultes, dĂ©nigrements, harcĂšlement, etc., Ă©conomiques dĂ©pendance financiĂšre, etc. voire encore sexuelles. Lesdites violences peuvent bien Ă©videmment ĂȘtre cumulatives. Par ailleurs, il importe que ces violences mettent en danger la personne qui en est victime et, le cas Ă©chĂ©ant, un ou plusieurs enfants. Enfin, l’article 515-13 du Code civil prĂ©voit qu’une ordonnance de protection peut ĂȘtre dĂ©livrĂ©e en urgence par le Juge aux affaires familiales Ă  la personne majeure menacĂ©e de mariage forcĂ©. II - Quelle est la procĂ©dure Ă  suivre pour obtenir une ordonnance de protection ? Le dĂ©roulement de la procĂ©dure est dĂ©crit au sein des dispositions des articles 1136-3 et suivants du Code de procĂ©dure civile. Le Juge aux affaires familiales est saisi par une requĂȘte remise ou adressĂ©e au greffe. A peine de nullitĂ©, outre les mentions prescrites par l’article 57 du Code de procĂ©dure civile, la requĂȘte doit contenir un exposĂ© sommaire des motifs de la demande ainsi que les piĂšces sur lesquelles celle-ci est fondĂ©e. Le Juge aux affaires familiales rend sans dĂ©lai une ordonnance fixant la date de l’audience. Attention ! La signification doit ĂȘtre faite au dĂ©fendeur dans un dĂ©lai de 2 jours Ă  compter de l’ordonnance fixant la date de l’audience, afin que le magistrat puisse statuer dans le dĂ©lai maximal de 6 jours, dans le respect du principe du contradictoire et des droits de la dĂ©fense. La copie de l’acte de signification doit impĂ©rativement ĂȘtre remise au greffe au plus tard Ă  l’audience. Lors de l’audience, les parties se dĂ©fendent elles-mĂȘmes, et ont la facultĂ© de se faire assister ou reprĂ©senter par un avocat. La procĂ©dure est orale, instruite et dĂ©battue en chambre du conseil, aprĂšs avis du ministĂšre public. Le Juge aux affaires familiales s’assure qu’un temps suffisant se soit Ă©coulĂ© entre la convocation et l’audience pour que le dĂ©fendeur/auteur des violences ait pu prĂ©parer sa dĂ©fense. Enfin, le Juge aux affaires familiales procĂšde Ă  l’audition des parties. Toutefois, le magistrat peut les entendre sĂ©parĂ©ment s’il le dĂ©cide ou si l’une des parties en fait la demande. III - A quelles conditions une ordonnance de protection peut-elle ĂȘtre dĂ©livrĂ©e ? L’ordonnance de protection est dĂ©livrĂ©e, par le Juge aux affaires familiales s’il estime, au vu des Ă©lĂ©ments produits devant lui et contradictoirement dĂ©battus, qu’il existe des raisons sĂ©rieuses de considĂ©rer comme vraisemblables la commission des faits de violence allĂ©guĂ©s et le danger auquel la victime ou un ou plusieurs enfants sont exposĂ©s. Les raisons sérieuses de considérer comme vraisemblables la commission des faits de violence allégués et du danger auquel la victime ou un ou plusieurs enfants sont exposés sont deux conditions cumulatives [1]. L’appréciation du caractère vraisemblable de la commission des faits de violence et du danger auquel la victime est exposée relève du pouvoir souverain d’appréciation des juges du fond [2]. Lorsque l’actualité du danger n’est pas établie, les juges doivent rejeter la demande de délivrance de l’ordonnance de protection [3]. L’apprĂ©ciation de ces Ă©lĂ©ments par le Juge repose sur la production d’élĂ©ments de preuve, par la victime, dans le cadre de la procĂ©dure. Pour Ă©tablir l’existence des violences allĂ©guĂ©es et celle du danger, il appartient Ă  la partie demanderesse de produire des SMS, des courriels, des courriers ou encore des relevĂ©s tĂ©lĂ©phoniques ; des photos ; des attestations des membres de la famille, d’amis, de voisins ou de collĂšgues de travail ; les dĂ©cisions faisant Ă©tat des prĂ©cĂ©dentes condamnations pĂ©nales de l’auteur des violences ; des certificats mĂ©dicaux Ă©tablis par un mĂ©decin-trainant ou des UnitĂ©s MĂ©dico-Judiciaires UMJ, des ordonnances mĂ©dicales, des comptes-rendus de psychologue ou de psychiatre ; des dĂ©clarations de main courante ou des plaintes pĂ©nales dĂ©posĂ©es auprĂšs d’un commissariat de police ou de la gendarmerie. Attention ! La dĂ©livrance d’une ordonnance de protection n’est pas subordonnĂ©e au dĂ©pĂŽt prĂ©alable d’une plainte pĂ©nale par la victime. Cependant, le dĂ©pĂŽt de plainte permet aux services de police ou de gendarmerie de diligenter une enquĂȘte et, le cas Ă©chant, au procureur de la RĂ©publique, de dĂ©cider du renvoi de l’auteur des violences devant une juridiction pĂ©nale afin de rĂ©pondre des infractions commises Ă  l’encontre de la victime. IV - Quelles sont les mesures Ă©dictĂ©es dans l’ordonnance de protection ? En dĂ©livrant une ordonnance de protection, le Juge aux affaires familiales peut Interdire Ă  l’auteur des violences de recevoir ou de rencontrer certaines personnes spĂ©cialement dĂ©signĂ©es par le Juge, ainsi que d’entrer en relation avec elles, de quelque façon que ce soit. Lorsque cette interdiction a Ă©tĂ© prononcĂ©e, le Juge aux affaires familiales peut prononcer une interdiction de se rapprocher de la victime Ă  moins d’une certaine distance qu’il fixe et ordonner, aprĂšs avoir recueilli le consentement des deux parties, le port par chacune d’elles d’un dispositif Ă©lectronique mobile anti-rapprochement permettant Ă  tout moment de signaler que l’auteur des violences ne respecte pas cette distance. En cas de refus de ce dernier faisant obstacle au prononcĂ© de cette mesure, le Juge aux affaires familiales en avise immĂ©diatement le procureur de la RĂ©publique ; Interdire Ă  l’auteur des violences de se rendre dans certains lieux spĂ©cialement dĂ©signĂ©s par le Juge dans lesquels se trouve de façon habituelle la victime ; Interdire Ă  l’auteur des violences de dĂ©tenir ou de porter une arme et, le cas Ă©chĂ©ant, lui ordonner de remettre au service de police ou de gendarmerie qu’il dĂ©signe les armes dont elle est dĂ©tentrice en vue de leur dĂ©pĂŽt au greffe ; Lorsque l’ordonnance de protection Ă©dicte la mesure prĂ©vue au 1°, la dĂ©cision de ne pas interdire la dĂ©tention ou le port d’arme est spĂ©cialement motivĂ©e ; Proposer Ă  l’auteur des violences une prise en charge sanitaire, sociale ou psychologique ou un stage de responsabilisation pour la prĂ©vention et la lutte contre les violences au sein du couple et sexistes. En cas de refus, le Juge en avise immĂ©diatement le procureur de la RĂ©publique ; Statuer sur la rĂ©sidence sĂ©parĂ©e des Ă©poux. La jouissance du logement conjugal est attribuĂ©e, sauf ordonnance spĂ©cialement motivĂ©e justifiĂ©e par des circonstances particuliĂšres, au conjoint qui n’est pas l’auteur des violences, et ce mĂȘme s’il a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un hĂ©bergement d’urgence. Dans ce cas, la prise en charge des frais affĂ©rents peut ĂȘtre Ă  la charge de l’auteur des violences ; Se prononcer sur le logement commun de partenaires liĂ©s par un pacte civil de solidaritĂ© ou de concubins. La jouissance du logement commun est attribuĂ©e, sauf ordonnance spĂ©cialement motivĂ©e justifiĂ©e par des circonstances particuliĂšres, au partenaire liĂ© par un pacte civil de solidaritĂ© ou au concubin qui n’est pas l’auteur des violences, et ce mĂȘme s’il a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un hĂ©bergement d’urgence. Dans ce cas, la prise en charge des frais affĂ©rents peut ĂȘtre Ă  la charge du partenaire ou concubin violent ; Se prononcer sur les modalitĂ©s d’exercice de l’autoritĂ© parentale et, au sens de l’article 373-2-9 du Code civil, sur les modalitĂ©s du droit de visite et d’hĂ©bergement, ainsi que, le cas Ă©chĂ©ant, sur la contribution aux charges du mariage pour les couples mariĂ©s, sur l’aide matĂ©rielle au sens de l’article 515-4 pour les partenaires d’un pacte civil de solidaritĂ© et sur la contribution Ă  l’entretien et Ă  l’éducation des enfants ; Lorsque l’ordonnance de protection Ă©dicte la mesure prĂ©vue au 1° du prĂ©sent article, la dĂ©cision de ne pas ordonner l’exercice du droit de visite dans un espace de rencontre dĂ©signĂ© ou en prĂ©sence d’un tiers de confiance est spĂ©cialement motivĂ©e ; Autoriser la victime Ă  dissimuler son domicile ou sa rĂ©sidence et Ă  Ă©lire domicile chez l’avocat qui l’assiste ou la reprĂ©sente ou auprĂšs du procureur de la RĂ©publique prĂšs le Tribunal judiciaire pour toutes les instances civiles dans lesquelles elle est Ă©galement partie. Si, pour les besoins de l’exĂ©cution d’une dĂ©cision de justice, l’huissier chargĂ© de cette exĂ©cution doit avoir connaissance de l’adresse de cette personne, celle-ci lui est communiquĂ©e, sans qu’il puisse la rĂ©vĂ©ler Ă  son mandant ; Autoriser la victime Ă  dissimuler son domicile ou sa rĂ©sidence et Ă  Ă©lire domicile pour les besoins de la vie courante chez une personne morale qualifiĂ©e. L’ordonnance de protection est notifiĂ©e par voie de signification, Ă  moins que le Juge aux affaires familiales soit d’office soit Ă  la demande d’une partie ne dĂ©cide qu’elle sera notifiĂ©e par le greffe par lettre RAR, ou par la voie administrative, en cas de danger grave et imminent pour la sĂ©curitĂ© d’une personne concernĂ©e par une ordonnance de protection ou lorsqu’il n’existe pas d’autre moyen de notification. Attention ! Les obligations et/ou interdictions prononcĂ©es dans l’ordonnance de protection ne sont prises que pour une durĂ©e de 6 mois Ă  compter de la notification de l’ordonnance. A dĂ©faut, ces mesures prendront fin. Toutefois, ces mesures peuvent ĂȘtre prolongĂ©es au-delĂ  si, durant ce dĂ©lai de 6 mois, une demande en divorce ou en sĂ©paration de corps a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e par la victime mariĂ©e ou si le Juge aux affaires familiales a Ă©tĂ© saisi par la victime concubine ou partenaire de PACS ou ancienne concubine ou partenaire de PACS d’une demande relative Ă  l’exercice de l’autoritĂ© parentale. De surcroĂźt, l’article 515-12 du Code civil indique que le Juge aux affaires familiales peut, Ă  tout moment, Ă  la demande du MinistĂšre public ou de l’une ou l’autre des parties, ou aprĂšs avoir fait procĂ©der Ă  toute mesure d’instruction utile, et aprĂšs avoir invitĂ© chacune d’entre elles Ă  s’exprimer, ajouter, supprimer ou modifier tout ou partie des mesures Ă©noncĂ©es dans l’ordonnance de protection ou encore accorder Ă  l’auteur des violences une dispense temporaire d’observer certaines des obligations qui lui ont Ă©tĂ© imposĂ©es. 1 Selon les articles L425-6 Ă  L425-8 du Code de l’entrĂ©e et du sĂ©jour des Ă©trangers et du droit d’asile, l’étranger bĂ©nĂ©ficiant d’une ordonnance de protection se voit dĂ©livrer, dans les plus brefs dĂ©lais, une carte de sĂ©jour temporaire mention "vie privĂ©e et familiale" d’une durĂ©e d’un an. Une fois arrivĂ©e Ă  expiration, la carte est renouvelĂ©e de plein droit Ă  l’étranger qui continue Ă  bĂ©nĂ©ficier d’une telle ordonnance de protection. La mĂȘme carte de sĂ©jour est dĂ©livrĂ©e, dans les mĂȘmes conditions, Ă  l’étranger qui bĂ©nĂ©ficie d’une ordonnance de protection en raison de la menace d’un mariage forcĂ©. En cas de condamnation dĂ©finitive de la personne mise en cause, l’étranger dĂ©tenteur de ladite carte de sĂ©jour ayant dĂ©posĂ© plainte pour des faits de violences commis Ă  son encontre par son conjoint, son concubin ou le partenaire auquel il est liĂ© par un pacte civil de solidaritĂ©, ou pour des faits de violences commis Ă  son encontre en raison de son refus de contracter un mariage ou de conclure une union ou afin de le contraindre Ă  contracter un mariage ou Ă  conclure une union, se voit dĂ©livrer une carte de rĂ©sident d’une durĂ©e de 10 ans. 2 Le dĂ©cret n° 2020-683 du 4 juin 2020 permet Ă  tout Ă©pargnant bĂ©nĂ©ficiaire d’une ordonnance de protection de solliciter le remboursement anticipĂ© de son PEE/PEI/PEG, en produisant une copie de la dĂ©cision dĂ©livrĂ©e au profit de l’intĂ©ressĂ©. VII - Que faire en cas de non-respect des obligations et interdictions prescrites dans l’ordonnance de protection ? L’article 227-4-2 du Code pĂ©nal prĂ©voit que le fait, pour une personne de ne pas se conformer Ă  une ou plusieurs obligations ou interdictions imposĂ©es dans une ordonnance de protection est puni d’une peine de 2 ans d’emprisonnement et d’une peine de euros d’amende. Gauthier Lecocq Avocat au barreau de Paris Cabinet BARISEEL-LECOCQ & ASSOCIÉS AARPI Inter-Barreaux Recommandez-vous cet article ? Donnez une note de 1 Ă  5 Ă  cet article L’avez-vous apprĂ©ciĂ© ? Notes de l'article [1] Cass., 1ère Civ., 13 février 2020, n° [2] Cass., 1ère Civ., 5 octobre 2016, n° [3] CA Lyon, 13 septembre 2016, n°15/06159 - CA Saint- Denis de la Réunion, 19 mai 2017, n°17/00607. Lesbudgets de 2017 et de 2018 ont fourni plus de 200 millions de dollars Ă  partir de 2017‑2018, jusqu’en 2022‑2023, et plus de 40 millions de dollars par annĂ©e par la suite pour la crĂ©ation, le lancement et l’élargissement de la StratĂ©gie; incluant notamment la crĂ©ation du Centre du savoir sur la VFS Ă  Femmes et ÉgalitĂ© des genres Canada (FEGC).
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Projetslibres de recherche sur le cancer en Sciences Humaines et Sociales, ÉpidĂ©miologie et SantĂ© Publique ; Prix europĂ©en de la prĂ©vention des drogues 2021 ; PrĂ©vention des conduites addictives Ă  l'Ă©chelle d'un territoire ; Appel Ă  initiatives 2021 Personnes handicapĂ©es : soutien aux pratiques inclusives
AprĂšs les attentats qui ont visĂ© la RĂ©publique au cƓur, Najat Vallaud-Belkacem a prĂ©sentĂ© onze mesures symboles de la grande mobilisation de l'École pour les valeurs de la RĂ©publique, ce jeudi 22 janvier 2015. LaĂŻcitĂ© et transmission des valeurs rĂ©publicaines, citoyennetĂ© et culture de l'engagement, lutte contre les inĂ©galitĂ©s et mixitĂ© sociale, mobilisation de l'Enseignement supĂ©rieur et de la Recherche sont au centre de ces mesures. La grande mobilisation pour les valeurs de la RĂ©publique est celle de toute l'École, y compris l'enseignement agricole et l'enseignement privĂ© sous contrat. L’École est un rĂ©vĂ©lateur des tensions qui traversent la sociĂ©tĂ© française et des inĂ©galitĂ©s qui la marquent. Le dĂ©litement du lien social au cours des trente derniĂšres annĂ©es de crise Ă©conomique n’a pas Ă©pargnĂ© l’École. Le sentiment de dĂ©sespĂ©rance, l’accroissement des inĂ©galitĂ©s et la prĂ©valence du dĂ©terminisme social, l’incapacitĂ© collective Ă  prĂ©venir le dĂ©crochage scolaire endĂ©mique d’une partie de notre jeunesse, ont entamĂ© la mission d’égalitĂ© de l’École. Les discriminations, l’écart entre les valeurs affichĂ©es et les rĂ©alitĂ©s vĂ©cues, les replis identitaires, les vellĂ©itĂ©s communautaristes, les logiques d’entre-soi ont affaibli son ambition de fraternitĂ©. Dans une sociĂ©tĂ© en perte de repĂšres et caractĂ©risĂ©e par une forme de relativisme ambiant qui favorise amalgames et indiffĂ©rences, l’École peine aujourd’hui Ă  assurer les missions que la RĂ©publique lui a confiĂ©es, transmettre des connaissances et ĂȘtre un creuset de la citoyennetĂ©, et Ă  susciter la confiance des Ă©lĂšves et des familles. AprĂšs les attentats qui ont visĂ© le coeur des valeurs rĂ©publicaines, la mobilisation du peuple français est porteuse d’une exigence vis-Ă -vis de l’ensemble de la sociĂ©tĂ©, et singuliĂšrement de l’École dont le rĂŽle et la place dans la RĂ©publique sont insĂ©parables de sa capacitĂ© Ă  faire vivre et Ă  transmettre la laĂŻcitĂ©. L’École est, et sera en premiĂšre ligne, avec fermetĂ©, discernement et pĂ©dagogie, pour rĂ©pondre au dĂ©fi rĂ©publicain, parce que c’est son identitĂ© et sa mission profonde. École et RĂ©publique sont indissociables. Elles doivent le rester. La grande mobilisation pour les valeurs de la RĂ©publique est celle de toute l’École, y compris l’enseignement agricole et l’enseignement privĂ© sous contrat. Retrouvez ci-dessous l’infographie prĂ©sentant les principales mesures et l’ensemble des mesures de la mobilisation dans le dossier qui suit. TĂ©lĂ©chargez le document complet Mobilisation de l’École pour les valeurs de la RĂ©publique – Toutes les mesures. Mettre la laĂŻcitĂ© et la transmission des valeurs rĂ©publicaines au coeur de la mobilisation de l’École La RĂ©publique “a fait” l’École dans la deuxiĂšme moitiĂ© du XIXe siĂšcle. Puis l’École “a fait” la RĂ©publique en construisant un savoir-ĂȘtre, une capacitĂ© d’argumentation, une culture de la raison et du jugement, en transmettant les valeurs rĂ©publicaines et humanistes et en favorisant l’adhĂ©sion Ă  ces valeurs. [Mesure 1] Renforcer la transmission des valeurs de la RĂ©publique Un plan exceptionnel de formation continue des enseignants et des personnels d’éducation sera dĂ©ployĂ© pour les aider Ă  aborder avec les Ă©lĂšves les questions relatives Ă  la citoyennetĂ© française et europĂ©enne, Ă  la laĂŻcitĂ©, Ă  la lutte contre les prĂ©jugĂ©s. Avant la fin de l’annĂ©e scolaire, 1 000 premiers formateurs pour le premier et le second degrĂ© inspecteurs, professeurs, professeurs documentalistes, directeurs d’école, chefs d’établissement, conseillers principaux d’éducation, personnels d’orientation, personnels de santĂ© et sociaux, etc., seront formĂ©s pendant deux jours sur la laĂŻcitĂ© et l’enseignement moral et civique, afin qu’ils puissent rĂ©pondre, dans chaque acadĂ©mie et chaque dĂ©partement, aux besoins de formation et d’accompagnement de leurs formations sur site Ă  l’enseignement laĂŻque du fait religieux ainsi qu’aux usages des technologies numĂ©riques et des rĂ©seaux sociaux seront proposĂ©es, Ă  l’initiative des rĂ©fĂ©rents “laĂŻcitĂ©â€ et “mĂ©moire et citoyennetĂ©â€ et des “rĂ©fĂ©rents Ă©ducation aux mĂ©dias”, nouvellement créés, de chaque acadĂ©mie, aux personnels de direction, aux corps d’inspection et aux enseignants. Dans l’enseignement agricole, ces thĂ©matiques seront prioritaires dans les documents rĂ©gionaux de formation, et des actions de formation seront mises en oeuvre par l’École nationale de formation agronomique ENFA, chargĂ©e de la formation des enseignants de l’enseignement agricole technique. Pour mieux rĂ©pondre aux besoins de formation des Ă©quipes, les correspondants acadĂ©miques de l’inspection gĂ©nĂ©rale de l’éducation nationale IGEN et de l’inspection gĂ©nĂ©rale de l’administration de l’Éducation nationale, de l’Enseignement et de la Recherche IGAENR feront remonter chaque annĂ©e la typologie des difficultĂ©s rencontrĂ©es et des besoins exprimĂ©s sur le terrain, sur la base desquels l’IGEN et la direction gĂ©nĂ©rale de l’enseignement scolaire DGESCO Ă©laboreront les actions de formation et les ressources pĂ©dagogiques appropriĂ©es. La capacitĂ© des candidats “à expliquer et Ă  faire partager les valeurs de la RĂ©publique” sera Ă©valuĂ©e systĂ©matiquement dans les concours de recrutement. Les Ă©coles supĂ©rieures du professorat et de l’éducation ESPE seront mobilisĂ©es pour la formation Ă  la laĂŻcitĂ© des futurs enseignants et Ă©ducateurs. Elles feront une place prioritaire Ă  l’enseignement de la laĂŻcitĂ© et Ă  la lutte contre les prĂ©jugĂ©s au sein du tronc commun de la formation de tous les Ă©ducateurs et de tous les professeurs du premier comme du second degrĂ©, quelles que soient leurs disciplines d’enseignement. Un module sur l’enseignement laĂŻque du fait religieux, Ă©laborĂ© notamment avec l’Institut europĂ©en en sciences des religions et des ESPE, sera mis Ă  disposition de l’ensemble des ESPE et de l’ENFA. Un sĂ©minaire de toutes les ESPE avant l’étĂ© permettra de s’assurer de l’homogĂ©nĂ©itĂ© des formations dispensĂ©es. Des ressources pĂ©dagogiques nouvelles seront produites et mises Ă  disposition des Ă©quipes Ă©ducatives et pĂ©dagogiques – des ressources sur la pĂ©dagogie de la laĂŻcitĂ© et pour l’enseignement laĂŻque du fait religieux – des ressources pour les formateurs ; – deux nouveaux parcours de formation sur la plateforme MgistĂšre dĂ©diĂ©s respectivement aux professeurs du premier degrĂ© et Ă  ceux du second degrĂ© sur l’enseignement du fait religieux, s’ajoutant Ă  celui sur la laĂŻcitĂ©, dĂ©jĂ  disponible ; – un livret rassemblant les contenus pĂ©dagogiques essentiels textes, Charte, les liens vers les ressources de formation, des questions/rĂ©ponses juridiques sur les sujets sensibles relatifs Ă  la laĂŻcitĂ© ; – de nouveaux contenus pĂ©dagogiques vidĂ©os pour la prochaine rentrĂ©e produits avec le rĂ©seau CanopĂ© sĂ©rie de films courts prĂ©sentant les combats historiques pour la laĂŻcitĂ©, proposant des incarnations dans des figures du passĂ© et actuelles, la mise en ligne d’un portail de ressources pĂ©dagogiques dĂ©diĂ© Ă  la lutte contre le racisme et l’antisĂ©mitisme, en lien avec la dĂ©lĂ©gation interministĂ©rielle Ă  la lutte contre le racisme et l’antismĂ©tisme DILCRA, – la publication d’un livret opĂ©rationnel de prĂ©vention et de lutte contre les phĂ©nomĂšnes de radicalisation, prĂ©parĂ© en concertation interministĂ©rielle. Il est demandĂ© au Conseil supĂ©rieur des programmes de renforcer les contenus de l’enseignement laĂŻque du fait religieux et de l’éducation aux mĂ©dias et Ă  l’information dans les programmes de l’école Ă©lĂ©mentaire et du collĂšge. [Mesure 2] RĂ©tablir l’autoritĂ© des maĂźtres et les rites rĂ©publicains Les rĂšgles de civilitĂ© et de politesse doivent ĂȘtre apprises et respectĂ©es Ă  l’École. Lors de l’inscription des Ă©lĂšves et lors de la rentrĂ©e, le rĂšglement intĂ©rieur, qui prĂ©cise ces rĂšgles de civilitĂ© et de politesse, mais aussi la Charte de la laĂŻcitĂ© seront prĂ©sentĂ©s et expliquĂ©s aux Ă©lĂšves et Ă  leurs parents, qui signeront ces documents pour manifester leur engagement Ă  les respecter. Tout comportement mettant en cause les valeurs de la RĂ©publique ou l’autoritĂ© du maĂźtre fera l’objet d’un signalement systĂ©matique au directeur d’école ou au chef d’établissement, d’un dialogue Ă©ducatif associant les parents d’élĂšves et, le cas Ă©chĂ©ant, d’une sanction. Aucun incident ne sera laissĂ© sans suite. Pour renforcer l’apprentissage des droits et des devoirs, le recours aux mesures de responsabilisation sera fortement dĂ©veloppĂ©. Dans ce cadre, l’élĂšve doit rĂ©flĂ©chir Ă  la portĂ©e de son acte tant Ă  l’égard de la victime Ă©ventuelle que de la communautĂ© Ă©ducative. Le chef d’établissement, le responsable lĂ©gal de l’élĂšve et le responsable de la structure d’accueil, quand elle se dĂ©roule en dehors de l’établissement, signent un document dĂ©finissant les modalitĂ©s d’exĂ©cution de la mesure de responsabilisation. Les partenariats conclus au niveau national avec la Croix Rouge, l’UNICEF, l’Association de la fondation Ă©tudiante pour la ville AFEV et l’Institution de formation, d’animation et de conseil IFAC offrent un cadre pour la mise en place de mesures de responsabilisation se dĂ©roulant Ă  l’extĂ©rieur de l’établissement. Ces dispositions seront accompagnĂ©es d’une mobilisation dans la durĂ©e des cadres de l’Éducation nationale inspecteurs gĂ©nĂ©raux, recteurs, IA-DASEN, IA-IPR, IEN, chefs d’établissement, et de l’enseignement agricole directeurs rĂ©gionaux de l’alimentation, de l’agriculture et de la forĂȘt, inspecteurs de l’enseignement agricole, directeurs d’établissement, des rĂ©fĂ©rents mĂ©moire et citoyennetĂ©, des rĂ©fĂ©rents laĂŻcitĂ©, des proviseurs vie scolaire auprĂšs des Ă©quipes Ă©ducatives. Chaque recteur ou DRAAF Ă©laborera un schĂ©ma de mobilisation des IA-IPR Ă©tablissements et vie scolaire, des proviseurs vie scolaire, des corps d’inspection, des conseillers techniques et des Ă©quipes mobiles de sĂ©curitĂ© pour apporter un soutien aux Ă©quipes pĂ©dagogiques et Ă©ducatives en difficultĂ©. Le rĂ©tablissement de l’autoritĂ© des maĂźtres passe Ă©galement par la comprĂ©hension et la cĂ©lĂ©bration des rites rĂ©publicains et des symboles de la RĂ©publique hymne national, drapeau, devise. Une JournĂ©e de la laĂŻcitĂ© sera cĂ©lĂ©brĂ©e dans toutes les Ă©coles et tous les Ă©tablissements le 9 dĂ©cembre. Les projets d’écoles et d’établissements dĂ©tailleront les modalitĂ©s de la participation active des Ă©lĂšves aux journĂ©es ou semaines spĂ©cifiques semaine de lutte contre le racisme et l’antisĂ©mitisme, semaine de l’engagement, commĂ©morations patriotiques, participation collective Ă  des concours et Ă  des “olympiades”. L’organisation d’un temps annuel de rencontre et d’échange avec l’ensemble de la communautĂ© Ă©ducative cĂ©rĂ©monie de remise de diplĂŽmes, valorisation des rĂ©ussites des Ă©lĂšves, spectacle de fin d’annĂ©e, etc. doit ĂȘtre systĂ©matisĂ©e. [Mesure 3] CrĂ©er un nouveau parcours Ă©ducatif de l’école Ă©lĂ©mentaire Ă  la terminale le parcours citoyen Le parcours sera construit autour Du nouvel enseignement moral et civique, qui entrera en vigueur dĂšs septembre 2015 dans toutes les classes de l’école Ă©lĂ©mentaire Ă  la classe de terminale, et dans toutes les voies du lycĂ©e d’enseignement gĂ©nĂ©ral et technologique et du lycĂ©e professionnel. Il reprĂ©sentera, sur l’ensemble de la scolaritĂ© d’un Ă©lĂšve, 300 heures dĂ©diĂ©es. L’enseignement moral et civique doit permettre aux Ă©lĂšves par une pĂ©dagogie active et le recours aux supports audiovisuels, de comprendre le bien-fondĂ© des rĂšgles rĂ©gissant les comportements individuels et collectifs principe de discipline, de reconnaĂźtre le pluralisme des opinions, des convictions et des modes de vie principe de coexistence des libertĂ©s, et de construire du lien social et politique principe de la communautĂ© des citoyens. Il favorise le respect des droits et de la loi, l’égale considĂ©ration des personnes, la solidaritĂ©, l’entraide, la coopĂ©ration, le sens de l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral et de la participation Ă  la vie dĂ©mocratique. Il intĂšgre de maniĂšre transversale les problĂ©matiques de lutte contre le racisme, contre l’antisĂ©mitisme, contre les prĂ©jugĂ©s et contre toutes les formes de discrimination, les notions de droits et de devoirs, le principe de laĂŻcitĂ©. D’une Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l’information prenant pleinement en compte les enjeux du numĂ©rique et des ses usages. Indissociable de la transmission d’une culture de la presse et de la libertĂ© d’expression, l’éducation aux mĂ©dias et Ă  l’information est un enseignement intĂ©grĂ© de maniĂšre transversale dans les diffĂ©rentes disciplines. Il doit apprendre aux Ă©lĂšves Ă  lire et Ă  dĂ©crypter l’information et l’image, Ă  aiguiser leur esprit critique et Ă  se forger une opinion, compĂ©tences essentielles pour exercer une citoyennetĂ© Ă©clairĂ©e et responsable en dĂ©mocratie. Le ministĂšre veillera Ă  ce quun mĂ©dia – radio, journal, blog ou plateforme collaborative en ligne – soit dĂ©veloppĂ© dans chaque collĂšge et dans chaque lycĂ©e. Les professeurs documentalistes seront tout particuliĂšrement mobilisĂ©s Ă  cette fin. C’est en effet en engageant les Ă©lĂšves eux-mĂȘmes dans des activitĂ©s de production et de diffusion de contenus, notamment Ă  travers les rĂ©seaux sociaux et les plateformes collaboratives en ligne, qu’ils prendront le mieux conscience des enjeux attachĂ©s Ă  la fiabilitĂ© des sources, Ă  l’interprĂ©tation des informations et Ă  la reprĂ©sentation de soi en ligne. Dans l’enseignement agricole, cette Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l’information sera renforcĂ©e dans le cadre de l’éducation socioculturelle. Le Centre de liaison de l’enseignement et des mĂ©dias d’information CLEMI restera pleinement engagĂ© sur ces enjeux pour le ministĂšre. De l’enseignement aux Ă©lĂšves du jugement, de l’argumentation et du dĂ©bat dans les classes dĂšs l’école Ă©lĂ©mentaire. Dans le second degrĂ©, toutes les disciplines doivent ĂȘtre mobilisĂ©es Ă  cette fin. Les enseignants seront formĂ©s et accompagnĂ©s. De l’inscription des Ă©lĂšves de l’enseignement professionnel et des apprentis pendant leurs parcours de formation Ă  des ateliers dĂ©bats et philosophiques dans le cadre de l’enseignement moral et civique ; Ă  des activitĂ©s sociales et civiques de l’entreprise oĂč se dĂ©roulent les pĂ©riodes de formation en milieu professionnel et les pĂ©riodes d’alternance ; Ă  l’engagement associatif et l’implication dans les organisations associatives professionnelles. De la prĂ©paration en amont de la JournĂ©e dĂ©fense et citoyennetĂ© JDC dans les Ă©tablissements avec les lycĂ©ens. La participation et les initiatives des Ă©lĂšves seront dĂ©veloppĂ©es – DĂ©veloppement des “conseils d’enfants” dĂšs l’école primaire, des conseils de la vie collĂ©gienne et soutien renforcĂ© aux conseils de la vie lycĂ©enne. – Encouragement des actions Ă©ducatives dans le cadre des projets Ă©ducatifs territoriaux par exemple participation des Ă©lĂšves Ă  des conseils municipaux d’enfants. – Renforcement des capacitĂ©s d’initiative des associations lycĂ©ennes et mobilisation de moyens nouveaux Ă  destination des journaux lycĂ©ens et des activitĂ©s de crĂ©ation et d’animation mĂ©dias en favorisant les projets partenariaux avec le monde des mĂ©dias et le monde Ă©conomique. – Relance de la semaine de lutte contre le racisme et l’antisĂ©mitisme, fin mars, pour en faire un temps fort de mobilisation de la communautĂ© Ă©ducative et de l’ensemble de la sociĂ©tĂ© civile. Renforcement de la semaine de l’engagement en septembre, en lien avec les partenaires associatifs. – Valorisation de l’engagement associatif des Ă©lĂšves, de l’implication auprĂšs de leurs pairs qui ont besoin de soutiens variĂ©s Ă©lĂšves nouvellement arrivĂ©s en France, Ă©lĂšves en difficultĂ©, Ă©lĂšves en situation de handicap, etc. La vice-prĂ©sidence des associations sportives par les Ă©lĂšves sera systĂ©matisĂ©e, et les prises de responsabilitĂ© au sein des associations sportives valorisĂ©es. Les formations de jeunes coachs et de jeunes arbitres seront dĂ©veloppĂ©es. Les expĂ©riences d’engagement vĂ©cues par les Ă©lĂšves pendant leurs temps de loisirs et de vacances seront encouragĂ©es cf. plan du ministĂšre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports. Les actions relatives Ă  la formation du futur citoyen et Ă  la promotion des valeurs de la RĂ©publique et de la laĂŻcitĂ© seront inscrites systĂ©matiquement dans les projets d’école et les projets d’établissement. Ces actions seront particuliĂšrement valorisĂ©es et explicitĂ©es auprĂšs des parents d’élĂšves. Toutes les Ă©coles et tous les Ă©tablissements devront, d’ici la fin de l’annĂ©e scolaire, réécrire leurs projets d’école et d’établissement pour y intĂ©grer ces Ă©lĂ©ments. Ces projets dĂ©tailleront Ă©galement les modalitĂ©s du parcours citoyen. Le parcours citoyen sera Ă©valuĂ© Ă  la fin de la scolaritĂ© obligatoire selon des modalitĂ©s qui seront dĂ©finies au printemps. De maniĂšre complĂ©mentaire, les jeunes de plus de 16 ans, poursuivront leur parcours citoyen afin de prĂ©parer pleinement et de solenniser leur entrĂ©e dans la RĂ©publique cf. plan du ministĂšre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports. DĂ©velopper la citoyennetĂ© et la culture de l’engagement avec tous les partenaires de l’École L’École n’est pas la seule responsable, ni la cause de tous les maux qui la touchent. Elle subit des Ă©volutions sociales et sociĂ©tales plus larges. Mais c’est en son sein, avec les diffĂ©rentes composantes de la communautĂ© Ă©ducative et l’ensemble de ses partenaires autres services publics, collectivitĂ©s territoriales, monde associatif, monde Ă©conomique, qu’un certain nombre de solutions doivent ĂȘtre trouvĂ©es. Les valeurs doivent vivre dans des actes pĂ©dagogiques concrets, et pas simplement dans la dĂ©clamation de principes qui, parfois, ne s’incarnent pas assez dans le quotidien des Ă©lĂšves. [Mesure 4] Associer pleinement et dĂ©velopper les temps d’échange avec les parents d’élĂšves Un comitĂ© dĂ©partemental d’éducation Ă  la santĂ© et Ă  la citoyennetĂ© sera créé, compĂ©tent pour le premier et le second degrĂ©. Instance de mobilisation, associant l’ensemble de la communautĂ© Ă©ducative, personnels enseignants, non enseignants, notamment les personnels “santĂ©-sociaux” et fĂ©dĂ©rations de parents d’élĂšves, ce comitĂ© permettra de nourrir des projets dĂ©partementaux, en particulier par l’examen des initiatives issues des projets d’école ou d’établissement. Il sera une instance de rĂ©flexion sur les protocoles de communication vis-Ă -vis des parents d’élĂšves lors des situations d’urgence. Les espaces et/ou temps des parents seront dĂ©veloppĂ©s dans chaque Ă©cole et Ă©tablissement. La relation de confiance et la comprĂ©hension mutuelle entre les parents et l’École constituent un enjeu dĂ©terminant pour la rĂ©ussite de tous les enfants aux plans scolaire, social et citoyen. La gĂ©nĂ©ralisation de la “mallette des parents” prĂ©vue dans le cadre du plan “vaincre le dĂ©crochage scolaire”, Ă©laborĂ©e pour trois moments clĂ©s de la scolaritĂ© des enfants – l’entrĂ©e au CP, oĂč l’enfant apprend Ă  lire, l’arrivĂ©e en 6e, pour faciliter le passage au collĂšge, en 3e, pour accompagner les premiers choix d’orientation – sera accĂ©lĂ©rĂ©e par la mise Ă  disposition des chefs d’établissement de moyens renforcĂ©s. Les proviseurs vie scolaire – conseillers des recteurs pour les questions relatives Ă  l’action Ă©ducative, au fonctionnement des Ă©tablissements et aux relations avec les personnels de direction – seront les rĂ©fĂ©rents des associations de parents pour toute difficultĂ© relative au racisme, aux discriminations ou Ă  la remise en cause des valeurs de la RĂ©publique. En lien avec les rĂ©fĂ©rents laĂŻcitĂ©, ils pourront entreprendre une premiĂšre mĂ©diation en cas de conflit entre des parents et l’École. [Mesure 5] Mobiliser toutes les ressources des territoires Un partenariat renouvelĂ© avec les collectivitĂ©s territoriales pour la rĂ©ussite Ă©ducative des jeunes sera mis en place – Inclure dans les projets Ă©ducatifs territoriaux PEDT un volet laĂŻcitĂ© et citoyennetĂ©, financĂ© par un fonds d’État dĂ©diĂ© Ă  destination des associations de jeunesse et d’éducation populaire. – Susciter les initiatives des collectivitĂ©s territoriales pour conduire Ă  la crĂ©ation de nouvelles places d’internat, notamment au niveau du collĂšge, dans le cadre de la politique des internats de la rĂ©ussite et du programme d’investissement d’avenir PIA. Ce point sera Ă©galement prioritaire pour l’enseignement agricole, dont la majoritĂ© des Ă©lĂšves sont internes. – Inclure dans les contrats de ville un axe laĂŻcitĂ© et citoyennetĂ© ainsi que la prĂ©vention des ruptures sociales et scolaires, l’accompagnement des parents, l’accompagnement des jeunes vers l’insertion et l’emploi, qui associent les missions locales, les maisons des adolescents et les maisons de la justice et du droit. – DĂ©velopper les programmes de rĂ©ussite Ă©ducative qui ont montrĂ© leur efficacitĂ© dans le suivi et l’accompagnement individuel des jeunes, sur tout le territoire et favoriser la participation des acteurs de l’éducation nationale. – Engager avec les Ă©lus la construction d’un cadre commun facilitant la mise en oeuvre du principe de laĂŻcitĂ© dans les services publics locaux, avec une vigilance pour que les intervenants auprĂšs des enfants et des jeunes connaissent les principes de la laĂŻcitĂ© et s’engagent Ă  les transmettre et Ă  les appliquer fermement. Les liens avec l’éducation populaire seront renforcĂ©s. Le contenu des conventions pluriannuelles d’objectifs des rĂ©seaux d’éducation populaire sera redĂ©fini au regard des enjeux actuels, avec le souci de parvenir Ă  des engagements communs de tous les ministĂšres concernĂ©s dans un cadre stabilisĂ© et durable. Cette simplification et cette reconnaissance inĂ©dite de la part de l’État constitueront une chance de renouveler, en la consolidant, l’intervention de l’éducation populaire dans les territoires les plus fragiles, en confortant leur capacitĂ© Ă  porter et transmettre les valeurs de la RĂ©publique. Les liens avec les associations de lutte contre le racisme et l’antisĂ©mitisme agréées par le ministĂšre ou bĂ©nĂ©ficiant d’une convention de partenariat seront Ă©galement redĂ©finis afin de renforcer la mise en oeuvre de leurs actions Ă©ducatives et pĂ©dagogiques spĂ©cifiquement sur les problĂ©matiques du vivre-ensemble, de la lutte contre les prĂ©jugĂ©s, le racisme, l’antisĂ©mitisme, la xĂ©nophobie. Les partenaires Ă©ducatifs agréés du ministĂšre, des professionnels des mĂ©dias, des associations de lutte contre le racisme et l’antisĂ©mitisme et des organisations de jeunesse et d’éducation populaire seront mobilisĂ©s pour lutter contre les dĂ©rives du relativisme, de la rumeur et de l’obscurantisme dans le cadre d’interventions auprĂšs des jeunes. Une rĂ©serve citoyenne d’appui aux Ă©coles et aux Ă©tablissements, sur le modĂšle de la rĂ©serve citoyenne de la DĂ©fense, sera créée dans chaque acadĂ©mie sous l’autoritĂ© des recteurs. Seront notamment sollicitĂ©s pour participer Ă  cette rĂ©serve les personnes dĂ©sireuses d’apporter leur concours aux missions de l’École, les bĂ©nĂ©voles d’associations partenaires au plan local et les dĂ©lĂ©guĂ©s dĂ©partementaux de l’Éducation nationale DDEN. L’ensemble de ces mesures sera mis en Ɠuvre en partenariat Ă©troit avec le ministĂšre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports. Combattre les inĂ©galitĂ©s et favoriser la mixitĂ© sociale pour renforcer le sentiment d’appartenance dans la RĂ©publique La rĂ©duction des inĂ©galitĂ©s scolaires passera par de nouvelles mesures en faveur de la mixitĂ© et de la mobilitĂ© sociales, un engagement renforcĂ© pour la maĂźtrise du français, et une meilleure prise en compte des enfants en situation de pauvretĂ©. Il faut mettre fin Ă  l’écart que vivent trop d’élĂšves et leurs parents entre les principes de la RĂ©publique et leurs rĂ©alitĂ©s quotidiennes, ce qui signifie une lutte sans merci contre le dĂ©terminisme social, qui est le moteur de la dĂ©sespĂ©rance. [Mesure 6] Engager un chantier prioritaire pour la maĂźtrise du français Une Ă©valuation du niveau des Ă©lĂšves en français, Ă  des fins diagnostiques, sera mise en place au dĂ©but de CE2 pour permettre aux Ă©quipes pĂ©dagogiques d’identifier les difficultĂ©s et de mettre en place une rĂ©ponse adaptĂ©e aux besoins de chaque enfant. Des outils d’évaluation standardisĂ©s seront mis Ă  disposition Ă  cette fin. La recherche sera mise au service de l’amĂ©lioration de l’acquisition du langage dĂšs la petite enfance, afin de conduire tous les Ă©lĂšves Ă  un premier niveau de maĂźtrise de la lecture et de l’écriture Ă  la fin du CE2. La DGESCO mobilisera son conseil scientifique pour rendre accessibles aux acteurs de terrain les rĂ©sultats de recherches et d’expĂ©riences en France et Ă  l’étranger, notamment sur l’apprentissage de la lecture et la comprĂ©hension de l’écrit, affiner les analyses de situation qui existent rapports des inspections gĂ©nĂ©rales, travaux de la DEPP notamment, et promouvoir les recherches et expĂ©rimentations intĂ©grant un suivi des pratiques ainsi apprentissages des Ă©lĂšves allophones nouvellement arrivĂ©s en France seront facilitĂ©s par l’enseignement spĂ©cifique du français langue seconde et la mise en place de dispositifs d’inclusion scolaire. C’est en effet la scolarisation en milieu ordinaire qui donne les meilleurs rĂ©sultats Ă©ducatifs. Les moyens du dispositif “Ouvrir l’École aux parents pour la rĂ©ussite des enfants” seront renforcĂ©s, par un cofinancement avec le ministĂšre de l’IntĂ©rieur. Ce dispositif a pour objectif de donner aux parents Ă©trangers allophones les moyens d’aider leurs enfants dans leur scolaritĂ©, par une meilleure connaissance de l’institution scolaire, des droits et des devoirs des Ă©lĂšves et des parents, un apprentissage de la langue française et une meilleure comprĂ©hension des principes, des valeurs et des usages de la sociĂ©tĂ© française, pour une meilleure intĂ©gration. Alors que le dispositif a Ă©tĂ© recentrĂ© sur les primo-arrivants, le fonds Éducation nationale permettra de prendre en charge les parents allophones prĂ©sents depuis plus longtemps sur le territoire. [Mesure 7] AccĂ©lĂ©rer la mise en Ɠuvre du plan de lutte contre le dĂ©crochage Les recteurs sont mobilisĂ©s pour dĂ©cliner opĂ©rationnellement la “stratĂ©gie de lutte contre le dĂ©crochage” et pour ĂȘtre en premiĂšre ligne avec les autres services de l’État et ceux de la rĂ©gion, pour mettre en Ɠuvre le “droit au retour en formation”. Il s’agit de faire accĂ©der Ă  la qualification – et donc Ă  l’insertion professionnelle – les 620 000 jeunes sortis du systĂšme scolaire, aujourd’hui ni en emploi ni en formation, et les 140 000 jeunes qui chaque annĂ©e quittent l’École sans qualification. Des moyens en crĂ©dits budgĂ©taires et en ressources humaines seront dĂ©ployĂ©s Ă  cette fin. Une campagne de communication sera mise en place en direction des jeunes bĂ©nĂ©ficiaires des nouvelles dispositions du droit au retour en formation. [Mesure 8] Renforcer les actions contre les dĂ©terminismes sociaux et territoriaux Une politique active de mixitĂ© pour agir sur la composition des collĂšges sera mise en place grĂące aux nouvelles dispositions lĂ©gislatives et rĂ©glementaires. – En concertation avec les collectivitĂ©s compĂ©tentes, un Ă©tat des lieux sera Ă©tabli en 2015- 2016 en matiĂšre de mixitĂ© sociale au sein des collĂšges publics et privĂ©s sous contrat. Ce diagnostic partagĂ© doit pouvoir dĂ©boucher sur la dĂ©finition d’objectifs en matiĂšre de mixitĂ© sociale au sein des collĂšges publics, Ă  l’échelle du dĂ©partement, mais Ă©galement Ă  l’échelle de territoires infra-dĂ©partementaux identifiĂ©s comme pertinents. – De nouveaux secteurs de recrutement des collĂšges seront dĂ©finis pour y regrouper plusieurs Ă©tablissements lĂ  oĂč c’est pertinent. – Les directions des services dĂ©partementaux de l’Éducation nationale mettront en place une procĂ©dure d’affectation des Ă©lĂšves permettant de renforcer la mixitĂ© sociale des Ă©tablissements des nouveaux secteurs de recrutement. La coopĂ©ration avec les entreprises et le monde Ă©conomique sera Ă©tendue et valorisĂ©e. – Les initiatives des associations et de milieux professionnels qui mobilisent l’intervention de tuteurs d’entreprise pour l’accompagnement, dans leurs Ă©tudes et leur insertion professionnelle, des jeunes collĂ©giens et lycĂ©ens professionnels des quartiers, seront valorisĂ©es. Les accords de partenariat seront Ă©tendus, notamment dans le cadre de la mise en oeuvre du parcours individuel d’information, d’orientation et de dĂ©couverte du monde Ă©conomique et professionnel, afin d’élargir le rĂ©seau des Ă©tablissements bĂ©nĂ©ficiaires. – Les partenaires sociaux et les branches professionnelles sont mobilisĂ©s pour intensifier les initiatives citoyennes en faveur de l’insertion sociale et professionnelle des jeunes. L’information sur les formes et les effets des discriminations dans l’accueil des jeunes en stage et en alternance sera dĂ©veloppĂ©e. Le secteur associatif agissant sur l’inclusion et l’intĂ©gration sera soutenu. – Le dĂ©veloppement des campus des mĂ©tiers et des qualifications, pour la formation et l’insertion professionnelle des jeunes dans les territoires, sera poursuivi et intensifiĂ©. Les Ă©tablissements d’enseignement supĂ©rieur, en lien avec le rĂ©seau des PĂŽles Ă©tudiants pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat PEPITE et en appui sur les Campus des mĂ©tiers et des qualifications, proposeront une formation et un accompagnement aux jeunes dĂ©crocheurs, diplĂŽmĂ©s et non diplĂŽmĂ©s de l’enseignement scolaire, qui souhaitent crĂ©er leur propre activitĂ© – les jeunes sans diplĂŽme pourront ainsi accĂ©der au diplĂŽme d’universitĂ© crĂ©ateurs d’entreprises DUCA ; – les jeunes titulaires du baccalaurĂ©at pourront bĂ©nĂ©ficier du statut national d’étudiant- entrepreneur. [Mesure 9] Une action en faveur des publics les plus fragiles Les enfants en situation de pauvretĂ© seront pris en compte de maniĂšre renforcĂ©e. Alors qu’aujourd’hui plus d’un enfant sur cinq grandit dans un mĂ©nage vivant sous le seuil de pauvretĂ©, l’Éducation nationale doit concilier une logique d’intervention collective Ă  l’échelle des Ă©tablissements scolaires et une capacitĂ© Ă  accompagner individuellement les enfants les plus fragiles en lien avec les services de l’Aide sociale Ă  l’enfance. C’est pourquoi le financement des fonds sociaux sera portĂ© Ă  45 M€ soit une augmentation de plus de 20 % afin d’apporter des rĂ©ponses financiĂšres immĂ©diates Ă  la situation d’élĂšves en difficultĂ©. C’est aussi le sens de la mobilisation accrue qui sera engagĂ©e en faveur de la scolarisation des enfants de moins de 3 ans, qui permet une socialisation prĂ©coce d’autant plus profitable Ă  l’enfant qu’il est fragile au plan social. Enfin, une suite dĂ©terminĂ©e sera apportĂ©e aux prĂ©conisations de la mission “grande pauvretĂ© et rĂ©ussite scolaire” confiĂ©e Ă  M. Jean-Paul Delahaye, inspecteur gĂ©nĂ©ral de l’Éducation nationale. Une aide en faveur des dĂ©partements d’outre-mer les plus dĂ©favorisĂ©s sera mise en place. Un fonds social spĂ©cifique cantine sera créé pour permettre aux collĂ©giens et lycĂ©ens de Guyane et de Mayotte de bĂ©nĂ©ficier d’une restauration scolaire leur permettant de poursuivre leur scolaritĂ© dans de bonnes conditions. Les risques de repli chez les jeunes, pouvant reprĂ©senter un danger pour eux-mĂȘmes et pour la vie collective, seront mieux repĂ©rĂ©s. Les chefs d’établissement recevront une formation renforcĂ©e Ă  la dĂ©tection des signes prĂ©curseurs des pratiques de repli et de radicalisation. L’instruction Ă  domicile fera l’objet d’un contrĂŽle renforcĂ©, impliquant des Ă©quipes pĂ©dagogiques en appui aux corps d’inspection effectuant actuellement les contrĂŽles. À cette fin, des professeurs seront missionnĂ©s pour venir en appui aux corps d’inspection effectuant actuellement ces contrĂŽles. Des repĂšres seront donnĂ©s afin de mieux Ă©valuer la progressivitĂ© des apprentissages. Une mobilisation en faveur de l’enseignement pour les jeunes ayant commis un acte de dĂ©linquance et placĂ©s sous main de justice sera engagĂ©e Ă  travers – la dĂ©signation d’un rĂ©fĂ©rent “justice” au sein de chaque Ă©tablissement, chargĂ© de faire le lien avec les services du ministĂšre de la justice en charge du suivi social et Ă©ducatif des jeunes placĂ©s sous main de justice et toujours scolarisĂ©s ; – l’intĂ©gration du dĂ©veloppement des compĂ©tences sociales et civiques dans le parcours de formation des mineurs dĂ©tenus, ainsi que la conduite d’actions spĂ©cifiques sous forme de parcours thĂ©matiques ou de participation Ă  des concours. L’offre de formation, la prĂ©paration aux examens et des cours d’acquisition des compĂ©tences fondamentales en faveur des jeunes dĂ©tenus seront dĂ©veloppĂ©s. Mobiliser l’enseignement supĂ©rieur et la recherche Comme l’ont montrĂ© les travaux du comitĂ© pour la StratĂ©gie nationale de l’enseignement supĂ©rieur et ceux en cours de la StratĂ©gie nationale pour la recherche, les enjeux de promotion des valeurs de la RĂ©publique et de la laĂŻcitĂ© concernent tout autant l’enseignement supĂ©rieur et la recherche que l’enseignement scolaire. La cohĂ©sion de la population française repose sur la capacitĂ© de notre systĂšme d’enseignement supĂ©rieur et de recherche Ă  ĂȘtre un lieu de rĂ©ussite et de promotion sociale pour le plus grand nombre. [Mesure 10] Mobiliser l’Enseignement supĂ©rieur et la Recherche pour Ă©clairer la sociĂ©tĂ© dans son ensemble sur les fractures qui la traversent et sur les facteurs de radicalisation Mieux rassembler et valoriser les recherches rĂ©alisĂ©es et en cours afin d’éclairer le dĂ©bat public sur les questions relatives Ă  la radicalisation. Solliciter l’Agence nationale de la recherche ANR pour renforcer le soutien aux travaux relatifs aux causes de la radicalisation dans les sociĂ©tĂ©s contemporaines. Au niveau europĂ©en, orienter les financements de la recherche vers les thĂ©matiques prĂ©cĂ©demment mentionnĂ©es, en favorisant la constitution de rĂ©seaux de chercheurs europĂ©ens. Toujours dans le cadre europĂ©en, appuyer les initiatives collectives comme celle de l’European Alliance for the Social Sciences and the Humanities et introduire au sein du programme de l’European Social Survey enquĂȘte europĂ©enne des questionnements permettant d’alimenter les recherches sur la reprĂ©sentation sociale des phĂ©nomĂšnes religieux. Inciter l’Institut universitaire de France IUF Ă  mieux prendre en compte dans ses critĂšres de recrutements les thĂ©matiques de recherche relatives au risque de radicalisation. DĂ©finir avec le rĂ©seau français des instituts d’études avancĂ©es, une politique de recrutement de chercheurs Ă©trangers invitĂ©s permettant de rĂ©unir un panel aussi large que possible d’expertises internationales. CrĂ©er des emplois d’enseignants chercheurs et de chercheurs dans les “disciplines rares” lorsqu’elles correspondent Ă  un thĂšme identifiĂ© comme prioritaire, conformĂ©ment aux prĂ©conisations du Livre blanc des Ă©tudes françaises sur le Moyen-Orient et les mondes musulmans. [Mesure 11] Renforcer la responsabilitĂ© sociale des Ă©tablissements d’Enseignement supĂ©rieur Valoriser les parcours professionnels et technologiques du lycĂ©e au master en multipliant les passerelles et en favorisant la mobilitĂ© des Ă©tudiants concernĂ©s grĂące Ă  Erasmus +. Mieux former les enseignants du supĂ©rieur aux enjeux de laĂŻcitĂ©, de lutte contre les discriminations, le racisme et l’antisĂ©mitisme – CrĂ©er sur la plateforme FUN, une formation en ligne MOOC sur la lutte contre les discriminations, le racisme, l’antisĂ©mitisme ; – DĂ©velopper les actions de formation continue des personnels du supĂ©rieur incluant les enseignants sur ces sujets. Renforcer les outils Ă  disposition des Ă©tablissements – Rappeler Ă  l’ensemble des membres de la communautĂ© universitaire, dans les formes qui paraĂźtront les plus adaptĂ©es au sein de chaque Ă©tablissement, les rĂšgles applicables dans le supĂ©rieur en matiĂšre de laĂŻcitĂ© et de lutte contre les discriminations, en se fondant notamment sur la Charte de la laĂŻcitĂ© ; – DĂ©signer un rĂ©fĂ©rent “racisme et antisĂ©mitisme” au sein de chaque Ă©tablissement. Renforcer le lien social sur les lieux de vie et d’étude – DĂ©velopper le soutien aux projets Ă©tudiants dans les domaines artistiques ou sportifs, destinĂ©s Ă  lutter contre les discriminations et Ă  promouvoir le “vivre ensemble”, par l’intermĂ©diaire du rĂ©seau des oeuvres universitaires et scolaires soutien aux projets culturels par le prix “Cultur’Action”, du soutien ministĂ©riel et des crĂ©dits dĂ©centralisĂ©s des Fonds de solidaritĂ© et de dĂ©veloppement des initiatives Ă©tudiantes FSDIE ; – Encourager la reconnaissance dans le cadre des crĂ©dits ECTS des compĂ©tences acquises par les Ă©tudiants lors d’engagements citoyens en rapport avec la lutte contre les discriminations ; – Favoriser l’organisation de dĂ©bats contradictoires sur les campus, Ă  l’initiative des Ă©tudiants ou des Ă©tablissements ; – Favoriser le dĂ©veloppement du lien social entre les universitĂ©s et leur environnement immĂ©diat, notamment lorsque celui-ci est situĂ© dans des quartiers en difficultĂ©. Cette mesure sera mise en Ɠuvre avec le ministĂšre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports. DĂ©velopper l’accĂšs aux Ă©tudes supĂ©rieures pour les publics en difficultĂ© Encourager la poursuite d’études supĂ©rieures des jeunes incarcĂ©rĂ©s, par le dĂ©veloppement des conventions entre les universitĂ©s, les directions inter-rĂ©gionales des services pĂ©nitentiaires DISP et les unitĂ©s pĂ©dagogiques inter-rĂ©gionales UPR. Participer pleinement au service civique universel, en dĂ©veloppant les missions de service civique au sein d’associations Ă  l’universitĂ©, et en facilitant les dispositifs de cĂ©sure dans les parcours universitaires. Tags RĂ©publique, autoritĂ©, inĂ©galitĂ©s, laĂŻcitĂ© Laprochaine sĂ©ance publique du Conseil dĂ©partemental aura lieu le jeudi 12 dĂ©cembre 2019, dĂšs 9h30, Ă  l’HĂŽtel du DĂ©partement, 6 place de la RĂ©volution française Ă  Belfort. A cette occasion les Conseillers dĂ©partementaux seront amenĂ©s Ă  statuer sur les dossiers suivants : DĂ©bat d'orientations budgĂ©taires pour 2020. Le contrĂŽle judiciaire Le contrĂŽle judiciaire est une mesure de surveillance, imposĂ©e par la justice Ă  un mis en cause, dans l’attente de son procĂšs. Cette mesure telle qu’elle est exercĂ©e Ă  l’APCARS a une visĂ©e socio-Ă©ducative et tend Ă  favoriser l’insertion d’un justiciable tout en assurant la sĂ©curitĂ© publique et sa reprĂ©sentation Ă  l’audience. Au TGI de CrĂ©teil, nos services de contrĂŽles judiciaires et d’aide aux victimes communiquent dĂ©sormais entre eux afin d’informer et ainsi protĂ©ger les victimes de violences intra-familiales dont les conjoints font l’objet d’une obligation de dĂ©cohabitation. Dans ce cadre, les rĂšgles dĂ©ontologiques et procĂ©durales sont scrupuleusement respectĂ©es. Stages de sensibilisation aux dangers de l’usage de produits stupĂ©fiants Ces stages sont une alternative aux poursuites pĂ©nales consĂ©cutives Ă  une interpellation pour usage de stupĂ©fiants. Cette forme de rĂ©ponse pĂ©dagogique demeure nĂ©anmoins une sanction Ă  l’usage de stupĂ©fiants. Elle apporte aux stagiaires des donnĂ©es Ă©pidĂ©miologiques, des connaissances sur les risques des conduites addictives en gĂ©nĂ©ral et leurs effets sur la sphĂšre personnelle, sociale, familiale et professionnelle, ainsi que des informations sur les dispositifs de soins. Les stages s’appuient sur la dynamique de groupe, la responsabilisation individuelle, la recherche de sens Ă  un comportement. Ils sont co-animĂ©s avec un animateur de prĂ©vention de l’ANPAA association nationale de prĂ©vention en alcoologie et addictologie. Stages de responsabilisation pour auteurs de violence conjugale, dans le cadre de la prĂ©vention et la lutte contre les violences au sein du couple et sexistes Ces stages ont pour objectif de sensibiliser les auteurs de violences conjugales lĂ©gĂšres aux consĂ©quences de leurs actes. A Marseille, les stages s’organisent en deux temps une journĂ©e collective sous forme de groupe de parole et une rencontre individuelle quatre semaines plus tard. A CrĂ©teil, les stages se dĂ©roulent sur deux journĂ©es, autour de plusieurs modules dĂ©finition de la violence, consĂ©quences sur la victime, rĂ©ponses juridiques, etc. avec diffĂ©rents supports Ă©changes, tĂ©moignages, vidĂ©o, approche de la communication non violente. Les objectifs sont d’aider les stagiaires Ă  mieux comprendre ce qui sous tend leurs rĂ©actions excessives, au travers d’une meilleure apprĂ©hension de leur vie Ă©motionnelle, et ainsi d’éviter la rĂ©cidive. Des techniques comme celles de l’entretien motivationnel sont utilisĂ©es dans la gestion des Ă©changes pendant le stage. Ces stages font systĂ©matiquement l’objet d’un bilan et les thĂšmes les plus marquants pour les stagiaires sont ceux de l’écoute, de la communication et de la responsabilitĂ© dans le conïŹ‚it. Pour la plupart, l’objectif qu’ils s’assignent est de rĂ©agir avant la crise et d’éviter le recours Ă  la violence. L’autre enjeu majeur pour les stagiaires est celui des enfants et des rĂ©percussions de la violence conjugale sur ceux-ci. Stages de sensibilisation Ă  la lutte contre l’achat d’actes sexuels Cette nouvelle mesure a vu le jour fin 2017 loi du 13 avril 2016 et les stages sont rĂ©alisĂ©s en collaboration avec la Fondation Jean et Jeanne Scelles. Ce stage d’une journĂ©e a pour but de sensibiliser les clients Ă  la rĂ©alitĂ© du systĂšme prostitutionnel en France et dans le monde, et d’avoir une vision plus fine de ses consĂ©quences, notamment sur les personnes qui en sont victimes phĂ©nomĂšne de traite des ĂȘtres humains, rĂ©alitĂ© du proxĂ©nĂ©tisme, violences physiques et psychiques vĂ©cues par les personnes prostituĂ©es. Le stage se base sur divers supports chiffres, tĂ©moignages audios, photos, et surtout, permet une rencontre sur la derniĂšre heure du stage avec une personne sortie de la prostitution, aprĂšs vingt ans. Stages de citoyennetĂ© Ces stages ont pour objectif de sensibiliser les condamnĂ©s aux valeurs rĂ©publicaines de tolĂ©rance et de respect de la dignitĂ© de la personne humaine », de leur faire prendre conscience de leur responsabilitĂ© pĂ©nale et civile, ainsi que des devoirs qu’implique la vie en sociĂ©tĂ© » et de favoriser leur insertion sociale ». Les infractions Ă  l’origine de ce type de stage ont Ă©tĂ© trĂšs variĂ©es outrage, rĂ©bellion, appels malveillants, dĂ©gradations, violences envers les animaux, violences lĂ©gĂšres, dĂ©nonciations calomnieuses, etc. La grande majoritĂ© des stagiaires indique, en toute hypothĂšse, que le stage les a instruit sur leurs droits, comme sur la façon de rĂ©agir correctement et lĂ©galement face Ă  une personne incorrecte. CrĂ©es par la loi du 9 mars 2004, les stages ont Ă©tĂ© instaurĂ©s Ă  Marseille comme mesure dans le cadre d’une composition pĂ©nale et comme obligation particuliĂšre d’un sursis avec mise Ă  l’épreuve ou comme peine complĂ©mentaire.
DotĂ©de deux enveloppes de 1 ,5 million d’euros (lutte contre le racisme et l’antisĂ©mitisme) et 500.000 euros (lutte contre la haine et les discriminations anti-LGBT), ce nouvel appel Ă  projets permettra de promouvoir des actions citoyennesliĂ©es Ă  l’éducation, la prĂ©vention, la formation et l’aide aux victimes, ainsi que des actions de communication, et
Dans le cadre de la prĂ©vention et de la lutte contre les violences au sein du couple et sexistes, instaurĂ© par la loi du 4 aoĂ»t 2014 dite pour l’égalitĂ© rĂ©elle entre les femmes et les hommes, le Service PĂ©nitentiaire de Probation et d’Insertion SPIP des Yvelines a mis en oeuvre des stages de responsabilisation. Ces stages s’adressent Ă  toute personne condamnĂ©e pour des actes de violences et suivie par le SPIP des Yvelines. Ce stage ne vise pas exclusivement les personnes condamnĂ©es pour des faits de violences conjugales mais de façon plus gĂ©nĂ©rale, toute personne pour laquelle le SPIP aura Ă©valuĂ© la nĂ©cessitĂ© de travailler sur ses reprĂ©sentations sociales et sa conception de la relation entre les hommes et les femmes. Ce stage permet ainsi – de rĂ©flĂ©chir aux prĂ©jugĂ©s, stĂ©rĂ©otypes et discriminations dans nos sociĂ©tĂ©s – de dĂ©finir les rĂšgles de la vie commune, des limites de chacun et de la responsabilitĂ© individuelle – de repĂ©rer les attitudes et violences sexistes dans l’espace public – d’identifier des comportements de contrĂŽle et de domination au sein du couple – de mieux connaĂźtre les atteintes aux droits et les lois concernant les violences au sein du couple et sexistes – de prendre conscience des consĂ©quences des violences sur les victimes et les enfants tĂ©moins. – de trouver des moyens et des pistes pour savoir rĂ©agir aux situations rencontrĂ©es Dans le cadre de ce stage, un intervenant de notre association intervient sur la notion de victime et sur les consĂ©quences des violences. Depuisle dĂ©but de l’annĂ©e 2019, StĂ©phanie Le Gal Gorin intervient dans le Morbihan dans des stages de responsabilisation organisĂ©s par l'association La Sauvegarde 56 pour des auteurs de violence conjugales condamnĂ©s avec une obligation de mise Ă  l’épreuve, ou repĂ©rĂ©s pour la premiĂšre fois pour de tels faits. OrganisĂ©s sur deux jours, payants, ils sont proposĂ©s au parquet

Dans l’article d’aujourd’hui, je souhaitais aborder un peu de procĂ©dure pĂ©nale, pour dĂ©velopper ce que j’effleurais seulement dans un article prĂ©cĂ©dent, et qui me semble important d’approfondir pour les non-connaisseurs du droit pĂ©nal et surtout, du droit des peines. Cet Ă©crit a donc pour vocation de s’adresser aux novices » en la matiĂšre. Souvenez-vous, je vous mettais dans mon article La comparution sur reconnaissance prĂ©alable de culpabilitĂ© CRPC le plaider coupable Ă  la française » Ă  retrouver ici un AstĂ©rix ainsi que la note suivante *Et oui, une peine de prison ferme est amĂ©nageable, de sorte qu’il s’agit tout de mĂȘme de prison dite ferme, mais la peine n’est pas exĂ©cutĂ©e stricto sensu en prison. Ainsi, est de la prison ferme amĂ©nagĂ©e le port d’un bracelet Ă©lectronique, des travaux d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, des jours-amende trĂšs diffĂ©rent d’une amende classique, un placement en extĂ©rieur, une semi-libertĂ©, ou encore, plus tard, une libĂ©ration conditionnelle. DĂšs lors, soit le prĂ©venu se voit opposer ce que l’on appelle un mandat de dĂ©pĂŽt = le prĂ©venu est immĂ©diatement incarcĂ©rĂ© et il ne pourra amĂ©nager sa peine que bien plus tard, aprĂšs une pĂ©riode en prison, soit il n’est pas immĂ©diatement incarcĂ©rĂ©, et sa peine sera quasi-systĂ©matiquement amĂ©nagĂ©e de sorte qu’il n’ira pas en prison, ou du moins, pourra sortir pour travailler. Attention, l’amĂ©nagement n’est possible que sous certaines conditions, et sera exclu pour une peine de prison ferme de plus d’un an loi du 24 mars 2020. » J’ai fait preuve d’une imprĂ©cision d’ailleurs dans cet article, puisqu’il ne s’agit pas de la loi du 24 mars 2020, mais du dĂ©cret du 04 mars 2020 pris en application de la loi du 23 mars 2019 et entrant en vigueur au 24 mars 2020. Ce dĂ©cret est venu prĂ©ciser et rĂ©former l’amĂ©nagement des peines ainsi que les peines correctionnelles en elles-mĂȘmes. Vous l’aurez donc compris, une peine peut ĂȘtre assortie d’un sursis, d’un sursis probatoire, ou ĂȘtre ferme. Dans ce dernier cas, elle sera amĂ©nagĂ©e, ou non, ce qui signifie que le condamnĂ© n’ira pas forcĂ©ment effectuer sa peine en milieu carcĂ©ral, dans une cellule, et ce, MEME SI SA PEINE EST FERME. M Les grandes lignes Tout d’abord, il convient de rappeler que la rĂ©forme entrĂ©e en vigueur le 24 mars 2020 est venue supprimer les peines d’emprisonnement fermes d’une durĂ©e infĂ©rieure ou Ă©gale Ă  un mois. En effet, les emprisonnements courts sont inutiles, sans intĂ©rĂȘt, avec risque de rĂ©cidive au surplus. Il est beaucoup plus constructif de prononcer une peine d’un mois assortie d’un sursis simple ou d’un sursis probatoire. Petites prĂ©cisions un sursis simple suspend l’exĂ©cution d’une peine d’emprisonnement ou mĂȘme d’amende, pendant un temps. Le condamnĂ© a l’obligation de ne pas commettre de nouvelles infractions dans le dĂ©lai de cinq ans, au risque de voir sa peine de sursis tomber » et se transformer en peine ferme. Une fois le dĂ©lai de cinq ans Ă©coulĂ© et si le condamnĂ© n’a commis aucune nouvelle infraction, sa peine sera rĂ©putĂ©e non avenue Articles 132-29 et suivants du Code pĂ©nal. Le sursis probatoire quant Ă  lui, implique que le condamnĂ© respecte des obligations durant son dĂ©lai de probation. En cas de non-respect de ses obligations, ou de commission d’une nouvelle infraction durant le dĂ©lai probatoire, sa peine de sursis pourra ĂȘtre transformĂ©e » en peine de prison ferme Articles 132-40 et suivants du Code pĂ©nal. On dit que son sursis est rĂ©voquĂ© ». Pour exemple, il peut s’agir d’une obligation de soins, ou encore d’une obligation de travaux d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, ou bien d’une interdiction d’entrer en contact avec une personne, et la liste est trĂšs longue ! Revenons maintenant au cƓur du sujet. La rĂ©forme de 2020 est venue fixer des nouveaux seuils d’amĂ©nagement de peine. Ainsi, pour les peines d’emprisonnement d’1 Ă  6 mois fermes, l’amĂ©nagement de peine est de plein droit. Il est dit dans le texte que les juridictions de jugement amĂ©nageront directement cette peine, mais en pratique, en tout cas Ă  Pontoise, les condamnĂ©s sont renvoyĂ©s devant le Juge d’application des peines dans les quelques semaines suivant le jugement afin que leur peine soit amĂ©nagĂ©e. Pour les peines d’emprisonnement de 6 mois Ă  1 an fermes, l’amĂ©nagement est facultatif. Encore une fois, cela sera Ă  voir devant le Juge d’application des peines. Pour les peines d’emprisonnement au-delĂ  d’un an, elles ne sont plus amĂ©nageables. Ce qui veut dire que les personnes condamnĂ©es Ă  plus de 12 mois d’emprisonnement iront forcĂ©ment exĂ©cuter leur peine en prison. Le seuil Ă©tait avant de 24 mois, il a donc Ă©tĂ© rabaissĂ© de moitiĂ©. Attention, un mandat de dĂ©pĂŽt peut ĂȘtre prononcĂ© Ă  l’encontre du condamnĂ©. Le mandat de dĂ©pĂŽt est dĂ©fini Ă  l’article 122 alinĂ©a 8 du Code de procĂ©dure pĂ©nale Le mandat de dĂ©pĂŽt peut ĂȘtre dĂ©cernĂ© Ă  l’encontre d’une personne mise en examen et ayant fait l’objet d’une ordonnance de placement en dĂ©tention provisoire. Il est l’ordre donnĂ© au chef de l’établissement pĂ©nitentiaire de recevoir et de dĂ©tenir la personne Ă  l’encontre de laquelle il est dĂ©cernĂ©. Ce mandat permet Ă©galement de rechercher ou de transfĂ©rer la personne lorsqu’il lui a Ă©tĂ© prĂ©cĂ©demment notifiĂ©. » ConcrĂštement, lorsqu’un mandat de dĂ©pĂŽt est prononcĂ© Ă  l’audience, la personne condamnĂ©e est directement et immĂ©diatement incarcĂ©rĂ©e. Ainsi, elle ne pourra bĂ©nĂ©ficier d’amĂ©nagement ab initio, et ce, mĂȘme si sa peine est infĂ©rieure Ă  un an. Attention toutefois, celui-ci doit ĂȘtre spĂ©cialement motivĂ©e lorsqu’il concerne une peine infĂ©rieure Ă  6 mois fermes au regarde de la personnalitĂ© de l’auteur, des faits en question, etc. A noter Ă©galement que le condamnĂ© Ă  plus d’un an d’emprisonnement peut se voir notifier un mandat de dĂ©pĂŽt Ă  effet diffĂ©rĂ©, c’est-Ă -dire qu’il sera informĂ© Ă  l’audience de sa date d’incarcĂ©ration, qui peut ĂȘtre diffĂ©rĂ©e jusqu’à un mois aprĂšs l’audience. M Quels sont les amĂ©nagements de peine envisageables ab initio = dĂšs que la peine est prononcĂ©e ? Une peine de moins d’un an est donc amĂ©nageable et en pratique, elle le sera quasi-systĂ©matiquement en l’absence de mandat de dĂ©pĂŽt, les prisons Ă©tant dĂ©jĂ  surchargĂ©es. Le condamnĂ© se rendra donc devant le Juge d’application des peines moins d’un mois aprĂšs le dĂ©libĂ©rĂ©. La peine pourra alors ĂȘtre amĂ©nagĂ©e de diffĂ©rentes maniĂšres 132-25 et suivants du Code pĂ©nal Soit par un placement sous surveillance Ă©lectronique, d’une durĂ©e de 15 jours Ă  6 mois. Le placement sous surveillance Ă©lectronique consiste Ă  avoir un bracelet Ă©lectronique et Ă  rester Ă  domicile aux heures dĂ©terminĂ©es par le juge. Le condamnĂ© pourra continuer Ă  avoir une activitĂ© professionnelles, se former, etc ;Soit par une semi-libertĂ©, qui est un rĂ©gime particulier. Le condamnĂ© est dans un centre dĂ©diĂ©, liĂ© Ă  l’administration pĂ©nitentiaire mais il peut le quitter sur des horaires dĂ©terminĂ©s, pour continuer son activitĂ© professionnelle, avec obligation de le rĂ©intĂ©grer chaque soir pour y passer la nuit ;Soit par un placement Ă  l’extĂ©rieur, qui se rapproche de la semi-libertĂ©, Ă  la diffĂ©rence que le condamnĂ© pourra ĂȘtre surveillĂ© sur son temps en extĂ©rieur. Avant la rĂ©forme de 2020, une peine ferme Ă©tait Ă©galement amĂ©nageable en travaux d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral ou en jours-amendes, ce qui n’est plus le cas dorĂ©navant. En revanche, le travail d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral et les jours-amende peuvent ĂȘtre prononcĂ©s Ă  titre de peine principale, autonome. Petite indication, le bracelet Ă©lectronique est une forme d’amĂ©nagement de peine, mais il peut Ă©galement ĂȘtre une peine prononcĂ©e Ă  part entiĂšre il s’agit de la dĂ©tention Ă  domicile sous surveillance Ă©lectronique. M L’amĂ©nagement de peine aprĂšs exĂ©cution d’une partie de celle-ci Vous l’avez compris, si vous ĂȘtes condamnĂ© Ă  une peine d’emprisonnement ferme supĂ©rieure Ă  un an, vous ne pouvez pas amĂ©nager votre peine et devez donc l’effectuer en prison. Mais un amĂ©nagement de peine est envisageable une fois une partie de la peine ferme exĂ©cutĂ©e . Vous pouvez obtenir un amĂ©nagement aprĂšs exĂ©cution des 2/3 de la peine si la peine Ă©tait infĂ©rieure ou Ă©gale Ă  cinq ans. Pour cela, vous devrez justifier d’une bonne conduite, d’un projet professionnel ou familial, de l’absence d’incidents en prison, etc
 Les amĂ©nagements envisageables Ă  ce stade sont alors Le placement en extĂ©rieur,La semi-libertĂ©,La libĂ©ration conditionnelle,Le placement sous surveillance Ă©lectronique. M Les peines de stage Enfin, je souhaitais Ă©voquer une peine peu connue du grand public, les peines de stage », listĂ©es Ă  l’article 131-5-1 du Code pĂ©nal Lorsqu’un dĂ©lit est puni d’une peine d’emprisonnement, la juridiction peut, Ă  la place ou en mĂȘme temps que l’emprisonnement, prescrire que le condamnĂ© devra accomplir, pendant une durĂ©e ne pouvant excĂ©der un mois, un stage dont elle prĂ©cise la nature, les modalitĂ©s et le contenu eu Ă©gard Ă  la nature du dĂ©lit et aux circonstances dans lesquelles il a Ă©tĂ© commis. Sauf dĂ©cision contraire de la juridiction, le stage, dont le coĂ»t ne peut excĂ©der celui des amendes contraventionnelles de la 3e classe, est effectuĂ© aux frais du condamnĂ©. Le stage est exĂ©cutĂ© dans un dĂ©lai de six mois Ă  compter de la date Ă  laquelle la condamnation est dĂ©finitive, sauf impossibilitĂ© rĂ©sultant du comportement ou de la situation du condamnĂ©. Les stages que peut prononcer la juridiction sont 1° Le stage de citoyennetĂ©, tendant Ă  l’apprentissage des valeurs de la RĂ©publique et des devoirs du citoyen ; 2° Le stage de sensibilisation Ă  la sĂ©curitĂ© routiĂšre ; 3° Le stage de sensibilisation aux dangers de l’usage de produits stupĂ©fiants ; 4° Le stage de responsabilisation pour la prĂ©vention et la lutte contre les violences au sein du couple et sexistes ; 5° Le stage de sensibilisation Ă  la lutte contre l’achat d’actes sexuels ; 6° Le stage de responsabilitĂ© parentale ; 7° Le stage de lutte contre le sexisme et de sensibilisation Ă  l’égalitĂ© entre les femmes et les hommes. » M Petit retour d’expĂ©rience Pour clore cet article, je vais revenir sur la pratique, ma pratique du droit pĂ©nal, notamment lors des comparutions immĂ©diates, oĂč les mandats de dĂ©pĂŽt sont largement prononcĂ©s. Je ferai Ă©ventuellement un article dĂ©diĂ© aux comparutions immĂ©diates, pour en parler plus largement. Mais en rĂ©sumĂ© une comparution immĂ©diate est une procĂ©dure dans laquelle le prĂ©venu est jugĂ© directement aprĂšs sa garde Ă  vue. Il va donc directement du commissariat/gendarmerie au tribunal, oĂč il est jugĂ© dans la foulĂ©e. En tant qu’avocat de permanence, nous dĂ©couvrons les dossiers en fin de matinĂ©e pour une audience dans l’aprĂšs-midi. La plaidoirie est prĂ©parĂ©e sur le pouce. La stratĂ©gie de dĂ©fense doit rapidement ĂȘtre dĂ©cidĂ©e, et les arguments efficacement mis en place. Il est Ă  noter qu’en comparution immĂ©diate, trois quarts des dossiers finissent avec de la prison ferme. Il s’agit d’une justice rapide, adaptĂ©e aux infractions graves mais non complexes, mais dans l’ensemble plus sĂ©vĂšre. Pour exemple, de mon expĂ©rience des permanences pĂ©nales, bien sur cela dĂ©pend de la personnalitĂ© de l’auteur de l’infraction, de son dossier, du contexte, des faits je sollicite souvent en matiĂšre de violences conjugales et en alternative Ă  une peine de prison ferme, une peine de sursis probatoire avec Ă©loignement du domicile de la victime et interdiction d’entrer en contact avec elle, Ă©ventuellement si un problĂšme d’alcool est prĂ©sent, une obligation de soins de l’alcoolisme peut ĂȘtre Ă©galement pour les stupĂ©fiants, ou mĂȘme simplement un suivi psychologique, et Ă©galement, un stage de sensibilisation aux violences. Je trouve que ces mesures ont davantage de sens et peuvent s’avĂ©rer constructives pour l’avenir. J’essaie d’ĂȘtre le plus juste possible dans mes plaidoiries, de ne pas oublier la victime et sa sĂ©curitĂ©, mais d’orienter les magistrats vers des peines qui ont du sens, utiles Ă  la sociĂ©tĂ© et au devenir du condamnĂ©. Les peines doivent Ă  mon sens, ĂȘtre punitives mais davantage instructives. Parfois, mĂȘme avec le meilleur avocat du monde, il n’est plus possible de solliciter un sursis probatoire au lieu d’une peine de prison ferme, notamment si le casier du prĂ©venu est dĂ©jĂ  trop chargĂ©. Une des premiĂšres choses que j’ai apprise lors de mes dĂ©buts en droit pĂ©nal est la rĂšgle en la matiĂšre Pas plus de deux sursis probatoires » ! Si le prĂ©venu a dĂ©jĂ  bĂ©nĂ©ficiĂ© de deux sursis probatoires lors de ses condamnations antĂ©rieures, il sera trĂšs difficile de lui faire Ă©chapper Ă  une peine de prison ferme. N’hĂ©sitez pas Ă  me contacter si vous faites l’objet d’une procĂ©dure devant le Tribunal correctionnel, ou si vous ĂȘtes victime. En espĂ©rant que vous ayez eu une lecture agrĂ©able !

CodepĂ©nal > Sous-section 8 : De la peine de stage de responsabilisation pour la prĂ©vention et la lutte contre les violences au sein Aller au contenu; Aller au menu; Aller au menu; Aller Ă  la recherche; Menu Informations de mises L’éthique professionnelle au quotidien prĂ©vention et soin au temps du Covid-19 Les webinaires ÉducationS & SantĂ© Webinaire du 9 dĂ©cembre 2020, – CET Intervenant Didier Sicard, Professeur Ă©mĂ©rite Ă  l’UniversitĂ© de Paris et ancien PrĂ©sident du ComitĂ© Consultatif National d’Éthique Lien de connexion au webinaire 500 places sont disponibles. Le webinaire sera Ă©galement retransmis en direct sur notre chaĂźne Youtube. Le webinaire est animĂ© par Didier Jourdan, titulaire de la Chaire UNESCO et Centre collaborateur OMS ÉducationS et SantĂ©. RĂ©sumĂ© Parce qu’ils concernent les personnes humaines, la prĂ©vention comme le soin appellent Ă  s’interroger en permanence sur la finalitĂ© de nos pratiques. Face aux dilemmes Ă©thiques, il s’agit de mener une rĂ©flexion concrĂšte, au cƓur des situations professionnelles et des dĂ©cisions de la vie quotidienne. La prĂ©sente crise sanitaire a exacerbĂ© certaines de ces questions, c’est pourquoi nous avons invitĂ© le Pr. Didier Sicard, mĂ©decin et ancien PrĂ©sident du ComitĂ© Consultatif National d’Éthique, Ă  nous Ă©clairer sur trois enjeux majeurs La place de la population dans la lutte contre l’épidĂ©mie. Jamais on n’a vu autant invoquĂ©e l’importance des comportements individuels et la responsabilitĂ© de chacun pour la santĂ© collective. Comment penser l’interface entre santĂ© individuelle et collective, libertĂ© individuelle et bien collectif ? Comment penser le rĂŽle de la population dans la lutte contre l’épidĂ©mie, entre optimisme bĂ©at qui voudrait que tout le monde se sente responsable et vision autoritaire fondĂ©e uniquement sur des rĂšgles produites par l’État ?Les personnes vulnĂ©rables. Dans le but de limiter le nombre de contaminations et d’hospitalisations liĂ©es au COVID-19, des mesures qui semblent contraires Ă  la santĂ© ont Ă©tĂ© mises en Ɠuvre des personnes ĂągĂ©es se sont retrouvĂ©es isolĂ©es dans les EHPAD, des familles vulnĂ©rables confinĂ©es dans des appartements surpeuplĂ©s, des enfants privĂ©s d’aller Ă  l’école. Durant le premier confinement, beaucoup de personnes souffrant de maladies chroniques ont par ailleurs renoncĂ© Ă  leurs soins, privilĂ©giant la crainte d’une Ă©ventuelle contamination Ă  la certitude d’une maladie Ă©tablie. Comment comprendre de telles contradictions ? En tant que professionnel de la santĂ©, du social ou simple citoyen, comment agir ?Choisir les malades ? Comment et sur quels critĂšres le tri des malades Ă  l’hĂŽpital en contexte de saturation des services d’urgence a-t-il Ă©tĂ© conduit ? Comment organiser un accueil diffĂ©renciĂ© pour tous les malades ? Le webinaire offrira Ă  la fois une analyse approfondie de la nature des problĂšmes Ă©thiques et proposera un ensemble de repĂšres pour y apporter des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse. Ce qu’a dit notre invitĂ© Les contributions des participants Les sondages Dans votre expĂ©rience, quels ont Ă©tĂ© les problĂšmes ou questions Ă©thiques qui vous ont paru les plus importants depuis le dĂ©but de la crise sanitaire ? La privation de certaines libertĂ©s Concilier libertĂ© des individus et protection de la population face au virus Devoir choisir entre bien ĂȘtre individuel pouvoir voir sa famille et sĂ©curitĂ© collective Devoir attacher un rĂ©sident souffrant de maladie d’Alzheimer pour qu’il n’aille pas dans toutes les chambres risquer de se contaminer ou de contaminer les autres rĂ©sidents Quelle mĂ©thode proposer pour faire participer Certains services ou rdv mĂ©dicaux annulĂ©s pour des pathologies pourtant chroniques ou par rapport Ă  la douleur Le fait de faire prendre des risques aux personnes L’utilisation de la peur au dĂ©triment de la responsabilisation pour l’engagement des mesures de prĂ©vention Concilier libertĂ© des individus et protection de la population face au virus L’excĂšs des mesures de protection vis Ă  vis des personnes en ehpad Quels sont selon vous les principaux leviers pour impliquer les populations dans la lutte contre l’épidĂ©mie ? Les questions et commentaires Continuons ensemble la discussion ! Vous ĂȘtes invitĂ©s Ă  partager vos questions, expĂ©riences et idĂ©es en amont et pendant le webinaire Ă  l’adresse suivante webinar Notre intervenant y rĂ©pondra en direct et une page web dĂ©diĂ©e permettra de poursuivre la discussion et de vous proposer un ensemble de ressources. Les ressources Cette rubrique sera enrichie progressivement. Sicard, D. 2020. Aux sources de la Covid-19. Revue DĂ©fense Nationale, 8338, 37‑40. Sicard, D. 2020. L’éthique mĂ©dicale et la bioĂ©thique. Paris cedex 14, France Presses Universitaires de D. 2020. Pour une recherche mĂ©dicale plus attentive au rĂ©el. Études, Mai5, 37‑44. D. 2018. Une Ă©thique de la vie. Études, Septembre9, 33‑42. D. 2016. La nouvelle aventure de la mĂ©decine. Laennec, 644, 19‑28. V., Georges-Tarragano, C., Bordon, P., Astre, H., & Sicard, D. 2015. Une nouvelle approche de la pertinence mĂ©dico-Ă©conomique PrivilĂ©gier l’humain. In Soigner l’humain p. 233‑251. Presses de l’EHESP; D. 2013. Du savant Ă  l’expert. Inflexions, 243, 83‑87. D. 2014. Enseignement de l’éthique et prĂ©vention. In Un Ă©tat des lieux de la recherche et de l’enseignement en Ă©thique p. 103‑114. L’Harmattan; D. 2012 La santĂ© publique au service du bien commun politiques et pratiques de prĂ©vention Ă  l’épreuve du discernement Ă©thique. Paris Editions de santĂ© 359 p. ISBN 978-2-86411-254-9
Codepénal > Sous-section 8 : De la peine de stage de responsabilisation pour la prévention et la lutte contre les violences au sein Javascript est desactivé dans votre navigateur. Aller
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Les objectifs du stage de citoyennetĂ© La prise de conscience par l’auteur du risque pĂ©nal encouru gravitĂ© particuliĂšre de l’acte, peines prĂ©vues par la loi, consĂ©quence de la rĂ©cidive. La prise de conscience par l’intĂ©ressĂ© de la signification de son acte au regard des valeurs de la RĂ©publique mais aussi de l’Histoire contemporaine. La prise de conscience par l’auteur de l’atteinte portĂ©e Ă  la bonne entente entre les citoyens, particuliĂšrement au niveau d’une commune ou d’un quartier ou d’un Ă©tablissement scolaire. Le cadre gĂ©nĂ©ral Le contenu du stage de citoyennetĂ© doit faire l’objet d’un projet par la personne morale ou le service chargĂ© du contrĂŽle de sa mise en Ɠuvre. Le projet sera validĂ© par le Procureur, aprĂšs avis du prĂ©sident du Tribunal Judiciaire. Cette mesure peut ĂȘtre envisagĂ©e comme une peine, un amĂ©nagement de peine ou une mesure alternative aux poursuites. Ainsi cette mesure peut ĂȘtre prononcĂ©e dans le cadre Dans le cadre d’une mesure alternative aux poursuites prĂ©vue par l’article 41-1 2° du code de procĂ©dure pĂ©nale, Dans le cadre de la composition pĂ©nale article 41-2 du code de procĂ©dure pĂ©nale, Dans le cadre d’un contrĂŽle judiciaire socio-Ă©ducatif article 138 du CPP. La Loi de programmation et de rĂ©forme pour la justice du 23 mars 2019 a unifiĂ© le rĂ©gime des stages Ă  l’article 131-561 du CP, qui prĂ©voit, quel qu’en soit le cadre de prononcĂ© que sauf dĂ©cision contraire de la juridiction [qui peut donc ĂȘtre un JLD ou un juge d’instruction ordonnant un stage prĂ© sentenciel dans le cadre d’un contrĂŽle judiciaire], le stage, dont le coĂ»t ne peut excĂ©der celui des amendes contraventionnelles de la 3e classe, est effectuĂ© aux frais du condamnĂ© », Dans le cadre d’une peine, Dans le cadre d’une obligation particuliĂšre d’un sursis probatoire ou d’un amĂ©nagement de peine Le JAP peut l’ajouter comme une obligation particuliĂšre d’un amĂ©nagement de peine ou d’un placement Ă  l’extĂ©rieur. Ce stage peut ĂȘtre mis en oeuvre par Le Service PĂ©nitentiaire d’Insertion et de Probation SPIP La Protection Judiciaire de la Jeunesse PJJ Une association habilitĂ©e Organisation et modules de stages Le stage est organisĂ© en sessions collectives, continues ou discontinues, d’une durĂ©e maximum de 1 mois dont chaque journĂ©e ne peut ĂȘtre supĂ©rieure Ă  6 heures. Sauf dispense expresse du magistrat, le stage est aux frais du justiciable exceptĂ© pour les mineurs et ne peut excĂ©der une somme correspondant Ă  l’amende pour une contravention de 3eme catĂ©gorie prĂ©vue Ă  l’article 131-13 du CP soit 450 euros. Les modules de stage de citoyennetĂ© peuvent ĂȘtre Ă©laborĂ©s avec le concours Des collectivitĂ©s territoriales Des Ă©tablissements publics Des personnes morales de droit privĂ© Des personnes physiques participant Ă  des missions d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, notamment d’accĂšs au droit Les textes de rĂ©fĂ©rence La loi du 9 mars 2004 portant adaptation de la justice aux Ă©volutions de la criminalitĂ©. L’article 131-5-1 du code pĂ©nal CP créé par la loi n° 2019-222 du 23 mars 2019 de programmation et de rĂ©forme pour la justice et visant Ă  unifier le rĂ©gime des stages L’article 131-13 du CP relatif Ă  l’amende de 3eme catĂ©gorie qui est le coĂ»t maximal du stage Les articles et suivants du CP relatifs aux modalitĂ©s de mise en Ɠuvre du stage Le dĂ©cret du 27 septembre 2004 La circulaire du 16 mars 2004 La circulaire du 11 avril 2005 Devenez adhĂ©rentBĂ©nĂ©ficiez d’un soutien institutionnel national, local et technique en Ă©tant au cƓur d’un rĂ©seau d’associationsCertificat d’intervenantsocio judiciaireFaites reconnaĂźtrevos compĂ©tences professionnelles Lettre aux adhĂ©rentsÉvĂ©nementsOffres d'emploi .