Société Déclaré "grande cause nationale" en 2012, l'autisme pâtit encore d'un manque de structures pour prendre en charge les enfants qui en souffrent. Sollicités pour témoigner sur des parents racontent leurs parcours, marqués par les difficultés et le sentiment de solitude. A la suite de l'article "Guerre ouverte contre la psychanalyse dans le traitement de l'autisme"Le Monde , paru dans daté 17 février, nous avons lancé un appel à témoignages aux parents d'enfants autistes afin qu'ils racontent les difficultés de la prise en charge. Voici une sélection de leurs récits. "On nous a dit qu'il était urgent d'attendre", Anne-Cécile D., 39 ans, à Nantes. Arthur, âgé de 5 ans et demi, est autiste typique sévère. Au CMP centre médico-psychologique où il est suivi à Nantes, l'équipe nous a dit qu'il était "urgent d'attendre", qu'il ne fallait pas "l'enfermer dans une étiquette". Ce n'est qu'après avoir menacé de saisir le conseil de l'ordre que les soignants ont enfin accepté de procéder à un diagnostic. Les évaluations se sont échelonnées sur dix-huit mois! Sans avoir contacté son école, le pédopsychiatre nous a sommé de déscolariser notre enfant, pour le laisser à temps plein à l'hôpital de jour. Selon lui, nous devions faire le deuil des progrès d'Arthur qui jamais ne parlerait ou ne deviendrait continent, etc. Nous sommes partis à toutes jambes et avons mis en place une prise en charge adaptée à son handicap, avec un psychologue ABA Applied behavior analysis, analyse appliquée du comportement et un intervenant à domicile, qui nous a coûté 2 500 euros par an, à notre charge, pendant deux ans. Aujourd'hui, j'ai arrêté de travailler pour monter une école ABA avec d'autres familles dans laquelle nos enfants progressent à grands pas. Mais nous avons tous sacrifié nos vies à nos enfants. "Lorsqu'on a mis un mot sur son problème, j'étais soulagée et effondrée à la fois", par Aurore M. Je suis la maman d'Enzo, reconnu TED troubles envahissants du comportement avec troubles autistiques depuis l'âge de 3 ans et demi. J'avais remarqué que quelque chose n'allait pas, car à un an et demi-deux ans, Enzo ne parlait pas. C'est la première chose que j'ai remarqué. Quand j'en parlais à son pédiatre, c'était "tout va très bien, il finira par parler"... Dans ma famille, nous avions aussi remarqué qu'Enzo ne nous regardait pas quand on lui parlait. Mais tout allait toujours très bien, selon les médecins. A l'âge de 3 ans, Enzo est rentré en maternelle. J'ai eu de la chance, sa maîtresse était quelqu'un de très bien. En effet, Enzo ne parlait toujours pas, mangeait de la colle, sortait de la classe... C'est la première personne extérieure à la famille qui a remarqué que ça n'allait pas. Enzo a commencé les séances d'orthophonie. L’orthophoniste nous a envoyé au CAMSP Centre d'action médico-sociale précoce. Enzo a passé différents tests psychomoteurs, IRM, prises de sang. Après une attente d’environ six mois, le CAMSP m'a envoyé vers le CMPP centre médico-psycho-pédagogique. Là, la pédopsychiatre a posé le diagnostic et nous a parlé d'autisme. Lorsqu'on a posé un mot sur son problème, j'étais soulagée et effondrée à la fois. Maintenant, Enzo est bien pris en charge, mais je suis toujours autant scandalisée car mon fils, depuis sa naissance, était suivi tous les mois par un pédiatre qui ne s'alarmait pas plus que ça du fait qu'à 2 ans, il ne parlait pas. "En France, les listes d'attente sont interminables, mon fils a été scolarisé en Belgique", par Anne M., 38 ans, Boulogne-sur-Mer Pas-de-Calais. Mon fils a été mis hors de l'école à 3 ans et demi, il était en effet "non conforme" à la norme... Faute de structure pour lui listes d'attente interminables, il a été scolarisé en Belgique jusqu'à ses 6 ans et demi, âge auquel une place s'est ouverte dans un IME institut médico-éeducatif pour qu'il rejoigne sa maman en France! Au moment du diagnostic, on nous avait proposé des activités en CMP deux fois par semaine et deux heures par jour. Après quelques mois de congés enfant malade pris en charge par la CAF , je ne pouvais plus assurer mon travail... ce qui m'a poussé à faire le choix de le scolariser en Belgique. Heureusement que son père habitait à la frontière belge pour le récupérer chaque soir... Quelle galère en effet pour une maman et pour la fratrie. Mon fils est différent, et on nous l'a bien montré. Dans certains pays comme la Belgique, ces enfants font partie de la population et ont une place à part entière. "L'impression que le monde va s'écrouler", par Elodie R., 25 ans. Je suis maman d'une petite fille , Nourhane, âgée de 5 ans et demi. En 2009, elle a été diagnostiquée "autiste sévère". Lorsque l'on vous annonce que votre enfant ne parlera peut-être jamais, on a l'impression que le monde va s'écrouler. Aucune crèche ne voulait d'elle, car selon eux, Nourhane aurait perturbé le fonctionnement d'une journée. Malgré l'attribution d'une auxiliaire de vie scolaire, elle n'a pas pu être accueillie dans une école maternelle. La cause ? Nourhane faisait peur aux autres enfants et ralentissait le travail de la classe. Un seul centre l'a accueillie un moment, mais un beau jour, Nourhane ne pouvait plus y aller car elle était trop grande. A ce jour, ma fille n'est toujours pas scolarisée dans une école. Quant aux centres adaptés à son handicap, la liste d'attente est de plusieurs années. Elle ne parle pas, n'est pas encore propre, s'automutile, n'a aucune notion du danger, aucune relation avec les autres. Tous les enfants ont droit à la scolarité, mais je n'ai pas l'impression que cette loi s'applique pour les enfants autistes. Ces enfants ont besoin d'une école qui utilise la méthode ABA comme aux Etats-Unis, ce qui leur permet d'évoluer quotidiennement et intellectuellement. J'espère qu'en lisant ce témoignage, des personnes réagiront face à ma détresse et à celle des autres parents d'enfants autistes. "Que de temps perdu !", Thierry S., 41 ans, enseignant, à Martinet Vendée. Notre fille était suivie par un CAMSP à Paris jusqu'à notre déménagement en Vendée. Elle avait 4 ans. Elle y avait été diagnostiquée par un neuropédiatre. La prise en charge était satisfaisante. Très tôt, nous avions contacté le CAMSP de Vendée pour assurer le suivi. Mais d'excuses en excuses, ils reculaient la prise en charge. Après plus d'un an, en insistant, nous avons eu 4 ou 5 séances mais le suivi s'arrêta elle avait 6 ans. Que de temps perdu ! Sa mère a arrêté son activité contre 350 euros mensuels de prestations. Nous avons recherché en libéral les mêmes spécialistes qui suivaient notre fille à Paris. Rares, ils obligent à parcourir de grandes distances et ne sont pas ou très mal remboursés. Les négociations avec la MDPH maison départementale des personnes handicapées et les dossiers à remplir nécessitent beaucoup de temps, d'énergie. Nous avons aussi visité les institutions de Vendée - qui coûtent au contribuable 600 euros par jour -, discuté avec les parents et les personnels, mais l'approche est trop psychanalytique et la prise en charge aussi. Il y a parfois quelques activités occupationnelles, mais pour eux, ces enfants sont psychotiques. Ils attendent qu'ils se décident à parler au lieu de leur apprendre à communiquer. Les mères y sont souvent considérées comme cause du problème. Mais l'autisme est pourtant un trouble neurologique qui nécessite une stimulation importante, c'est reconnu internationalement. Notre fille alterne donc prises en charges libérales et école avec AVSi assistante de vie scolaire. "Les portes se ferment à l'adolescence !", par Nadine L., 46 ans, Cherbourg Manche. Ma fille est autiste Asperger , diagnostiquée à l'âge de 3 ans. Dans mon malheur , j'ai eu beaucoup de chance de rencontrer une équipe formidable et connaissant bien le sujet , contrairement à de nombreux parents ! Ma fille est en 3e ; c'est très difficile pour elle à ce jour. Elle est dyscalculique sévère et n'a quasiment pas eu de prise en charge dans ce domaine, ce qui fait qu'elle reste aujourd'hui avec un niveau de CM1 en 3e. Les portes se ferment donc pour elle après le collège . Elle rêverait de travailler avec les animaux, comme soigneur animalier, ou flore et faune... Seulement, tout se trouvant en lycée professionnel, seul un bac pro est possible dans ce domaine , mais son niveau de CM1 en maths ne lui permet pas l'accès a ces lycées. Elle gère elle-même très mal cette situation. Nous sommes très inquiets quant à son suivi après le collège , il n'y a pas d'ortophonistes formés pour ma fille dans ma région qui auraient pu la prendre en charge. Très peu de professionnels connaissent l'autisme, ils manquent de formation, et de nombreux parents se débrouillent seuls, n'ont aucune prise en charge... C'est scandaleux ! "Le bilan des compétences se faisait toujours à partir des défaillances", par Barbara L., 46 ans, professeur certifié, Aveyron. Maman d'une jeune fille autiste de bientôt 20 ans, j'ai connu les déboires de la génération de parents qui ont eu à lutter pour tout. D'abord le diagnostic - mon enfant avait un langage de bébé précoce jusqu'à l'âge de 18 mois, ensuite, elle n'est pas rentrée dans la constructions de phrases ; comportements bizarres. Puis le parcours "classique" école maternelle, psychologue, hôpital de jour et des conseils du style "Amenez-nous votre enfant, c'est un tyran domestique mais nous, on exigera un peu de sa part et vous verrez que tout ira mieux." Vers l'âge de 4 ans et demi on m'a enfin guidée vers un service d'évaluation spécialisé, on a mis un mot sur notre souffrance et nous pouvions avoir accès à des formations qualifiantes notamment un diplôme d'université autisme. A la maison, nous étions prêts à accompagner notre fille dans sa façon de faire des apprentissages. Mais pour son évolution intellectuelle, il ne fallait pas compter sur le milieu institutionnel on nous avait guidé vers le seul établissement du département ayant un agrément exclusif de l'accueil de la pathologie et une approche psy. Le bilan des compétences se faisait toujours à partir des défaillances. Le parcours douloureux de mon enfant a failli se terminer en hôpital psychiatrique. Certes, la venue d'un enfant autiste bouleverse une famille et un accompagnement psychologique positif aurait été le bienvenu, mais pas celui-ci ! "Il faut une dose de chance pour avoir en face de soi la personne compétente", par Murielle B., Plougastel-Daoulas Finistère. Mon fils a été diagnostiqué autiste en 2001. Le professeur qui m'a reçue ma dit "Votre fils est autiste, il ne fera jamais rien de sa vie, n'espérez pas le voir à l'école." Ça fait un choc ! Il a ensuite été observé pendant un an et on m'a dit "Votre fils est autiste atypique." Mon fils a été dans un centre de jour où nous ne savions pas ce qui s'y faisait, on nous disait que faire de l'orthophonie ne servait à rien, et on nous refusait le droit de rencontrer d'autres parents... L'école ? Personne n'en voulait. Finalement, nous avons vu un pédopsychiatre de Brest, celui-ci nous a presque sauvé la vie. "Oui, votre fils est autiste, mais ça ne veut pas dire que c'est la fin de la vie. On peut mettre plein de choses en place pour l'aider orthophonie et école ordinaire accompagnée d'une AVS." Avouez que si le diagnostic est le même, la façon de le gérer n'a rien à voir... Nous avons vendu notre maison de Nantes, j'ai renoncé à mon travail pour me consacrer à mon fils, mon mari a changé de travail pour venir habiter près de ce pédopsychiatre. Depuis, nous avons créé avec d'autres parents une association qui aide les parents arrivant dans le milieu de l'autisme. Après beaucoup de démarches, de dossiers, nous avons réussi à obtenir le droit à l'école avec AVS... Mon fils est actuellement en 5e avec AVS. C'est un vrai parcours du combattant auquel les parents sont confrontés et il faut une dose de chance pour avoir en face de soi la personne compétente. "Mon fils éprouve des difficultés d'apprentissage, car le programme est inadapté", par Laurence L., 41 ans, infirmière. J'ai un enfant autiste de 10 ans, diagnostiqué à 20 mois. Malgré un diagnostic précoce, j'ai rencontré bon nombre de difficultés dues essentiellement à la méconnaissance de ce handicap. La principale étant l'intégration scolaire - due à une méconnaissance encore une fois de l'autisme - auprès des instituteurs limite maltraitants et à un manque cruel d'assistants de vie scolaire formés. Encore aujourd'hui, mon fils est en CE2, dans une classe ordinaire, scolarisé 18 heures par semaine avec une AVS, mais l'avenir n'est pas tout rose. En effet, il éprouve des difficultés d'apprentissage, car le programme est inadapté pour lui. Il aime ce qui est concret et plus il avance dans le cursus scolaire, plus c'est abstrait. Donc nous voilà confrontés encore une fois devant le fait qu'il a des capacités - il sait lire parfaitement par exemple -, mais à la fois, l'écart se creuse par rapport aux exigences qui lui sont demandées. Que faire? Le laisser coûte que coûte dans le cursus, mais à un moment donné, il va se casser la figure, ou l'orienter dans une autre structure, non adaptée à l'autisme, où il risque de régresser ? Voilà le dilemme de bon nombre de parents d'enfants autistes. Cela nous révolte. Mais nous restons impuissants. Notre pays reste très en retard sur la prise en charge de l'autisme par comparaison avec d'autres pays. Notamment en ce qui concerne les nouvelles méthodes comportementales qui ont déjà fait leur preuve ailleurs ABA et TEACCH et qui fonctionnent très bien sur notre fils. "Une fois adultes, les autistes ont autant, sinon encore plus de difficultés", par Régine C. N'oublions pas que les enfants autistes deviennent des adultes, avec autant sinon encore plus, de difficultés. Mon fils a 25 ans ; j'ai connu les difficultés pour obtenir un diagnostic fiable et cohérent, les difficultés pour trouver une place quelque part pour lui et, si possible, avec un accompagnement adapté à son handicap. Nous nous sommes battus tous les jours et encore aujourd'hui pour qu'il ait une vie digne de ce nom, jusqu'à quand ? Mon fils a un bon niveau, sait lire , écrire, s'exprime et, arrivé à l'âge adulte, nous nous posons la question de son orientation. Pas de foyer de vie pas assez stimulant pour son niveau. Pas de milieu ordinaire trop autiste. Le choix s'est fait sur une orientation en ESAT établissement et services d'aide par le travail adapté aux personnes avec déficience intellectuelle, mais pas à celles avec autisme... Cela fait bientôt quatre ans, et ce n'est pas du tout satisfaisant, il nous faut réfléchir à un autre accompagnement pour stimuler ses compétences perte de langage car trop peu d'échanges, renfermement.... Les parents prennent les choses en main, créent des solutions privées en recrutant eux-mêmes des professionnels de l'autisme à domicile, organisent les prises en charge... Est-ce satisfaisant pour un pays tel que le nôtre ? Les parents s'y épuisent...Il y a pourtant des solutions et pas uniquement en institution, mais en créant de petites unités moins onéreuses pour la collectivité et plus adaptées. > Lire notre article "L'accompagnement des personnes souffrant d'autisme reste insuffisant". Le Monde Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. 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Aumoment de la demande, ils doivent rédiger une saisine. Et ils décident jusqu’au bout, c’est-à-dire que même après avoir rédigé la saisine, même après la notification de la CDAPH, ils peuvent finalement refuser l’AVS. Quand il y a des difficultés, ce qui fait plus bouger les choses, c’est que les parents fassent remonter les
Jepense que les mineurs ne peuvent refuser aucune transaction une fois dans un bloc, à l'exception de celles qui ne sont pas valides en ce moment. Si tout le monde était d'accord, il pourrait y avoir un service centralisé qui diffuserait des messages d'alerte aux mineurs, les alertant que la transaction ne devait pas être confirmée. Mais
SheldonNiveau 9Bonjour à collège possède une classe ULIS avec une professeur élèves d'ULIS sont très souvent inclus, sans aucune donc deux questions - L'AVS est-elle obligatoire pour pouvoir réaliser une inclusion d'élève ULIS en classe "normale" ?- Le professeur peut-il s'opposer à cette inclusion, du fait qu'il n'y ai aucune AVS ?Merci de vos En tant que Physicien, j'ai une connaissance étendue de l'Univers et de tout ce qu'il contient." - MoiJennyMédiateurL'AVS n'est pas obligatoire.Ca se passe mal avec ces élèves ? En cas d'inclusion compliquée, il ne faut pas hésiter à en parler avec le professeur spécialisé.SheldonNiveau l'AVS n'est pas obligatoire, le professeur concerné a-t-il la possibilité de refuser ?Qui décide finalement de l'inclusion ? Simplement le professeur en charge des ULIS ?_________________" En tant que Physicien, j'ai une connaissance étendue de l'Univers et de tout ce qu'il contient." - MoiJennyMédiateurC'est le professeur spécialisé qui décide. Je t'avoue ne pas bien comprendre un refus avant de connaître les élèves, ça peut aussi très bien se discussion est toujours possible avec le collègue d'ULIS quand ça se passe mal avec un élève. jonjon71Habitué du forum Jenny a écritC'est le professeur spécialisé qui décide. Je t'avoue ne pas bien comprendre un refus avant de connaître les élèves, ça peut aussi très bien se discussion est toujours possible avec le collègue d'ULIS quand ça se passe mal avec un élève. Je ne comprends même pas qu'un enseignant puisse se demander s'il peut refuser de prendre l'élève. L'élève fait partie de la classe, le cadre le l'ULIS un accompagnement par un AVS n'est même pas systématiquement obligatoire, cela dépend des besoins de l'élève. De plus, malheureusement, faute d'un nombre suffisant d'AVS, souvent il n'y en a pas dans tous les cours pour chaque aménagements pourront être faits dans le cadre de l'ULIS s'il n'y a pas d'AVS comme fournir le cours en polycopié par jonjon71 a écrit Jenny a écritC'est le professeur spécialisé qui décide. Je t'avoue ne pas bien comprendre un refus avant de connaître les élèves, ça peut aussi très bien se discussion est toujours possible avec le collègue d'ULIS quand ça se passe mal avec un élève. Je ne comprends même pas qu'un enseignant puisse se demander s'il peut refuser de prendre l'élève. L'élève fait partie de la classe, le cadre le l'ULIS un accompagnement par un AVS n'est même pas systématiquement obligatoire, cela dépend des besoins de l'élève. De plus, malheureusement, faute d'un nombre suffisant d'AVS, souvent il n'y en a pas dans tous les cours pour chaque aménagements pourront être faits dans le cadre de l'ULIS s'il n'y a pas d'AVS comme fournir le cours en polycopié par exemple. Non, justement, l'élève d'ULIS ne fait pas partie de la classe et n'est donc pas compté dans les effectifs. Quand tu as déjà une classe à 28 ou 29 élèves et qu'on te rajoute un élève supplémentaire, qui en plus est en difficulté, tu es en droit de te demander dans quelles conditions tu l'accueilles. Sans AVS, ce sont trop souvent des élèves perdus en cours et ça fait mal au coeur de les voir ramer. La différenciation a bon dos, mais si ces élèves relèvent d'ULIS, ce n'est pas pour rien et pas pour les retrouver en cours dans une classe surchargée sans aménagement._________________- Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire. - L'Etat est notre serviteur et nous n'avons pas à en être les esclaves. EinsteinIl me convient d’être avec les peuples qui meurent, je vous plains d’être avec les rois qui tuent. Victor HugoPanta RheiÉruditQuelle excellente question!Je ne sais pas ce qu'il en est chez toi, mais déjà les 16 élèves ULIS sont des élèves "fictifs" alors même qu'ils ont vocation à être intégrés dans les classes, ils ne sont pas comptés comme les autres élèves. Ce qui fait que nous avons 30 + 2 ULIS + AVS ça dépend ça va, ça vient genre n'importe quoi!Aussi, pour te répondre, chez nous, on a déjà des classes qui tournent entre 28 et 30, maintenant que cette ULIS a été implantée et bien nous sommes sur du 32 + édition par Panta Rhei le Lun 24 Sep 2018 - 559, édité 1 fois_________________SignatureDerborenceModérateurCe n'est pas le cas dans tous les élèves ULIS sont vraiment intégrés dans le mien. Ils suivent quasiment tous les cours avec leur volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."Charles-Ferdinand Ramuz, Derborencelou gaiaNiveau 5de mon point de vue, non on ne peut pas refuser. Par contre, le but de l'inclusion n'est absolument pas que l'élève fasse la même chose que le groupe classe. Quand je reçois des ULIS, le cours est de niveau primaire, je le donne en avance à la prof qui le suit, on en discute. Et la/le prof spé reprend le cours avec l'élève par la suite. L'intérêt est que l'élève ULIS fasse société, ne se retrouve pas brusquement à 16 ans avec le tout venant mais qu'il prenne l'habitude de fonctionner avec les autres, et vice versa bien sûr. Oui c'est du boulot en plus, c'est aussi hyper intéressant de comprendre comment ces élèves fonctionnent, et souvent, ce genre d'élève rend au centuple ce qu'on lui les ulis sont comptés dans les effectifsDernière édition par lou gaia le Dim 23 Sep 2018 - 1723, édité 1 foisMonsieur SilenceNiveau 9 Derborence a écritCe n'est pas le cas dans tous les élèves ULIS sont vraiment intégrés dans le mien. Ils suivent quasiment tous les cours avec leur classe. + 1Dans mon collège, les élèves ULIS sont dans les effectifs des classes depuis le début ; ils n'y sont pas ajoutés. Ensuite, ils suivent certains cours, et pas d' année, j'ai 2 élèves ULIS en 6e, 2 en 5e et 4 en 3e. J'ai la chance d'avoir une AVS quasiment à chaque fois ; bon, c'est difficile en 3e, car cela fait 30 élèves en tout, et l'AVS ne peut s'occuper efficacement des 4 ULIS. Je fais ce que je peux avec ces élèves ; parfois, quand je différencie, cela profite aussi aux élèves faibles de la me semblait que les élèves ULIS étaient bien comptés dans les bien eu un collègue qui refusait de s'en occuper pas de feuille pour eux, aucune adaptation... Je trouve ça très limite, pour rester polie. expérienceNiveau 9 Derborence a écritCe n'est pas le cas dans tous les élèves ULIS sont vraiment intégrés dans le mien. Ils suivent quasiment tous les cours avec leur classe. Chez nous aussi. C'est le propre de l'inclusion non ? Les évaluations seules diffèrent, elles sont adaptées par l'enseignante spécialisée. La nôtre est vraiment disponible pour discuter de l'élève, nous proposer des pistes voire faire de la co-animation ce qui lui permet d'observer l'élève en situation de classe. Ces élèves posent moins de problème que d'autres seuls à gérer leurs grandes difficultés. expérienceNiveau 9 Jenny a écritIl me semblait que les élèves ULIS étaient bien comptés dans les bien eu un collègue qui refusait de s'en occuper pas de feuille pour eux, aucune adaptation... Je trouve ça très limite, pour rester polie. + 10Isis39EnchanteurQuestion aux collègues qui accueillent des ULIS notamment en HG avez-vous eu des formations, des ressources pour adapter vos cours à un niveau primaire ?J'ai en 6e un élève qui relève de l'ULIS mais les parents ont refusé qu'il y alle. Il a un niveau CE1 et jeune sais pas quoi faire avec lui. Les adaptations que je fais pour d'autres élèves en difficulté ne suffisent pas. Beaucoup de notions semblent lui être inaccessibles, notamment le calendrier. Il ne sait pas compter jusqu'à mille. Alors mon cours sur la préhistoire...JennyMédiateurAucune formation, je me rapproche des enseignants spécialisés. Je ne sais pas quoi te dire pour l'aider à situer dans le temps. Mes élèves savaient toujours compter. Je fais beaucoup d'exercices avec des mots à relier, des éléments à souligner dans les documents avec les élèves d'ULIS les plus en nous, les élèves en ULIS ne comptent pas dans les effectifs. Cela permet de ne surtout pas ouvrir une division supplémentaire... _________________ J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ? jonjon71Habitué du forum expérience a écrit Derborence a écritCe n'est pas le cas dans tous les élèves ULIS sont vraiment intégrés dans le mien. Ils suivent quasiment tous les cours avec leur classe. Chez nous aussi. C'est le propre de l'inclusion non ? Les évaluations seules diffèrent, elles sont adaptées par l'enseignante spécialisée. La nôtre est vraiment disponible pour discuter de l'élève, nous proposer des pistes voire faire de la co-animation ce qui lui permet d'observer l'élève en situation de classe. Ces élèves posent moins de problème que d'autres seuls à gérer leurs grandes difficultés. De même, mon collège accueille 2 ULIS et les élèves sont intégrés dans les classes même s'il peuvent avoir des edt aménagés selon leurs Les collèges dont les élèves affectés en ULIS ne sont pas comptabilisés dans les effectifs doivent se battre pour obtenir qu'ils soient pris en compte, car ils sont sensés être inclus dans les classes. Les collèges qui ont réclamé ont obtenu gain de cause, et dans certaines académies c'est maintenant Il existe différents types d'ULIS, pour différents types de troubles. Il est ridicule d'affirmer qu'un élève accompagné par le dispositif ULIS ne pourra assister qu'à des cours de niveau primaire. Si est implantée dans votre établissement une ULIS pour "handicap physique" troubles des fonctions motrices, les élèves pourront être inclus dans tous les cours dans toutes les matières, ou presque, sans accompagnement particulier. S'il s'agit d'une ULIS pour malvoyants ou malentendants, l'AVS n'est pas toujours utile si les adaptations nécessaires sont mises en place au niveau de l' Dans le cas des ULIS pour "handicap cognitif" troubles des fonctions cognitives ou mentales, voire troubles spécifiques du langage et des apprentissages, souvent réunis dans les mêmes unités - les élèves affectés en ULIS ne sont pas affectés en EGPA. Leur handicap cognitif ne va donc pas nécessairement de pair avec un QI inférieur à 70. Leur handicap les empêche plus ou moins lourdement d'accéder aux apprentissages disons-le comme ça pour faire vite, mais ils sont nombreux à pouvoir suivre les enseignements dans presque toutes les matières, surtout avec un accompagnement idoine ;- évidemment, cela dépend des MDPH et des façons d'affecter en ULIS des critères ;- j'ai eu plusieurs élèves autistes ou placés sur le spectre des troubles autistiques qui ont suivi tous les cours de toutes les matières de la 6e à la 3e et ont passé le brevet, avec un accompagnement ULIS AVS parfois, mais pas dans tous les cours ; j'ai également eu des élèves si lourdement dyslexiques qu'ils avaient été affectés en ULIS ils en ont été sortis au bout d'un an, ils réussissaient trop bien grâce aux aménagements, apparemment.4 Qu'il n'y ait aucun AVS pour l'ensemble de l'ULIS est assez Les effectifs d'une ULIS doivent être de 10 maximum, avec aménagements possibles selon les cas comment pouvez-vous en arriver à 16 avec un seul enseignant coordonnateur ?Il y a des textes, quand même Le nombre d'élèves qui bénéficient du dispositif au titre d'une Ulis collège ou lycée ne dépasse pas dix. Cependant, dans certains cas, l'inspecteur d'académie-directeur académique des services de l'éducation nationale IA-Dasen peut décider de limiter l'effectif d'une Ulis donnée à un nombre sensiblement inférieur si le projet pédagogique ou si les restrictions d'autonomie des élèves qui y sont inscrits le justifient. Il peut également augmenter l'effectif d'une Ulis donnée si la mise en œuvre des PPS des élèves le critères de modulation du nombre d'élèves bénéficiant de l'Ulis s'appuient sur les temps de présence effectifs dans le dispositif et les temps d'inclusion scolaire en classe ordinaire ainsi que sur les projets personnalisés de scolarisation. De tout cela, on peut déduire que soit les élèves de cette ULIS particulière sont en capacité d'être inclus sans accompagnement d'où un effectif de 16, soit il y a dysfonctionnement et on se moque du monde car il n'est pas possible de donner à ces élèves ce à quoi ils ont droit de bonnes conditions d'enseignement.Je suis un peu péremptoire mais c'est agaçant de savoir qu'il existe des textes légaux pas très longs à lire et qu'au lieu de s'y référer on nous, enseignants se laisse dire ceci ou du forum Malaga a écritChez nous, les élèves en ULIS ne comptent pas dans les effectifs. Cela permet de ne surtout pas ouvrir une division supplémentaire... Après, que les élèves ne soient pas comptés dans les effectifs qui sont remontés à l'IA c'est possible. En pratique, ces élèves sont dans nos listes de on en fait quoi de ces élèves si les enseignants refusent de les prendre parce que… ?Isis39Enchanteur Jenny a écritAucune formation, je me rapproche des enseignants spécialisés. Je ne sais pas quoi te dire pour l'aider à situer dans le temps. Mes élèves savaient toujours compter. Je fais beaucoup d'exercices avec des mots à relier, des éléments à souligner dans les documents avec les élèves d'ULIS les plus en difficulté. Mon souci c'est que je ne vais pas lui faire d'évaluations adaptées puisque c'est un 6e comme les autres. Du coup je ne sais vraiment pas comment faire. On n'a pas d'ULIS ici donc pas d'enseignant spécialisé. La seule réponse de la conseillère pédagogique du primaire a été de me dire de prendre des manuels de CE1. Sauf qu'on ne fait pas d'HG en CE1. Grand silence ensuite. Traduction debrouille-toi !J'essaie au maximum d'être vers lui, de l'aider, mais j'ai beaucoup d'élèves en difficulté dans cette classe. Et cet élève seul aurait besoin de quelqu'un avec lui en gaiaNiveau 5 Isis39 a écritQuestion aux collègues qui accueillent des ULIS notamment en HG avez-vous eu des formations, des ressources pour adapter vos cours à un niveau primaire ?J'ai en 6e un élève qui relève de l'ULIS mais les parents ont refusé qu'il y alle. Il a un niveau CE1 et jeune sais pas quoi faire avec lui. Les adaptations que je fais pour d'autres élèves en difficulté ne suffisent pas. Beaucoup de notions semblent lui être inaccessibles, notamment le calendrier. Il ne sait pas compter jusqu'à mille. Alors mon cours sur la préhistoire... beaucoup d'élèves ULIS ont de gros soucis de calcul, ce qui pose problème pour le repérage dans le temps, bien sûr. J'ai connu une prof spé qui avait fabriqué une grande frise chronologique A3 pliable, l'élève s'y référait. Mais franchement, moi je n'insiste pas sur les dates avec un élève ULIS. Je donne des faits, des histoires, des grandes idées, je vois ce qu'il en comprend et je fais beaucoup avec lui, avec les questions qu'il se pose. Pour la préhistoire, c'est plutôt comment les hommes vivaient avant ? même si le avant est très flou Et puis quand on avance, comment les hommes vivaient ensuite ? Je trouve des cours et de idées sur internet, les PE donnent aussi leurs séquences. Je travaille aussi avec des vidéos ce qui permet à l'élève de travailler seul. Il répond à 4/5 questions en 30 minutes puis je reviens faire un point avec lui. Et même, quand il est en confiance, il réalise une prise de parole qui résume sa vidéo et enrichit le bilan/trace écrite de la classe. exemple j'ai un ULIS en 4e qu a vu une vidéo sur l'esclavage sur le temps long, pendant que les autres bossaient sur la traite atlantique. En fin de séance, il a pris la parole pour expliquer que l'esclavage a toujours existéDalvaVénérable Isis39 a écritQuestion aux collègues qui accueillent des ULIS notamment en HG avez-vous eu des formations, des ressources pour adapter vos cours à un niveau primaire ?J'ai en 6e un élève qui relève de l'ULIS mais les parents ont refusé qu'il y alle. Il a un niveau CE1 et jeune sais pas quoi faire avec lui. Les adaptations que je fais pour d'autres élèves en difficulté ne suffisent pas. Beaucoup de notions semblent lui être inaccessibles, notamment le calendrier. Il ne sait pas compter jusqu'à mille. Alors mon cours sur la préhistoire... Les parents ont refusé ce qui pourrait aider leur enfant. Tu n'as pas à être plus royaliste que le roi. Tu ne peux pas te substituer aux parents. Donc, s'il est en classe comme les autres, non pas en raison d'un défaut de l'administration mais par décision de la famille, tu lui fais cours comme aux sais qu'il est difficile de faire ça. On a l'impression d'abandonner les élèves en le rôle des enseignants PP par exemple et des autres adultes de l'établissement généralement COP, CdE, CPE, etc. est aussi de continuer à communiquer avec les parents. La position des familles peut évoluer avec le temps. Les parents peuvent avoir des préventions parfois irrationnelles. Et puis ils se rendent compte que ça ne va pas et que ça ne marche pas, que l'enfant souffre, travaille d'arrache-pied sans y arriver ou fatigue énormément, on peut en même temps leur "opposer" l'exemple d'autres élèves dans le même cas qui sont très bien accompagnés par le dispositif ULIS, et ils changent parfois d' l'élève n'a pas de PPS ni de PAP, tu n'as "tout simplement" pas le droit de lui proposer des aménagements. Parce que sur le bulletin, à côté de ses notes, qu'est-ce que tu mettras ? "Résultats avec aménagements" ? Jusqu'à quel niveau ? Jusqu'en 3e ? Mais en 3e, sans PAP et sans PPS, il n'aura pas le droit à des aménagements au brevet. Et comment expliquer aux parents qu'il faut absolument lui trouver une orientation autre que le lycée ? On n'a pas le choix, il faut que les résultats montrent le niveau réel. Il n'a pas le niveau collège et n'est pas en EGPA ni en ULIS, donc il ne peut pas ah, je vois qu'en fait tu es partie sur ce principe. Tu n'auras pas le temps de tout faire, de toute édition par Dalva le Dim 23 Sep 2018 - 1751, édité 1 foisMalagaModérateur jonjon71 a écrit Malaga a écritChez nous, les élèves en ULIS ne comptent pas dans les effectifs. Cela permet de ne surtout pas ouvrir une division supplémentaire... Après, que les élèves ne soient pas comptés dans les effectifs qui sont remontés à l'IA c'est possible. En pratique, ces élèves sont dans nos listes de on en fait quoi de ces élèves si les enseignants refusent de les prendre parce que… ? Les élèves en ULIS ne sont pas dans nos listes de classe. _________________ J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ? DalvaVénérable jonjon71 a écrit Malaga a écritChez nous, les élèves en ULIS ne comptent pas dans les effectifs. Cela permet de ne surtout pas ouvrir une division supplémentaire... Après, que les élèves ne soient pas comptés dans les effectifs qui sont remontés à l'IA c'est possible. En pratique, ces élèves sont dans nos listes de on en fait quoi de ces élèves si les enseignants refusent de les prendre parce que… ? C'est possible mais c'est inadmissible. Si le seuil d'ouverture de division est à 30 élèves et qu'on ne comptabilise pas les ULIS à l'IA, on se retrouve avec des classes à 30 ou 32 plusieurs ULIS dans une même classe pour mutualiser les AVS. D'une part les effectifs sont surchargés pour les élèves "normaux" si tant est que ça existe, d'autre part ce sont les pires conditions possibles pour inclure des élèves porteurs de handicap. C'est vraiment se moquer du ce cas, refuser d'accueillir un élève de plus en classe, c'est peut-être mal et méchant, mais ça a au moins le mérite de signaler une situation compter que 32 élèves, je ne peux pas les faire asseoir dans nos salles...Je n'ai jamais refusé un élève ULIS, ça ne me traverserait pas l'esprit, mais je comprendrais qu'un collègue sans formation, à qui on n'a pas demandé son avis et à qui on voudrait imposer un tel effectif soit tenté de le faire.Isis39Enchanteur lou gaia a écrit Isis39 a écritQuestion aux collègues qui accueillent des ULIS notamment en HG avez-vous eu des formations, des ressources pour adapter vos cours à un niveau primaire ?J'ai en 6e un élève qui relève de l'ULIS mais les parents ont refusé qu'il y alle. Il a un niveau CE1 et jeune sais pas quoi faire avec lui. Les adaptations que je fais pour d'autres élèves en difficulté ne suffisent pas. Beaucoup de notions semblent lui être inaccessibles, notamment le calendrier. Il ne sait pas compter jusqu'à mille. Alors mon cours sur la préhistoire... beaucoup d'élèves ULIS ont de gros soucis de calcul, ce qui pose problème pour le repérage dans le temps, bien sûr. J'ai connu une prof spé qui avait fabriqué une grande frise chronologique A3 pliable, l'élève s'y référait. Mais franchement, moi je n'insiste pas sur les dates avec un élève ULIS. Je donne des faits, des histoires, des grandes idées, je vois ce qu'il en comprend et je fais beaucoup avec lui, avec les questions qu'il se pose. Pour la préhistoire, c'est plutôt comment les hommes vivaient avant ? même si le avant est très flou Et puis quand on avance, comment les hommes vivaient ensuite ? Je trouve des cours et de idées sur internet, les PE donnent aussi leurs séquences. Je travaille aussi avec des vidéos ce qui permet à l'élève de travailler seul. Il répond à 4/5 questions en 30 minutes puis je reviens faire un point avec lui. Et même, quand il est en confiance, il réalise une prise de parole qui résume sa vidéo et enrichit le bilan/trace écrite de la classe. exemple j'ai un ULIS en 4e qu a vu une vidéo sur l'esclavage sur le temps long, pendant que les autres bossaient sur la traite atlantique. En fin de séance, il a pris la parole pour expliquer que l'esclavage a toujours existé Je rappelle que c'est un refus d'ULIS. Je devrais fournir un travail de dingue pour un seul élève ? Alors que j'en fait déjà beaucoup pour les autres. Cet élève n'arrive pas à travailler seul, il faudrait que je sois tout le temps avec lui. J'ai beaucoup discuté avec son PE de CM2. Il avait proposé la Segpa aux parents qui avaient accepté mais l'IEN a rendu un avis défavorable car le môme ne relève pas de la segpa mais de l'ULIS. Résultat il est chez similairesPeut-on refuser une suppléance sans risquer son pré-accord ? Manifestations de lycéens dans toute la France contre les expulsions d'élèves sans-papier "Avec ou sans papiers, ce sont des élèves comme nous".Peut-on refuser d'être PP?Peut-on refuser une inspection? Peut-on refuser de faire un EPI ?Sauter versPermission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumRefusd’une AVS : la détresse d’une maman Publié le 25 juin 2018 à 10h56 Modifié le 25 juin 2018 à 18h05 ils peuvent enrichir le dossier avec de
Il y a sûrement beaucoup d'autres enfants en MS qui ne comprennent pas 2 consignes dans une même phrase, et qui n'ont pas d'AVS. Le psy normalement a dû faire passer des tests un peu plus complets ? Des tests de QI ? Ils ne mesurent que ce qu'ils mesurent, mais déjà ils seront objectifs là-dessus normalement. Quand il ne bouge pas, il est mentalement inactif ou observateur ? Si je comprends bien, l ecole sait déjà quel autre enfant a besoin d une avs mutualisee, l ecole a du convoquer d autres parents où ils ont proposé avs mutualisee. Si les 2 familles acceptent il y aura donc avs mutualisee qui soulagera le futur prof. Si une famille sur 2 accepte. Que se passe t il ? J'en sais rien, c'est bizarre. Peut-être qu'ils anticipent sur le fait que s'ils font une demande d'AVS avec juste ce qu'ils ont là, on leur refusera au motif qu'il y a des cas plus prioritaires. Mais que s'ils demandent une personne pour deux enfants le dossier aurait une chance de passer. Dans ce cas il faudrait trouver un 2ème enfant à problème. L'ont-ils ? Vont-ils en trouver un autre pour faire la variable d'ajustement du tien ? Ou es-tu la variable d'ajustement de l'autre ? Difficile à dire. D'ailleurs il n'est pas certain que deux cas aussi légers et peu documentés médicalement suffisent à obtenir une AVS pour deux. Un seul enfant avec un handicap plus envahissant et clairement établi pourrait être jugé prioritaire sur deux cas que la maîtresse peut gérer, surtout si aucun élément objectif n'indique que ça ne peut pas s'arranger tout seul pour les deux. C'est pour ça que je trouve qu une avs pour ça c est bof sachant que exp,iquer plusieurs fois des consignes c est le taf du prof et asem. Et j ai tres peur j avoue, que l avs soit pa au top c est à dire , elle ou lui même avec leger handicap. J en ai trop vu ! Ca se passe quand même sous l'autorité de l'enseignante. Ne pas savoir faire face à un handicap psychiatrique ou autistique sévère, c'est possible, là si c'est juste stimuler et répéter les consignes, c'est banal.
Uncouple devait comparaître hier devant le tribunal correctionnel d'Auxerre pour avoir refusé de faire vacciner sa fille de 3 ans contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite.