♥️ Les Parents Peuvent Ils Refuser Une Avs

Letribunal administratif. Les parents ont aussi la possibilité d’exercer un recours contentieux en saisissant le Tribunal administratif, afin de faire reconnaître la responsabilité de l’Etat et d’obtenir la réparation du préjudice subi par eux-mêmes et par leur enfant. Lorsque la commission mentionnée à l'article L. 146-9 du code de l'action sociale et des familles constate que la scolarisation d'un enfant dans une classe de l'enseignement public ou d'un établissement mentionné à l'article L. 442-1 du présent code requiert une aide individuelle dont elle détermine la quotité horaire, cette aide peut notamment être apportée par un accompagnant des élèves en situation de handicap recruté conformément aux modalités définies à l'article L. cette scolarisation n'implique pas une aide individuelle mais que les besoins de l'élève justifient qu'il bénéficie d'une aide mutualisée, la commission mentionnée à l'article L. 146-9 du code de l'action sociale et des familles en arrête le principe et en précise les activités principales. Cette aide mutualisée est apportée par un accompagnant des élèves en situation de handicap recruté dans les conditions fixées à l'article L. 917-1 du présent individuelle mentionnée au premier alinéa du présent article peut, après accord entre l'autorité de l'Etat compétente en matière d'éducation et la famille de l'élève, lorsque la continuité de l'aide est nécessaire à l'élève en fonction de la nature particulière de son handicap, être assurée par une association ou un groupement d'associations ayant conclu une convention avec l' pôles inclusifs d'accompagnement localisés sont créés dans chaque département. Ils ont pour objet la coordination des moyens d'accompagnement humain au sein des écoles et établissements scolaires de l'enseignement public et de l'enseignement privé sous contrat. Ils constituent des pôles ressources à destination de la communauté éducative ; ils associent à cet effet des professionnels de santé et les gestionnaires des établissements et services médico-sociaux mentionnés aux 2° et 3° du I de l'article L. 312-1 du code de l'action sociale et des familles. Ces dispositifs visent à mieux prendre en compte les besoins éducatifs particuliers de l'élève en situation de handicap en vue du développement de son modalités d'application du présent article, notamment la désignation des personnes chargées de l'aide mentionnée aux deux premiers alinéas et la nature de l'aide, sont déterminées par à l'article 63 de la loi n° 2019-791 du 26 juillet 2019, ces dispositions entrent en vigueur à la rentrée scolaire 2019.
Mesparents peuvent-ils refuser notre union?. Salam aalikom, Cela fait 2 ans que je suis avec mon petit ami. On s'aime beaucoup. Je viens de finir mes études et aujourd'hui je suis prète à faire ma vie avec lui. Il envisage de venir voir mes parents pour demander ma main. Le gran
Tous les internats et les Ésat restent ouverts. Pour les externats, c’est au cas par cas. Un accompagnement à domicile doit être mis en place pour les parents gardant leur enfant chez eux. À situation sanitaire exceptionnelle, décisions exceptionnelles. Le gouvernement a ajusté, dimanche soir, les mesures concernant les personnes handicapées. Car leur état de santé les rend plus fragiles et vulnérables aux complications de santé. Internats ouverts ; externats au cas par cas Les résidents ne pourront plus sortir le week-end. Les internats pour les enfants et les adultes fonctionnant 365 jours sur 365 sont maintenus ouverts. Mais les familles sont libres d’opter pour le retour à domicile de leur proche. Pour freiner la propagation du virus, les visites sont suspendues. Excepté dans certaines situations particulières pour lesquelles l’absence de lien avec un aidant serait particulièrement préjudiciable risque de décompensation, troubles du comportement…. De plus, les résidents ne pourront plus sortir le week-end. Sauf exception, sous réserve d’un avis médical. A contrario, certains externats ont d’ores et déjà fermé leurs portes, dès ce lundi 16 mars. Cette décision peut être motivée par la situation sanitaire locale. Ou la volonté de l’association gestionnaire de redéployer du personnel vers les internats restés ouverts. Des indemnités pour les parents gardant leur enfant La situation contraint ainsi de nombreux parents à garder leur enfant handicapé à domicile. Quelle qu’en soit la raison », ils bénéficieront d’une prise en charge financière. La Sécurité sociale leur versera des indemnités journalières. Surtout, les établissements et services médico-sociaux ont pour mission, d’organiser un service minimum d’appui aux familles ». Au plus tard pour ce lundi. Les Ésat accueillent les travailleurs Les Ésat vont réduire leur activité et mettre en place des mesures de vigilance renforcée. Les Ésat restent ouverts. Mais ils doivent mettre en place des mesures de vigilance renforcée. Ils vont organiser la réduction de leurs activités au strict minimum. Y compris pour les mises à disposition et les unités de travail hors les murs. En tenant compte des spécificités de cette activité professionnelle », précise toutefois le gouvernement. Actualisation le 16 mars à 18h00 de nombreux lecteurs nous signalent, sur Facebook, que leur Ésat a fermé. Actualisation le 17 mars suite au confinement mis en place à compter de ce 17 mars, d’autres Ésat ont fermé leurs portes. Mais certains continuent d’assurer une activité minimum. Les centres de rééducation professionnelle fermés Ces centres ainsi que ceux de pré-orientation ont fermé leurs portes. Chaque fois que possible », les stagiaires bénéficieront d’une formation à distance. Un accueil temporaire pour les personnes ne pouvant rester à domicile Le gouvernement annonce également une mobilisation des solutions d’accueil temporaire, dans les établissements, afin de recevoir, au besoin, les personnes isolées ne pouvant rester à domicile. Cela peut concerner celles dont le proche aidant serait malade. Ou bien encore les cas où une personne en situation de handicap vivant seule, dans sa famille, ou dans un habitat partagé, ne disposerait plus d’une continuité d’accompagnement suffisante à son domicile ». Les MDPH doivent traiter les demandes de PCH en urgence Les MDPH n’assurent plus d’accueil physique. © CD29 – F. Betermin Il n’y a plus d’accueil physique dans les Maisons départementales des personnes handicapées MDPH. Hormis dans les seuls cas de rendez-vous justifiés car situation d’urgence. Les MDPH doivent donc mettre en place un accueil téléphonique renforcé. Et adapter les modalités de fonctionnement des commissions des droits et de l’autonomie des personnes handicapées CDAPH pour qu’elles puissent prendre les décisions urgentes. De plus, les demandes des personnes que l’épidémie contraint à revenir à domicile, et jusque-là accueillies en établissement médico-social, vont bénéficier d’un circuit de traitement court. Les demandes de prestation de compensation du handicap PCH doivent être, dans ce cadre, traitées sans délai », demande le gouvernement. Il y a en effet urgence à organiser, et à financer, l’aide humaine nécessaire. Un système de gardes d’enfants pour les professionnels du médico-social Les professionnels médico-sociaux comptent parmi les personnels prioritaires pour bénéficier des systèmes de gardes d’enfants organisés par l’Éducation nationale et ses partenaires. Ils peuvent s’inscrire sur le site pour demander une place d’accueil. CetteFoire Aux Questions (FAQ) a été conçue avec notre partenaire la FNASEPH (Fédération Nationale des Associations au Service des Elèves Présentant une situation de Handicap), pour vous aider. Vous trouverez ci-après des réponses aux questions les plus fréquemment posées concernant la scolarisation des enfants en situation de handicap.
L’apprentissage des différents modes de communication utilisés auprès des jeunes déficients auditifs est ce qui apparaît d’emblée comme une priorité. Il ne faudrait pas pour autant réduire la complexité de la fonction de l’AVS à ce seul aspect. En effet au delà de cet apprentissage, d’autres savoir-faire sont nécessaires comme Comprendre et respecter les différents modes de communication Comprendre et respecter les différentes méthodes pédagogiques Comprendre et respecter les rôles des uns et des autres 1. Apprendre les différents modes de communication Pour comprendre et se faire comprendre d’un enfant déficient auditif, on est amené à utiliser différents modes de communication qui vont de la déictique à l’écriture en passant par le mime, le dessin, la lecture labiale, le LPC, La dactylologie, le français parlé signé complété, la LSF ou Langue de signes Française, le français signé. Evidemment au-delà de la souplesse que requière une telle adaptabilité, certains de ces modes de communication comme le LPC, la dactylologie demandent un apprentissage rigoureux. C’est pour la LSF que l’apprentissage sera le plus long puisqu’il s’agit ni plus ni moins de s’approprier une langue. Ces apprentissages supposent une grande capacité à mémoriser, une aisance corporelle, et une dextérité. 2. Comprendre et Respecter les différents modes de communication Non seulement il faut pouvoir apprendre ces différents modes de communication mais également les comprendre pour savoir les utiliser à bon escient. En effet le choix de tel ou tel mode de communication est fonction Du respect du choix des parents. Les parents utilisent chez eux ces différents modes de communication et quand certains parents refusent d’intégrer dans leur pratique la LSF, d’autres refusent le LPC pendant que d’autres encore décident d’utiliser l’un et l’autre. De l’âge de l’enfant et de son degré de surdité. Pour les plus petits la déictique, le mime ou le dessin seront les bienvenus tandis qu’ils s’atténueront progressivement par la suite tout au long de la scolarité. Pour des enfants qui récupèrent relativement bien au niveau prothétique, si l’ambiance est favorable d’un point de vue sonore, l’AVS incitera l’enfant à pratiquer la lecture labiale mais dès qu’il y aura du bruit masquant ou une fatigue, ilelle sera vigilant à apporter ce soutien visuel que représentent tous les modes de communications cités ci-dessus. Avec un sourd profond qui ne récupère quasiment rien du point de vue prothétique et qui donc n’a que la vue pour saisir l’information, l’AVS s’appuiera essentiellement sur ces aides visuelles mais par contre ilelle pourra être amené à les varier en fonction de la forme de la communication, explication magistrale, échange avec les élèves, visites à l’extérieur etc. De l’activité pédagogique en cours. Pendant une séance de numération, de calcul mental, de lecture ou d’orthographe grammaticale, suivant qu’on veut insister sur le sens, sur tel rapport ou encore sur tel accord, l’AVS choisira le mode de communication qui sera le plus adapté pour faire passer le message du professeur des écoles. Ainsi, par exemple, est-il plus facile de marquer une différence de lettres avec la dactylologie et une différence de sons avec le LPC. 3. Comprendre et respecter les différentes méthodes pédagogiques Choisir avec pertinence entre tous ces modes de communication, celui qui, par rapport à l’enfant, sera le plus efficace pour faire passer le message du professeur des écoles, suppose une bonne compréhension de la méthode pédagogique en même temps que son respect. Il en est de même pour les actions très ponctuelles de remédiation pédagogique qui seront réalisées par l’AVS en concertation avec le professeur des écoles. Quand on connaît les différentes méthodes de lecture ou encore les différentes approches de la numération ou de la division, cette tâche est loin d’être aussi simple qu’il y paraît ! Elle suppose un certain détachement en même temps qu’un réel intérêt pour la démarche pédagogique puisqu’il faut s’effacer pour respecter en tout point le choix pédagogique du professeur des écoles tout en se l’appropriant. Cette appropriation rapide de plusieurs méthodes pédagogiques suppose des capacités d’analyse rapides et performantes. 4. Comprendre et respecter le rôle des uns et des autres La situation d’intégration oblige l’AVS à se positionner de façon très claire par rapport à l’enfant concerné, aux autres enfants de l’école, à toute l’équipe pédagogique, aux parents ainsi qu’à l’orthophoniste. L’enfant qui est au centre de cette intégration, doit comprendre les responsabilités des uns et des autres sans jamais les confondre. Il faut, pour que le professeur des écoles reste le garant de la scolarité et de l’autorité, que l’AVS exerce une présence discrète qui, par son savoir-faire spécifique entre en complémentarité avec celui du professeur des écoles sans jamais s’y substituer. Cela demande une compréhension fine de la situation. Ceci est d’autant plus important que les différents acteurs peuvent ne pas maîtriser parfaitement cette situation et entraîner l’AVS hors de son champ de compétence. Ainsi doit-elle renvoyer vers le professeur des écoles, le parent qui demande des nouvelles des progrès en mathématique de son enfant et par contre, répondre très simplement à cet autre enfant dans la cour qui s’étonne de la voix bizarre de l’enfant sourd. L'UNAPEDA est une association pluraliste, ouverte, et permet donc l'expression des diverses sensibilités sur son site. Les articles publiés engagent leurs auteurs et ne signifient aucunement que notre association aurait, d'une quelconque manière, décidé de privilégier l'opinion qu'ils expriment au détriment de toutes les autres
RefuserAVS. Bonsoir. Je suis étudiant en prépa et mon père a demandé a mon insu un AVS, comme j'avais au lycée. Sauf que ça me sert absolument a rien, je prend tout a l'ordi. Bref j'ai appris hier que j'aurais un AVS Lundi alors que j'en ai pas du tout besoin (15 h par semaine en plus, je sais pas comment je vais le placer car ça me
TouPI peut vous renseigner sur la procédure pour que votre enfant puisse obtenir l’assistance d’un AVS. Qu’est-ce qu’un AVS ? L’auxiliaire de vie scolaire AVS est une personne qui reste aux côtés de votre enfant en classe, afin de lui apporter une aide personnalisée. Une circulaire parue en juillet 2014 change l’appellation des AVS en AESH Accompagnant de l’Elève en Situation de Handicap. On parle toutefois encore couramment d’AVS. L’AVS peut être présent sur tout le temps scolaire de l’enfant, ou sur une partie de ce temps. Il existe plusieurs types d’AVS les AVS individuels AVS-i, affectés à un enfant à temps plein ou partiel dans ce cas, l’AVS peut travailler auprès de plusieurs enfants sur des temps scolaires différents. Le nombre d’heures d’accompagnement individuel est spécifié par la MDPH. les AVS mutualisés AVS-m, affectés à plusieurs enfants. C’est l’école qui s’organise pour le temps de présence de l’AVS auprès de chaque enfant, la MDPH ne spécifiant pas le nombre d’heures de chacun. les AVS collectifs AVS-co présents dans les classes spécialisées CLIS, ULIS Comment faire la demande ? Une section du dossier MDPH est consacrée à la demande d’AVS, mais il faut savoir que cette demande ne sera généralement pas traitée s’il n’y a pas eu une réunion à l’école, et une demande conjointe des parents et de l’équipe enseignante. Pour une première demande d’AVS, la procédure est la suivante, que l’enfant soit déjà scolarisé ou non les parents doivent demander au directeur de l’école d’organiser une réunion équipe éducative, largement en amont de la rentrée scolaire. En effet, afin de laisser à la MDPH puis au rectorat le temps de traiter la demande d’AVS, la réunion doit avoir lieu le plus tôt possible pour une première demande, de préférence autour du mois de février pour la rentrée de septembre, au plus tard en avril-mai sachant que mai peut déjà être trop tard pour avoir un AVS en septembre. Une telle réunion est possible avant même une première scolarisation cf. article 5 de la circulaire du 17 août 2006. Pour un enfant qui a déjà un AVS, la demande de renouvellement se fera lors de la réunion ESS Equipe de Suivi de Scolarisation, organisée au minimum une fois par an et pilotée par l’enseignant référent. Comment se déroule la réunion équipe éducative ou équipe de suivi de scolarisation ? Réunion équipe éducative pour une première demande d’aménagement de la scolarité par exemple une première demande d’AVS participants les parents de l’enfant, le directeur de l’école ou chef d’établissement, les professionnels extérieurs qui suivent l’enfant professionnels en libéral, ou en SESSAD, IME, CMP, etc, éventuellement le futur enseignant de l’enfant, une personne de la crèche ou autre, le psychologue scolaire, le médecin scolaire, l’assistante sociale. Les parents peuvent être accompagnés par un parent d’élève de l’école. document rempli GEVA-Sco première demande Réunion ESS Equipe de Suivi de Scolarisation pour un renouvellement enfant bénéficiant déjà d’une reconnaissance de handicap avec scolarité aménagée participants les parents de l’enfant, l’enseignant référent, le directeur de l’école ou chef d’établissement, l’enseignant de l’enfant ou le professeur principal au collège et au lycée, l’AVS de l’enfant, les professionnels extérieurs qui suivent l’enfant professionnels en libéral, ou en SESSAD, IME, CMP, etc, éventuellement la psychologue scolaire, le médecin scolaire, l’assistante sociale. Les parents peuvent être accompagnés, en plus des pros qui suivent l’enfant, d’une personne de leur choix. document rempli GEVA-Sco renouvellement Au cours de cette réunion équipe éducative ou ESS, le directeur de l’école ou l’enseignant référent va remplir le geva-sco, en y notant les informations données notamment par l’enseignant et l’AVS si l’enfant est déjà scolarisé. Le geva-sco est un document normalisé national, que l’enseignant référent va envoyer à la MDPH après la réunion. C’est à partir de ce document que la MDPH va prendre ses décisions concernant la scolarité de l’enfant. Il est donc primordial qu’il soit rempli correctement. Les geva-sco est avant tout destiné à l’équipe éducative, et il est souvent difficile pour les parents d’y faire ajouter leurs remarques. Noter toutefois qu’une case, en fin du geva-sco, permet aux parents de s’exprimer librement. Nous vous encourageons vivement à en faire bon usage. En fin de réunion ou dans les jours suivants, les parents doivent recevoir une copie du geva-sco. N’hésitez pas à la réclamer si le directeur de l’école ou l’enseignant référent ne vous la remet pas. Si les parents sont en désaccord avec ce qui est formulé dans le geva-sco, il est important d’en informer la MDPH, en lui écrivant un courrier, ou en demandant à être reçu par l’équipe pluridisciplinaire, qui évalue les demandes. Que se passe-t-il après cette réunion ? L’enseignant référent transmet le compte-rendu de la réunion qui inclut le geva-sco à la MDPH. L’équipe pluridisciplinaire de la MDPH va instruire le dossier, puis la MDPH va statuer en commission sur les demandes exprimées, notamment sur le temps d’AVS demandé et les aménagements matériels demande d’ordinateur, etc. L’attente peut être assez longue avant passage en commission MDPH il faut compter plusieurs mois d’où l’intérêt de faire la réunion en début d’année civile pour la rentrée scolaire de septembre, en cas de première demande d’AVS. Suite à la commission, la MDPH envoie à la famille et au rectorat une notification d’AVS, indiquant le type d’AVS AVS individuel ou mutualisé, et le temps d’AVS accordé pour les AVS individuels. Il revient alors au rectorat d’affecter un AVS à l’enfant. Attention, cela prend également du temps ! Les AVS sont souvent affectés à la dernière minute, juste avant la rentrée de septembre. Nous invitons les parents à contacter la cellule AVS de leur académie une semaine environ avant la rentrée afin de s’assurer qu’un AVS a bien été affecté à l’enfant. En cas de problème AVS non affecté, ou temps attribué insuffisant voir Recours. Lisez nos conseils pour obtenir une décision favorable en évitant un recours.
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LAccompagnant des Elèves en situation de Handicap (AESH) est une aide humaine qui accompagne tout élève ayant une reconnaissance de handicap par la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) et pour lequel la Commission des Droits et de l’Autonomie ( CDA) a notifié un besoin d’accompagnement quel que soit le handicap et
Chiffres clés A la rentrée 2022, l'école inclusive c'est + de 430 000 élèves en situation de handicap accueillis dans les établissements scolaires 67 000 élèves scolarisés en établissement hospitalier ou en établissement médico-social 10 272 dispositifs d'unités localisées pour l'inclusion scolaire ULIS Comment scolariser des élèves en situation de handicap Première étape constitution du dossier Pour favoriser la scolarisation et répondre aux besoins éducatifs particuliers des élèves en situation de handicap, tout est mis en œuvre pour construire un projet personnalisé de scolarisation PPS aussi opérationnel que possible dès lors que la famille a saisi la maison départementale des personnes handicapées MDPH, lieu unique destiné à faciliter les démarches des personnes en situation de handicap. L'analyse des besoins et l’évaluation des compétences de l'élève en situation de handicap sont déterminantes pour amorcer dans les meilleures conditions une scolarité. L'école, la famille et l'enseignant référent doivent agir en partenariat. Ainsi, doivent être assurés l'inscription et l'accueil dans l'école de référence ou dans celle vers laquelle l'élève a été orienté une première évaluation de l'élève en situation scolaire par l'équipe éducative, qui permettra de renseigner le GEVA-Sco première demande la mobilisation et la mise en place des adaptations pédagogiques nécessaires pendant toute la période d'instruction du dossier l'appui et le relais de l'enseignant référent l'analyse des besoins et l'élaboration du projet personnalisé de scolarisation par l'équipe pluridisciplinaire de la MDPH Deuxième étape élaboration du projet personnalisé de scolarisation C'est à partir des besoins identifiés que l'équipe pluridisciplinaire de la maison départementale des personnes handicapées élabore le projet personnalisé de scolarisation PPS de l'élève en situation de handicap, en tenant compte des souhaits de l'enfant ou de l'adolescent et de ses parents. C'est sur la base de ce projet que la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées CDAPH prend alors les décisions utiles. L’article D 351-7 du code de l’éducation précise les différentes décisions qui sont du ressort de la CDAPH. Le PPS est l'outil de pilotage du parcours de scolarisation, il assure la cohérence d'ensemble du parcours scolaire de l'élève en situation de handicap. Il organise et définit les modalités de déroulement de la scolarité coordonnées avec les mesures permettant l’accompagnement de celle-ci ainsi que les actions pédagogiques, éducatives, sociales, médicales et paramédicales répondant aux besoins de l'élève décidées par la CDAPH. La scolarisation peut être individuelle ou collective, en milieu ordinaire ou en établissement médico-social. Le PPS définit les modalités de déroulement de la scolarité en précisant, si nécessaire la qualité et la nature des accompagnements, notamment thérapeutiques ou rééducatifs le recours à une aide humaine individuelle ou mutualisée le recours à un matériel pédagogique adapté les aménagements pédagogiques Troisième étape le suivi et l’accompagnement Une équipe de suivi de la scolarisation ESS facilite la mise en œuvre du PPS et assure, pour chaque élève en situation de handicap, un accompagnement attentif et régulier. C'est l'enseignant référent de chaque élève qui réunit l’équipe de suivi et veille à la continuité et à la cohérence de la mise en œuvre du PPS, puisqu'il est l'interlocuteur privilégié des acteurs du projet. Présent à toutes les étapes du parcours scolaire, il est compétent pour assurer le suivi du projet des élèves scolarisés dans les établissements du premier et du second degrés ainsi que dans les établissements médico-sociaux. Il réunit les équipes de suivi de la scolarisation ESS pour chacun des élèves dont il est le référent et assure un lien permanent avec l'équipe pluridisciplinaire de la MDPH. Les différents parcours de scolarisation Scolarisation en milieu ordinaire Scolarisation individuelle Les conditions de la scolarisation individuelle d'un élève en situation de handicap dans une école primaire ou dans un établissement scolaire du second degré varient selon la nature et la gravité de son handicap. Selon les situations, la scolarisation peut se dérouler soit sans aucune aide particulière humaine ou matérielle avec des aménagements lorsque les besoins de l'élève l'exigent Le recours à l'accompagnement humain pour une aide individuelle ou une aide mutualisée et à des matériels pédagogiques adaptés concourt à rendre possible l'accomplissement de la scolarité. [Vidéo] Scolarisation individuelle en classe ordinaire reportage au collège Pellerin à Beauvais 60 Scolarisation collective Les unités localisées pour l’inclusion scolaire concernent le premier comme le second degrés ULIS-école, ULIS-collège, ULIS-lycée, ULIS-lycée professionnel. L’inclusion des élèves en situation de handicap, en fonction de leurs besoins, au sein des classes ordinaires y est renforcée, le dispositif venant en appui à cette scolarisation. Les unités localisées pour l'inclusion scolaire à l'école Dans les écoles élémentaires, les ULIS accueillent des élèves présentant un handicap et pouvant tirer profit d'une scolarisation en milieu scolaire ordinaire. Les objectifs d'apprentissage envisagés pour les élèves bénéficiant de l'ULIS requièrent des modalités adaptées nécessitant des temps de regroupement dans une salle de classe réservée à cet usage. Les unités localisées pour l'inclusion scolaire ULIS au collège et au lycée Dans le secondaire, lorsque les exigences d'une scolarisation individuelle ne sont pas compatibles avec leurs troubles, les élèves en situation de handicap peuvent être scolarisés avec l’appui d’unité localisée pour l'inclusion scolaire ULIS. Encadrés par un enseignant spécialisé, ils reçoivent un enseignement adapté qui met en œuvre les objectifs prévus par le projet personnalisé de scolarisation. Les élèves sont inscrits dans leur classe de référence. À la rentrée 2018, l’éducation nationale facilite la scolarisation des élèves en situation de handicap dans les lycées d’enseignement général, technologique et professionnel avec 38 unités localisées pour l'inclusion scolaire Ulis nouvellement créées après les 40 unités déjà créées en 2017-2018. [Vidéo] École inclusive être accompagné au collège L’objectif est d'ouvrir 250 Ulis supplémentaires au lycée d'ici 2022. Les ULIS permettent la scolarisation dans le premier et le second degrés d'un petit groupe d'élèves présentant des troubles compatibles. Ces créations accompagneront et prolongeront les progrès de la scolarisation des jeunes en école ordinaire. L'implantation de ces unités localisées pour l'inclusion scolaire est organisée de façon à ne laisser aucun territoire hors d'accès des élèves, en tenant compte des contraintes raisonnables de transport. Ce mouvement se poursuit particulièrement dans les lycées professionnels. Les ULIS-lycée professionnel sont incitées à fonctionner en réseau, notamment pour répondre aux besoins de formation professionnelle des élèves handicapés. Les élèves bénéficiant de l’ULIS sont des élèves à part entière de l'établissement scolaire, leur classe de référence est la classe ou la division correspondant approximativement à leur classe d’âge, conformément à leur projet personnalisé de scolarisation PPS. Ils bénéficient de temps de regroupement autant que de besoin. Les modalités de fonctionnement des ULIS dans les lycées professionnels sont précisées dans une circulaire sur la formation et l'insertion professionnelle des élèves en situation de handicap. Cette dernière définit les caractéristiques de la formation professionnelle et les dispositifs susceptibles d’être mis en œuvre, notamment ceux en lien avec les établissements du secteur médico-social. Un modèle d’attestation de compétences est mis à disposition de toutes les académies. Les projets d’école et d’établissement Chaque projet d’école et d’établissement doit comporter un volet sur l’accueil et les stratégies d’accompagnement des élèves à besoins éducatifs particuliers. Il prend en compte les projets personnalisés de scolarisation et les aménagements et adaptations nécessaires pour la scolarisation de ces élèves. L’appui et l’aide aux enseignants non spécialisés qui accueillent dans leur classe des élèves en situation du handicap sont renforcés pour aider à donner la priorité à la scolarisation en milieu ordinaire, à travers notamment des modules de formation d’initiative nationale organisés tous les ans dans le cadre de la formation continue. Par ailleurs, une plateforme nationale, CAP École Inclusive est mise à disposition de tous les enseignants. Véritable ressource pédagogique, elle leur offre la possibilité de disposer d’outils de mise en œuvre d’aménagements et adaptations pédagogiques dans les classes, d’une meilleure connaissance des différents troubles et de la possibilité d’entrer directement en contact avec des pairs experts qui pourront les guider dans la mise en place des adaptations pédagogiques. Les représentants des parents d’élèves La circulaire relative aux élections des représentants des parents d’élèves pour l'année scolaire 2016-2017 réaffirme l’appartenance des parents des élèves en situation de handicap à la communauté éducative et leur droit d’être parents électeurs ou représentants des parents électeurs. Les personnels chargés de l’accompagnement des élèves en situation de handicap contribuent à la mise en œuvre du projet personnalisé de scolarisation PPS et participent aux réunions des équipes de suivi de la scolarisation. Scolarisation en établissement médico-social Durant son parcours de formation, lorsque les circonstances l’exigent, l’élève en situation de handicap peut être orienté vers un établissement ou service médico-social. L’orientation vers un établissement médico-social permet de lui offrir une prise en charge scolaire, éducative et thérapeutique adaptée. Il peut poursuivre alors sa scolarité dans une unité d'enseignement, conformément à son projet personnalisé de scolarisation. La scolarisation dans une unité d’enseignement relève d’une décision de la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées qui indique tant l’orientation vers l’établissement ou le service médico-social que le mode de scolarisation. L’orientation et la modalité de scolarisation sont inscrites dans le PPS. L’UE constitue le dispositif de scolarisation des établissements ou services médico-sociaux ESMS pour les enfants ou adolescents qu’ils accueillent. Elle peut prendre différentes formes appelées de manière impropre "classes" de l’ESMS un ou plusieurs groupes d’élèves scolarisés dans un ou plusieurs lieux identifiés, à temps complet ou partagé avec une scolarisation en classe ordinaire. En fonction des besoins des enfants ou adolescents qui y sont accueillis, l’unité d’enseignement peut être localisée pour tout ou partie au sein des établissements médico-sociaux ou des établissements scolaires unité d’enseignement interne ou externe. L’unité d’enseignement bénéficie d’un ou plusieurs enseignants spécialisés. Les établissements médico-sociaux dépendent du ministère chargé des affaires sociales et de la santé. Le ministère de l'éducation nationale, garantit la continuité pédagogique en affectant des enseignants au sein de ces unités d'enseignement UE. L’externalisation des unités d’enseignement dans les établissements scolaires L’externalisation des unités d’enseignement UE dans les établissements scolaires se fait par transfert des unités actuellement localisées dans les établissements et services médico-sociaux. À chaque fois que cela est profitable aux élèves, les unités d’enseignement sont implantées dans les établissements scolaires plutôt que dans les établissements médicaux-sociaux. Une instruction et un cahier des charges rédigés conjointement avec le ministère des Affaires sociales et de la Santé mettent à disposition des territoires un modèle de convention type afin de faciliter la mise en œuvre de cette mesure. Après accord des services académiques et de l’agence régionale de santé, des moyens supplémentaires peuvent être mobilisés pour faciliter cette externalisation. La scolarisation en milieu ordinaire est ainsi favorisée par une meilleure implication de l’ensemble des acteurs les prenant en charge équipes enseignantes, sanitaires ou médico-sociales. Cette dynamique doit se poursuivre. Enseignement à distance Le Centre national d’enseignement à distance Cned assure le service public de l’enseignement à distance, notamment pour les élèves qui relèvent de l’instruction obligatoire. Il scolarise les élèves qui ne peuvent être scolarisés totalement ou partiellement dans un établissement scolaire en raison de leur handicap. Pour les élèves en situation de handicap de 6 à 16 ans, le Cned propose un dispositif spécifique, notamment dans le cadre d'un projet personnalisé de scolarisation PPS qui comporte l’intervention possible, au domicile de l’élève, d’un enseignant répétiteur rémunéré par le Cned. L’accompagnement des élèves en situation de handicap La plateforme "Mon parcours handicap" Les parents d'élèves bénéficient d’un point d’entrée dédié d’information et d’orientation sur la scolarité de leur enfant Cette plateforme numérique d'État propose des contenus pour répondre aux nombreuses questions que peuvent se poser les parents en matière de scolarisation et d’orientation scolaire de leur enfant en situation de handicap. Elle s’adresse également aux élèves eux-mêmes, ainsi qu’à tous les relais d’information MDPH, enseignants, associations…. Mon Parcours Handicap permet de gagner du temps dans la recherche d’informations et permet d’identifier rapidement les différents interlocuteurs. La plateforme fournit également des informations fiables et faciles à lire sur les aides, les accompagnements ou encore les démarches à effectuer. Une nouvelle organisation de l'accompagnement humain Des pôles inclusifs d’accompagnement localisés PIAL ont été expérimentés dans chaque académie à partir de la rentrée 2018. L’objectif est d’améliorer l’accompagnement des élèves en situation de handicap dans un projet collectif où s’articulent évaluation des besoins éducatifs particuliers ; diversité de l’offre de formation ; différenciation pédagogique ; organisation de l’aide humaine ; projet d'établissement. Les premiers résultats de l'expérimentation 2018 ont conduit à poursuivre ce déploiement afin de faire évoluer le focus de la compensation vers celui de l’organisation pédagogique coordination des moyens d’accompagnement en pôle, dans une organisation plus globale des aides humaines, pédagogiques, éducatives et thérapeutiques ; mobilisation de tous les enseignants pour identifier les besoins des élèves et mettre en œuvre les réponses adéquates au niveau de la classe, mais aussi de l’établissement. Cette évolution s’inscrit dans une démarche plus générale d'auto-évaluation et d'amélioration continue de la qualité, au niveau de l’établissement scolaire, des 1er et 2d degrés. À cet effet, un outil d’auto-évaluation, Qualinclus, est mis à disposition des établissements. A la rentrée 2019, c’est 300 circonscriptions du premier degré, 2000 collèges avec ULIS et 350 lycées professionnels qui sont concernées par la mise en place de PIAL. Les personnels chargés de l’aide humaine auprès des élèves en situation de handicap ont pour mission de favoriser l’autonomie de l’élève, qu’ils interviennent au titre de l’aide humaine individuelle, de l’aide humaine mutualisée ou de l’accompagnement collectif. Deux catégories de personnels remplissent cette mission d’accompagnement des élèves en situation de handicap les AESH, personnels sous contrat de droit public, recrutés sur critères de qualification professionnelle ou par transformation d’un contrat parcours emploi compétences Pec sur critères d’ancienneté ; les agents engagés par contrat unique d’insertion-contrat d’accompagnement dans l’emploi CUI-CAE, sous contrat de droit privé régi par le Code du travail Les personnels chargés de l’accompagnement des élèves en situation de handicap AESH Les AESH sont des agents contractuels de l’État recrutés par contrat de droit public. Leur contrat est d’une durée maximale de trois ans, renouvelable dans la limite de six ans. Au terme de six années continues d’engagement, les AESH peuvent bénéficier d’un contrat à durée indéterminée CDI. Les personnels chargés de l’accompagnement se voient confier des missions d'aide aux élèves en situation de handicap. Ainsi, sous le contrôle des enseignants, ils ont vocation à favoriser l'autonomie de l'élève, sans se substituer à lui, sauf lorsque c'est nécessaire. Les activités des personnels chargés de l'aide humaine sont divisées en trois domaines qui regroupent les différentes formes d'aide apportées aux élèves en situation de handicap, sur tous les temps et lieux scolaires dont les stages, les sorties et voyages scolaires. L'accompagnement des élèves a lieu dans les actes de la vie quotidienne l'accès aux activités d'apprentissage éducatives, culturelles, sportives, artistiques ou professionnelles les activités de la vie sociale et relationnelle Leurs missions peuvent être divisées en trois catégories l'aide humaine individuelle, l'aide humaine mutualisée et l'accompagnement collectif dans les unités localisées pour l'inclusion scolaire ULIS. À la rentrée 2018, il y a 3 584 emplois d'accompagnants supplémentaires. En tout ce sont 43 041 AESH qui accompagnent au quotidien des élèves en situation de handicap. À ces effectifs s’ajoutent 2 600 ETP d’AESH en dispositif collectif AESH-co affectés dans les Ulis. Ces accompagnants interviennent à la rentrée 2018 auprès des 175 000 élèves en situation de handicap notifiés par les maisons départementales des personnes handicapées MDPH. L’aide individuelle assurée par un personnel chargé de l'aide humaine La commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées CDAPH peut décider, après évaluation des besoins de l'élève en situation de handicap par l'équipe pluridisciplinaire, d'attribuer une aide humaine individuelle pour la scolarisation, selon une quotité horaire déterminée par la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées CDAPH, qui définit également les activités principales de la personne chargée de l’aide. L’aide mutualisée assurée par un personnel chargé de l'aide humaine mutualisée La commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées CDAPH peut décider, après évaluation des besoins de l'élève en situation de handicap par l'équipe pluridisciplinaire, d'attribuer une aide humaine mutualisée pour la scolarisation sans quotité horaire. Ses activités principales sont définies par la CDAPH. Cette aide permet d’offrir aux élèves qui ne nécessitent pas une attention soutenue et continue une aide souple, disponible à proximité immédiate, en fonction de leurs besoins. Formation d’adaptation à l’emploi des personnels chargés de l'aide humaine Tous les personnels chargés de l'aide humaine, quel que soit leur statut, doivent recevoir une formation au plus près de leur prise de fonction. Une formation d’adaptation à l’emploi leur est proposée. D’une durée de 60 heures, elle est mise en œuvre principalement par les équipes de circonscription, inspecteurs des premier et second degrés. Afin d’accompagner les équipes, des ressources ont été mises à disposition des académies. Télécharger la brochure "L'école inclusive assurer une scolarisation de qualité à tous les élèves" Aménagements spécifiques Matériels pédagogiques adaptés La réussite du parcours scolaire d'un élève handicapé peut être facilitée par le recours à des matériels pédagogiques adaptés. La nécessité pour l'élève de disposer de ce matériel est appréciée par la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées qui notifie le besoin. Le matériel à usage individuel est mis à disposition de l'élève dans le cadre d'une convention de prêt, qui concerne notamment des matériels informatiques adaptés clavier braille, périphériques adaptés, logiciels spécifiques, etc.. Aménagements des conditions de passation des épreuves des examens et concours Des dispositions particulières sont prévues pour permettre aux élèves en situation de handicap de se présenter aux examens et concours organisés par l'éducation nationale dans des conditions aménagées installation matérielle dans la salle d’examen, utilisation de machine ou de matériel technique ou informatique, secrétariat ou assistance aide humaine, adaptation dans la présentation des sujets, temps de composition majorés. Les candidats peuvent également être autorisés à conserver les notes obtenues, à étaler leurs épreuves sur plusieurs sessions et, selon le règlement propre à chaque examen, peuvent prétendre à l'adaptation ou la dispense d'épreuves. L'apport du numérique pour mieux répondre aux besoins spécifiques des élèves Les outils numériques proposent des réponses personnalisées et efficaces aux besoins éducatifs particuliers des élèves en situation de handicap, leur permettant de suivre une scolarité la plus proche possible de celles des autres élèves. Le développement des ressources pédagogiques accessibles aux élèves en situation de handicap est au cœur de la stratégie du ministère. Les opérateurs de l’éducation nationale Canopé, Cned, Onisep se sont également engagés dans une démarche visant à mieux prendre en compte l’exigence d’accessibilité dans la production de leurs documents et de leurs applications numériques. La loi encadrant l’utilisation du téléphone portable prévoit l'utilisation des outils numériques par les élèves en situation de handicap. Des ressources en ligne sur Éduscol Sur Éduscol, un portail Éducation inclusive a été crée. Il propose des ressources pour tout enseignant qui scolarise un élève à besoins éducatifs particuliers dans le premier ou dans le second degré. Des personnels mieux formés pour scolariser les élèves à besoins éducatifs particuliers La formation de tous ceux qui interviennent auprès des élèves en situation de handicap est la clé d’une scolarisation de qualité, qui réponde aux besoins de ces enfants. Le ministère de l’éducation nationale a engagé un vaste plan de formation qui concerne toutes les catégories de personnels sur la base des référentiels d’activité et de compétences rénovés et dans le cadre d’une filière professionnelle identifiée. Les nouveaux enseignants et les autres personnels de l’éducation reçoivent des formations spécifiques dispensées dans les Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation INSPE des modules consacrés à la scolarisation des élèves à besoins éducatifs particuliers ainsi que des formations plus particulièrement consacrées à un handicap précis sont proposées en académie ou à l'échelle nationale. Tous les professeurs sont mieux préparés grâce à de nouveaux outils pour aider à la prise en charge une plateforme CAP École inclusive de ressources pédagogiques pour les professeurs. Elle comprend des ressources pédagogiques simples, immédiatement utilisables en classe ; des postes de professeurs ressources, créés dans chaque académie afin de mieux accompagner les enseignants dans leurs démarches et de leur apporter une aide, si nécessaire. La formation préparant au certificat d'aptitude professionnelle aux pratiques de l'éducation inclusive Cappei, rénovée en 2017, est organisée à l'intention des enseignants du premier degré et du second degré exerçant sur un poste support de formation dans une école, un établissement scolaire ou un établissement ou service accueillant des élèves présentant des besoins éducatifs particuliers liés à une situation de handicap, de grande difficulté scolaire ou à une maladie, ou dans un établissement relevant du ministère de la justice. La formation s'articule autour d'un tronc commun comportant 6 modules obligatoires, de deux modules d'approfondissement et d'un module de professionnalisation dans l'emploi. Les cadres, inspecteurs et chefs d'établissements bénéficient d'une formation à l'école inclusive par l'Institut des hautes études de l'éducation et de la formation IHEEF. La formation des enseignants aux enjeux du handicap peut elle aussi passer par des relais numériques. La plateforme Mgistère, par exemple, dédiée à la formation continue des professeurs des écoles, comporte un module consacré au handicap en général. Deux modules sont proposés aux enseignants "Scolarisation des élèves en situation de handicap" et "Scolariser les élèves à besoins éducatifs particuliers et en situation de handicap". Focus sur la scolarisation des élèves présentant des troubles du spectre de l’autisme la stratégie nationale 2018-2022 pour l'autisme La stratégie pour l'autisme au sein des troubles neuro-développement TND 2018-2022 a été présentée vendredi 6 avril 2018. Garantir la scolarisation effective des enfants et des jeunes est un des 5 engagements phares de cette stratégie. Depuis 2018, la stratégie nationale pour l'autisme au sein des troubles du neurodéveloppement se traduit concrètement par 180 unités d'enseignement en maternelle autisme Uema à créer sur la durée de la stratégie nationale pour l'autisme ; 90 unités d’enseignement élémentaire troubles du spectre de l’autisme prévues dans la continuité des UEMA premières expérimentations à la rentrée 2018 247 classes spécifiques Unités d’enseignement maternelle autiste UEMA et élémentaire UEEA ont été créés à jour sur tout le territoire Stratégie nationale 2018-2022 pour l'autisme garantir la scolarisation effective des enfants et des jeunes Focus sur la scolarisation des jeunes sourds La loi du 11 février 2005 fait de la langue des signes française une langue à part entière et garantit aux parents de jeunes sourds une liberté de choix entre une communication bilingue - langue des signes française et langue française - et une communication en langue française avec ou sans langage parlé complété L’enseignement de la langue des signes française LSF est dispensé en primaire, au collège, au lycée d’enseignement général et technologique et au lycée professionnel. Les jeunes sourds bénéficient d’une notification de la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées CDAPH pour toute orientation vers un pôle d'enseignement pour les jeunes sourds PEJS. C’est un dispositif qui permet de regrouper dans un secteur géographique donné des ressources nécessaires à l'accompagnement des élèves ayant fait un choix linguistique bilinguisme LSF/français écrit ou LPC. La formation des enseignants intervenant au sein des PEJS est renforcée afin de leur permettre d’atteindre pour la LSF le niveau C1 du Cadre européen commun de référence pour les langues CECRL ; les enseignants utilisant le LPC verront également leurs compétences renforcées. La circulaire n° 2017-011 du 3 février 2017 précise la mise en œuvre du parcours de formation du jeune sourd. Cette circulaire décline notamment les conditions d’exercice du choix par les familles du mode de communication les modalités de scolarisation les différents parcours au sein des Pôles d’enseignement pour les jeunes sourds PEJS Des réponses à vos questions Y-a-t-il des démarches particulières à accomplir lors de la première inscription de mon enfant en situation de handicap à l'école maternelle ?Comme pour tout enfant, vous avez à accomplir les démarches d'inscription auprès de la mairie de votre domicile. Avant toute évaluation des besoins en situation scolaire, l'élève en situation de handicap est accueilli sans délai et dans les mêmes conditions que les autres. Deux cas de figure peuvent alors se présenter Vous avez déjà saisi préalablement la maison départementale des personnes handicapées Les besoins de votre enfant ont été évalués par l’équipe pluridisciplinaire de la MDPH. Il bénéficie d’un plan de compensation décidé par notification de la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées CDAPH. Vous en avez informé l'école. L’ "équipe éducative" se réunira au plus tôt après l'inscription en mairie et avant la fin de l'année scolaire qui précède l'entrée à l'école de votre enfant. L'objet de cette réunion est de faire le point sur la situation de votre enfant. Vous rencontrerez l’enseignant référent qui aura en charge son dossier et en assurera le suivi. Il complétera le guide d’évaluation de la scolarité - première demande GEVASco qui sera transmis à la CDAPH pour élaborer le projet personnalisé de scolarisation PPS. Dans l’attente de la décision de la CDAPH suite à la transmission du GEVASco, l’équipe pédagogique mettra en place les premiers aménagements et adaptations nécessaires. Aucune démarche n'a été entreprise avant la rentrée scolaire auprès de la maison départementale des personnes handicapées Vous pouvez solliciter le directeur ou la directrice de l’école afin qu’une "équipe éducative" se réunisse avant ou après la rentrée scolaire. L'objet de cette réunion est de faire le point sur la situation de votre enfant. Le directeur ou la directrice de l'école vous communique les coordonnées de l'enseignant référent qui suivra le dossier de votre enfant s’il a été décidé lors de cette réunion d’équipe éducative qu’il serait judicieux de le solliciter. Il vous informera sur son rôle. L’enseignant référent vous contactera au plus vite et vous accompagnera afin que votre enfant bénéficie des modalités de scolarisation les plus adaptées à ses besoins. Il vous appartient de saisir la MDPH, le cas échéant. L’enseignant référent peut vous aider dans vos démarches. Vous aurez connaissance et serez associé à l’élaboration du guide d’évaluation de la scolarité - première demande GEVASco qui sera transmis à la CDAPH pour élaborer le projet personnalisé de scolarisation PPS.Que signifie la notion d'école ou d'établissement scolaire de référence pour un élève en situation de handicap ?Tout enfant est inscrit dans l'école, le collège ou le lycée de son secteur. Cependant, un enfant ou adolescent en situation de handicap peut par dérogation être scolarisé dans une autre école ou un autre établissement scolaire. L’école ou l’établissement de son secteur est considérée comme son "école ou établissement scolaire de référence".Un élève en situation de handicap qui bénéficie d’un projet personnalisé de scolarisation PPS décidé par la maison départementale des personnes handicapées peut disposer de modalités de scolarisation qui le conduisent à être scolarisé dans une autre école ou un autre établissement que celui de son secteur qui disposerait par exemple d’une unité localisé d’inclusion scolaire ou d’une unité d’enseignement externalisée. Il dispose cependant toujours du droit à revenir dans son établissement de référence à votre demande. Par ailleurs, vous bénéficiez du droit à être représentant élu des parents d’élèves dans l’école ou l’établissement où est scolarisé votre enfant quelles que soient ses modalités de scolarisation. Comment se met en place le projet personnalisé de scolarisation de mon enfant ?Le projet personnalisé de scolarisation organise la scolarité de votre enfant en situation de handicap. Il assure la cohérence et la qualité des accompagnements et des aides nécessaires à partir d'une évaluation globale de sa situation et de ses besoins accompagnement thérapeutique ou rééducatif, attribution d'un accompagnant AESH ou de matériels pédagogiques adaptés, orientation scolaire vers un dispositif spécifique unité localisée d’inclusion scolaire – ULIS par exemple.Afin que votre enfant puisse en bénéficier, vous devez entamer préalablement une démarche auprès de la maison départementale des personnes handicapées de votre résidence. C’est elle qui lui ouvrira des droits suite à l’évaluation de sa situation. L’enseignant référent de votre secteur peut vous aider dans cette référent réunit au moins une fois par an l’équipe de suivi de la scolarisation, à laquelle vous participez, pour faire le point sur le parcours scolaire de votre périodes de transition entre les niveaux d'enseignement de la maternelle à l’élémentaire au collège et au lycée ou lycée professionnel feront l’objet d’un suivi attentif. Comment prendre contact avec l'enseignant référent chargé du suivi de la mise en oeuvre du projet personnalisé de scolarisation de mon enfant ?C’est le directeur d’école ou le chef d’établissement où est scolarisé votre enfant qui vous transmet le nom et les coordonnées de l’enseignant référent du secteur. La liste des enseignants référents du département est également à votre disposition sur le site de la direction académique des services départementaux de l’éducation nationale que votre enfant soit scolarisé dans un établissement public ou privé ou un établissement référent constitue le rouage essentiel de la mise en œuvre du projet personnalisé de scolarisation conçus pour votre enfant. C’est votre interlocuteur privilégié. Il apportera toutes les réponses à vos questions concernant la scolarisation de votre enfant. Par sa connaissance du système scolaire et de l’offre éducative de proximité, il contribue à définir avec vous et l’équipe de suivi de scolarisation le projet personnalisé de scolarisation de votre serai-je invité à participer aux travaux des équipes de suivi de la scolarisation de mon enfant ?L’enseignant référent réunit l'équipe de suivi de la scolarisation en tant que de besoin et au moins une fois par an, obligatoirement en votre présence. Ces réunions se tiennent autant que possible dans l'établissement où est scolarisé votre enfant école, établissement scolaire ou médicosocial. L'enseignant référent veille à ce que les conditions de la réunion soient de nature à assurer la qualité et la confidentialité des échanges et à permettre à chacun de s'exprimer librement et sereinement. Il veille également à ce que les horaires de la réunion ne soient pas un obstacle à la participation des parents ou des représentants légaux et qu'ils n'affectent pas autant que faire se peut la scolarisation des autres élèves du ou des enseignants concernés par la sont les membres de l'équipe de suivi de la scolarisation ?L'équipe de suivi de la scolarisation comprend obligatoirement les parents ou les représentants légaux de l'élève mineur ou l'élève en situation de handicap majeur, ainsi que l'enseignant référent qui a en charge le suivi de son parcours scolaire. Elle inclut également le ou les enseignants qui contribuent à sa scolarité, y compris les enseignants spécialisés exerçant au sein des établissements ou services de santé ou médico-sociaux le cas échéant, ainsi que l’accompagnant de votre enfant AESH et les autres professionnels de l'éducation directeur d’école ou chef d’établissement, membres du réseau d’aide aux élèves en difficulté, psychologues de l’éducation nationale, conseiller principal d’éducation ..., de la santé infirmier, médecin y compris du secteur libéral ou des services sociaux. Les membres de l'équipe de suivi de la scolarisation doivent satisfaire aux obligations induites par les articles 226-13 et 226-14 du Code Pénal relatifs à l'atteinte au secret professionnel dans le cadre pénal. Les membres fonctionnaires de cette équipe sont en outre tenus à l'obligation de discrétion professionnelle article 26 de la loi n°83-634 du 13 juillet 1983.Comment sont recrutés et formés les accompagnants des élèves en situation de handicap ?Les accompagnants sont recrutés localement, soit par les services académiques de l’éducation nationale, soit par les établissements scolaires directement. Ils bénéficient d’un contrat de droit public de trois ans, renouvelable une fois, avant l’obtention d’un contrat à durée indéterminée CDI.Ils suivent une formation d’adaptation à l’emploi d’une durée de 60 heures. Ils ont en outre accès à la formation continue ainsi qu’à des ressources pédagogiques adaptées pour améliorer leur pratique professionnelle et les aider à préparer leur accompagnement. Ils ont aussi la possibilité d’être conseillé par un accompagnant expérimenté enfant bénéficie d’un accompagnant d’élève en situation de handicap AESH dans le cadre d’une école ou d’un établissement qui fonctionne en pôle inclusif d’accompagnement localisé PIAL. Qu’est-ce que cela signifie ?Le pôle inclusif d’accompagnement localisé PIAL est une nouvelle forme d’organisation dont l’objectif est de faciliter la gestion des accompagnants AESH en fonction des besoins des élèves en situation de handicap qui bénéficient d’une notification d’aide humaine de la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées CDAPH.La CDAPH notifie l'aide humaine et ouvre ainsi un droit à l’accompagnement. Aucun élève ne peut être accompagné par un AESH s'il ne bénéficie pas d’une notification qui le précise. L’éducation nationale ou l’établissement scolaire privé doit alors tout mettre en œuvre afin que votre enfant puisse bénéficier de cet accompagnement au plus tôt. Si l’école ou l’établissement est rattachée à un PIAL, l’établissement dispose dès à présent des moyens qui lui ont été attribués en amont afin de pouvoir répondre au plus vite aux besoins de votre enfant. Sinon, la direction académique des services départementaux de l’éducation nationale attribuera le moyen d’accompagnement requis AESH individuel ou AESH mutualisé à réception de la notification. De plus, dans le cadre d’un PIAL, la circonscription du premier degré ou l’établissement scolaire du second degré dispose d’un coordonnateur du PIAL qui gère les emplois du temps des accompagnants. Il fait en sorte de proposer un accompagnement pour votre enfant sur les temps les plus pertinents eu égard à la notification de la CDAPH et les observations de l’équipe de suivi de cas concrets En cas d’absence de l’accompagnant qui suit habituellement votre enfant, le coordonnateur du PIAL s’organise pour assurer l’accompagnement de votre enfant dans les meilleurs en cas d’absence de votre enfant, son accompagnant participe à l’accompagnement des autres enfants scolarisés dans les écoles et les établissements du l’accompagnant de votre enfant déménage ou démissionne, le coordonnateur du PIAL mobilise les ressources du PIAL pour assurer l’aide humaine dont a besoin votre enfant dans l’attente de l’affectation d’un nouvel si un élève déménage, le coordonnateur réorganise les ressources du PIAL pour renforcer l’accompagnement des élèves qui en ont souplesse d’organisation au niveau du PIAL facilite l’accompagnement de votre enfant lors des sorties n’a pas besoin d’être accompagné lors d’une sortie scolaire, un autre élève peut bénéficier du temps d’accompagnement qui lui est normalement consacré lorsqu’il y a sein des PIAL, il est plus aisé de réorganiser l’accompagnement des élèves lors des périodes de stage ou de formation en milieu professionnel en réallouant aux élèves qui ont alors besoin d’un accompagnement les heures d’accompagnement de ceux qui n’ont pas besoin d’être de votre enfant s’adapte à l’évolution de ses besoins pour favoriser ses apprentissages et développer son s’organise l’accompagnement individuel dans le cadre d’un pôle inclusif d’accompagnement localisé PIAL ?L’organisation en pôle inclusif d’accompagnement localisé PIAL ne remet pas en cause la possibilité pour votre enfant de bénéficier d’un accompagnement à titre individuel. Les notifications de la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées CDAPH sont mises en œuvre de la même manière, que l’école ou l’établissement fréquenté par l’élève soit concerné par un PIAL ou non. S’il bénéficie d’un accompagnement à titre individuel, votre enfant dispose d’une quotité d’accompagnement notifiée par la CDAPH. Elle sera mise en place et le coordonnateur du PIAL y se passe-t-il pour mon enfant en cas d’absence de l’accompagnant AESH dans le cadre d’un PIAL ?En cas d'absence ponctuelle d'un accompagnant, la souplesse d'organisation du pôle inclusif d’accompagnement localisé PIAL peut permettre une réorganisation temporaire du ailleurs l’organisation initiale du PIAL et sa dotation permettent de prendre en compte d’éventuelles nouvelles notifications d’aide humaine attribuées à un élève en situation de handicap en cours d’année enfant pourra-t-il être toujours accompagné par le même AESH si celui-ci est rattaché à un PIAL ?Que l’accompagnant soit rattaché ou non à un PIAL ne modifie pas les modalités de travail de l’accompagnant avec votre enfant. Pour un jeune enfant, il peut être plus pertinent que l’accompagnement soit assuré par une même les élèves plus âgés collégiens ou lycéens peuvent préférer être accompagnés par des personnes différentes ce qui peut avoir du sens au regard des compétences spécifiques de l’AESH et de la discipline dans laquelle l’élève est accompagné. Ressources Textes de référence Accédez à l'ensemble des textes de référence sur la scolarisation des élèves en situation de handicap. Guide pour la scolarisation des élèves handicapés Une brochure, destinée à l’information des familles, a été conçue comme une aide à l’accomplissement des parcours scolaires des enfants et adolescents en situation de handicap en proposant une approche simple et pratique des principaux domaines et situations rencontrés au quotidien. Télécharger le guide pour la scolarisation des enfants et adolescents handicapés Sites à consulter Ministère des solidarités, de l'autonomie et des personnes handicapées Cap École inclusive Plateforme de ressources pédagogiques pour les professeurs Onisep Formation et handicap information sur les handicaps, les structures d'enseignement, les associations et instances officielles, l'insertion
Lesenfants qui ont atteint l’âge de deux ans au jour de la rentrée scolaire peuvent être admis dans les écoles et les classes maternelles dans la limite des places disponibles (article D.113-1 du code de l’éducation). Toute fois, ils peuvent refuser ton enfant seulement dans la limite des places disponible dans l'école.
La pauvreté gagne du terrain, les plus démunis survivent avec presque rien, les experts » ferment totalement les yeux sur cette réalité qu’ils se refusent d’admettre car leurs solutions ne font que l’exacerber, les jeunes se disent laissés-pour-compte et n’excluent pas un mouvement de révolte. Les professionnels du social et bénévoles des associations manquent de réponses face à cette tragédie qui se déroule dans une certaine indifférence politique et médiatique. Ça va péter ! », scène Palau, assistante sociale, reçoit à sa permanence Madame Marin vivant seule avec ses deux enfants. Après avoir perçu le RMI, elle avait trouvé un emploi d’AVS dans un collège, dans le cadre de l’accompagnement d’un enfant handicapé. On lui avait promis le poste pour cinq ans, mais les règles ayant changé, elle a perdu son emploi au bout d’un an et demi. Très déçue, elle a fait des ménages ici ou là, avec des horaires difficiles, compte tenu de l’âge de ses enfants 10 et 12 ans. Elle voudrait faire une formation pour pouvoir aider des personnes à domicile. Sauf qu’elle a un BTS en agriculture les règles, là encore, ont changé depuis peu, elle ne peut bénéficier de cette formation aidée puisqu’elle a déjà un BTS. Elle n’a pas droit à l’épicerie sociale car a déjà été aidée. Il y a une telle montée de la pauvreté que les services ou associations, quels qu’ils soient, sont conduits à trier parmi les sociale tente de rassurer Mme Marin en lui disant je risque de vous choquer mais là vous êtes une sorte de privilégiée parce que, vous, vous avez droit au RSA ». Et elle l'invite à réduire ses dépenses. Un colis alimentaire d’urgence va tout de même lui être attribué, car elle n’a plus rien à la maison même pas un paquet de chips », j’en ai honte. Aucun de vous ne sait ce que c’est que d’avoir honte. Honte d’avoir échoué sa vie, son travail, honte d’avoir ses placards vides et des enfants qui vous attendent au tournant ».Il est vrai que bientôt les colis alimentaires ne pourront plus être distribués. A une jeune assistante sociale qui ne supporte plus ces restrictions, son chef rétorque si tu ne supportes pas, démissionne ». Et elle de répondre Ce travail, je l’ai choisi et je l’aime. Je n’avais pas imaginé que ça deviendrait ça… cette manière de dépouiller les uns pour à peine aider les autres et ensuite de dépouiller les autres pour faire patienter les uns ».Mme Marin s’en va, en rappelant qu’il lui manque 60 € pour finir le mois j’ai tout vérifié, je ne peux plus gratter sur rien. Croyez-vous que je puisse vendre un morceau de ma personne ? » Et une assistante sociale de commenter Ça va péter. Je vous le dis moi, ça va péter et c’est nous qui sommes en première ligne ». Fin de la scène. "Aucun de vous ne sait ce que c’est que d’avoir honte. Honte d’avoir échoué sa vie, son travail, honte d’avoir ses placards vides et des enfants qui vous attendent" [Photo YF]Théâtre-forum Cette scène a été jouée, dans le cadre d’un théâtre-forum 1, par des habitants d’un quartier populaire, inspirée par des faits réels vécus par certains d’entre eux. Les acteurs » ne jouent pas leur propre histoire, mais Mme Marin et Mme Palau sont jouées par deux habitantes du quartier, qui galèrent comme tant d’autres et qui interprètent leur rôle avec une étonnante force de persuasion. Le principe du théâtre-forum consiste à jouer des saynètes courtes ensuite les spectateurs peuvent proposer d’autres façons de jouer la ce jour-là, les saynètes mettant plusieurs fois en cause les propos des travailleurs sociaux, certains d’entre eux, présents dans la salle, viennent sur la scène proposer d’autres à ces représentations. La phrase de l’ assistante sociale » selon laquelle percevoir le RSA c’est être privilégié » offusque les professionnels. L’animatrice aperçoit ma propre réaction elle m’incite alors, à mon corps presque défendant, à venir donner une nouvelle situation devient alors cocasse. En effet, je suis un ancien professionnel de l’action sociale de terrain, un ancien formateur de travailleur sociaux, un ancien cadre de l’action sociale, assurant toujours des interventions auprès d’étudiants ou de professionnels du secteur social, et me voilà propulser pour jouer un bénéficiaire du RSA, réprimandant une assistante sociale » qui est, en réalité, une femme qui vit une situation sociale effectivement, je l’alpague en lui demandant si elle est autorisée par sa hiérarchie pour traiter de privilégiés les bénéficiaires du RSA, avec 425 € mensuels pour une personne seule ! Je vois les collègues » de l’assistante sociale qui sont, en fait, eux aussi des personnes relevant des minima sociaux qui opinent du chef. Elle m’oppose l’allocation logement. Je lui réponds que j’ai tout de même un loyer résiduel, l’électricité à payer, un peu de vêtements à acheter il ne me reste même pas 4 € pour manger chaque jour. Je vois les femmes, derrière elle, faire preuve presque de compassion. Alors c’en est trop elle passe de la scène à la réalité, elle m’attrape le bras me disant que le texte qu’elle a prononcé a été écrit avant qu’elle n’arrive et qu’elle n’était pas d’accord de tenir de tels propos même dans la bouche d’une assistante sociale. Elle répète ses excuses, toute rouge de confusion. Nous étions à front renversé. Scène à la fois drôle et là n’est pas l’essentiel l’essentiel serait que ceux qui, avec des salaires mirobolants, font métier d’insulter à longueur d’articles, d’émissions de télévision, de discours sur les estrades les citoyens condamnés à vivre dans la précarité, puissent assister à de telles saynètes. Auraient-ils le courage de poursuivre leurs analyses de mépris, seraient-ils démagogues admettant que dans quelques cas, bien sûr c’est différent », ou prêts à ouvrir les yeux sur une réalité sociale que soit ils ignorent, soit ils ne veulent pas connaître ? Les Yves Thréard, Agnès Verdier-Molinié et autres Jean-Marc Sylvestre, qui s’ingénient à prôner l’accroissement des inégalités afin que leur système perdure, tablent sans doute sur la résignation de ses victimes. Jusqu’à quand ?La jeunesse prête à se révolter ?L’enquête Génération quoi ? » auprès des 18-34 ans menée par deux sociologues, Cécile Van de Velde et Camille Peugny, montre que cette jeunesse se considère comme une génération perdue », persuadés qu’ils ne connaîtront rien d’autre que la crise, et que ce sera pire pour leurs enfants. Le discours de crise qui règne dans les médias et qui est tenu par une partie de la classe politique est tel qu’ils sont convaincus d’être des déclassés. Aidés par leurs parents, ils ne leur en veulent pas, mais ils sont sévères tout de même à l’encontre de la génération qui les a précédés et qui ne leur a pas assuré ce à quoi ils avaient droit. Comme le discours dominant est en partie mensonger à propos de la dette ou des retraites, ils en concluent que ce sont eux qui portent le poids de cette dette qu’ils n’ont pourtant pas créée, et qu’ils n’auront pas droit à une retraite les idéologues qui, depuis quelques années seulement, ont mené un combat acharné pour inculquer au petit peuple qu’il devrait payer ont apparemment gagné sur ce point une partie de la jeunesse a pris quasiment acte qu’elle n’aurait pas de retraite, ce qui évidemment est faux, mais cette croyance lui fera accepter tous les reculs sur les droits sociaux ambitionnés par les fauteurs de crise. Restitution des deux sociologues sur le site [capture d'écran]Mais tout n’est pas joué l’enquête auprès des jeunes montre que s’ils en veulent aux politiques tous corrompus », c’est parce qu’ils laissent la finance diriger le monde ils sont 90 % à le penser. Pas l’entreprise, pas le capitalisme ils se disent plutôt libéraux sur le plan économique, en tout cas par nécessité », mais la finance qui écrase tout sur son passage au profit astronomique de quelques uns. Sans effectivement que les décisions politiques ne l’ c’est ainsi que les jeunes, toutes catégories confondues y compris ceux qui ont un emploi sont, en moyenne, à 61 %, favorables à une révolte type de celle de mai leur sera difficile de dire à la finance anonyme qu’ils ne supportent plus ce monde injuste qu’elle organise, qu’au moins ils exigent des responsables politiques de prendre les décisions qui s’imposent en vue d’une société plus juste, d’un État qui respecte sa Constitution sur l’égalité et la fraternité, et sur les conditions décentes d’existence. Ce qui n’est pas le cas aujourd’ 1 Le théâtre-forum a été inventé dans les favelas de Sao Paolo par Augusto Boal, homme de théâtre argentin, fondateur du Théâtre de l’Opprimé, que j’ai vu à la Cartoucherie de Vincennes en 1980, où il proposait aux spectateurs de venir sur les planches rejouer une scène qui ne leur convenait technique est utilisée dans beaucoup de pays de par le monde. En France, elle est pratiquée, à l’initiative de professionnels du secteur social ou éducatif, dans de nombreux départements. Des organismes de formation s’en servent pour favoriser la relation ou pour permettre à des stagiaires de retrouver l’estime de soi. Des services sociaux de proximité, avec financement des conseils généraux sur fonds d’insertion, la proposent aux usagers, comme en Isère ou dans le Gers j’ai ainsi pu assister à des saynètes du théâtre-forum à Grenoble et à Auch dont la scène racontée ci-dessus dans mon billet, animée par des intervenantes de TSF, Théâtre Sans Frontières, de Toulouse. Je suis co-auteur d’une fiche du Guide de l’insertion de l’Encyclopédie Weka sur le sujet.2 Voir la présentation originale sur ce site a été menée par deux jeunes sociologues selon une méthode attractive qui a fait que 210 000 jeunes ont répondu à une centaine de questions. Le restitution est bien faite avec interviews des sociologues, et en contrepoint les avis de certains politiques Michel Rocard, Jean-François Copé, Benoît Apparu, Christine Boutin, Clémentine Autain, Pierre Laurent, Gérard Filoche, Rama Yade, Michèle Alliot-Marie. Sur le thème des inégalités, les jeunes, à 85 %, estiment qu’elles s’accroissent régulièrement. A cela, Gérard Filoche PS répond que les 500 familles les plus riches ont gagné 59 milliards d’euros de plus en un an pour atteindre 330 Mds€ soit à peu près l’équivalent du budget de l’Etat. Il faut qu’ils aient fait beaucoup d’heures supplémentaires .. . » Ce n’est pas avec leur travail qu’ils ont gagné ça, c’est avec notre travail. Cet argent, c’est sur notre sueur, sur notre précarité, sur notre chômage, sur notre misère ». Pierre Laurent PC constate que l’on est passé d’un écart de revenus qui était de 1 à 20 à 1 à 500. Benoît Apparu UMP tient des propos sérieux, reconnaissant une aggravation de la difficulté pour les fils d’ouvriers d’accéder à des études supérieures. Jean-François Copé UMP pense que tout est de la faute de François Hollande et MAM UMP considère que ceux qui vont beaucoup travailler, vont faire beaucoup d’efforts ne vont pas être beaucoup plus rémunérés que ceux qui ne font aucun effort ». Comme elle craint de n’avoir pas été assez percutante, alors elle ajoute Il arrive que des personnes qui, par exemple, vont se retrouver allocataires, sans avoir de rémunération, soient aidées, c’est normal, mais qu’elles aient plus que ceux qui travaillent, ce n’est pas normal ». Madame Alliot-Marie, il faudrait venir dire cela en face de ceux qui galèrent dans les quartiers. Pour dire la vérité, je ne sais pas comment peuvent réagir ceux qui sont allocataires » devant l’odieux érigé en système. Réponse de Michèle Alliot-Marie aux jeunes choqués par les inégalités "Il arrive que les allocataires, ceux qui ne travaillent pas, gagnent plus que ceux qui travaillent. Ce n'est pas normal" [capture d'écran][Le blog Social en question est consacré aux questions sociales et à leur traitement politique et médiatique]
Discussionsportant plutôt sur le point de vue des parents d'enfants autistes ou Asperger, par exemple : j'ai un problème avec mon enfant, que puis-je faire ? 13 messages • Page 1 sur 1. Message. Auteur. Nissa Nouveau Messages : 4 Enregistré le : jeu. 10 nov. 2016 14:37. Demande avs pas bientôt .école privée ou publique? #1 Message par Nissa » jeu. 10 nov.

Société Déclaré "grande cause nationale" en 2012, l'autisme pâtit encore d'un manque de structures pour prendre en charge les enfants qui en souffrent. Sollicités pour témoigner sur des parents racontent leurs parcours, marqués par les difficultés et le sentiment de solitude. A la suite de l'article "Guerre ouverte contre la psychanalyse dans le traitement de l'autisme"Le Monde , paru dans daté 17 février, nous avons lancé un appel à témoignages aux parents d'enfants autistes afin qu'ils racontent les difficultés de la prise en charge. Voici une sélection de leurs récits. "On nous a dit qu'il était urgent d'attendre", Anne-Cécile D., 39 ans, à Nantes. Arthur, âgé de 5 ans et demi, est autiste typique sévère. Au CMP centre médico-psychologique où il est suivi à Nantes, l'équipe nous a dit qu'il était "urgent d'attendre", qu'il ne fallait pas "l'enfermer dans une étiquette". Ce n'est qu'après avoir menacé de saisir le conseil de l'ordre que les soignants ont enfin accepté de procéder à un diagnostic. Les évaluations se sont échelonnées sur dix-huit mois! Sans avoir contacté son école, le pédopsychiatre nous a sommé de déscolariser notre enfant, pour le laisser à temps plein à l'hôpital de jour. Selon lui, nous devions faire le deuil des progrès d'Arthur qui jamais ne parlerait ou ne deviendrait continent, etc. Nous sommes partis à toutes jambes et avons mis en place une prise en charge adaptée à son handicap, avec un psychologue ABA Applied behavior analysis, analyse appliquée du comportement et un intervenant à domicile, qui nous a coûté 2 500 euros par an, à notre charge, pendant deux ans. Aujourd'hui, j'ai arrêté de travailler pour monter une école ABA avec d'autres familles dans laquelle nos enfants progressent à grands pas. Mais nous avons tous sacrifié nos vies à nos enfants. "Lorsqu'on a mis un mot sur son problème, j'étais soulagée et effondrée à la fois", par Aurore M. Je suis la maman d'Enzo, reconnu TED troubles envahissants du comportement avec troubles autistiques depuis l'âge de 3 ans et demi. J'avais remarqué que quelque chose n'allait pas, car à un an et demi-deux ans, Enzo ne parlait pas. C'est la première chose que j'ai remarqué. Quand j'en parlais à son pédiatre, c'était "tout va très bien, il finira par parler"... Dans ma famille, nous avions aussi remarqué qu'Enzo ne nous regardait pas quand on lui parlait. Mais tout allait toujours très bien, selon les médecins. A l'âge de 3 ans, Enzo est rentré en maternelle. J'ai eu de la chance, sa maîtresse était quelqu'un de très bien. En effet, Enzo ne parlait toujours pas, mangeait de la colle, sortait de la classe... C'est la première personne extérieure à la famille qui a remarqué que ça n'allait pas. Enzo a commencé les séances d'orthophonie. L’orthophoniste nous a envoyé au CAMSP Centre d'action médico-sociale précoce. Enzo a passé différents tests psychomoteurs, IRM, prises de sang. Après une attente d’environ six mois, le CAMSP m'a envoyé vers le CMPP centre médico-psycho-pédagogique. Là, la pédopsychiatre a posé le diagnostic et nous a parlé d'autisme. Lorsqu'on a posé un mot sur son problème, j'étais soulagée et effondrée à la fois. Maintenant, Enzo est bien pris en charge, mais je suis toujours autant scandalisée car mon fils, depuis sa naissance, était suivi tous les mois par un pédiatre qui ne s'alarmait pas plus que ça du fait qu'à 2 ans, il ne parlait pas. "En France, les listes d'attente sont interminables, mon fils a été scolarisé en Belgique", par Anne M., 38 ans, Boulogne-sur-Mer Pas-de-Calais. Mon fils a été mis hors de l'école à 3 ans et demi, il était en effet "non conforme" à la norme... Faute de structure pour lui listes d'attente interminables, il a été scolarisé en Belgique jusqu'à ses 6 ans et demi, âge auquel une place s'est ouverte dans un IME institut médico-éeducatif pour qu'il rejoigne sa maman en France! Au moment du diagnostic, on nous avait proposé des activités en CMP deux fois par semaine et deux heures par jour. Après quelques mois de congés enfant malade pris en charge par la CAF , je ne pouvais plus assurer mon travail... ce qui m'a poussé à faire le choix de le scolariser en Belgique. Heureusement que son père habitait à la frontière belge pour le récupérer chaque soir... Quelle galère en effet pour une maman et pour la fratrie. Mon fils est différent, et on nous l'a bien montré. Dans certains pays comme la Belgique, ces enfants font partie de la population et ont une place à part entière. "L'impression que le monde va s'écrouler", par Elodie R., 25 ans. Je suis maman d'une petite fille , Nourhane, âgée de 5 ans et demi. En 2009, elle a été diagnostiquée "autiste sévère". Lorsque l'on vous annonce que votre enfant ne parlera peut-être jamais, on a l'impression que le monde va s'écrouler. Aucune crèche ne voulait d'elle, car selon eux, Nourhane aurait perturbé le fonctionnement d'une journée. Malgré l'attribution d'une auxiliaire de vie scolaire, elle n'a pas pu être accueillie dans une école maternelle. La cause ? Nourhane faisait peur aux autres enfants et ralentissait le travail de la classe. Un seul centre l'a accueillie un moment, mais un beau jour, Nourhane ne pouvait plus y aller car elle était trop grande. A ce jour, ma fille n'est toujours pas scolarisée dans une école. Quant aux centres adaptés à son handicap, la liste d'attente est de plusieurs années. Elle ne parle pas, n'est pas encore propre, s'automutile, n'a aucune notion du danger, aucune relation avec les autres. Tous les enfants ont droit à la scolarité, mais je n'ai pas l'impression que cette loi s'applique pour les enfants autistes. Ces enfants ont besoin d'une école qui utilise la méthode ABA comme aux Etats-Unis, ce qui leur permet d'évoluer quotidiennement et intellectuellement. J'espère qu'en lisant ce témoignage, des personnes réagiront face à ma détresse et à celle des autres parents d'enfants autistes. "Que de temps perdu !", Thierry S., 41 ans, enseignant, à Martinet Vendée. Notre fille était suivie par un CAMSP à Paris jusqu'à notre déménagement en Vendée. Elle avait 4 ans. Elle y avait été diagnostiquée par un neuropédiatre. La prise en charge était satisfaisante. Très tôt, nous avions contacté le CAMSP de Vendée pour assurer le suivi. Mais d'excuses en excuses, ils reculaient la prise en charge. Après plus d'un an, en insistant, nous avons eu 4 ou 5 séances mais le suivi s'arrêta elle avait 6 ans. Que de temps perdu ! Sa mère a arrêté son activité contre 350 euros mensuels de prestations. Nous avons recherché en libéral les mêmes spécialistes qui suivaient notre fille à Paris. Rares, ils obligent à parcourir de grandes distances et ne sont pas ou très mal remboursés. Les négociations avec la MDPH maison départementale des personnes handicapées et les dossiers à remplir nécessitent beaucoup de temps, d'énergie. Nous avons aussi visité les institutions de Vendée - qui coûtent au contribuable 600 euros par jour -, discuté avec les parents et les personnels, mais l'approche est trop psychanalytique et la prise en charge aussi. Il y a parfois quelques activités occupationnelles, mais pour eux, ces enfants sont psychotiques. Ils attendent qu'ils se décident à parler au lieu de leur apprendre à communiquer. Les mères y sont souvent considérées comme cause du problème. Mais l'autisme est pourtant un trouble neurologique qui nécessite une stimulation importante, c'est reconnu internationalement. Notre fille alterne donc prises en charges libérales et école avec AVSi assistante de vie scolaire. "Les portes se ferment à l'adolescence !", par Nadine L., 46 ans, Cherbourg Manche. Ma fille est autiste Asperger , diagnostiquée à l'âge de 3 ans. Dans mon malheur , j'ai eu beaucoup de chance de rencontrer une équipe formidable et connaissant bien le sujet , contrairement à de nombreux parents ! Ma fille est en 3e ; c'est très difficile pour elle à ce jour. Elle est dyscalculique sévère et n'a quasiment pas eu de prise en charge dans ce domaine, ce qui fait qu'elle reste aujourd'hui avec un niveau de CM1 en 3e. Les portes se ferment donc pour elle après le collège . Elle rêverait de travailler avec les animaux, comme soigneur animalier, ou flore et faune... Seulement, tout se trouvant en lycée professionnel, seul un bac pro est possible dans ce domaine , mais son niveau de CM1 en maths ne lui permet pas l'accès a ces lycées. Elle gère elle-même très mal cette situation. Nous sommes très inquiets quant à son suivi après le collège , il n'y a pas d'ortophonistes formés pour ma fille dans ma région qui auraient pu la prendre en charge. Très peu de professionnels connaissent l'autisme, ils manquent de formation, et de nombreux parents se débrouillent seuls, n'ont aucune prise en charge... C'est scandaleux ! "Le bilan des compétences se faisait toujours à partir des défaillances", par Barbara L., 46 ans, professeur certifié, Aveyron. Maman d'une jeune fille autiste de bientôt 20 ans, j'ai connu les déboires de la génération de parents qui ont eu à lutter pour tout. D'abord le diagnostic - mon enfant avait un langage de bébé précoce jusqu'à l'âge de 18 mois, ensuite, elle n'est pas rentrée dans la constructions de phrases ; comportements bizarres. Puis le parcours "classique" école maternelle, psychologue, hôpital de jour et des conseils du style "Amenez-nous votre enfant, c'est un tyran domestique mais nous, on exigera un peu de sa part et vous verrez que tout ira mieux." Vers l'âge de 4 ans et demi on m'a enfin guidée vers un service d'évaluation spécialisé, on a mis un mot sur notre souffrance et nous pouvions avoir accès à des formations qualifiantes notamment un diplôme d'université autisme. A la maison, nous étions prêts à accompagner notre fille dans sa façon de faire des apprentissages. Mais pour son évolution intellectuelle, il ne fallait pas compter sur le milieu institutionnel on nous avait guidé vers le seul établissement du département ayant un agrément exclusif de l'accueil de la pathologie et une approche psy. Le bilan des compétences se faisait toujours à partir des défaillances. Le parcours douloureux de mon enfant a failli se terminer en hôpital psychiatrique. Certes, la venue d'un enfant autiste bouleverse une famille et un accompagnement psychologique positif aurait été le bienvenu, mais pas celui-ci ! "Il faut une dose de chance pour avoir en face de soi la personne compétente", par Murielle B., Plougastel-Daoulas Finistère. Mon fils a été diagnostiqué autiste en 2001. Le professeur qui m'a reçue ma dit "Votre fils est autiste, il ne fera jamais rien de sa vie, n'espérez pas le voir à l'école." Ça fait un choc ! Il a ensuite été observé pendant un an et on m'a dit "Votre fils est autiste atypique." Mon fils a été dans un centre de jour où nous ne savions pas ce qui s'y faisait, on nous disait que faire de l'orthophonie ne servait à rien, et on nous refusait le droit de rencontrer d'autres parents... L'école ? Personne n'en voulait. Finalement, nous avons vu un pédopsychiatre de Brest, celui-ci nous a presque sauvé la vie. "Oui, votre fils est autiste, mais ça ne veut pas dire que c'est la fin de la vie. On peut mettre plein de choses en place pour l'aider orthophonie et école ordinaire accompagnée d'une AVS." Avouez que si le diagnostic est le même, la façon de le gérer n'a rien à voir... Nous avons vendu notre maison de Nantes, j'ai renoncé à mon travail pour me consacrer à mon fils, mon mari a changé de travail pour venir habiter près de ce pédopsychiatre. Depuis, nous avons créé avec d'autres parents une association qui aide les parents arrivant dans le milieu de l'autisme. Après beaucoup de démarches, de dossiers, nous avons réussi à obtenir le droit à l'école avec AVS... Mon fils est actuellement en 5e avec AVS. C'est un vrai parcours du combattant auquel les parents sont confrontés et il faut une dose de chance pour avoir en face de soi la personne compétente. "Mon fils éprouve des difficultés d'apprentissage, car le programme est inadapté", par Laurence L., 41 ans, infirmière. J'ai un enfant autiste de 10 ans, diagnostiqué à 20 mois. Malgré un diagnostic précoce, j'ai rencontré bon nombre de difficultés dues essentiellement à la méconnaissance de ce handicap. La principale étant l'intégration scolaire - due à une méconnaissance encore une fois de l'autisme - auprès des instituteurs limite maltraitants et à un manque cruel d'assistants de vie scolaire formés. Encore aujourd'hui, mon fils est en CE2, dans une classe ordinaire, scolarisé 18 heures par semaine avec une AVS, mais l'avenir n'est pas tout rose. En effet, il éprouve des difficultés d'apprentissage, car le programme est inadapté pour lui. Il aime ce qui est concret et plus il avance dans le cursus scolaire, plus c'est abstrait. Donc nous voilà confrontés encore une fois devant le fait qu'il a des capacités - il sait lire parfaitement par exemple -, mais à la fois, l'écart se creuse par rapport aux exigences qui lui sont demandées. Que faire? Le laisser coûte que coûte dans le cursus, mais à un moment donné, il va se casser la figure, ou l'orienter dans une autre structure, non adaptée à l'autisme, où il risque de régresser ? Voilà le dilemme de bon nombre de parents d'enfants autistes. Cela nous révolte. Mais nous restons impuissants. Notre pays reste très en retard sur la prise en charge de l'autisme par comparaison avec d'autres pays. Notamment en ce qui concerne les nouvelles méthodes comportementales qui ont déjà fait leur preuve ailleurs ABA et TEACCH et qui fonctionnent très bien sur notre fils. "Une fois adultes, les autistes ont autant, sinon encore plus de difficultés", par Régine C. N'oublions pas que les enfants autistes deviennent des adultes, avec autant sinon encore plus, de difficultés. Mon fils a 25 ans ; j'ai connu les difficultés pour obtenir un diagnostic fiable et cohérent, les difficultés pour trouver une place quelque part pour lui et, si possible, avec un accompagnement adapté à son handicap. Nous nous sommes battus tous les jours et encore aujourd'hui pour qu'il ait une vie digne de ce nom, jusqu'à quand ? Mon fils a un bon niveau, sait lire , écrire, s'exprime et, arrivé à l'âge adulte, nous nous posons la question de son orientation. Pas de foyer de vie pas assez stimulant pour son niveau. Pas de milieu ordinaire trop autiste. Le choix s'est fait sur une orientation en ESAT établissement et services d'aide par le travail adapté aux personnes avec déficience intellectuelle, mais pas à celles avec autisme... Cela fait bientôt quatre ans, et ce n'est pas du tout satisfaisant, il nous faut réfléchir à un autre accompagnement pour stimuler ses compétences perte de langage car trop peu d'échanges, renfermement.... Les parents prennent les choses en main, créent des solutions privées en recrutant eux-mêmes des professionnels de l'autisme à domicile, organisent les prises en charge... Est-ce satisfaisant pour un pays tel que le nôtre ? Les parents s'y épuisent...Il y a pourtant des solutions et pas uniquement en institution, mais en créant de petites unités moins onéreuses pour la collectivité et plus adaptées. > Lire notre article "L'accompagnement des personnes souffrant d'autisme reste insuffisant". Le Monde Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. 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Aumoment de la demande, ils doivent rédiger une saisine. Et ils décident jusqu’au bout, c’est-à-dire que même après avoir rédigé la saisine, même après la notification de la CDAPH, ils peuvent finalement refuser l’AVS. Quand il y a des difficultés, ce qui fait plus bouger les choses, c’est que les parents fassent remonter les
Je vais faire une ENORME confession… Quand j’étais enfants vers l’âge de 9 ou 10 ans, j’avais très peur des enfants handicapés, en particulier les enfants trisomiques. Pourquoi? On m’avait expliqué qu’il ne fallait se moquer… Moi la fille au bec-de-lièvre, comme si j’allais me moquer du physique de qui que ce soit. Moi et ma souffrance on n’allait pas en créer. On ne m’a rien expliqué d’autre. Non, ce qui me faisait peur c’est que j’étais persuadée qu’ils avaient une sorte de détecteur d’âme pure, que l’on ne pouvait pas leur mentir, qu’ils savaient si on était sincère, qu’ils savaient bien plus de choses que nous n’en saurions jamais et par-dessus tout j’avais peur qu’ils ne m’aiment pas… Ce qui aurait voulu dire que je n’étais pas quelqu’un de bien. C’est étrange, n’est-ce pas? Vous me trouver stupide? Vous trouvez ça dingue que j’ose raconter un truc pareil? Et si on acceptait TOUS de lever le voile de notre ignorance? Si on acceptait de dire ce qui nous inquiète? Pour parler à cœur, et avancer bon sang!!! Dans ce domaine qui deviens une HONTE du comportement humain!!! On parle juste de différences, et donc de valeur ajoutés. Ils sont aussi les adultes de demain ! J’ai recueilli plusieurs témoignages, celui d’une AVS et de son vécue, celui d’une maman et de son combat depuis un an, celui d’une maman qui a choisi de devenir AVS et de l’accueil qui lui ai fait et celui d’une enseignante. Quatres chemins qui se croisent, un carrefour des besoins,et des attentes qui sont souvent les mêmes… Mais aucune communication… De l’attente, beaucoup d’attente même. Prenons le cas d’une maman, après avoir fait les démarches à la MDPH, a obtenue 15h d’accompagnement pour son enfant par un AVSi. Son enfant n’est scolarisé que le matin pour ménager sa fatigue. Ses besoins Installation Déplacement Habillage Apprentissages Dans leur cas, l’institutrice de l’enfant avait voulu permette que le dialogue s’installe au plus vite entre les parents et l’Auxiliaire de vie scolaire. L’institutrice qu’il avait eue l’année précédente sans AVS souhaitait fonctionner de manière très ouverte en nous laissant discuter et voire le maximum de choses directement avec l’AVS. J’ai pu la rencontrer le jour de la prérentrée sachant que ce n’est pas toujours possible, il faut qu’elle soit avisée de son poste avant la rentrée, j’ai été appelée le jour même et me suis rendue à l’école pour lui expliquer la maladie de mon fils en présence de l’instit je suis en congé parental pour mon dernier enfant, après j’aurais travaillé ça aurait été la même soit je posais deux jours de prérentrée au cas où soit je ne rencontrais pas l’AVS avant la rentrée. J’ai pu aller rechercher mon fils après sa sieste pour lui présenter l’AVS le même jour. Il faut manifestement être très disponible tout de même, il n’y a rien de mis en place pour ce moment particulier?Une sorte d’adaptation? Après au fil du temps les rapports avec l’AVS se sont dégradés, j’ai l’impression que comme on a relevé certaines pratiques qui n’étaient pas OK par rapport à ce qui avait été décidé en réunion elle avait décidé que mon fils devait mettre son manteau seul pour faire comme les autres or il avait été décidé qu’il fallait l’économiser au maximum sur ce type de tâches pour qu’il ait le plus de disponibilité pour suivre en classe elle s’est un peu braquée. L’AVS ne s’approchait plus, elle restait loin dans la classe lorsqu’on amenait notre enfant. Qui est ce qui gère ces moments délicats? Un accompagnement serait-il possible? Pouvons attendre que l’institutrice endosse ce rôle, car en ouvrant la communication entre les parents et l’AVS et ne plus participer aux discutions on risque un trop gros manque d’équilibre. Dans ce cas la maman a su être compréhensive, et a réfléchis au pourquoi en faisant un triste constat Le travail d’AVS est clairement très mal payé, les personnes en contrat aidé ont du mal à s’impliquer dans la fonction puisque le contrat n’est censé qu’être transitoire, l’éducation nationale ne remplissait pas les obligations de formation qu’elle avait à l’égard de ces personnes. L’ensemble ne crée pas des conditions favorables. Le choix des personnes recrutées est pourtant crucial pour un telle demande! C’est délicat et on laisse les gens se débrouillés en se gaussant d’avoir mis des choses en place. Mais il n’a pas de choix… Le souci de ce système celui du handicap et de la scolarisation en milieu ordinaire c’est que les manquements liés à la formation donc à la compétence des AVS et ceux liés à la gestion des AVS manque de temps d’AVS par rapport aux besoins de l’enfant conduisent à ce que les PPS dont la mise en œuvre est seule à même de permettre la réussite des enfants en situation de handicap ne sont pas toujours correctement appliqués. Passons au constat et au vécu d’une AVS, manifestement il y a différente façon d’atteindre ce poste. Donc le CUI Le contrat unique d’insertion CUI associe formation et aide financière pour faciliter l’embauche de personnes dont les candidatures pour occuper un emploi sont habituellement rejetées. Le CUI est réservé aux personnes reconnues par les institutions comme spécialement désavantagées dans la compétition pour l’accès à l’emploi. Ou le passage classique » faire acte de candidature auprès de votre académie. Dans le premier cas, je dois avouer que cela ne laisse pas rêveur, mais que pouvons-nous attendre de personnes dans une telle situation qui se retrouvent avec un emploie reconductible au grand maximum trois ans? Sans formation AUCUNE pour gérer des enfants habituellement ne suivit par des spécialistes? Je commence d’ailleurs a me poser des questions sur ce terme. SPECIALISTE, mouais… Mais ne jugeons pas trop vite… Voici l’expérience d’une AVS J’ai un bac +4 mais j’étais au chômage depuis longtemps, et j’ai trouvé cette annonce sur pôle emploi, réservée aux chômeurs de longue durée. J’ai passé un entretien assez précaire, et ai été acceptée! J’ai été affectée à mon premier poste sans rien, aucune info, aucune formation. J’ai débarqué dans l’école ne sachant même pas de quel enfant j’allais m’occuper ni quelle classe, ni quel handicap. Niveau infos, zéro!!! Mmmm j’adore lire ça! C’est vraiment chouette, n’est-ce pas? Surtout que cette personne a été recrutée et à commencer a travailler en février, c’est à dire qu’il n’y avait même pas l’excuse du mois d’aout… Oui j’adore le fameux » ah oui, mais bon… C’est le mois d’aout, hein! » avec le » ma p’tite Dame » Grrr Et puis la proposition de » formation » la voici j’ai reçu en juin une proposition de formation pour la rentrée d’après. La formation en question 2 ou 3 jours de conférences en amphi sur le fonctionnement de la MDPH, comment se prennent les décisions au niveau de la reconnaissance des handicaps etc… Bref le fonctionnement interne et administratif. Mais ce n’étaient que des conférences, pas une formation à proprement parler! Aucune formation sur les handicaps que l’on peut rencontrer, aucune information sur la façon de réagir face à ces handicaps etc, rien de concret. Puis l’année a recommencé, avec d’autres enfants. D’autres handicaps. Il faut se réadapter, refaire connaissance, recommencer parfois avec certains enfants. Après, j’ai pu constater dans plusieurs témoignages d’AVS un souci de reconnaissances de la part des instituteurs, peu de communication, de discussion. Les professeurs des écoles et les directeurs sont déjà très occupés dans leurs fonctions, certes mais souvent c’est un problème de hiérarchie, comme pour les ATSEM. Personnellement j’ai remarqué plus d’une fois qu’elles avaient beau faire un gros travail, il y avait peu de reconnaissance. Mais j’ai aussi vu dans certaines écoles de la considération pour ce métiers, mais il y a toujours un mais… Voici aussi le ressenti d’une personne qui va être AVS à la rentrée… Ce que je voulais juste dire, c’est que je n’ai pas encore commencé mais que j’en vois déjà de toutes les couleurs !! Entre l’IA qui m’a embauché, le lycée où je vais travailler et le collège dont je dépends, les gens se renvoie la balle pour me donner des infos. A 5 jours de la rentrée, je n’ai pas signé de contrat, je n’ai pas de contact, je n’ai aucune info sur ce que je vais faire, sur mon planning, sur ce que je fais si l’élève est malade, ce genre de détails »…La sensation d’être en trop » pour toute l’administration scolaire Et puis l’avis d’une institutrice, qui me disait y’a AVS et AVS… Car parfois ça deviens une difficulté à gérer en plus, mais qu’effectivement elles n’introduisent pas l’AVS aux pauses cafés, ou à leur discussions. Car il y a comme un besoin de » chacun sa place » et qu’ensuite si il y a des choses à dire c’est plus compliqué si la hiérarchie n’est pas marqué. Ensuite il y a aussi un manque de formation pour les professeurs des écoles. J’aurais aimé mieux éclaircir les choses, mais je ne trouve que des questions, des craintes et peu de confiance. Ce que je comprends totalement, je ne suis pas AVS, je n’ai pas beaucoup de connaissance sur le handicap en général, mais j’en assez de mon ignorance, et je ne veux pas que mes enfants fassent partis de ces ignares moqueurs… Je suis toujours prête à apporter des modifications, si vous avez des informations supplémentaires, je réécrirais sur le sujet suivant l’évolution des choses et si mes sources continuent de m’en dire plus! Pour rappel, ce sont que quelques témoignages, et que d’autres seraient les bienvenus!!! Vous pouvez aussi venir en parler avec moi sur mon blog MereCruelle et vous apercevoir que je ne le suis pas ; Mère cruelle
LAVS, aide humaine, permettrait à Anaïs de pouvoir avoir près d'elle une personne qui puisse l'aider à comprendre, à reformuler Tout simplement une aide humaine. En refusant cette aide, la commission refuse à Anaïs le droit de pouvoir réussir et surtout suivre sa scolarité dans de bonnes conditions. Un soutien, un appui est
Quel est le cadre sanitaire applicable dans les écoles et les établissements scolaires ?L’accueil des élèves au sein des écoles et des établissements scolaires se fait dans le respect du cadre sanitaire en vigueur pour cette année de mettre en œuvre des mesures proportionnées, cohérentes avec les mesures applicables en population générale, le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse a établi, en lien avec les autorités sanitaires, une graduation comportant un socle de mesures et trois niveaux de protocole socle de mesures ;niveau 1 / niveau vert ;niveau 2 / niveau orange ;niveau 3 / niveau analyse régulière de la situation épidémique est assurée par le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, en lien avec le ministère de la Santé et de la Prévention, sur la base notamment des indicateurs fournis par Santé publique France pour différentes échelles territoriales. La détermination du niveau applicable s’appuie sur une analyse qualitative nature et caractéristiques des variants et quantitative situation hospitalière notamment de la situation. Le passage d’un niveau à un autre sera décidé par les autorités nationales et pourra concerner tout ou partie du cadre sanitaire est disponible sur le site du sera le niveau du cadre sanitaire applicable à la rentrée scolaire 2022 ?Compte tenu de la situation sanitaire et des règles applicables en population générale, la rentrée scolaire se déroulera, sur l’ensemble du territoire national, avec la seule application des mesures prévues par le socle, c’est-à-dire l’application en milieu scolaire des recommandations émises par les autorités sanitaires pour l’ensemble de la élèves sont accueillis pour des cours en présentiel. Les activités physiques et sportives se déroulent sans restriction, en intérieur comme en extérieur. La limitation du brassage, des regroupements et des réunions n’est pas requise. En revanche, il demeure recommandé un lavage régulier des mains ou la mise à disposition de solutions hydroalcooliques ;une aération régulière des locaux 10 minutes toutes les heures ou la vérification du bon fonctionnement et de l’entretien des systèmes de ventilation mécanique ;un nettoyage quotidien et une désinfection régulière des surfaces et points de contact fréquemment niveau de protocole pourra être modifié en cas de dégradation de la situation sanitaire. La détermination du niveau applicable s’appuiera sur une analyse qualitative nature et caractéristiques 3 des variants et quantitative situation hospitalière notamment de la situation. En cas de renforcement du protocole passage au niveau 1 ou 2 par exemple, un délai de mise en œuvre de 10 jours sera élèves et les personnels doivent-ils porter des masques ?Que ce soit pour le socle ou pour les trois niveaux de protocole, les règles relatives au port du masque applicables aux adultes et aux enfants en population générale s’appliquent au milieu scolaire les règles applicables à l’espace public pour les espaces extérieurs et celles applicables aux établissements recevant du public de même nature pour les espaces intérieurs. Elles sont définies par les autorités moment de la rentrée scolaire 2022, le port du masque n’est pas requis en population générale. Il n’est donc pas requis en milieu scolaire, ni pour les personnels, ni pour les élèves. Ceci ne fait bien entendu pas obstacle à ce que les élèves ou les personnels qui le souhaitent portent le masque. Le port du masque ne peut en revanche être imposé tant aux élèves qu’aux aux recommandations des autorités sanitaires, le port du masque en intérieur est fortement recommandé, à partir de 6 ans, pour les personnes contacts à risque durant les 7 jours après la survenue du cas confirmé ainsi que pour les cas confirmés durant les 7 jours suivant leur période d’isolement. Il est également recommandé pour les personnes à risque de forme est le niveau de protection des masques fournis par le ministère de l’Education nationale ?Les personnels de l’éducation nationale intervenant dans les écoles, les collèges et les lycées sont dotés, s’ils le souhaitent, de masques chirurgicaux jetables de type II ou capteurs CO2 sont-ils recommandés ?Il est recommandé d’équiper les écoles et établissements scolaires de capteurs CO2 mesure de la concentration en CO2 à l’aide de capteurs permet en effet d’évaluer le niveau de renouvellement d’air et par conséquent de déterminer la fréquence d’aération nécessaire pour chaque local ;de contrôler le bon fonctionnement de la ventilation dans les bâtiments où le renouvellement de l’air est assuré par des installations durant une ou deux journées dans une classe, un capteur CO2 mobile permet à l’enseignant d’identifier à quelles fréquence et durée il est nécessaire d’aérer la classe, et d’adapter les pratiques d’aération en fonction de sa configuration volume, niveau d’occupation, caractéristiques des bâtiments….Le capteur mobile pourra également être utilisé aux moments propices de la journée dans les locaux connaissant des pics de fréquentation exemple de la cantine à l’heure de déjeuner et aider à déterminer la fréquence et la durée des mesures d’ ailleurs, ce déploiement permet une sensibilisation des élèves et des personnels à l’importance de l’aération dans le cadre d’une approche pédagogique, par exemple par l’enseignement des mécanismes de propagation des virus, de la qualité de l’air intérieur, de la respiration, ou de la technologie des capteurs. La fabrication de capteurs en milieu scolaire ainsi que l’implication des représentants des élèves sont infographie expliquant le rôle et l’utilisation des capteurs de CO2 est disponible sur le site du déploiement des purificateurs d’air est-il recommandé ?Les purificateurs d’air ne peuvent en aucun cas se substituer aux apports d’air extérieur. Ils ne permettent pas non plus de s’affranchir des mesures de prévention de la transmission du SARS-CoV-2 par contact avec des surfaces contaminées et par contact ou inhalation de gouttelettes émises par une personne dans les situations exceptionnelles où une ventilation naturelle ou mécanique ne permet pas un taux de renouvellement de l’air intérieur suffisant, les dispositifs de purification d’air peuvent être utilisés en complément. Il convient de s’assurer au préalable que la technologie envisagée ne génère pas de risques pour la Haut conseil de la santé publique recommande à cet égard dans un avis en date du 14 et 21 mai 2021 de n’implanter que des unités mobiles de purification d’air par filtration HEPA H13 ou H14 ou taux de filtration équivalent, respectant les normes relatives aux filtres et aux performances intrinsèques de l’appareil ;de prévoir, pour chaque implantation d’unités mobiles de purification de l’air dans un lieu donné, une étude technique préalable par une personne qualifiée ou par le fournisseur étude devra permettre d’identifier et préciser, entre autres le volume du local à traiter ;les aérations et ventilations existantes en identifiant les flux d’air naturels ou forcés ;le nombre d’appareils à prévoir pour assurer une filtration suffisante de l’air de la pièce à traiter en prévoyant au minimum de filtrer chaque heure 5 fois le volume du local ;la disposition des appareils compte tenu des obstacles éventuels à la circulation de l’air et du besoin d’éviter les flux vers les visages des entretien régulier suivant les préconisations du fournisseur devra impérativement être réalisé. Il conviendra enfin de s’assurer, pour limiter la dispersion des gouttelettes, que ces purificateurs n’engendrent pas des vitesses d’air trop élevées au niveau des sont les recommandations pour le fonctionnement des cantines scolaires ?La restauration scolaire est assurée par les collectivités dans le respect des dispositions réglementaires et des mesures prescrites par le cadre sanitaire applicable à l’école ou l’établissement attention particulière est apportée au renouvellement de l’air dans les espaces de restauration et à l’hygiène des mains. Le recours au capteur CO2 est personnels travaillant dans les écoles et établissements scolaires bénéficient-ils d’autotests gratuits ?Oui, s’ils le souhaitent, tous les personnels travaillant au contact des élèves dans les écoles et les établissements scolaires personnels relevant de l’éducation nationale, des collectivités territoriales et de l’enseignement agricole notamment peuvent obtenir gratuitement des autotests en présentation d’une attestation professionnelle établie et remise par l’employeur service académique, collectivité territoriale… ainsi que d’une pièce d’identité, chaque bénéficiaire se verra délivrer 10 autotests par mois. Lesparents adoptifs exerçant une activité lucrative qui adoptent un enfant en Suisse ou à l’étranger peuvent en bénéficier. Ils doivent avoir été assurés à l’AVS durant les neuf mois qui précèdent l’accueil de l’enfant dans le ménage commun, avoir exercé une activité lucrative durant au moins cinq mois pendant cette période et être actifs à la date de l’accueil de Une page de Wikiversité, la communauté pédagogique nouvelle circulaire n° 2017-084 du 3-5-2017, qui abroge et remplace la circulaire n° 2003-092 du 11 juin 2003 relative aux assistants d’éducation mentionne quelles doivent être les relations de l’AESH avec la famille en ces termes "Sous l'autorité de l'enseignant et avec son accord, ils peuvent échanger avec la famille de l'élève, dans la limite de leurs prérogatives et dans le respect de l'obligation de discrétion professionnelle." Les relations entre l’AESH et la famille[modifier modifier le wikicode] Le cadre institutionnel [modifier modifier le wikicode] L’enseignant est responsable de l’élève et de la mise en œuvre de son projet personnalisé de scolarisation. Lorsque l’élève bénéficie d’un AESH, les échanges entre les familles et l’AESH doivent se faire en concertation avec l’enseignant ou le directeur ou, avec le proviseur ou son adjoint, le principal ou principal adjoint , le conseiller principal d’éducation. Toutes les questions relatives aux apprentissages doivent être traitées par les enseignants. Les échanges concernant l’accompagnement pourront se faire après avis et/ou en présence de l’enseignant. Conseils à faire[modifier modifier le wikicode] Les parents ne choisissent pas les enseignants et l'AESH qui vont travailler avec leur enfant. Il est donc important de construire une relation professionnelle et cordiale ; faciliter les échanges lors de réunions de l’enseignant avec les parents et l’AESH ; d’écouter les parents qui peuvent contribuer à un accompagnement adapté en fonction des difficultés et des capacités de l'enfant ; être à l'écoute, aimable, capable de discerner les informations importantes et les transmettre à l'enseignant ; prendre du temps pour essayer de comprendre ce que les parents vivent avec l'enfant pour mieux apprécier leurs besoins et leurs attentes vis à vis de l'AESH. Conseils à ne pas faire[modifier modifier le wikicode] ne rien dire ou rapporter aux parents sans en avoir préalablement référé à l'enseignant attitude, rythme de travail, problèmes, résultats... ; rester sur le plan professionnel ; se méfier du versant affectif, émotionnel ; ne pas critiquer l’enseignant, la classe, l'école, l'enseignement, les relations avec les collègues... Remarques [modifier modifier le wikicode] Aucun texte n'interdit aux AESH de rencontrer les parents. La seule interdiction est que l'AVS n'a pas le droit d'intervenir au domicile des parents. Pour une bonne relation il est important de respecter le cadre institutionnel l’AESH travaille sous la responsabilité de l’enseignant. Références[modifier modifier le wikicode] Bulletin Officiel de l’Éducation Nationale - circulaire n° 2017-084 du 3-5-2017 Bulletin Officiel de l’Éducation Nationale - la scolarisation des élèves en situation de handicap Les auxiliaires de vie scolaire - INSHEA Union Nationale pour l'Avenir de l'Inclusion, Scolaire, Sociale et Educative UNAISSE Documents[modifier modifier le wikicode] Relations AESH/Familles Doit-il y avoir une relation entre les parents de l’enfant et l’AVS ? Place de l’AVS par rapport à l’enseignant, aux parents, à l’élève Accessi Scol PPS & PAP[modifier modifier le wikicode] [modifier modifier le wikicode]

Jepense que les mineurs ne peuvent refuser aucune transaction une fois dans un bloc, à l'exception de celles qui ne sont pas valides en ce moment. Si tout le monde était d'accord, il pourrait y avoir un service centralisé qui diffuserait des messages d'alerte aux mineurs, les alertant que la transaction ne devait pas être confirmée. Mais

SheldonNiveau 9Bonjour à collège possède une classe ULIS avec une professeur élèves d'ULIS sont très souvent inclus, sans aucune donc deux questions - L'AVS est-elle obligatoire pour pouvoir réaliser une inclusion d'élève ULIS en classe "normale" ?- Le professeur peut-il s'opposer à cette inclusion, du fait qu'il n'y ai aucune AVS ?Merci de vos En tant que Physicien, j'ai une connaissance étendue de l'Univers et de tout ce qu'il contient." - MoiJennyMédiateurL'AVS n'est pas obligatoire.Ca se passe mal avec ces élèves ? En cas d'inclusion compliquée, il ne faut pas hésiter à en parler avec le professeur spécialisé.SheldonNiveau l'AVS n'est pas obligatoire, le professeur concerné a-t-il la possibilité de refuser ?Qui décide finalement de l'inclusion ? Simplement le professeur en charge des ULIS ?_________________" En tant que Physicien, j'ai une connaissance étendue de l'Univers et de tout ce qu'il contient." - MoiJennyMédiateurC'est le professeur spécialisé qui décide. Je t'avoue ne pas bien comprendre un refus avant de connaître les élèves, ça peut aussi très bien se discussion est toujours possible avec le collègue d'ULIS quand ça se passe mal avec un élève. jonjon71Habitué du forum Jenny a écritC'est le professeur spécialisé qui décide. Je t'avoue ne pas bien comprendre un refus avant de connaître les élèves, ça peut aussi très bien se discussion est toujours possible avec le collègue d'ULIS quand ça se passe mal avec un élève. Je ne comprends même pas qu'un enseignant puisse se demander s'il peut refuser de prendre l'élève. L'élève fait partie de la classe, le cadre le l'ULIS un accompagnement par un AVS n'est même pas systématiquement obligatoire, cela dépend des besoins de l'élève. De plus, malheureusement, faute d'un nombre suffisant d'AVS, souvent il n'y en a pas dans tous les cours pour chaque aménagements pourront être faits dans le cadre de l'ULIS s'il n'y a pas d'AVS comme fournir le cours en polycopié par jonjon71 a écrit Jenny a écritC'est le professeur spécialisé qui décide. Je t'avoue ne pas bien comprendre un refus avant de connaître les élèves, ça peut aussi très bien se discussion est toujours possible avec le collègue d'ULIS quand ça se passe mal avec un élève. Je ne comprends même pas qu'un enseignant puisse se demander s'il peut refuser de prendre l'élève. L'élève fait partie de la classe, le cadre le l'ULIS un accompagnement par un AVS n'est même pas systématiquement obligatoire, cela dépend des besoins de l'élève. De plus, malheureusement, faute d'un nombre suffisant d'AVS, souvent il n'y en a pas dans tous les cours pour chaque aménagements pourront être faits dans le cadre de l'ULIS s'il n'y a pas d'AVS comme fournir le cours en polycopié par exemple. Non, justement, l'élève d'ULIS ne fait pas partie de la classe et n'est donc pas compté dans les effectifs. Quand tu as déjà une classe à 28 ou 29 élèves et qu'on te rajoute un élève supplémentaire, qui en plus est en difficulté, tu es en droit de te demander dans quelles conditions tu l'accueilles. Sans AVS, ce sont trop souvent des élèves perdus en cours et ça fait mal au coeur de les voir ramer. La différenciation a bon dos, mais si ces élèves relèvent d'ULIS, ce n'est pas pour rien et pas pour les retrouver en cours dans une classe surchargée sans aménagement._________________- Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire. - L'Etat est notre serviteur et nous n'avons pas à en être les esclaves. EinsteinIl me convient d’être avec les peuples qui meurent, je vous plains d’être avec les rois qui tuent. Victor HugoPanta RheiÉruditQuelle excellente question!Je ne sais pas ce qu'il en est chez toi, mais déjà les 16 élèves ULIS sont des élèves "fictifs" alors même qu'ils ont vocation à être intégrés dans les classes, ils ne sont pas comptés comme les autres élèves. Ce qui fait que nous avons 30 + 2 ULIS + AVS ça dépend ça va, ça vient genre n'importe quoi!Aussi, pour te répondre, chez nous, on a déjà des classes qui tournent entre 28 et 30, maintenant que cette ULIS a été implantée et bien nous sommes sur du 32 + édition par Panta Rhei le Lun 24 Sep 2018 - 559, édité 1 fois_________________SignatureDerborenceModérateurCe n'est pas le cas dans tous les élèves ULIS sont vraiment intégrés dans le mien. Ils suivent quasiment tous les cours avec leur volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."Charles-Ferdinand Ramuz, Derborencelou gaiaNiveau 5de mon point de vue, non on ne peut pas refuser. Par contre, le but de l'inclusion n'est absolument pas que l'élève fasse la même chose que le groupe classe. Quand je reçois des ULIS, le cours est de niveau primaire, je le donne en avance à la prof qui le suit, on en discute. Et la/le prof spé reprend le cours avec l'élève par la suite. L'intérêt est que l'élève ULIS fasse société, ne se retrouve pas brusquement à 16 ans avec le tout venant mais qu'il prenne l'habitude de fonctionner avec les autres, et vice versa bien sûr. Oui c'est du boulot en plus, c'est aussi hyper intéressant de comprendre comment ces élèves fonctionnent, et souvent, ce genre d'élève rend au centuple ce qu'on lui les ulis sont comptés dans les effectifsDernière édition par lou gaia le Dim 23 Sep 2018 - 1723, édité 1 foisMonsieur SilenceNiveau 9 Derborence a écritCe n'est pas le cas dans tous les élèves ULIS sont vraiment intégrés dans le mien. Ils suivent quasiment tous les cours avec leur classe. + 1Dans mon collège, les élèves ULIS sont dans les effectifs des classes depuis le début ; ils n'y sont pas ajoutés. Ensuite, ils suivent certains cours, et pas d' année, j'ai 2 élèves ULIS en 6e, 2 en 5e et 4 en 3e. J'ai la chance d'avoir une AVS quasiment à chaque fois ; bon, c'est difficile en 3e, car cela fait 30 élèves en tout, et l'AVS ne peut s'occuper efficacement des 4 ULIS. Je fais ce que je peux avec ces élèves ; parfois, quand je différencie, cela profite aussi aux élèves faibles de la me semblait que les élèves ULIS étaient bien comptés dans les bien eu un collègue qui refusait de s'en occuper pas de feuille pour eux, aucune adaptation... Je trouve ça très limite, pour rester polie. expérienceNiveau 9 Derborence a écritCe n'est pas le cas dans tous les élèves ULIS sont vraiment intégrés dans le mien. Ils suivent quasiment tous les cours avec leur classe. Chez nous aussi. C'est le propre de l'inclusion non ? Les évaluations seules diffèrent, elles sont adaptées par l'enseignante spécialisée. La nôtre est vraiment disponible pour discuter de l'élève, nous proposer des pistes voire faire de la co-animation ce qui lui permet d'observer l'élève en situation de classe. Ces élèves posent moins de problème que d'autres seuls à gérer leurs grandes difficultés. expérienceNiveau 9 Jenny a écritIl me semblait que les élèves ULIS étaient bien comptés dans les bien eu un collègue qui refusait de s'en occuper pas de feuille pour eux, aucune adaptation... Je trouve ça très limite, pour rester polie. + 10Isis39EnchanteurQuestion aux collègues qui accueillent des ULIS notamment en HG avez-vous eu des formations, des ressources pour adapter vos cours à un niveau primaire ?J'ai en 6e un élève qui relève de l'ULIS mais les parents ont refusé qu'il y alle. Il a un niveau CE1 et jeune sais pas quoi faire avec lui. Les adaptations que je fais pour d'autres élèves en difficulté ne suffisent pas. Beaucoup de notions semblent lui être inaccessibles, notamment le calendrier. Il ne sait pas compter jusqu'à mille. Alors mon cours sur la préhistoire...JennyMédiateurAucune formation, je me rapproche des enseignants spécialisés. Je ne sais pas quoi te dire pour l'aider à situer dans le temps. Mes élèves savaient toujours compter. Je fais beaucoup d'exercices avec des mots à relier, des éléments à souligner dans les documents avec les élèves d'ULIS les plus en nous, les élèves en ULIS ne comptent pas dans les effectifs. Cela permet de ne surtout pas ouvrir une division supplémentaire... _________________ J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ? jonjon71Habitué du forum expérience a écrit Derborence a écritCe n'est pas le cas dans tous les élèves ULIS sont vraiment intégrés dans le mien. Ils suivent quasiment tous les cours avec leur classe. Chez nous aussi. C'est le propre de l'inclusion non ? Les évaluations seules diffèrent, elles sont adaptées par l'enseignante spécialisée. La nôtre est vraiment disponible pour discuter de l'élève, nous proposer des pistes voire faire de la co-animation ce qui lui permet d'observer l'élève en situation de classe. Ces élèves posent moins de problème que d'autres seuls à gérer leurs grandes difficultés. De même, mon collège accueille 2 ULIS et les élèves sont intégrés dans les classes même s'il peuvent avoir des edt aménagés selon leurs Les collèges dont les élèves affectés en ULIS ne sont pas comptabilisés dans les effectifs doivent se battre pour obtenir qu'ils soient pris en compte, car ils sont sensés être inclus dans les classes. Les collèges qui ont réclamé ont obtenu gain de cause, et dans certaines académies c'est maintenant Il existe différents types d'ULIS, pour différents types de troubles. Il est ridicule d'affirmer qu'un élève accompagné par le dispositif ULIS ne pourra assister qu'à des cours de niveau primaire. Si est implantée dans votre établissement une ULIS pour "handicap physique" troubles des fonctions motrices, les élèves pourront être inclus dans tous les cours dans toutes les matières, ou presque, sans accompagnement particulier. S'il s'agit d'une ULIS pour malvoyants ou malentendants, l'AVS n'est pas toujours utile si les adaptations nécessaires sont mises en place au niveau de l' Dans le cas des ULIS pour "handicap cognitif" troubles des fonctions cognitives ou mentales, voire troubles spécifiques du langage et des apprentissages, souvent réunis dans les mêmes unités - les élèves affectés en ULIS ne sont pas affectés en EGPA. Leur handicap cognitif ne va donc pas nécessairement de pair avec un QI inférieur à 70. Leur handicap les empêche plus ou moins lourdement d'accéder aux apprentissages disons-le comme ça pour faire vite, mais ils sont nombreux à pouvoir suivre les enseignements dans presque toutes les matières, surtout avec un accompagnement idoine ;- évidemment, cela dépend des MDPH et des façons d'affecter en ULIS des critères ;- j'ai eu plusieurs élèves autistes ou placés sur le spectre des troubles autistiques qui ont suivi tous les cours de toutes les matières de la 6e à la 3e et ont passé le brevet, avec un accompagnement ULIS AVS parfois, mais pas dans tous les cours ; j'ai également eu des élèves si lourdement dyslexiques qu'ils avaient été affectés en ULIS ils en ont été sortis au bout d'un an, ils réussissaient trop bien grâce aux aménagements, apparemment.4 Qu'il n'y ait aucun AVS pour l'ensemble de l'ULIS est assez Les effectifs d'une ULIS doivent être de 10 maximum, avec aménagements possibles selon les cas comment pouvez-vous en arriver à 16 avec un seul enseignant coordonnateur ?Il y a des textes, quand même Le nombre d'élèves qui bénéficient du dispositif au titre d'une Ulis collège ou lycée ne dépasse pas dix. Cependant, dans certains cas, l'inspecteur d'académie-directeur académique des services de l'éducation nationale IA-Dasen peut décider de limiter l'effectif d'une Ulis donnée à un nombre sensiblement inférieur si le projet pédagogique ou si les restrictions d'autonomie des élèves qui y sont inscrits le justifient. Il peut également augmenter l'effectif d'une Ulis donnée si la mise en œuvre des PPS des élèves le critères de modulation du nombre d'élèves bénéficiant de l'Ulis s'appuient sur les temps de présence effectifs dans le dispositif et les temps d'inclusion scolaire en classe ordinaire ainsi que sur les projets personnalisés de scolarisation. De tout cela, on peut déduire que soit les élèves de cette ULIS particulière sont en capacité d'être inclus sans accompagnement d'où un effectif de 16, soit il y a dysfonctionnement et on se moque du monde car il n'est pas possible de donner à ces élèves ce à quoi ils ont droit de bonnes conditions d'enseignement.Je suis un peu péremptoire mais c'est agaçant de savoir qu'il existe des textes légaux pas très longs à lire et qu'au lieu de s'y référer on nous, enseignants se laisse dire ceci ou du forum Malaga a écritChez nous, les élèves en ULIS ne comptent pas dans les effectifs. Cela permet de ne surtout pas ouvrir une division supplémentaire... Après, que les élèves ne soient pas comptés dans les effectifs qui sont remontés à l'IA c'est possible. En pratique, ces élèves sont dans nos listes de on en fait quoi de ces élèves si les enseignants refusent de les prendre parce que… ?Isis39Enchanteur Jenny a écritAucune formation, je me rapproche des enseignants spécialisés. Je ne sais pas quoi te dire pour l'aider à situer dans le temps. Mes élèves savaient toujours compter. Je fais beaucoup d'exercices avec des mots à relier, des éléments à souligner dans les documents avec les élèves d'ULIS les plus en difficulté. Mon souci c'est que je ne vais pas lui faire d'évaluations adaptées puisque c'est un 6e comme les autres. Du coup je ne sais vraiment pas comment faire. On n'a pas d'ULIS ici donc pas d'enseignant spécialisé. La seule réponse de la conseillère pédagogique du primaire a été de me dire de prendre des manuels de CE1. Sauf qu'on ne fait pas d'HG en CE1. Grand silence ensuite. Traduction debrouille-toi !J'essaie au maximum d'être vers lui, de l'aider, mais j'ai beaucoup d'élèves en difficulté dans cette classe. Et cet élève seul aurait besoin de quelqu'un avec lui en gaiaNiveau 5 Isis39 a écritQuestion aux collègues qui accueillent des ULIS notamment en HG avez-vous eu des formations, des ressources pour adapter vos cours à un niveau primaire ?J'ai en 6e un élève qui relève de l'ULIS mais les parents ont refusé qu'il y alle. Il a un niveau CE1 et jeune sais pas quoi faire avec lui. Les adaptations que je fais pour d'autres élèves en difficulté ne suffisent pas. Beaucoup de notions semblent lui être inaccessibles, notamment le calendrier. Il ne sait pas compter jusqu'à mille. Alors mon cours sur la préhistoire... beaucoup d'élèves ULIS ont de gros soucis de calcul, ce qui pose problème pour le repérage dans le temps, bien sûr. J'ai connu une prof spé qui avait fabriqué une grande frise chronologique A3 pliable, l'élève s'y référait. Mais franchement, moi je n'insiste pas sur les dates avec un élève ULIS. Je donne des faits, des histoires, des grandes idées, je vois ce qu'il en comprend et je fais beaucoup avec lui, avec les questions qu'il se pose. Pour la préhistoire, c'est plutôt comment les hommes vivaient avant ? même si le avant est très flou Et puis quand on avance, comment les hommes vivaient ensuite ? Je trouve des cours et de idées sur internet, les PE donnent aussi leurs séquences. Je travaille aussi avec des vidéos ce qui permet à l'élève de travailler seul. Il répond à 4/5 questions en 30 minutes puis je reviens faire un point avec lui. Et même, quand il est en confiance, il réalise une prise de parole qui résume sa vidéo et enrichit le bilan/trace écrite de la classe. exemple j'ai un ULIS en 4e qu a vu une vidéo sur l'esclavage sur le temps long, pendant que les autres bossaient sur la traite atlantique. En fin de séance, il a pris la parole pour expliquer que l'esclavage a toujours existéDalvaVénérable Isis39 a écritQuestion aux collègues qui accueillent des ULIS notamment en HG avez-vous eu des formations, des ressources pour adapter vos cours à un niveau primaire ?J'ai en 6e un élève qui relève de l'ULIS mais les parents ont refusé qu'il y alle. Il a un niveau CE1 et jeune sais pas quoi faire avec lui. Les adaptations que je fais pour d'autres élèves en difficulté ne suffisent pas. Beaucoup de notions semblent lui être inaccessibles, notamment le calendrier. Il ne sait pas compter jusqu'à mille. Alors mon cours sur la préhistoire... Les parents ont refusé ce qui pourrait aider leur enfant. Tu n'as pas à être plus royaliste que le roi. Tu ne peux pas te substituer aux parents. Donc, s'il est en classe comme les autres, non pas en raison d'un défaut de l'administration mais par décision de la famille, tu lui fais cours comme aux sais qu'il est difficile de faire ça. On a l'impression d'abandonner les élèves en le rôle des enseignants PP par exemple et des autres adultes de l'établissement généralement COP, CdE, CPE, etc. est aussi de continuer à communiquer avec les parents. La position des familles peut évoluer avec le temps. Les parents peuvent avoir des préventions parfois irrationnelles. Et puis ils se rendent compte que ça ne va pas et que ça ne marche pas, que l'enfant souffre, travaille d'arrache-pied sans y arriver ou fatigue énormément, on peut en même temps leur "opposer" l'exemple d'autres élèves dans le même cas qui sont très bien accompagnés par le dispositif ULIS, et ils changent parfois d' l'élève n'a pas de PPS ni de PAP, tu n'as "tout simplement" pas le droit de lui proposer des aménagements. Parce que sur le bulletin, à côté de ses notes, qu'est-ce que tu mettras ? "Résultats avec aménagements" ? Jusqu'à quel niveau ? Jusqu'en 3e ? Mais en 3e, sans PAP et sans PPS, il n'aura pas le droit à des aménagements au brevet. Et comment expliquer aux parents qu'il faut absolument lui trouver une orientation autre que le lycée ? On n'a pas le choix, il faut que les résultats montrent le niveau réel. Il n'a pas le niveau collège et n'est pas en EGPA ni en ULIS, donc il ne peut pas ah, je vois qu'en fait tu es partie sur ce principe. Tu n'auras pas le temps de tout faire, de toute édition par Dalva le Dim 23 Sep 2018 - 1751, édité 1 foisMalagaModérateur jonjon71 a écrit Malaga a écritChez nous, les élèves en ULIS ne comptent pas dans les effectifs. Cela permet de ne surtout pas ouvrir une division supplémentaire... Après, que les élèves ne soient pas comptés dans les effectifs qui sont remontés à l'IA c'est possible. En pratique, ces élèves sont dans nos listes de on en fait quoi de ces élèves si les enseignants refusent de les prendre parce que… ? Les élèves en ULIS ne sont pas dans nos listes de classe. _________________ J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ? DalvaVénérable jonjon71 a écrit Malaga a écritChez nous, les élèves en ULIS ne comptent pas dans les effectifs. Cela permet de ne surtout pas ouvrir une division supplémentaire... Après, que les élèves ne soient pas comptés dans les effectifs qui sont remontés à l'IA c'est possible. En pratique, ces élèves sont dans nos listes de on en fait quoi de ces élèves si les enseignants refusent de les prendre parce que… ? C'est possible mais c'est inadmissible. Si le seuil d'ouverture de division est à 30 élèves et qu'on ne comptabilise pas les ULIS à l'IA, on se retrouve avec des classes à 30 ou 32 plusieurs ULIS dans une même classe pour mutualiser les AVS. D'une part les effectifs sont surchargés pour les élèves "normaux" si tant est que ça existe, d'autre part ce sont les pires conditions possibles pour inclure des élèves porteurs de handicap. C'est vraiment se moquer du ce cas, refuser d'accueillir un élève de plus en classe, c'est peut-être mal et méchant, mais ça a au moins le mérite de signaler une situation compter que 32 élèves, je ne peux pas les faire asseoir dans nos salles...Je n'ai jamais refusé un élève ULIS, ça ne me traverserait pas l'esprit, mais je comprendrais qu'un collègue sans formation, à qui on n'a pas demandé son avis et à qui on voudrait imposer un tel effectif soit tenté de le faire.Isis39Enchanteur lou gaia a écrit Isis39 a écritQuestion aux collègues qui accueillent des ULIS notamment en HG avez-vous eu des formations, des ressources pour adapter vos cours à un niveau primaire ?J'ai en 6e un élève qui relève de l'ULIS mais les parents ont refusé qu'il y alle. Il a un niveau CE1 et jeune sais pas quoi faire avec lui. Les adaptations que je fais pour d'autres élèves en difficulté ne suffisent pas. Beaucoup de notions semblent lui être inaccessibles, notamment le calendrier. Il ne sait pas compter jusqu'à mille. Alors mon cours sur la préhistoire... beaucoup d'élèves ULIS ont de gros soucis de calcul, ce qui pose problème pour le repérage dans le temps, bien sûr. J'ai connu une prof spé qui avait fabriqué une grande frise chronologique A3 pliable, l'élève s'y référait. Mais franchement, moi je n'insiste pas sur les dates avec un élève ULIS. Je donne des faits, des histoires, des grandes idées, je vois ce qu'il en comprend et je fais beaucoup avec lui, avec les questions qu'il se pose. Pour la préhistoire, c'est plutôt comment les hommes vivaient avant ? même si le avant est très flou Et puis quand on avance, comment les hommes vivaient ensuite ? Je trouve des cours et de idées sur internet, les PE donnent aussi leurs séquences. Je travaille aussi avec des vidéos ce qui permet à l'élève de travailler seul. Il répond à 4/5 questions en 30 minutes puis je reviens faire un point avec lui. Et même, quand il est en confiance, il réalise une prise de parole qui résume sa vidéo et enrichit le bilan/trace écrite de la classe. exemple j'ai un ULIS en 4e qu a vu une vidéo sur l'esclavage sur le temps long, pendant que les autres bossaient sur la traite atlantique. En fin de séance, il a pris la parole pour expliquer que l'esclavage a toujours existé Je rappelle que c'est un refus d'ULIS. Je devrais fournir un travail de dingue pour un seul élève ? Alors que j'en fait déjà beaucoup pour les autres. Cet élève n'arrive pas à travailler seul, il faudrait que je sois tout le temps avec lui. J'ai beaucoup discuté avec son PE de CM2. Il avait proposé la Segpa aux parents qui avaient accepté mais l'IEN a rendu un avis défavorable car le môme ne relève pas de la segpa mais de l'ULIS. Résultat il est chez similairesPeut-on refuser une suppléance sans risquer son pré-accord ? Manifestations de lycéens dans toute la France contre les expulsions d'élèves sans-papier "Avec ou sans papiers, ce sont des élèves comme nous".Peut-on refuser d'être PP?Peut-on refuser une inspection? Peut-on refuser de faire un EPI ?Sauter versPermission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Refusd’une AVS : la détresse d’une maman Publié le 25 juin 2018 à 10h56 Modifié le 25 juin 2018 à 18h05 ils peuvent enrichir le dossier avec de

Il y a sûrement beaucoup d'autres enfants en MS qui ne comprennent pas 2 consignes dans une même phrase, et qui n'ont pas d'AVS. Le psy normalement a dû faire passer des tests un peu plus complets ? Des tests de QI ? Ils ne mesurent que ce qu'ils mesurent, mais déjà ils seront objectifs là-dessus normalement. Quand il ne bouge pas, il est mentalement inactif ou observateur ? Si je comprends bien, l ecole sait déjà quel autre enfant a besoin d une avs mutualisee, l ecole a du convoquer d autres parents où ils ont proposé avs mutualisee. Si les 2 familles acceptent il y aura donc avs mutualisee qui soulagera le futur prof. Si une famille sur 2 accepte. Que se passe t il ? J'en sais rien, c'est bizarre. Peut-être qu'ils anticipent sur le fait que s'ils font une demande d'AVS avec juste ce qu'ils ont là, on leur refusera au motif qu'il y a des cas plus prioritaires. Mais que s'ils demandent une personne pour deux enfants le dossier aurait une chance de passer. Dans ce cas il faudrait trouver un 2ème enfant à problème. L'ont-ils ? Vont-ils en trouver un autre pour faire la variable d'ajustement du tien ? Ou es-tu la variable d'ajustement de l'autre ? Difficile à dire. D'ailleurs il n'est pas certain que deux cas aussi légers et peu documentés médicalement suffisent à obtenir une AVS pour deux. Un seul enfant avec un handicap plus envahissant et clairement établi pourrait être jugé prioritaire sur deux cas que la maîtresse peut gérer, surtout si aucun élément objectif n'indique que ça ne peut pas s'arranger tout seul pour les deux. C'est pour ça que je trouve qu une avs pour ça c est bof sachant que exp,iquer plusieurs fois des consignes c est le taf du prof et asem. Et j ai tres peur j avoue, que l avs soit pa au top c est à dire , elle ou lui même avec leger handicap. J en ai trop vu ! Ca se passe quand même sous l'autorité de l'enseignante. Ne pas savoir faire face à un handicap psychiatrique ou autistique sévère, c'est possible, là si c'est juste stimuler et répéter les consignes, c'est banal.

Uncouple devait comparaître hier devant le tribunal correctionnel d'Auxerre pour avoir refusé de faire vacciner sa fille de 3 ans contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite.
Par Jean-Paul M. “PROF ET PARENT EN COLERE je vois dans mon collège et dans celui de mon fils les mêmes aberrations pour le DNB blanc ! Lorsqu’un élève a une AVS désignée comme scripteur-lecteur, l’AVS est bien avec lui dans la salle d’examen, mais elle est utilisée pour la surveillance de la salle des tiers-temps ! Donc, impossible de lire pour l’élève et surtout d’écrire pour lui ! J’ai un élève qui s’est planté au DNB blanc dans mon collège, et cela n’a gêné personne ! Et aujourd’hui, c’est au tour de mon fils ! Même situation dans son collège ! Ils ne veulent pas qu’un prof de plus rate ses cours, pour ajouter un surveillant de plus, et ils profitent de la présence de l’AVS qui n’ose pas refuser. Ma femme va avec lui ce matin à 8h, et envoi d’un mail hier on n’était évidemment pas informés de ces modalités douteuses, mon fils a posé la question hier hors de question qu’il participe à un simulacre de DNB blanc s’il n’est pas seul dans une salle avec son lecteur scripteur, que l’établissement mette ou non un surveillant en plus. Et que dire des nouvelles épreuves ? On a rajouté des matières, bien, mais le DNB toujours sur 2 jours ! Donc, qui trinque ? Les tiers-temps ! Ils commencent avant les autres, et à 10h, pas de pause pour eux les autres ont une pause. Ensuite, ils finissent après les autres et n’ont que 30 min de pause pour manger, les autres ayant plus ! Juste un rappel ce sont les tiers-temps qui sont les plus fatigables ! Ils veulent augmenter le nombre de matières, qu’ils mettent le DNB sur 3 jours ! Mais non voyons, cela coûterait trop cher !
Ceciprend aussi du temps et il faut relancer avec insistance. Donc, en l'état actuel, il n'y a quasiment aucune chance que vous ayez une AVS à la rentrée puisque vous n'avez pas même la notification MDPH (en général, il faut avoir reçu la notification en juin pour espérer une AVS en septembre).
Publié le 30 juin 2014par Valérie Liquet Jeunesse, éducation et formation, Social Exit les "AVS" ou "assistants de vie scolaire". Le décret du 27 juin 2014 JO du 29 juin les remplace en créant les accompagnants des élèves en situation de handicap AESH. Comme promis par François Hollande durant sa campagne présidentielle, puis par Jean-Marc Ayrault il y a un an, les AESH bénéficient dorénavant d'un contrat à durée indéterminé CDI, à temps complet ou à temps partiel. Ils sont désormais recrutés, par le recteur d'académie, et "parmi les candidats titulaires d'un diplôme professionnel dans le domaine de l'aide à la personne", alors qu'un niveau bac suffisait jusqu'à présent. Sont toutefois dispensées de diplôme les personnes qui justifient d'une expérience professionnelle de deux années dans le domaine de "l'aide à l'inclusion scolaire des élèves en situation de handicap" ou de "l'accompagnement des étudiants en situation de handicap". Un arrêté, publié le même jour, fixe leur rémunération au minimum au Smic entre le Smic et l'indice brut 400 exactement. Un second arrêté fixe les conditions de leur promotion et de formation, à la suite d'un entretien professionnel passé avec l'inspecteur de l'Education nationale ou le chef d'établissement. "Dès la rentrée 2014, les assistants d'éducation qui occupent la fonction d'auxiliaire de vie scolaire AVS verront progressivement leur emploi transformé en contrat à durée indéterminée", avait annoncé l'été dernier Jean-Marc Ayrault alors Premier ministre voir notre article Auxiliaires de vie scolaire CDI "à terme", et après ? du 27 août 2013, reprenant une promesse de François Hollande faite durant la campagne électorale de 2012. Il était temps que les textes sortent car nombre d'AVS, recrutés à partir de 2006 - en application de la loi Handicap du 11 février 2005 - voyaient leur contrat de six ans arriver à expiration. .