☂️ Retrouver Les Pinceau Et La Peinture De Vermeer

VermeerLot de 12 pinceaux plats 3,8 cm pour toutes les taches de latex et de peinture à l'huile – Pour rénovation de la maison – Utilisation intérieure et extérieure : Amazon.ca: Maison Aller

photo de Septentria – Dans ce bref article, je vais vous exposer tous les arguments démontrant les avantages de la peinture acrylique, et les rares inconvénients d’utiliser une telle peinture. Si ce n’est que mon point de vue j’ai pu cependant constater que la peinture à l’eau est beaucoup plus facile à utiliser que la peinture à l’huile et donne au final les mêmes résultats si l’on maitrise quelques techniques de bases. Si vous débutez en peinture, et que vous cherchez avec quelle peinture commencée, je vous conseille une peinture qui vous conviendra le mieux .Une peinture simple à manipuler et qui nécessite un minimum d’effort pour vous concentrer sur la réalisation de vos premiers tableaux. Lorsque j’étais tout petit, j’avais l’habitude de peindre avec de la gouache et à l’école il n’y avait que cela. Lorsque j’ai réalisé mes premières toiles mon choix s’est naturellement tourné vers la peinture acrylique, et au départ j’ai eu aussi ma période où je peignais à l’huile, malheureusement j’en ai gardé un mauvais souvenir. Premièrement parce que je peignais dans un lieu clos, et je n’avais pas de moyen pour ventiler la pièce. La peinture à l’huile nécessite d’utiliser des diluants comme de l’essence de térébenthine ou bien du white spirit, et dans une pièce qui me servait d’atelier et de pièces à coucher c’était plutôt nocif. En plus de cela je réalisai que la peinture à l’huile séchait lentement, et qu’il me fallait l’équivalent d’un mois pour finir une toile…la galère! Et même en ajoutant du siccatif qui est un accélérateur de séchage, il me fallait près de 3 heures pour que mes glacis puissent être totalement secs . De plus il fallait que je mette l’essence usagée dans un bidon pour la passer ensuite dans un tamis pour la réutiliser, si celle-ci était encore potable, bien sûr. Sinon il fallait la jeter dans un bidon réservé à la déchèterie. Sans compter qu’il fallait ensuite nettoyer les pinceaux dans l’essence, puis les passer dans le savon, rincer et au pire répéter l’opération, et je passais plus de temps pour la préparation et le nettoyage du matériel qu’à peindre, sans compter les multitudes de fois où j’ai eu des crises d’asthme à cause des vapeurs de térébenthine. C’est pour cela que je vais vous détailler les 5 grandes raisons de peindre à l’acrylique ou du moins utiliser une peinture à l’eau et il existe même maintenant de la peinture à l’huile qui se dilue à l’eau.. point n°1 Pas besoins d’utiliser de diluant ,vous n’avez besoin que d’eau. La peinture acrylique est une peinture qui se dilue à l’eau ,et elle a l’avantage de sécher très vite. vous n’avez donc pas besoin d’essence pour nettoyer vos pinceaux ,et cela est fortement recommandé lorsque vous peignez dans un lieu clos ou non ventilé. Pour préparé vos glacis vous n’aurez besoin que d’eau et d’un médium vous n’en avez pas vous pouvez réaliser vos glacis avec de la bière! Mais n’en abuser pas . Le rendu en peinture est parfois un peu différends, parce qu’une peinture à l’eau ,sèche beaucoup plus vite,et vous n’avez probablement pas le temps de travailler certains il vous suffit seulement de maitriser le taux d’humidité de votre peinture pour la retravailler à volonté ensuite et même si cela sèche trop vite, il existe des retardateurs que vous pouvez mélanger à votre glacis. Vous pouvez aussi rencontrer des difficultés à réaliser des beaux fondus notamment parce que la peinture sèche avant que vous ayez terminé de travailler sur toute la surface, et que vous n’avez pas eu le temps de retravailler certaines parties. Mais l’alternative à cela, est d’utiliser des techniques spécifiques à la peinture acrylique comme la superposition de glacis j’y reviendrais dans mes prochains articles pour vous l’expliquez plus en détail ou bien ajouté à votre préparation un gel qui retardera le séchage de la peinture, si vous êtes dans un environnement chaud et sec . Mais retenons les gros avantages avec la peinture acrylique vous avez besoin d’eau, et vous économisez des bidons de white et de térébenthine. Le seul investissement que vous pouvez faire est d’acheter du retardateur, et encore vous n’en utiliserez que très peu ce qui fait que le flacon durera dans le temps. Une fois que votre eau est usée, vous pouvez la jeter dans les toilettes ou votre évier en laissant couler l’eau quelques instants, et il n’est pas recommandable de faire la même chose si vous jetez de la térébenthine ou du white spirit, au risque de salir votre évier ou vos toilettes à un point tel que vous passerez toute la soirée à le nettoyer. Photographie de Francesco-Allano Torçy-Blanqui point n°2 Nettoyer ses pinceaux devient un véritable jeux d’enfant Comme je l’ai expliqué au début de cet article, lorsque je peignais à l’huile il fallait que je réserve plus de temps pour nettoyer mes pinceaux. La peinture à l’huile est très grasse et ne peut pas être nettoyée à l’eau. Dans ce cas il faut plonger les pinceaux dans une essence du type white spirit qui peut diluer et dégraisser vos pinceaux, puis il faut ensuite enlever l’excèdent de peinture . Il faut ensuite faire tremper les soies du pinceau dans du savon noir, le faire mousser et rincer à l’eau claire pour éviter que les pinceaux durcissent en séchant . Mais le plus souvent il faut répéter l’opération plusieurs fois pour que le pinceau soit totalement propre. Un vrai cauchemar qui peut vous faire perdre du temps car parfois cela prend une bonne demi-heure pour nettoyer seulement quelques pinceaux . La peinture acrylique se dilue très facilement dans l’eau . Donc il vous suffit de prendre vos pinceaux une fois le travail terminer et les rincer abondamment dans l’eau en utilisant un peu de savon noir ou du savon de Marseille, et lorsque l’eau devient limpide et que le pinceau ne dégage plus d’eau colorée, votre pinceau est propre, et en ayant peint à l’acrylique vous aurez réalisé que vous avez économisé sur tous les points savon eau et temps de nettoyage, c’est un des points forts de la peinture acrylique lorsque vous nettoyez votre matériels,cependant il faut faire très attention de ne pas vous tacher car une fois sèches les taches d’acryliques sont irréversibles sur les vêtements, mais je pense que peu de personnes peignent en costume cravate. La peinture acrylique lorsqu’elle est fraiche se nettoie très facilement, et c’est là que vous gagnez énormément de temps par rapport à la peinture à l’huile. Il vous suffit seulement de tremper les soies de votre pinceau pour les nettoyer avec un peu de savon afin d’enlever le restant de peinture qui pourrait encore se trouver dans les soies et l’opération ne prend que deux à trois minutes, contrairement au temps passé à nettoyer vos pinceaux lorsque vous peignez à l’huile. photographie de Christophe Michou Point n°3 Vous contribuez à préserver l’environnement et votre santé Les essences de térébenthine et de white spirit sont très nocives à la fois pour l’environnement et pour la santé. Il n’est pas saint pour vous d’être en contact prolongé avec ces substances. Surtout si vous êtes dans un lieu clos. Avec la peinture acrylique, il n’y a que très peu d’odeur qui se dégage et ces quelques vapeurs ne sont pas nocives. Il est plus facile de se débarrasser de l’eau usée , que de jeter des diluants extrêmement toxique pour le milieux naturelle. Lorsque vous jeter du white spirit dans les canalisations, celle-ci passe dans les eaux usées, cette eau est filtrée mais des particules nocives seront toujours présentes et se déverseront dans les rivières, ce qui est très mauvais pour tout le monde. C’est pour cela que les gens qui peignent à l’huile ou à la Glycéro ont une contrainte supplémentaire qu’ils doivent s’imposer, ils doivent mettre le white usagé dans un récipient et le porter à la déchèterie. Ces diluants toxiques sont bien plus difficiles à se débarrasser qu’une eau usagée. Personnellement il m’arrive quand même d’utiliser ce type de solvants lorsque je vernis certaines de mes toiles notamment .mais j’en utilise que pour 10 % de mon travail. J’ai à ma disposition dans mon atelier un bidon de 5 litres consacré au solvant usagé que j’apporte à la déchèterie au bout de 6 mois ou un an. peinture de Christophe Michou Point n°4 Vous gagnez du temps avec la peinture acrylique Un des arguments majeur à retenir en faveur de la peinture acrylique, et qui fait toute la différence avec la peinture à l’huile, est que le temps de séchage pour l’acrylique est quasiment instantané. Cela vous fait gagner beaucoup plus de temps sur vos réalisations plastiques, et vous pouvez même décider par vous-même du temps de séchage, soit en le prolongeant, en mettant du retardateur, ou bien l’accélérer en séchant la peinture avec un sèche-cheveux. C’est une opération que ne peut pas faire lorsque vous peignez à l’huile, et vous n’avez pas le contrôle du temps de séchage. Une peinture à l’huile diluer à l’extrême avec du white spirit et du siccatif prendra au minimum une demi-heure à trois heures pour sécher, alors qu’avec de la peinture acrylique cela prend de 20 minutes à une heure en séchage naturel, et 2 minutes lorsque la peinture est séchée artificiellement à l’aide d’un sèche-cheveux! Le séchage étant accéléré vous pouvez réaliser plus d’étape en un minimum de temps Vous n’avez donc besoin que de deux jours pour réaliser un travail qui prendrait quinze jours avec de la peinture à l’huile Alors qu’il vous fallait parfois plus d’un mois pour achever une toile en peinture à l’huile, cela vous demandera plus qu’une semaine avec de la peinture acrylique Peinture de Christophe Michou couple de chevaux acrylique sur toile 2014 Point n°5 devenez plus productif grâce à la peinture acrylique. Dans mes périodes les plus fécondes il m’est arrivé de réaliser jusqu’à plusieurs toiles par jour ! Le plus souvent quand je travaille à la réalisation d’une toile élaborée de type hyperréaliste, je garde en réserve une autre toile pour mettre l’excédent de peinture qui il y a sur ma palette à la fin de la journée, afin d’éviter toutes pertes car un des rares inconvénients de la peinture acrylique une fois sèche, elle ne peut plus être réutilisable. Au bout de 4 à 5 heures cette peinture est perdue .et l’on ne peut plus rien faire avec. réutiliser la peinture que l’on avait sur sa palette la veille, est malheureusement impossible. C’est la raison qui me motive d’utiliser l’excédent de peinture sur ma palette pour ne rien perdre. Cette méthode basée sur l’économie de la matière est plutôt un cercle vertueux, car j’ai pu constater que je produisais plus de toiles … Certaines compositions simples à réaliser ne demande que trois heures de travail et le plus souvent je les réalise en série. Selon l’organisation de mon temps en atelier , il m’arrive de reprendre un travail plus élaboré, et en fin de journée j’utilise une toile que j’ai mise de côté pour “finir la palette de la journée” et ainsi j’applique sur ma toile mon surplus de peinture. Puis chaque jour en fin de journée je retravaille cette toile en particulier, et au fil des jours j’élabore mon travail ainsi en parallèle des autres toiles que je réalise. Ainsi au lieu d’avoir réalisé une toile et avoir de la perte en peinture, j’aurai réalisé quatre à Cinq toiles dans la semaine sans avoir fait de perte. La peinture acrylique vous sera très utile si vous manquez de temps et lorsque vous souhaitez réaliser un maximum de choses en un minimum de temps, et c’est un atout de taille. Et pour les plus impatients d’entre vous, vous aurez la possibilité de produire beaucoup plus de toiles et voir plus rapidement vos chefs-d’œuvre prendre tournure… Si cependant vous n’êtes pas satisfait par la peinture acrylique par son manque de souplesse il existe une alternative encore peu connue qui est la peinture à l’huile diluable à l’eau, qui ce travail comme une peinture à l’huile avec toutes les caractéristiques et le temps de séchage de la peinture acrylique. Avec le même rendu, et la même glisse sur le support que la peinture à l’huile, et que l’on ne retrouve pas avec l’acrylique, cette peinture sèche vite une fois dilué à l’eau . Cela peut vous servir en complément de la peinture acrylique , aussi vous pouvez la mélanger avec cette dernière pour avoir un rendu pareil à la peinture à l’huile classique avec le net avantage du séchage rapide. Alors c’est le moment idéal pour vous mettre à la peinture à l’eau …Et vous pourrez produire beaucoup plus de toiles que vous l’auriez imaginé auparavant.

Ila peint un petit tableau, destiné à une famille de la Haye dont le nom, De Putter, signifie Chardonneret en néerlandais .C'est un panneau de bois de 33,5 x 22,8 cm supposé être destiné à une plaque de maison ( des marques de clous sur le

La peinture est de plus en plus proche de la poésie, maintenant que la photographie l’a libérée du besoin de raconter une histoire. » Georges Braque De la peinture murale à la peinture à l’huile, l’histoire des arts a largement évolué et connu de nombreux bouleversements. Comme toutes les pratiques artistiques, elle a également connu son lot de grands noms, de scandales, et autres oeuvres remarquables. Une richesse sans précédent, qui place l'art comme un univers aussi foisonnant que difficile à appréhender lorsqu'on est néophyte. Avec des mouvements et courants artistiques comme le classicisme, le romantisme, le symbolisme, la peinture flamande, le pop art ou autres, la peinture française et internationale n’a cessé de se transformer et voir passer de grands chefs d’oeuvre comme le Radeau de la méduse, Guernica, ou encore la Joconde. Oui, mais au-delà de ces noms très connus, on ne maîtrise pas toujours les contours de la pratique artistique, mais surtout de ce qu'elle a représentée dans l'Histoire, dans la vie des peintres, ou encore dans les conséquences qu'elle a pu avoir sur nos modes de vies quotidiens. Pas de panique, nous sommes là pour déblayer le terrain ! Aujourd’hui, environ 6 français sur 10 affirment se rendre au musée au moins une fois par mois. L’occasion de découvrir ou redécouvrir les artistes français, les grands maîtres de la Renaissance italienne ou encore les huiles sur toile du mouvement cubiste. Alors Musée du Louvre, Musée d’Orsay ou centre Pompidou, n’hésitez pas à vous perdre dans les grands musées nationaux à la découverte de l’histoire. En attendant, pour ne pas vous sentir trop perdue dans ces grands dédales de couloirs en tous genres, petit tour d'horizon de ce que l'histoire de la peinture a de meilleur ! Les meilleurs professeurs de Dessin disponibles5 18 avis 1er cours offert !5 8 avis 1er cours offert !5 9 avis 1er cours offert !4,8 4 avis 1er cours offert !5 8 avis 1er cours offert !5 8 avis 1er cours offert !5 5 avis 1er cours offert !5 10 avis 1er cours offert !5 18 avis 1er cours offert !5 8 avis 1er cours offert !5 9 avis 1er cours offert !4,8 4 avis 1er cours offert !5 8 avis 1er cours offert !5 8 avis 1er cours offert !5 5 avis 1er cours offert !5 10 avis 1er cours offert !C'est partiLa préhistoire et les prémices de la peinture Les impressionnistes vous impressionnent ? Les cubistes vous laissent de marbre ? Vous vous demandez comment la chapelle Sixtine a été peinte ? Chaque chose en son temps ! Avant de se pencher sur de tels sujets, il convient de se demander comment la peinture est née ! La peinture est beaucoup plus vieille que l’on peut le penser. Les hommes préhistoriques ont commencé à peindre lors de la période Magdalénienne, à environ 17 000 à 10 000 ans avant Jésus-Christ. C'est dire à quel point cette pratique artistique nous donne du fil à retordre ! Les hommes ne connaissaient alors que trois couleurs l’ocre jaune, l’ocre rouge et le noir charbon. Aujourd'hui, cela nous semble fou, mais pourtant, des merveilles étaient faites avec ces pigments. Ces couleurs étaient extraites de matières comme le manganèse ou encore le fer. Dame Nature a toujours le dernier mot ! Les premières peintures étaient réalisées dans des grottes. Mais à l’époque, pas question de peindre des portraits ou des natures mortes, encore moins des scènes de guerre ou des beaux bâtiments. Loin s'en faut ! Les hommes de la préhistoire peignaient essentiellement des animaux comme des chevaux, des bisons ou encore des mammouths. Une peinture beaucoup plus proche de la réalité et des préoccupations quotidiennes. Afin de donner quelques effets de reliefs à leurs réalisations, les hommes utilisaient les bosses ou les creux naturels des parois sur lesquelles ils peignaient. Eh oui, les pinceaux n'étaient évidemment pas ceux que l'on connaît aujourd'hui dans toute leur variété ! Rituel ou simple expression artistique, les grandes peintures rupestres font encore l’objet de grandes investigations archéologiques. Les plus grandes traces de la peinture préhistoriques se trouvent notamment en France et en Espagne, avec notamment les célèbres grottes de Lascaux. Qui n'en a jamais entendu parler ? Bien évidemment, elle s'est imposée comme un trésor, découverte le 12 septembre 1940 par des adolescents, avant qu'ils ne décident d'en parler à leur instituteur un monument pictural et historique était trouvé ! Un monument vieux de 18000 ans, rien que ça ! Mais si la peinture a fait ses timides débuts lors de la préhistoire, elle ne s'est pas arrêtée en si bon chemin, non non ! L'Histoire l'a suivie ! Trouvez un cours de peinture geneve ici. La peinture durant l’Antiquité Quand la peinture et l'histoire se rencontrent, cela donne un beau pan de l'art ! L'antiquité est l'aristocratie de l'histoire - Alexandre Dumas La peinture évolue avec le temps, mais les supports restent. À l’Antiquité, les Grecs peignent encore sur les murs afin de décorer les villas et autres œuvres architecturales. Encore loin de la perspective telle qu'on la connaît aujourd'hui, les motifs représentent des humains, des animaux ou des édifices souvent à caractère religieux ou évoquant certains sacrifices ou rituels. Un changement propre à l'évolution sociétale, qui place aussi la peinture non comme un repère, mais comme un marqueur de son temps, à la lumière de notre époque. La peinture grecque est aussi largement connue pour avoir décoré toutes sortes de céramiques, que l'on retrouve dans certains musées contemporains. Les couleurs noire et rouge sont notamment utilisées pour peindre la vie quotidienne de l’époque. Un style qui influencera par la suite la peinture romaine. En Italie, les peintures décorent essentiellement les grandes villas grâce aux représentations de paysages ou bien les débuts du trompe-l’œil. Et effectivement, les deux cultures se répondent avec efficacité, notamment lors des conquêtes d'Alexandre le Grand. Lorsque ce dernier étend son territoire, il l'ouvre aux cultures voisines, notamment celle de la péninsule italienne. Les vases communicants commencent à faire leur effet les deux cultures communiquent, jusque dans la peinture. Le moyen age et l’art des manuscrits Le Moyen Âge est une période faste dans l'évolution de la peinture. Une période de transition, qui a permis d'ouvrir la porte ! Si l'art prend une place de choix à l'Antiquité, la peinture au Moyen-Âge n’est encore que très peu répandue dans la vie quotidienne. Celle-ci ne sert souvent qu’à la religion pour illustrer les grands manuscrits comme le livre d’Heures, un livre destiné aux fidèles catholiques afin de savoir à quel moment de la journée prier et quelles prières suivre. Ce qu'il faut retenir de cette période, lorsqu'on parle de peinture, est que cette dernière était principalement religieuse. Son enjeu était de diffuser la culture et la religion chrétienne, et cela passait donc, en toute logique, par les lieux comme les églises. On essaie, aujourd'hui, de restaurer tant bien que mal ce qui nous en reste ! Les enluminures sont alors les principales démonstration d’art médiéval, cohabitant avec les peintures sur bois et les fresques. Car oui, un peu plus tard au Moyen Âge, on commence à peindre sur des plaques de bois. Les parchemins sont encore utilisés mais ces panneaux de bois servent plus ou moins de toiles pour l’époque. Les sujets sont alors de plus en plus réalistes et les artistes tentent de retranscrire la perspective. Giotto di Bondone et Cimabue sont notamment connus pour être de grands artistes de la peinture médiévale. Concernant les couleurs, à la différence de la préhistoire, celles-ci se sont démocratisées, et la période médiévale en retient cinq le jaune, le bleu, le noir, le blanc, le rouge et le vert. Chacune d'entre elle possède une portée symbolique par exemple, le bleu signifiait, dans une peinture, la loyauté et la justice. Plutôt idéal pour faire passer des messages à ses contemporains, non ? Et si, à cette période, les peintres étaient considérés comme de simples artisans, leur place va prendre un intérêt grandissant au fil de l'Histoire. Les meilleurs professeurs de Dessin disponibles5 18 avis 1er cours offert !5 8 avis 1er cours offert !5 9 avis 1er cours offert !4,8 4 avis 1er cours offert !5 8 avis 1er cours offert !5 8 avis 1er cours offert !5 5 avis 1er cours offert !5 10 avis 1er cours offert !5 18 avis 1er cours offert !5 8 avis 1er cours offert !5 9 avis 1er cours offert !4,8 4 avis 1er cours offert !5 8 avis 1er cours offert !5 8 avis 1er cours offert !5 5 avis 1er cours offert !5 10 avis 1er cours offert !C'est partiLa renaissance les débuts des toiles Fra Angelico est l'un des plus grands peintres de la Renaissance. La période de la Renaissance est pour la peinture une véritable révolution, tant sur le plan technique que de la pensée. Les artistes peintres se détachent peu à peu de la seule image religieuse pour représenter le monde qui les entoure en réalisant notamment des portraits. À l’image de Léonard de Vinci, les sciences entrent dans l’art. De Vinci utilisera notamment les sciences pour étudier l’anatomie du corps humain et représenter des personnes de manière plus réalistes. En parallèle, les artistes ne deviennent plus de simples artisans, mais bel et bien des personnalités à part entière, dont on parle encore de nos jours. Des personnalités aux idées bien arrêtées, marquant l'avènement de l'humanisme. S'il faut retenir quelque chose de la peinture de la Renaissance, c'est pourtant bien que les thèmes et les pensées humanistes comme la liberté de pensée ou l'éducation qui sont les piliers et les pivots ! de l'histoire de la peinture. L’apparition de la toile change le rapport à l’exercice de la peinture. Bien que les supports en bois continuent d’être utilisés, la toile est peu à peu employée par les artistes. C’est également le début de la peinture sur chevalet. Cela va ressembler de près ou de loin à un outil supplémentaire pour travailler la technique et le rendu global. La perspective commence alors à apparaître dans les représentations, marquant cette réflexion sur la technique. Fra Angelico, Andrea Mantegna, Le Tintoret, Sandro Botticelli, Raphaël, Léonard de Vinci, Michel-Ange, les grands artistes de l’époque sont majoritairement italiens, bien que l’école de la peinture hollandaise réussie à se faire un nom. Le nord de l’Europe est alors marqué par des peintres comme Lucas Cranach l'Ancien ou encore Pieter Brueghel l'Ancien. Qui n'a jamais rêvé devant un tableau de Leonard de Vinci ? Il fait partie intégrante de l'Histoire de la peinture ! La Haute Renaissance comprise entre 1500 et 1530 est une période considérée comme l’apogée de la peinture. Léonard de Vinci vient s’installer en France sous les ordres de François 1er et développe avec brio la technique du sfumato donnant plus de liberté dans les finitions des œuvres. Les détails sont moins précis et les artistes entrent dans le style du maniérisme. Une façon d’annoncer le style baroque des années à venir. Pourquoi ne pas découvrir l'histoire de la peinture grâce aux cours de dessin en ligne ? La peinture baroque et rococo Au début du XVIIème siècle, les peintres se détachent considérablement des peintures de la Renaissance, et créent ce qu’on appellera la peinture baroque. De manière assez simple, la peinture baroque est née en Italie, et place les détails comme le socle de tout. Ces mêmes détails viennent alors s'accompagner de la perspective, et des effets de luminosité. Un trio gagnant, en somme ! Parmi les autres caractéristiques de la peinture baroque, on pourrait évoquer les personnages sans cesse en mouvement, ou encore l'expression décuplée des sentiments, et la grandeur de Dieu. Car la peinture baroque a une origine religieuse ! En effet, si la peinture baroque a existé et existe aujourd'hui dans les livres d'art, c'est parce que le Concile de Trente a apposé une mission de la plus haute importance aux artistes et à l'art en général rameuter les protestants et les protestantes de leur côté. Il faut ainsi compter de nombreux artistes aujourd’hui reconnus parmi les plus grands peintres de l’histoire comme Le Caravage, Rembrandt, Rubens, Vélasquez, Poussin, Georges de La Tour, Vermeer, Et bien d'autres encore ! Les peintures du peintre Le Caravage sont notamment très caractéristiques de la peinture baroque. Contrairement aux tableaux de la Renaissance, les peintures baroques représentent les faits au moment les plus tragiques. Les artistes ne se censurent pas et utiliser les jeux d’ombres et de lumière et les couleurs afin de renforcer les émotions impliquées dans la toile. Regardez, contemplez une toile du Caravage, vous verrez, c'est saisissant ! Les historiens de l’art notent particulièrement l’invention de la technique du clair-obscur mettant en avant certains détails des personnages grâce à l’éclairage d’une bougie ou autre. Les contrastes sont très forts et les tableaux plutôt sombres. Ces éléments sont tout à fait significatifs et représentatifs de la peinture baroque. Un peu plus tard, le style rococo envahit l’Europe. Cette fois, le style doit être léger et parfois même érotique. Véritable style décoratif utilisé aussi bien en peinture que pour la confection de meubles, le style rococo séduit la cour royale et les nobles. Watteau, Chardin ou encore Fragonard en sont les principaux représentants en France, et sont souvent reproduits en dessin classe. On reconnaît la peinture rococo à ses couleurs pastel, à ses formes plutôt incurvées, et à ce qu'elle représentent au sein de ses tableaux. En effet, cette dernière met en scène de longues promenades, des parties de campagne ou encore des scènes pastorales. Parmi les modèles en la matière Jean-Antoine Watteau né en 1684 et mort en 1721 Où trouver des cours de dessin lausanne ? Fragonard fait partie des grands peintres de l'esprit rococo. Du néoclassicisme au réalisme Le XIXème siècle fut très mouvementé en terme de mouvements artistiques. Les styles et mouvements se succèdent les uns et les autres et marquent le siècle comme l’un des plus importants de l’histoire de l’art. Pour résumer, le courant néoclassiciste apparaît à Rome, entre 1760 et 1770. Et s'il se place au XIX ème siècle, c'est parce qu'il se développe jusqu'en 1830 environ ! Le néo-claciscisme de Jacques-Louis David Vers la fin du XVIIIème siècle, de nombreux peintres éprouvent le désir de revenir à la simplicité. Aux frivolités, à la fantaisie de l’esprit rococo et au côté sombre du mouvement baroque, les peintres décident de reprendre les caractéristiques d’une peinture plus classique. Cela passe par, selon eux, des thèmes plus nobles. En pleine période de Lumières, le mouvement néo-classique apparaît notamment au moment où l’on redécouvre les ruines de Pompéi. Le style antique devient alors un modèle pour les artistes désireux de revenir aux sources de l’art. Les personnages se font beaucoup moins nombreux, on retrouve dans les toiles des motifs plus géométriques, les gestes sont plus éloquents, et les corps sont davantage inspirées par la précision des statues gréco-romaines. De la précision, de la simplicité, que représentent David, Guérin ou Peyron. Le mouvement artistique s’essouffla peu à peu pour laisser place au romantisme. Trouvez votre cours de dessin genève ici pour tout savoir sur l'histoire de l'art. Le romantisme d’Eugène Delacroix Le mouvement romantique a été l’un des plus marquants des mouvements artistiques de l’histoire de l’art. On lui attribue une naissance allemande, aux alentours de 1795, à partir de la littérature. Car oui, le romantisme prend sa source dans les livres, mais surtout dans l'imaginaire et dans la nature. De grands peintres comme Eugène Delacroix, Théodore Géricault, ou encore Francisco de Goya ont fait partie de ce mouvement faisant aussi appel aux sentiments et à la mélancolie. Les tableaux représentent souvent des paysages ou des événements dans lesquels la nature reprend ses droits. Le mouvement reflète la volonté de montrer que la nature est plus forte que l’humanité. On admire alors des tableaux de massacres, de naufrages, etc. L'artiste se place alors sur le devant de la scène avec ses émotions, et permet à tout un chacun notamment de nos jours de mieux comprendre le quotidien de l'époque ! Une représentation subjective de la réalité, qui devient aujourd'hui, un témoin objectif de l'Histoire de la peinture. Le réalisme de Gustave Courbet C'est effectivement Gustave Courbet qui donne naissance au réalisme en peinture. Né après la révolution de 1848, il s'étend jusqu'à la fin du siècle, et s'inscrit dans la contradiction avec les romantiques. Car oui, le réaliste veut, comme son nom l'indique, représenter la réalité avec le plus d'objectivité possible ! Mais il ne s'agit pas seulement de faire un copié-collé de ce qu'il voit ! Le peintre a pour ambition de retranscrire les moeurs de son époque, à travers la réalité des faits. On y perçoit alors des scènes de la vie courante, ou encore des peintures d'histoire, ou des natures mortes. Telles de véritables photographies d’époque, le mouvement réaliste tend donc à témoigner de la vie et des événements d’actualités. Loin de l’imaginaire et de l’esthétique du mouvement romantique, les peintres réalistes souhaitent, en pleine moitié du XIXème siècle, remettre l’humain au cœur des tableaux. L’évolution sociale, la vie quotidienne, l’arrivée des machines, les peintures réalistes permettent de réaliser une belle photographie de la vie du XIXème siècle. Mais avec l’arrivée de la photographie vers la fin du XIXème siècle, les artistes n’ont plus besoin de peindre ce qui les entoure de manière réaliste. La peinture se transforme alors peu à peu en devenant avant tout un moyen d’expression. Où trouver des cours de peinture lausanne ? Courbet peignait les événements sociaux de l'époque. La peinture moderne et contemporaine La peinture moderne et contemporain est un pan capital de l'histoire de la peinture, qui se découpe en plusieurs styles, en plusieurs périodes, et en plusieurs artistes majeurs. En 1872, Claude Monet expose au Salon des Refusés son tableau Impression soleil levant ». Très décalé des codes académiques de l’époque, les critiques se moquent de ce tableau qui marquera pourtant le début de la peinture moderne. Une peinture réalisée en extérieur et qui permet de reproduire des moments de vie qui peuvent paraître sans importance à côté des grands événements peints tout au long de l’histoire de la peinture. Et pourtant, c'est cela qui va faire le sel de cette peinture ! Le mouvement impressionniste est né ! S’en est suivi de nombreux tableaux et artistes développant ainsi l’esprit de la peinture moderne. Cézanne, Gauguin et Van Gogh continuent ainsi de représenter des paysages et natures mortes en tout genre. La fauvisme mais aussi l’école de Pont-Aven viennent renforcer l’idée que la peinture moderne a définitivement trouvée sa place. Quelques années plus tard, la peinture contemporaine fait son apparition avec notamment le très reconnu Pablo Picasso. Avec son tableau Les Demoiselles d’Avignon », Picasso marque l’histoire grâce à sa peinture déconstruite, sans perspective, ni proportion humaine. Ainsi, l’artiste fonde les bases de ce qu’on appelle le cubisme. Avec son ami Georges Braque, ils prennent plaisir à inventer leur propres limites. Et c'est peut-être là le propre de l'art pictural. Parfois, la peinture a bien plus de choses à nous dire qu'on pourrait le penser. Et cela passe notamment par les grands noms qu'elle a traîné avec elle au fil de l'histoire. S’en suivent l’art abstrait de Kandinsky, le dadaïsme de Marcel Duchamp et Francis Picabia ou encore le surréalisme de Dali et Magritte. Des mouvements artistiques qui marqueront à jamais l'histoire de l'art du XXème siècle. À la fin des années 1970, des mouvements européens comme le néo-expressionnisme ou Nouveaux Fauves, ou encore Figuration Libre en France font leur apparition. L'idée ? Peindre sur des grands formats, laisser sa liberté s'exprimer. Ce style connaît un grand intérêt de la part des publics, et aujourd'hui encore, il n'a de cesse d'être représenté. Aujourd'hui, l'art numérique se développe, au même titre que, ça et là, l'art naïf, l'abstraction graphique, l'hyperréalisme, ou encore l'Op'art l'art optique, via, notamment les illusions d'optique, qui s'éloignent de la peinture. Une palanquée de nouvelles techniques, qui ne demandent qu'à être explorées par les artistes, mais aussi et surtout par nous ! La peinture est donc bien autre chose que ce qu'on pourrait s'imaginer à travers des grands noms. Certes, ces derniers ont contribué à faire de ce que l'on en connaît aujourd'hui un domaine d'exception, mais il se trouve que l'Histoire de la peinture est bien plus riche qu'on pourrait le croire. En traversant les siècles, elle a aussi traversé la société et toutes ses classes. Et rien que pour ça elle vaut le coup d'oeil, non ?

MarkGertler,1918. Le peintre s’étudie deux fois : dans la boule et dans la bouteille. Le reflet nous le montre seul et paisible dans son atelier : mais nous le voyons attaqué dans le Dans la région de Liyue, il existe un lieu magnifique avec de nombreux bassins aux eaux turquoise. Ce lieu c’est le lac Luhua et il renferme un gros trésor. Un personnage Géo est nécessaire pour récupérer le butin final. Par où commencer ? Parlez tout d’abord à Vermeer, un peindre itinérant. En cherchant le meilleur point de vue, il a perdu une partie de son matériel. Retrouvez les pinceaux et la peinture de Vermeer ! A l’aide des 2 peintures en couleur fournies par Vermeer, vous devez retrouver les lieux d’où il a peint et ainsi retrouver sur place son matériel.  Retournez ensuite rendre ce que vous avez trouvé à Vermeer. Trouvez une autre pierre particulière ! Vermeer vous a donné une pierre en récompense qui semble être un Å“il pour l’une des statues. Cherchez dans les bassin d’eau devant les statues le 2e Å“il. Percez le secret du lac Luhua Grimpez sur les épaules de chaque statue afin d’insérer la pierre dans leur tête. Le trésor est proche ! L’activation des 2 pierres libère un totem Géo entre les deux statues. Activez le pour déclencher un défi durant lequel vous devrez vaincre 3 mages un Pyro, un Cryo et un Hydro en 90 secondes. Une fois terminé, la grille se lève et vous pouvez récupérer les trésors. Attention aux araignées qui vous attaquent Bonus Si vous avez vaincu Stormterror, retournez voir Vermeer qui est sur l’un des points de vue voir image ci-dessous pour obtenir un succès ! Femmesaux doigts agiles et aux yeux baissés, raideurs gracieuses des robes et draperies envahissantes des présence obsédante de corbeilles (bientôt meubles) à ouvrages de pelotes de laines et de linges que traversent les lames équivoques des ciseaux : la peinture hollandaise dès le xvif siècle avait créé ces motifs, Chardin (La Mère laborieuse) suivit, annonçant la Dans lequel le peintre se marginalise ou se miniaturise, tout en contrôlant le regard. La leçon de musique Vermeer, 1662-64, The Royal Collection, The Windsor Castle Dans le miroir se révèle un des pieds du chevalet de Vermeer. Plutôt qu’un détail pittoresque impliquant le peintre dans son oeuvre, il s’agit plutôt de proclamer une forme d’égalité entre le pouvoir de la Peinture et celui du Miroir Une peinture parfaite, en effet, est comme un miroir de la Nature. Elle fait que des choses qui n’existent pas puissent exister, et trompe d’une façon permise, amusante et louable. » Samuel van Hoogstraten, Introduction à l’école supérieure de la peinture, Rotterdam, 1677 De plus, la présence éternisée du peintre en son absence crée un effet d’étrangeté, qui tient au rabattement du lieu de l’Artiste dans celui de l’Oeuvre, du temps du Faire dans celui du Fait Le miroir nous montre cette peinture comme se faisant » sous nos yeux. Il offre le paradoxe d’un tableau qui s’autocontient » L’instauration du Tableau, p 261, 1993 En tirant partie du fait que le minuscule rectangle en haut à gauche doit être le mur du fond, le professeur a pu reconstituer la topographie précise de la pièce, que l’ingénieur Tim Jenison a reconstruit en grandeur réelle il a ensuite reproduit le tableau en réinventant les méthodes optiques de Vermeer. La leçon de musique, recréée par Tim Jenison Cette passionnante expérience est expliqué dans Le miroir de l’atelier Charles Martin Hardie, 1898 Dos à dos à dos Francine Van Hove, 2007 Deux résurgences du chevalet dans le miroir… Nous allons voir maintenant des exemples où le peintre pudique va montrer un peu plus que le pied de son chevalet… Son reflet dans la famille Everhard Jabach et sa famille Charles Le Brun, vers 1660, Metropolitan Museum Lorsque le financier se fait portraiturer entre ses collections et sa famille, il autorise le peintre à s’inclure parmi elles, à une place privilégiée au dessus des instruments du savoir et de la religion une sorte d’alter ego, mais en deux dimensions. Ainsi, vus de trois quarts, le buste de Minerve et le reflet du peintre conduisent le regard vers le visage du maître de maison, lequel le relaye vers les autres êtres véritablement animés de la composition sa femme et ses enfants adorés. Le méchant tambour The naughty Drummer Nicolas Maes, 1655, Musée Thyssen Bornemisza, Madrid Une scène familiale Tandis que la femme menace du martinet le garçon bruyant, le peintre de genre, du haut de son miroir, jette un oeil objectif sur le vacarme. A noter que l’artiste n’entre dans le tableau qu’à la sauvette le point de fuite ne concordant pas avec son oeil, il n’est pas du tout en train de se regarder dans le miroir, mais d’observer son modèle. C’est uniquement la position du spectateur, à droite du tableau, qui capture incidemment son visage dans le cadre du miroir. Des allusions Cette scène familiale comporte plusieurs allusions [1]. Tout d’abord Maes fait un clin d’oeil à sa ville natale, Dordrecht, connue pour une histoire survenue durant l’inondation de 1421 l’ enfant au berceau » fut sauvé miraculeusement, en flottant sur les eaux. Mais c’est surtout la carte des Sept Provinces, pendue au dessus du garnement , qui recèle une intention politique. L’ombre noire qui la recouvre fait allusion à la situation sombre du pays après le traité avec l’Angleterre, déchiré par la guerre des partis. Ainsi le geste exagéré de la mère brandissant son martinet s’adresse, au delà de son fils, à tous ces enfants turbulents de la République c’est là qu’il s’agit de remettre de l’ordre. Jeune fille cousant Nicolas Maes,1655, Collection privée A l’appui de cette interprétation politique de la carte, dans cet autre tableau de la même période, elle apparaît cette fois en pleine lumière, au dessus de la jeune fille cousant dans la paix du foyer ici Maes a tronqué, par rapport à la carte originale, toute la partie gauche qui représente les Pays-Bas espagnols. [1] Voir Karten in Bildern zur Ikonographie der Wandkarte in holländischen Interieurgemälden des siebzehnten Jahrhunderts, Bärbel Hedinger, 1986 Ma famille, Joaquin Sorolla, 1901, Valencia, Museo de la Ciudad, Ayuntamiento Sorolla a retrouvé la composition de Maes dans ce portrait de famille pyramidal où, sous l’oeil surplombant du père, le jeune fils reprend le flambeau en croquant sa plus jeune soeur, avec l’aide de la grande. Intérieur avec le peintre et son modèle, Matthijs Roeling, 1970, Collection privée Version plus moderne de la même composition le titre est trompeur, puisqu’il incite à voir le jeune dessinateur, alors que le peintre est évidemment ailleurs plus petit que la poupée…. L’Atelier des frères Chernetsov Alexei Tyranov, 1828, Musée d’Art Russe, Saint Petersbourg Le peintre figure doublement dans le tableau en tant que personnage, dans le miroir accroché au mur seule figure éclairée au milieu des deux frères en contrejour ; en tant qu’emblème , sous les espèces de la palette posée au premier plan sur le tabouret. L’impossibilité physique peindre et ne pas peindre s’évacue dès lors que nous comprenons que la palette, avec ses couleurs bien rangées, est en attente sur le seuil, tandis que le peintre est en train d’esquisser le tableau. Larsson La chambre de papa, Carl Larsson, vers 1895 Au milieu de l’imposante chambre, avec un humour certain, Larsson décompose son autorité paternelle en trois morceaux les bottes, le torse et les moustaches, du plus grand au plus petit. Mes amis, le charpentier et le peintre Carl Larsson, 1909 Larsson ce Rockwell nordique se représente ici avec humour encadré par ses alter-egos le charpentier avec son marteau, le peintre en bâtiment avec son pot et son pinceau, les deux fixant un mystère en hors champ qu’il s’agit de clouer, puis de badigeonner de rouge. L’amoncellement des outils sur le sol, la moulure verte décloutée et posée sur la chaise, ne nous donnent aucune indication. Et Larsson, protégé dans son cadre doré au milieu de tout ce chantier, nous fixe d’un oeil bonhomme, et nous laisse en plan. Esbjorn faisant ses devoirs Carl Larsson, vers 1910, Ateneumin Taidemuseo, Helsinki Esbjorn faisant ses devoirs II Carl Larsson, 1912 La comparaison des deux versions montre combien la composition influence notre ressenti. Dans la vue frontale, l’écolier assis du côté de la fenêtre fermée, face à la statuette ennuyeuse, n’a qu’une seule envie passer du coté de la fenêtre ouverte, du jardin et de la chaise vide. Dans la vue latérale, tout l’univers du garçon – son établi, son bureau, son cahier – converge vers l’image de son père, qui le tient à l’oeil sans trop prendre le rôle au sérieux car clairement le gamin dort, les mains dans les poches et le nez en l’air, en face de la fenêtre ouverte ; et les trois têtes dans le cadre, tête d’or, tête de rapin et tête de pantin disent avec humour que les porteurs de chapeau ne font pas pas le poids face à un enfant qui rêve. Zinaida Serabriakova Tata et Katia dans le miroir Zinaida Serabriakova, 1917, Collection privée Charmant portait de la mère de famille avec trois de ses quatre enfants les deux filles de part et d’autre du miroir Tatiana, née en 1912, Ekatarina née en 1913 et un des garçons Eugene né en 1906 ou Alexandre, né en 1907 debout au fond du corridor. Ce sont encore les années heureuses à Saint Pétersbourg, avant la Révolution, le veuvage, l’exil sans les enfants, et la dèche. Zinaida tient son carton à dessin de la main droite et dessine de la main gauche, comme il sied à un reflet. A noter la perspective très approximative seule la ligne qui relie la tête de la petite fille à son reflet aboutit à l’oeil du peintre. Les fuyantes de la chaise aboutissent un peu plus à gauche. Celle de la table tombent plus bas, celle du corridor plus haut. Si le point de fuite du corridor tombait au niveau de l’oeil du peintre, le garçon serait caché par sa mère. L’intention de Zinaida n’est pas ici l’exactitude optique – elle s’amuse même, avec ce corridor en enfilade, à un pseudo effet d’abyme. La mise en scène est celle du bonheur familial, avec pour pivot la mère, entre les deux filles studieuses et le garçon qui ne tient pas en place. Chez le coiffeur Zinaida Serabriakova, fin des années 1920 Exilée à Paris, Zinaida a conservé son intérêt pour les ruses avec les miroirs deux garçonnes côte à côte semblent le reflet l’une de l’autre. Zinaida se situe à droite, à en croire la palette coincée derrière le tableau. Pour d’autres autoportraits de Zinaida, voir Sur son art classé par thèmes Son reflet auprès d’elle Jeune femme se poudrant Young Woman Powdering Herself Seurat, 1889-90 Courtauld Gallery, Londres La jeune femme de 20 ans est Madeleine Knobloch, la maîtresse de Seurat. Primitivement, le visage de celui-ci apparaissait dans le miroir. Mais, comme un ami lui avait dit que cela paraissait bizarre, il préféra le dissimuler sous un pot de fleur, transformant le miroir en tableau. Portrait de femme Santiago Rusinol, 1894, Museu Nacional d’Art de Catalunya, Barcelona Dans cette composition sévère, le profil barbu de Rosinol affronte, du fond du miroir, le profil délicat de la jeune fille. Tout est mis au service d’une simplicité efficace la perspective impeccable – les fuyantes du marbre de la cheminée convergent bien vers l’oeil du peintre ; la géométrie implacable – des emboîtements de carrés ; la palette raréfiée – noir et ocre ; le point de vue simplifié de profil. Austérité voulue, qui met d’autant plus en valeur les lignes serpentines de la jeune fille, la pureté de son profil, et les seuls objets colorés du tableau… …qui sont les attributs symboliques de sa fugitive Beauté deux brochures fanées et un bouquet fané.. Portrait de Henrietta Leopoldovna Ghirshman Valentin Serov , 1907, Gallerie Tretiakov, Moscou Ce tableau virtuose multiplie les reflets la fiole de droite par exemple, qui se reflète à la fois dans la table de toilette en verre et dans le miroir, nous mène jusqu’à l’oeil du peintre sur le bord. Malgré les parties non peintes de la partie gauche et du bas du meuble, malgré la focalisation impossible à la fois sur le visage de la femme et sur celui du peintre, ce portrait donne une impression d’exactitude optique sous les effets picturaux, la construction perspective est rigoureuse. Matisse Nature morte, serviette à carreaux Matisse, 1903, Collection Privée Un vase bleu borne la frontière entre l’espace de la serviette – froissé, bariolé, géométrique carrés du tissu, cercles des pommes et celui du miroir – indistinct, monocolore, organique, où se devine un autoportrait brouillé. Carmelina Matisse, 1903, Musée des Beaux-Arts de Boston, USA A l’inverse, dans cet atelier au miroir réalisé la même année, la silhouette massive et fortement charpentée du modèle peine à équilibrer la présence forte de Matisse, à l’autre bout d’une sorte de balançoire graphique fichée perpendiculairement au tableau. La manche droite du peintre et la main droite laissée inachevée du modèle rivalisent dans les rouges, de part et d’autre du vase bleu qui, ici encore, marque le lieu du pivot. Dans le plan du tableau, un autre équilibre s’établit entre le petit cadre de droite, et le cadre plus conséquent du miroir effet qui majore la taille du peintre, lui évitant l’écrasement total par la grande femelle centrale. Le Peintre et son Modèle Dufy, 1909, Collection privée Dufy, qui était gaucher, a eu soin de se représenter ainsi. La composition en quatre quadrants donne au modèle la moitié gauche, tandis que l’artiste et tous les objets de son art se trouvent encadrés de doré dans le miroir, qui fonctionne ici comme un tableau dans le tableau. Il se crée ainsi une sorte d’appel d’air depuis la réalité coloré vers le lieu de l’artiste, puis au delà vers la cadre de la cheminée où toute couleur s’abolit. Autoportrait avec modèle Angel Zarraga, vers 1940 A contrario, le peintre, pourtant debout, se trouve ici miniaturisé et amoindri par les tons bleus, au point que, sans profondeur, le miroir ressemble plutôt à un tableau dans le tableau. Et la main gauche de la femme posée sur le coussin, qui pourrait inviter le peintre de chair à venir d’asseoir à côté d’elle, semble plutôt là pour interdire à ce petit homme de descendre dans le monde des grandes. L’atelier Mario Tozzi ,1928 Exactement contemporaine mais dans en style moderne », cette toile évite l’effet jivaro en agrandissant le miroir, qui montre Tozzi de la tête aux pieds. Le modèle, avec sa mandoline et son miroir fait pendant, sans l’écraser, au peintre avec sa palette et son chevalet. Myself in the studio, Belford Mews Alberto Morrocco, Collection privée La composition met en orbite autour du modèle absorbé dans sa lecture les ingrédients habituels d’une nature morte bouteille, tasse à café, vase avec fleurs, compotier avec fruits, guitare. Seul échappe à cette convention le miroir dans lequel le peintre, réduit à un torse et à un regard, semble l’émanation de la pensée de la liseuse. Derrière lui, dans un spot bleu, une tête noire hurlante poursuit cette échappée dans l’abstraction. Portrait de Marguerite Kelsey Peter Edwards, 1992 Nous citons ici l’explication qu’a donné de son tableau Peter Edwards lui-même, en 2005 Le retour d’une modèle célèbre Cette peinture représente Marguerite Kelsey, une modèle célèbre entre les deux guerres, qui faisait partie de la scène bohème artistique de Chelsea. Elle a posé pour la plupart des grands artistes britanniques de l’entre deux guerres… Elle émigra en Nouvelle-Zélande au début de la seconde guerre mondiale avec son nouveau mari, et après sa mort suite à une longue maladie dans les années 1980, elle revint en Angleterre, sans le sou et souffrant d’une arthrite rhumatoïde invalidante. C’est alors qu’elle fut redécouverte par le monde de l’art dans son studio de Worthing… La grande peinture exécutée dans mon atelier de l’époque à Ellesmere, Shropshire, a été une tentative de représenter Marguerite comme je l’avais vue à Worthing mais aussi de distiller dans mon travail tous les souvenirs d’un monde artistique disparu. » La bouteille de vin Pendant les poses, il y avait toujours une bouteille de Riesling allemande pas chère, chaude, pas très forte. L’artiste et la modèle la sirotaient pendant les séances. » C’est ainsi que nous faisions à Chelsea – dans le monde de l’art, mon cher. Le vin blanc ne compte pas comme boisson. » J’ai mis une bouteille dans le tableau, là où elle se trouvait toujours, dans la cheminée. Peinte de manière détaillée, elle ne me satisfaisait pas. Elle semblait trop littérale – prosaïque, alors je l’ai raclée et l’écho» qui en a résulté m’a semblé plus évocateur. » Les jets spermatiques » Il y a plusieurs marques de jets de peinture sur la surface, qui ont ensuite été conservés sous le vernis… Mais que font-elles dans cette peinture ? Elles font certainement partie de l’histoire que raconte l’oeuvre. Robin Gibson de la National portrait gallery ironiquement les appelait spermatozoïdes ». Et le critique d’art McEwen a écrit sur ma technique irritante », ne comprenant pas, je pense, que ces marques faisaient partie de l’histoire, des sortes d’hiéroglyphes de peinture. Mais que sont-elles ? En regardant de nouveau, je vois ces marques flottantes comme les esprits de tous les peintres et sculpteurs qui ont représenté Marguerite et qui sont maintenant tous morts. » Le tableau dans le tableau …c’est lors d’une de ces dernières séances qu’elle a commencé à me dire qu’elle était assise comme dans un nu pour George Spencer-Watson, au début des années 1930. Cela a fait un déclic et je me suis souvenu que j’avais possédé une reproduction bon marché, du temps où j’étais étudiant à Cheltenham, représentant une jolie jeune femme assise dans une chaise. J’ai décrit la peinture avec son tapis de fourrure et ses boucles d’oreilles caractéristique et elle a dit » Oh, oui, mon cher. C’était moi ! » J’ai alors incorporé l’image dans le tableau. Elle se trouve dans le coin supérieur gauche. » Nu George Spencer-Watson, vers 1930 D’une autoréférence à l’autre La revue Modern Masterpieces » posée sur la table porte sur sa couverture le tableau lui-même. Edwards n’a pas tenté de reproduire l’effet Droste de Spencer-Watson, mais y a peut être puisé l’idée d’une autre forme d’autoréférence, celle du miroir » Le visage dans le miroir est un autoportrait représentant tous les artistes qui l’ont regardée, et à travers eux ont permis au spectateur de voir ce qu’eux-mêmes avaient vu. C’est une peinture sur le thème du modèle qui est vu et de l’ artiste qui voit. Parfois l’autoportrait prend prétexte d’une nature morte. Le miroir Laura-Therese Alma-Tadema, 1872 La seconde femme d’Alma Tadema fut son élève très douée voici un de ses tout premiers tableaux, un an après leur mariage, où elle s’est représentée dans le miroir, un pinceau à la main. La tulipe posée devant est un hommage à la Hollande, pays natal de son époux et source d’inspiration pour sa propre peinture. Une famille Lawrence Alma-Tadema, 1896, Royal Academy of Arts Pour leur vingt-cinquième anniversaire de mariage, Lawrence offrira à Laura ce tableau de famille, où elle figure à droite, accompagnée de son frère et de ses deux soeurs le Dr Washington Epps, Emily Williams et Ellen Gosse. Le peintre s’est représenté dans le miroir au dessus d’elle. Auto-portraits de Lawrence Alma-Tadema and Laura Theresa Epps, 1871 Le panneau posé sur le chevalet est inspiré par un diptyque réunissant les auto-portraits des deux époux, réalisé l’année-même de leur mariage. La rose anglaise et la tulipe hollandaise, séparées en 1871, se retrouvent en 1896 conjointes dans le même panneau. Pour plus d’informations sur la famille Alma-Tadema, voir Bonnard Table de toilette au bouquet rouge et jaune The Dressing Table with a Bunch of Red and Yellow Flowers Bonnard, 1913, Museum of Fine Arts, Houston Bonnard a peint à plusieurs reprises ce coin-toilette avec son miroir, dans la chambre de son appartement de Saint-Germain-en-Laye. Mais c’est le seul tableau où il se se révèle dans le reflet, tête coupée, pinceau à la main, nu à côté de la fenêtre qui laisse rentrer un peu d’air, à côté du chien qui dort. Reflet réaliste ou collage dans le miroir ? Peu importe l’important est que la vue plongeante unifie la table et la banquette de sorte que les accessoires de toilette complètent le pinceau du peintre, et le bouquet devient palette. Intérieur Bonnard, 1913, Collection privée Dans ce tableau de la même année, on retrouve le coin-toilette avec l’éponge dans son support, le gant de toilette et les petites étagères à droite. La figure dans le miroir est-elle le peintre ou sa modèle Marthe, occupé à se rogner les ongles au milieu des fleurs rouges, qui ont déserté le vase pour venir joncher le couvre-lit ? Le cabinet de toilette Bonnard, 1914, Met, New York Ici, pas d’ambiguïté la femme qui coud sur le lit est bien Marthe, tandis que le chien l’observe avec intérêt. Moi et le miroir du bar Myself and the Barroom Mirror George Grosz, 1937, Collection privée Dans cet autoportrait peint lors de son exil en Amérique, Grosz se représente cerné non par les nazis mais par ses propres démons. Sa bouche indistincte est assiégée par les plaisirs buccaux fumer pipe, cigares, allumettes et boire tire-bouchon, bouchon, bouteilles de toutes formes et couleurs. Quant à son oeil unique, il se trouve en voie d’occultation par les attributs de la luxure l’éventail et la carte postale. Notons que les trois reflets des bouteilles ne sont pas alignés vers l’oeil du peintre, mais vers le coin inférieur droit de la carte postale celui qui regarde la scène se trouve déjà, métaphoriquement, à terre aux pieds de la danseuse. Ainsi cette autocritique sarcastique se trouve chargée d’un pouvoir d’anticipation remarquable Grosz mourut en 1959 à Berlin, en tombant ivre en bas d’un escalier. Pour un autre exemple d’autoportrait-collage, voir Orpen scopophile Autoportrait, Duane Bryers, 1939, collection privée Argent et porcelaine, Allan Douglass Mainds, 1942, collection privée La mise en valeur du premier plan relègue l’artiste au rang d’objet secondaire. Cet effacement de la personne derrière la somptuosité des matières va trouver son point culminant chez un autre peintre américain, John Koch. John Koch Autoportrait avec Dora, John Koch, 1953 collection privée Autoportrait avec fleurs, John Koch, 1961, collection privée Dans les deux tableaux, ni les angelots dorés ni le cadre ne sont exactement les mêmes Dans la version de gauche, le reflet de la banane guide le regard de la main qui peint vers la coupe abondante, dissimulant en hors champ du miroir tout l’attirail du peintre il s’agit bien du portait d’un couple, réuni dans ce cadre baroque qui est la métaphore de l’appartement new-yorkais dans lequel ils vivent une vie dorée et brillante. Dans la version de droite, le peintre n’est en couple qu’avec son chevalet, redondé à l’extérieur dans le présentoir aux arabesques complexes. Autoportrait au miroir, John Koch, date inconnue Dans ce troisième opus, le peintre réduit à sa tête se trouve, en compagnie du lustre éteint, situé à la fois entre deux cadres et dans un cadre comme s’il méditait sur le paradoxe d’être à la fois non-peint et peint. Self-Portrait with Cockatoo Louise Camille Fenne, 2006, Collection particulière Le cacatoès avec sa crête jaune règne sur la commode et les fruits, enfermant l’artiste et son éventail de pinceaux dans la cage dorée du miroir. La boîte à peindre de mon père, Steven J. Levin , 1997, Collection privée La nature morte prend ici un tour plus intime l’éloignement dans l’espace reproduit l’éloignement dans le temps, mais le miroir, instrument de reproduction fidèle, assure la contiguïté entre le père et son fils. Portrait de Viridiana Sicart Diez Eduardo Naranjo, 1987, Collection privée Moi peignant en Juillet le crâne d’un chien Yo Pintando en Julio el Cráneo de un Perro Eduardo Naranjo, 1985-1991, Collection privée Eduardo Naranjo a expérimenté plusieurs compositions pour ses autoportraits au miroir. A gauche, il se montre comme détail dans le reflet de la vitre, le bras tranché au dessus du coude. A droite, le miroir calé par le crâne de chien renvoie une image également tronquée du peintre en cul de jatte. Dans les deux cas, la vitre ou la glace agissent non comme des révélateurs, mais comme des caches, qui dissimulent le plus important l’action même de peindre. Charles Pfahl autoportaits au miroir En passant d’une croix à l’autre, l’artiste perd ses bras, puis sa bouche, jusqu’à se réduire à son seul oeil droit. Ce singulier effet d’auto-crucifixion est simplement obtenu par le reflet à contre-jour du chevalet sur trois miroirs juxtaposés derrière. Dawn, Middau, Dusk Artist and models Charles Pfahl Dans ce triptyque virtuose, Pfahl étudie le même coin de sa maison sous trois lumières différentes celle de l’aube, celle de midi et celle du crépuscule. Le peintre et ses modèles donnent différents indices de leur présence, dans cet entre-deux entre fenêtre et miroir dont le cadrage supprime savamment tout repère spatial. Midi Le cadrage le plus large, celui du panneau central, nous permet de comprendre la disposition de la pièce . De gauche à droite un escalier dans lequel on voit la jambe nue d’un modèle, un renfoncement avec un mur blanc portant un premier miroir, un pan de lambris, contre lequel est posé un second miroir au cadre doré, sur le bord supérieur duquel est posé un voile. Du fond vers l’avant une façade vitrée avec deux fenêtres la seconde avec balcon, une cloison perpendiculaire, percée de deux ouvertures, dans l’angle, un ensemble d’objets en verre, dont une boule réfléchissante, la tête d’un lit parallèle à la cloison, devant lequel on devine un visage endormi plutôt un plâtre qu’un modèle vivant, un coussin de l’autre côté du lit, appuyé contre le miroir. Panneau Midi détail Les deux autres panneaux font un zoom sur une petite partie du panneau central, à cheval entre les deux miroirs. Aube A l’aube, l’artiste s’est assis de profil, devant la sphère réfléchissante. Il nous montre son oeil droit dans un petit miroir circulaire. Le nez et les lunettes, dans le miroir à bord doré, complètent le reste du profil que nous révèle le miroir situé dans le renfoncement. Côté modèles, on voit une main féminine posée sur l’épaule droite du peintre. Et on devine dans a boule un nu couché et un nu debout. Crépuscule Le soir l’artiste, assis dans l’autre sens, se divise entre les deux miroirs. On voit dans le miroir un nu debout tournant le dos au peintre ; et tout en bas, presque à la limite du cadre, les cheveux d’un autre modèle allongé sur le lit. A noter que, si l’intérieur de la pièce semble cohérent entre les trois tableaux, le reflet dans la boule ne l’est pas, de même que le paysage vu par la fenêtre comme si la boule s’était posée dans trois ateliers différents, comme si la maison s’était installée à trois endroits différents le matin dans une ville ancienne, à midi en pleine campagne et le soir dans une cité moderne. Autoportrait dans un petit miroir rond Sarah Raphael, 1990, Collection particulière On remarque dans le miroir le haut des tableaux vus à travers une arcade sur lesquels Sarah travaillait à ce moment là. La photographie de droite la montre soumettant un de ces tableaux à l’épreuve du miroir. Le miroir circulaire montre plus que le visage de l’artiste. C’est une sorte de coupe de l’intérieur de son crâne, menacé par le monstre triomphant qui se dresse au dessus symbole des migraines qui l’ont tourmentée durant toute sa courte existence. La disproportion du noir sur les petites plages de bleu ciel traduit l’intensité de cet écrasement. Voir la suite L’artiste comme fantôme
Œuvrede Vermeer n'était pas très texturé, mais beaucoup de coups de pinceau sont visibles, en particulier sur les points saillants et chiffon. • Ouvrez ou créez une palette de nuances de gris.
Que faire à Amsterdam la capitale des Pays-Bas ? Renommée dans le monde entier pour son esprit branché et multiculturel, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Elle est répartie sur 100 canaux traversés de 600 ponts en reliant 90 îles. Pendant le séjour à Amsterdam, vous ne vous sentirez jamais ennuyeux. Ci-après 19 activités incontournables à faire à Amsterdam Sommaire1 La visite des canaux d’Amsterdam2 Le musée national Rijksmuseum3 Le musée d’art de Stedelijk 4 Le musée des peintres Van Gogh5 Une expérience dans le musée Heineken6 Visiter la maison d’Anne Frank7 Voir la tour de la monnaie8 Le quartier rouge incontournable d’Amsterdam9 La découverte des coffee Shops10 La visite de Bloemenmarkt et d’autres marchés d’Amsterdam11 Se détendre dans le Vondelpark12 La place du Dam et Palais Royal13 La visite guidée en vélo14 Le jardin de Keukenhof15 Les moulins à vent de Zaanse Schans16 La petite ville d’Alkmaar17 Une excursion à Haarlem18 La nouvelle église ou Nieuwe Kerk19 Le couvent BegijnhofLa visite des canaux d’AmsterdamLa ceinture des canaux est construite autour de la ville à cause d’une explosion démographique en XVII ème siècle. Elle est liée à l’histoire d’Amsterdam et son passé. L’Heren, le Keiser, le Prinzen et le Singel sont les principaux canaux. La majorité des attractions de la ville se trouvent dans cette ceinture des canaux. Le centre-ville regorge de boutiques de mode, de musées exceptionnels et de coffee shops incontournables. Le très agréable et animé Nieuwmarkt est plein de bars et de musée national RijksmuseumRijksmuseum est situé à Museumplein. Pendant la visite de ce lieu, vous ferez un voyage comme dans l’histoire de l’art néerlandais du Moyen-Âge au XXème siècle. Un contexte international est présenté tel que l’histoire des Pays-Bas en suivant un parcours chronologique sur les quatre étages du musée et ses 80 Rijksmuseum collectionne les peintures du siècle d’Or néerlandais. Vous pouvez y admirer les arts de Rembrandt, Vermeer, Hals, Steen et de Hooch. La bibliothèque du musée est la bibliothèque publique la plus complète sur l’histoire artistique des musée d’art de Stedelijk C’est le musée d’art moderne et contemporain du centre-ville d’Amsterdam. Vous y trouverez la collection permanente de Picasso, Chagall, Manet, de Mondrian, de Jackson Pollock, de Gerrit Rietveld, d’Ettore Sottsass et d’Andy Warhol. Actuellement, la collection compte 90 000 pièces, l’une des plus importantes au monde. Le rez-de-chaussée du Stedelijk est destiné à présenter des thématiques basées sur la collection analysant les perspectives nouvelles et actuelles. Les expositions temporaires sont au premier musée des peintres Van GoghVous y trouverez 220 tableaux, 500 dessins et plus de 800 lettres. Les 652 lettres sont de la correspondance intime entretenues avec son frère, Théodore Van Gogh. C’est un voyage dans la vie du peintre, à travers ses phases émotionnelles. La grande collection d’art permanente du Musée Van Gogh est exposée de manière chronologique, en cinq périodes et sur trois niveaux. De plus, des pinceaux, des temperas, des bureaux et des lettres écrites à son ami Paul Gauguin et à son frère Théo sont également à retrouver dans ce musée. Une expérience dans le musée HeinekenEn 1991, la brasserie Heineken est transformée en une attraction touristique. Vous découvrez en quelques heures l’histoire de la marque et le processus de ce breuvage unique. Le must de la visite est la découverte de la salle de dégustation de deux pintes de bière la maison d’Anne FrankVous serez dans l’atmosphère de la Seconde Guerre mondiale. C’est un lieu comblé d’histoires et d’émotions. Les visiteurs peuvent voir les secrets des pièces du musée tels que les photographies, les cartes postales, les images préférées d’Anne Frank, les images de la famille royale britannique, les photos des princesses Elizabeth et Margaret la tour de la monnaieElle est construite en 1720 par l’architecte Hendrick de Keyser. C’est un célèbre clocher implanté sur Muntplein à Amsterdam. Cette tour est utilisée pour frapper des pièces de monnaie jusqu’à ce qu’un incendie se déclenche à l’ quartier rouge incontournable d’AmsterdamLe quartier rouge ou le De Wallen est dédié au divertissement pour adultes. C’est un quartier célèbre dans le monde pour ses sexy shops, ses boîtes de nuit et toutes les femmes en vitrine. Cette zone regorge également de bars, de magasins et de restaurants. La découverte des coffee ShopsDans les coffee shops, les visiteurs sont autorisés à fumer du cannabis. Ce sont des cafés alternatifs pour se décontracter, fumer, prendre une tasse de café et pour manger. L’alcool n’est pas vendu dans ces coffee visite de Bloemenmarkt et d’autres marchés d’AmsterdamVous trouverez un arc-en-ciel et un nuage de parfums au Bloemenmarkt ou le marché de fleurs d’Amsterdam. Albert Cuyp est aussi un grand marché extérieur d’Europe avec plus de 260 stands. Les fruits tropicaux aux poissons, les livres, les objets électroniques et les vêtements y sont disponibles. Vous trouverez de vieux disques, des photos anciennes, des vêtements vintage, des lunettes d’occasion et de nombreuses curiosités amusantes dans le marché de détendre dans le VondelparkC’est un espace vert loin du bruit et de l’agitation du centre-ville d’Amsterdam. Il tient le nom du poète célèbre Joost Van den Vondel. Vous trouverez des sculptures, un théâtre et l’eye film Institute, un musée du cinéma très sympa, dans ce parc de Vondelpark. La place du Dam et Palais RoyalAuparavant, le Paleis op de Dam ou le palais du Dam était l’hôtel de ville, mais en 1808 il est transformé en palais. Et aujourd’hui, il sert à des réceptions et événements officiels. Les meubles anciens d’une grande valeur et de véritables chefs-d’œuvre artistiques sont encore à admirer en ce visite guidée en véloLe vélo est le transport préféré des Amstellodamois. Les pistes cyclables regorgent de cyclistes en costards cravates, d’étudiants et de parents avec leur petit bien assis sur le siège enfant pendant les heures de trafic. Vous pouvez également louer des vélos auprès des agences et profiter la visite guidée en vélo pour avoir un avant-goût de ce rituel quotidien d’ jardin de KeukenhofLe parc aux fleurs d’Amsterdam est le plus connu et le plus vaste du monde. Le parc de Keukenhof abrite plus de 7 millions de fleurs à bulbe. Vous y trouverez une collection des bulbes de tulipes, de jacinthes, de jonquilles, d’orchidées, de roses, d’œillets, d’iris, de lys et beaucoup d’autres fleurs. Les moulins à vent de Zaanse SchansZaanse Schans est comme un musée à ciel ouvert. Les artisans et les gens sont toujours à l’œuvre dans les différents ateliers et les moulins. Au 17ème siècle, cette région comptait plus de 600 moulins à vent formant le premier site industriel du pays. La petite ville d’AlkmaarElle possède une tradition dans la production des fromages. Les spécialités et les produits locaux s’écartant des grandes marques néerlandaises sont disponibles dans le marché aux fromages d’Alkmaar. C’est un spectacle fascinant avec de nombreuses anecdotes et de traditions excursion à HaarlemVous pouvez y profiter des sites historiques, des attractions culturelles, des joyaux cachés et des édifices médiévaux. Dans la place Grote Markt, vous pouvez admirer les concerts, les festivals et les marchés. La nouvelle église ou Nieuwe KerkLes cérémonies de couronnement de la royauté néerlandaise, les autres grandes fêtes de la ville et la Journée nationale des victimes de la guerre ont été célébrées dans cette église d’Amsterdam. Elle a un style gothique flamboyant, avec ses flèches, ses vitraux, ses voûtes et ses arcs. Actuellement, elle est un édifice religieux accueillant des concerts d’orgue et des expositions couvent BegijnhofUn couvent du 14ème siècle abritait autrefois la libérée des béguines et la confrérie religieuse. Le principal lieu de culte pour la communauté anglophone locale où l’Engelse Kerk se trouve au cœur de la cour. Vous y sentirez l’histoire et la culture, mais avec un chuchotement.
Voirle beau dans l’ordinaire est un courant qui nous vient de loin. Il est caractérisé par le réalisme, les scènes de genre, les natures mortes, le monde des humains et de leur entourage immédiat qui deviennent le sujet principal du tableau en lieu et place de la grande tradition noble de la peinture d’histoire et religieuse.
Copie de la jeune femme à la perle de Vermeer acrylique sur toile 2014 L’art de la copie Après un moment d’absence, je reviens vers vous avec quelques conseils qui vous aideront à booster votre créativité . Si vous êtes amateur d’art, ou un véritable passionné de peinture, vous faites partie de ces gens qui vont au musée le week-end et qui restent scotchés sur une toile en particulier, pendant un bon bout de temps .Si vous avez eu un coup de cœur pour une œuvre que vous avez vu, vous allez vous précipiter pour acheter une carte postale ou un poster de votre œuvre préféré à la fin de la visite , et peut-être que vous ne la trouverez pas. Il y a quelques années je me suis mis à la peinture et la première chose que j’ai fait était de chercher à imiter les grands peintres qui m’ont le plus marquer .Dans ce nouvel article je vais vous montrer comment vous pouvez avoir des tableaux de grands noms dans l’art sans avoir à dépenser des millions, et sans à avoir volé des toiles dans les grands musées, et je n’incite évidemment en aucun cas ce genre d’acte répréhensible .Si vous copiez un tableau, il existe une règle d’or que vous devez respecter il ne faut absolument pas que vous peigner aux même dimensions que l’originale ni même que vous vendiez la copie, sauf si vous y apporter une touche personnelle. Ce que je vais vous présenter est tout simplement un exercice à faire qui vous apportera du plaisir et vous permettra de progresser dans votre art, tout en vous procurant une grande satisfaction. Pour les débutants qui me lisent, vous devez sans doute dire que c’est impossible et que vous n’avez pas le talent nécessaire pour peindre comme cela, et vous aurez sans doute raison . Je vais vous annoncer une bonne nouvelle Vous pouvez le faire vous aussi et vous verrez que rien n’est impossible, il faut seulement commencer à pratiquer, et savoir maitriser un art comme la peinture nécessite de l’exercice . C’est en vous inspirant des maitres en peinture et en copiant leurs œuvres, que vous allez acquérir et découvrir leur technique picturale, et l’exercice répéter va vous permettre de prendre des réflexes qui deviendront des habitudes .Et c’est ainsi que vous pourrez trouver plus facilement votre propre style pictural par la suite. Ce qui va booster considérablement votre progression sera votre désir irrésistible d’arriver au même résultat que votre peintre préféré et cela passe par… Avoir la passion pour une œuvre -La passion en arts et dans tout autres domaines de la vie est la motivation première à la réalisation de belles choses, parce que vous cherchez chaque jour à vous perfectionner et à vous dépasser, et c’est ce que j’avais à l’esprit lorsque j’ai voulu reproduire quelques tableaux de maitre qui avait le plus attiré mon attention. Copie de la Joconde de Leonard De Vinci acrylique sur toile 2005 et 2012 – Au début cela peut paraitre difficile à réaliser surtout si l’on n’a pas dès le départ les bases du dessin et de la peinture nécessaire à la réalisation de l’œuvre. Vous pouvez néanmoins commencer à vous exercer, et bien évidemment le résultat ne sera pas au rendez-vous tout de suite, ce que vous ferez ne sera pas parfait, si vous vous découragez c’est alors que vous devez changer les choses en vous et vous dire que les erreurs que vous avez pu faire vont vous servir pour progresser, votre regard au départ n’était pas assez aiguisé et c’est en peignant que vous prenez conscience de vos erreurs. Aussi vous devez toujours garder votre motivation et ne jamais baisser les bras malgré le niveau de difficulté et votre passion va vous permettre de progresser beaucoup plus vite. – Votre investissement sera votre talent, et votre apprentissage si vous êtes un débutant. La matière première ne va pas vous ruiner car vous aurez seulement besoin de toiles, de crayons, de fusain, de pinceaux, et de la peinture. Vous devez ensuite vous armer de patience et de détermination car parfois ce n’est pas évident. Lorsque j’ai commencé à copier des tableaux je n’avais encore aucune notion ni en dessin ni en peinture, cependant j’avais seulement quelques notions de bases que j’ai pu développer en observant minutieusement des œuvres d’art , et le reste n’a été qu’un exercice de pratique artistique, copier un tableau est le meilleur moyen d’apprendre à peindre et explorer les différentes techniques des peintres utilisées à travers les âges. Apprendre à se perfectionner – Se mettre à l’apprentissage de la peinture nécessite de la patience et de l’observation, c’est un art complet qui apporte à la fois un aiguisement de votre observation et de nombreuses techniques à assimiler. Dès le début je vous conseille de faire des exercices en dessin et en aquarelle chaque jour, il n’est pas nécessaire de faire un travail élaboré, n’essayez pas de faire le chef-d’œuvre de votre vie, il s’agira plutôt de vous exercer, pour pouvoir réaliser ou copier les tableaux que vous voulez réaliser le plus simplement possible. Pour copier un tableau de maitres munissez-vous d’une bonne photographie de l’œuvre, dans un premier temps vous ferez une photocopie de cette photographie ou de ce poster pour tracer les lignes de construction du tableau, vous prendrez ensuite votre carnet de croquis pour réaliser une esquisse rapide au fusain ou bien au crayon de papier, après ce travail d’analyse vous commencerez à travailler sur toile, si vous ne vous sentez pas en confiance avec le dessin, vous pouvez dessiner avec un quadrillage puis le reporter sur votre toile. La peinture Apprendre à regarder la manière de peindre des grands maitres – Synthétiser les formes et les effets de peinture pour les rendre plus efficaces cela ne va pas de soi , il faut arriver à faire simple tout en arrivant à restituer des textures et des effets qui ne sont pas forcément évidents au départ, pour la bonne raison qu’il est nécessaire de dépasser le stade de l’illusion globale que votre sens visuel peut se faire de la réalité, le travail que vous avez alors à réaliser sur vous est de dépasser vos impressions premières sur les objets, afin d’en faire abstraction pour pouvoir les restituer par des formes, des effets de couleurs et des ombres et lumières bien placé, qui donneront l’illusion du réel. étude préparatoire réaliser au musée du Louvre copie de l’astronome de Vermeer huile sur toile 1999 – Copier une toile n’est pas évident, il faut tout d’abord apprendre à regarder comment l’artiste à peint la toile puis analyser comment le tableau a été construit, avec les perspectives, les points de fuite la règle des tiers et les points de force de l’image. Vous observez ensuite comment se répartit chaque élément de la composition en se concentrant minutieusement sur son ensemble, et pour minimiser au maximum les erreurs de dessin focaliser vous sur les vides et les pleins plutôt que sur chaque détail de la composition. – Une fois que vous avez réalisé l’esquisse préparatoire sur la toile, vous commencerez à peindre. Depuis des années j’ai une grande admiration pour les tableaux de Vermeer, c’est un peintre néerlandais du 17e qui réalisait des scènes de la vie quotidienne .Les tableaux De Vermeer ressemblent à des photographies, alors qu’au 17e siècle l’appareil photo n’existait pas ! Après de longues recherches à la bibliothèque j’ai découvert que Vermeer utilisait un système optique appeler Caméra obscura ou chambre noire, et c’est l’ancêtre de l’appareil photo, il s’agit d’une boite avec une lentille optique et au fond de cette boite il y a un trou laissant passer l’image inversée .Vermeer utilisait ce système optique pour projeter une image sur son support afin de reproduire directement l’image qui se reflétait sur le support. On retrouve aussi dans ses tableaux de petites touches de peinture qui correspondent au flou de l’objectif. Jusqu’alors aucun peintre n’avait réalisé de tableaux aussi proches de la réalité , et c’est un déclic que j’ai eu en voyant ses toiles . De loin l’image à une cohérence photographique et de près les touche de peinture donne plutôt une impression qu’il s’agit de petites taches disposées méticuleusement par l’artiste. Caméra obscura Planche tiré de l’encyclopédie de Diderot – Chaque artiste à des techniques picturales et si vous voulez copier un tableau de maitre il faut prendre en compte ses techniques picturales pour produire une copie fidèle au modèle. C’est en imitant et en vous immergeant dans la grande histoire de l’art que vous allez apprendre à peindre. Votre esprit va ainsi assimiler toujours de nouvelles manière de peindre vous allez voir l’évolution des techniques picturales à travers les âges, et ce travail aura aussi pour vous un apport culturel toujours plus grand. Ainsi en explorant ce mode d’apprentissage vous allez pouvoir commencer à créer vos propres toiles, et ce moment-là va correspondre à l’entière assimilation par votre esprit de toutes ces connaissances acquises grâce à l’exercice de la copie. Ce qui va vous amener à … Développez votre talent créatif. En ayant copié des tableaux de maitres vous pourrez ensuite créé vos propres tableaux de qualité dans votre registre personnel, car vous aurez totalement assimilé les techniques et le fait de copier vous donnera beaucoup plus d’aisance pour composer des tableaux harmonieux car vous aurez pris l’habitude de regarder à partir des règles de composition perspectives, règles des tiers, harmonie des couleurs. Ce qui fera de vous un artiste expérimenté. Si vous n’êtes pas encore à l’aise pour explorer votre propre univers, je vous conseille de reprendre les toiles de maitre que vous avez copié et de reprendre un élément du tableau pour en faire des variations . et surtout cette astuce précieuse que je vous ai donné de … Copier les toiles des grands maitres, car c’est en copiant que l’on apprend Copie de la Métamorphose de Narcisse de Salvador Dali huile sur toile 2001 Documentation Caméra Obscura Planche tiré de l’encyclopédie de Diderot, sources wikipédia Theworld is your oyster — 2013 ©Rebecca Szeto / Johannes Vermeer, La jeune fille à la perle, huile sur toile, 1665, Mauritshuis, La Haye, Pays-bas.. Aussi, Madonna & Child, ci dessous, renvoie à un thème récurrent dans l’histoire de l’art, celui de la vierge à l’enfant, pas étonnant que l’artiste s’en empare dans un de ses « paintbrush portrait » !
Encore jusqu’au 22 mai 2017, vous pouvez admirer l’exposition Vermeer et les maîtres de la peinture de genre au musée du Louvre à Paris. Elle réunit quelques 81 toiles de genre, dont douze tableaux de Johannes Vermeer, un tiers de son œuvre connu à ce jour. L’exposition couvre la période de 1650 à 1675 du Siècle d’or néerlandais et cherche à définir les relations d’émulation et de concurrence entre les plus grands peintres de genre tels que Gerard ter Borch, Gerard Dou, Gabriel Metsu, Frans van Mieris, Jan Steen, Pieter de Hooch et Johannes Vermeer. Comment est-ce que ces maîtres ont emprunté aux œuvres de leurs pairs pour les imiter voire les surpasser ? La concurrence entre ces nombreux artistes a fortement contribué au niveau de raffinement et à la richesse de la peinture de genre hollandaise de cette période. Vermeer et les maîtres de la peinture de genre. Catalogue de l’exposition au musée du Louvre à Paris. Louvre éditions / Somogy éditions d’Art, 2017, 448 pages, 300 illustrations. Commandez ce livre chez La couverture du catalogue d’exposition montre la fameuse toile La Laitière de Vermeer. Elle peut normalement être admirée au Rijksmuseum à Amsterdam. Adriaan E. Waiboer explique bien au début de son article “Vermeer et les maîtres de la peinture de genre” qu’il est tentant de penser que La Jeune fille au collier de perles de Johannes Vermeer représente la femme de l’artiste à sa toilette. Ce scénario est bien séduisant, pourtant la principale source d’inspiration de Vermeer n’est pas cette vision impromptue d’une scène de vie de couple dans sa maison de Delft, mais un voyage de l’artiste à Leyde où il a pu admirer la Femme à son miroirde son éminent collègue Frans van Mieris, achevé un ou deux ans plus tôt et figurant une femme de profil attachant son bijou. Quant à Frans van Mieris l’Ancien, il n’avait non plus spontanément demandé à sa femme de prendre cette pose ; il avait trouvé son inspiration dans la toile Jeune femme à sa toilette de Gerard ter Borch, qui, une dizaine d’années plus tôt, avait peint une femme devant son miroir, absorbée par ce qu’elle faisait, aux prises avec un nœud de son corset. Les similitudes dans le sujet, la composition et les poses des figures montrent que Frans van Mieris avait bien étudié le tableau de Gerard ter Borch pour préparer le sien. Adriaan E. Waiboer écrit que les chefs-d’œuvre des grands maîtres exposés au Louvre montrent des scènes qui paraissent si naturelles qu’on a l’impression que les artistes avaient directement sous leurs yeux les figures, les objets et le cadre architectural qu’il dépeignaient. Les similitudes de styles, de sujet et de technique ne sont pas des coïncidences. Selon notre auteur, elles permettent d’en déduire que les peintres avaient l’habitude d’admirer et d’examiner les tableaux de leurs confrères et d’y puiser leur inspiration, souvent pour essayer de les surpasser en vraisemblance, en virtuosité technique et et qualité esthétique. La concurrence des ces grands artistes a permis au troisième quart du dix-septième siècle de représenter l’apogée de la peinture de genre hollandaise. Adriaan E. Waiboer explique que la qualité et la popularité sans précédent de ces œuvres sont le résultat des évolutions économiques, sociales et artistiques qui se produisent vers 1650. La force financière des Pays-Bas commence à décliner au milieu du siècle, mais les grandes familles commerçantes continuent de s’enrichir considérablement. Cette classe privilégiée ressent de plus en plus le besoin de se distinguer par son raffinement et son luxe matériel. Elle se distingue par l’habillement, le comportement et les résidences. En outre, elle souhaite un type d’art qui corresponde à l’image qu’elle a d’elle-même Herman Roodenburg The Eloquence of the Body. Perspectives on Gesture in the Dutch Republic, 2004, p. 9-29. La peinture de genre des Pays-Bas de la période 1650-1675 répond parfaitement à cette demande. Cette âge d’or prend une fin abrupte. La troisième bataille navale des Pays-Bas avec l’Angleterre coïncide avec le début de la guerre franco-hollandaise de 1672. Les marchés de l’art et les villes autres d’Amsterdam en sont profondément affectés. L’économie des Sept Provinces s’effondre. De nombreux artistes font faillite. C’est la fin de l’âge d’or hollandais ainsi que de l’apogée de la peinture de genre. Adriaan E. Waiboer décrit comment la représentation de la lumière et de l’espace dans la peinture de Johannes Vermeer est celle des peintres de Delft, mais ses sujets, ses figures et ses compositions sont souvent des variations sur les tableaux de Gerard ter Borch et de Gerard Dou, mais également de Nicolaes Maes, Frans van Mieris et Pieter de Hooch. Quant à Pieter de Hooch, il mélange des idées puisées à Rotterdam et à Delft et aussi chez Gerard ter Borch, ainsi que chez Frans van Mieris, Johannes Vermeer et Gabriel Metsu. Et ainsi de suite. Adriaan E. Waiboer étale le tableaux des échanges d’idées, de sujets, d’influences entre ces artistes éminents. Par exemple les intérieurs très éclairés de Pieter de Hooch ont influencé certaines des premières scènes de genre de Johannes Vermeer. Par la suite, on observe l’inverse, que Pieter de Hooch adopte des sujets et des compositions de Johannes Vermeer, notamment dans l’œuvre Couple avec Perroquet1675-1678 qui se trouve à Cologne au musée Wallraf-Richartz. Les artistes trouvaient donc non seulement l’inspiration chez leurs aînés, mais également parfois chez les peintres plus jeunes qu’eux. Pour la seule période 1650-1675, les chercheurs de l’exposition ont trouvé plus d’un millier de liens entre des tableaux des dix-sept principaux peintres de genre. Les emprunts sont multiples. Par exemple les thèmes, les styles, les techniques, les matériaux, l’ordre formel composition, pose, disposition des figures, des types faciaux et des expressions. Les peintres empruntaient à leurs confrères des animaux, des intérieurs, des meubles, des décorations murales, des costumes, etc. Les artistes apportent souvent des modifications aux sujets qu’ils empruntent. Ils prennent des détails, des objets, des personnages, ils les ajoutent dans un autre contexte ou utilise une autre perspective. Selon Adriaan E. Waiboer, des indices montrent que les peintres de genre découvraient le travail de leurs confrères en étudiant les originaux, notamment dans leurs ateliers et chez les propriétaires de leurs œuvres, et non pas à travers des reproductions, gravures et estampes, etc. Certains artistes étaient également des marchands d’art. Vermeer et Netscher complétaient ainsi leurs revenus. Il est également important de noter que ces peintres de genre ne s’intéressaient pas vraiment à la représentation de la vie quotidienne, mais à des images séduisantes et assez stéréotypées. Les autres essais du catalogue essaient d’expliquer l’évolution de la relation entre la peinture de genre et les écrits sur l’art au dix-septième siècle Arthur Wheelock ainsi que les motivations qui poussent les peintres à réagir constamment aux œuvres de leurs confrères Eric Jan Sluijter, dressent le panorama des transferts d’objets et d’animaux que l’on observe dans les tableaux Marjorie Wieseman, analysent comment ces peintres se situaient les uns par rapport aux autres dans le choix de leurs techniques picturales et de leurs couleurs Melanie Gifford et Lisha Deming Glinsman, dévoilent les relations personnelles entre les artistes, leur familiarité avec les œuvres de leur confrères, les prix des œuvres et les profils des acheteurs Piet Bakker, et s’intéressent aux étrangers qui ont visité les Provinces-Unis et les maîtres de la peinture de genre Blaise Ducos. Bref, ne manquez en aucun cas cet exposition-événement au musée du Louvre, organisée en collaboration avec la National Gallery of Ireland et la National Gallery of Art de Washington, ainsi qui le catalogue qui accompagne l’exposition de ces vraies-fausses scènes de la vie quotidienne au dix-septième siècle ! Vermeer et les maîtres de la peinture de genre. Catalogue de l’exposition au musée du Louvre à Paris. Louvre éditions / Somogy éditions d’Art, 2017, 448 pages, 300 illustrations. Commandez ce livre chez
Leparadoxe fut qu'il ne fut pas immédiatement cru et qu'il dut exécuter un faux Vermeer sous l'oeil de la police pour convaincre les enquêteurs de sa bonne foi. En un tournemain, Van Meegeren passa donc du statut de traître à son pays à celui de patriote puisqu'il avait berné Goering lui-même et obtenu pour paiement de son faux 200 tableaux de maîtres de la Genshin Impact où trouver Vermeer, pinceaux et peintures L'une des missions Luhua Landscape vous fera explorer en profondeur toutes les îles pour retrouver Vermeer et ses peintures et pinceaux qu'il a perdus lors de son expédition. Dans notre guide, nous essaierons de comprendre comment terminer cette quête sans passer des heures à chercher tout, alors commençons. Sommaire1 Où trouver Vermeer Genshin Impact2 Où trouver les pinceaux Vermeer3 Où trouver des peintures de Vermeer Vermeer est sur la rive sud-ouest du lac Luhua, près du téléporteur. Comme toujours, nous utilisons la carte et n'avons aucun mal à trouver ce pauvre type. Il se tient juste devant deux sculptures cyclopéennes de soldats et un interrupteur à bascule qui ne peut pas encore être activé. Pour accepter la commande, rendez-vous chez Vermeer et appuyez sur la touche F. L'homme vous racontera son histoire et vous demandera enfin votre aide il a besoin d'outils pour peindre, d'un pinceau et de peintures qu'il a perdues lors de l'expédition. Comme indice pour savoir où trouver les objets, il fournira au joueur deux images, une en couleur et une en noir et blanc. Où trouver les pinceaux Vermeer Pour trouver les peintures, ouvrez la carte et sélectionnez le point de téléport Junzi River Mouth, Lee » sur la rive gauche du lac Meadow. Les peintures sont à côté du téléporteur sur les hauteurs. À gauche des livres derrière la souche ci-dessous. L'objet recherché est illuminé en jaune et une flèche pointe vers lui. Approchez-vous de la lueur et appuyez sur F "Explore", puis le premier objectif de la mission est terminé. Où trouver des peintures de Vermeer Un autre objet de quête se trouve sur le côté droit du lac Luhua, près du deuxième point de téléportation. Trouvez le pinceau de Vermeer au bord des ruines dans le coin près des livres et des sacs à main. Approchez-vous de la lueur jaune et appuyez sur F "Explorer", puis le deuxième objectif de la mission sera marqué. Le pinceau est juste au-dessus de la deuxième lettre O dans le bassin de Luhua, à côté de quelques ruines. Les joueurs pourront trouver la brosse cachée derrière la terrasse d'observation surplombant le lac. Il brillera doré sur le sol. La peinture est près de la pierre de distorsion, à gauche de l'inscription du bassin de Luhua sur la carte. Il y aura un autre belvédère avec un buisson à proximité. Il y a une deuxième peinture sur le mont. Maintenant, il revoit Vermeer et donnera au joueur une autre tâche pour collecter les pierres. Il indiquera une zone générale où les joueurs peuvent les trouver. Allez-y et récupérez ces pierres. Le joueur devra peut-être vaincre les ennemis proches pour que les pierres apparaissent. Retournez voir le maître de quête et il y aura deux grandes statues de soldats que les joueurs pourront escalader. Le joueur doit introduire les pierres dans la tête de la statue. Un interrupteur apparaîtra, interagissez avec lui en utilisant la magie de la terre pour déclencher un combat. Battez les ennemis dans les 90 secondes pour déverrouiller la porte et trouver le trésor à l'intérieur. Cela terminera la quête et le joueur recevra des bonus pour cela. Vermeer ou « le sphinx de Delft ». Cette expression, forgée au XIXe siècle, a figé la personnalité de Johannes Vermeer (1632-1675) dans une pose énigmatique et solitaire. Cet ouvrage original permet au contraire de découvrir que ce génie universel s'inscrivait dans un riche réseau d'influences, très loin du splendide isolement avec lequel il fut longtemps associé. La scène de
JOHANNES VERMEER VAN DER MEER DE DELFT Première partie Pour peu qu'on ait approfondi l'étude de l'art ancien, qu'on ait fouillé les vieilles archives, feuilleté les livres de comptes des princes, des villes ou des États, parcouru les rôles des corporations et les listes des académies, il est bien rare qu'on ait pu se défendre d'un mouvement d'étonnement d'abord, puis d'inquiétude et de malaise, à la révélation d'une quantité énorme d'artistes de tout état, gens de mérite probable, de valeur certaine, honorés par leurs confrères, estimés de leurs contemporains, souvent même distingués par les princes ou par les rois, et qui nous sont aujourd'hui à peu près inconnus. — Hommes de talent dont les noms parvenus accidentellement jusqu'à nous ne nous disent rien, car nous n'avons pas la moindre notion des qualités ou des défauts qui ont bien pu caractériser leurs œuvres. Il se produit, en effet, dans toutes les écoles un phénomène singulier. L'histoire de l'art, au bout d'un temps relativement très court, se synthétise. Les rayons lumineux qu'elle projette ne s'arrêtent plus que sur un nombre limité de têtes spécialement favorisées; les autres restent plongés dans une ombre qui va toujours s'épaississant, et que chaque année qui s'écoule rend plus obscure. Fait plus regrettable encore, les œuvres de ces infortunés subissent le même sort que leur nom. Elles disparaissent peu à peu de la circulation, et quand elles ne sont pas brutalement détruites, elles sont dénaturées, elles changent d'étiquette et passent au compte d'autres artistes mieux cotés. La constatation de ce méfait ne date pas d'hier. Personne n'ignore, écrivait en 1808 le chevalier de Burtin1, qu'en effaçant les noms un vil manège a déjà plongé dans l'oubli le souvenir de maint excellent artiste ancien dont on ne retrouve plus, ou presque plus de traces, sinon dans les ouvrages des biographes, qui nous ont transmis les justes éloges qu'ont mérités de leurs contemporains parmi tant d'illustres concurrents beaucoup de peintres dont on ne connaît plus les ouvrages aujourd'hui.» C'est ainsi que la spéculation dépouille certains artistes de la part de gloire à laquelle ils ont droit, en attribuant uniformément leurs œuvres à un rival dont la signature fait prime, et à cinquante ans de distance une génération touffue de peintres et de sculpteurs, qui comptait par centaines les hommes de talent, semble se résumer en une douzaine de producteurs qui, seuls, demeurent connus et appréciés du public. Le plus souvent, il est vrai, celui qui constate cette étrange absorption essaye de se consoler de cette disparition singulière, en se persuadant que ceux qui n'ont pas survécu n'étaient pas nés viables. En vain l'estime dont ils ont joui dans leur temps vient-elle protester contre un jugement si lestement formulé. En vain objecte-t-on les prix relativement élevés payés pour leurs œuvres, le goût avéré de leurs protecteurs, la haute considération dont les entouraient leurs confrères, on trouve toujours quelque bonne raison pour s'abuser sur leur compte, quelque motif ingénieux pour expliquer leur éclipse, jusqu'au jour où l'apparition subite d'un chef-d'œuvre inattendu vient renverser le pénible échafaudage de ces suppositions malveillantes, et attester que le pauvre méconnu était sinon un artiste de génie, du moins un ouvrier d'un merveilleux talent. C'est là le cas de Johannes Vermeer, dont nous allons essayer de retracer la Rien n’est à la fois plus instructif et plus curieux que l'histoire de ce grand peintre méconnu. De son vivant, il fut apprécié comme artiste et honoré comme homme. Dirk van Bleyswijck, secrétaire du magistrat de la ville de Delft, personnage considérable par conséquent, voulant consacrer pour la postérité les gloires de sa ville natale, publia, en 1667, un énorme volume de près de 1,000 pages, sous le nom de Description de la ville de Delft2, et, parmi les artistes qui faisaient honneur à la cité, il mentionne Johannes Vermeer, quoiqu'il fût encore un jeune homme, et, quoique discret et réservé autant qu'un fonctionnaire public doit l'être, Bleyswijck se soit montré très avare de renseignements sur les Delvenaars, vivant encore au temps où il écrivait. De son côté, Arnold Bon, l'éditeur de la Beschryvinge, libraire bien posé, mais poète à ses heures, et du reste très mauvais poète3 ayant estimé qu'il était de son devoir d'écrire une pièce de vers pour déplorer la mort de Carel Fabritius, crut indispensable de citer notre peintre comme un de ceux qui pouvaient sinon faire oublier, du moins remplacer dans une certaine mesure le phénix», c'est ainsi qu'il appelait Fabritius, et qui, en attendant, marchaient le plus dignement sur ses traces. Partageant à l'égard de leur jeune confrère l'estime dont Bleyswijck et Arnold Bon donnaient des preuves publiques, les membres de la corporation des peintres de Delft, les maîtres de la gilde de Saint-Luc, firent à plusieurs reprises, de Johannes Vermeer un de leurs doyens. Enfin quand des étrangers de marque traversaient la ville de Delft, on les conduisait voir l'atelier de notre peintre. A Delphes sic, écrit Balthazar de Monconys, je vis le peintre Vermer, qui n'avait point de ses ouvrages; mais nous en vismes chez un boulanger, qu'on avait payé six cens livres, quoiqu'il n'y eut qu'une figure4...» N'avoir point de tableaux dans son atelier, vendre ses œuvres un bon prix, être visité par les étrangers, honoré de la confiance des artistes ses confrères, chanté par les poètes, enregistré par les historiens, si ce n'est pas là de la notoriété, mieux que cela même, de la célébrité, je demanderai ce que cela peut bien être. Il semble donc qu'avec de pareils atouts dans son jeu on soit sûr de passer à la postérité. Eh bien, non. — A peine Vermeer est-il mort que sa trace se perd, son nom s'oublie, son œuvre se disperse. Il ne faut pas vingt ans pour que cette renommée, en apparence si bien assise, s'évanouisse complètement. Houbraken5, le Vasari de l'école hollandaise, si généreux envers nombre d'artistes qui ne le méritent guère, conteur si prolixe d'histoires plus ou moins authentiques, biographe qui prend de toutes mains et accepte pour exacts tous les récits qu'on lui fait, Houbraken ne parle même pas de lui, ne cite même pas son nom. Chez Campo Weyermann6, il n'en est pas plus question que s'il n'avait jamais peint, et Van Goll ignore même qu'il existe de ses œuvres7. En France, à plus forte raison, même oubli et même silence. Ni Decamps8, ni de Piles9, ni l'auteur anonyme des Anecdotes des beaux-arts10, si remplies de commérages sur le compte des maîtres hollandais, ne semblent avoir eu la moindre connaissance de son nom et de ses ouvrages. En Allemagne, c'est tout de même. Fiorillo11, dans les quatre volumes qu'il consacre à la peinture hollandaise et flamande, ne mentionne pas une seule fois le nom de Vermeer, et Fusslin12 avant lui avait été tout aussi réservé. Ce fut seulement en 1816 que les deux auteurs hollandais de l'Histoire de la peinture nationale13 essayèrent de protester contre cette ingratitude et tentèrent en faveur du maître de Delft un essai de réhabilitation biographique. Mais à ce moment la trace de notre peintre était si bien perdue, qu'il n'était même plus en possession de son nom. Comme le constatent ses deux biographes de 1816, on le nommait déjà communément Van der Meer, et mieux Van der Mer de Delft Delft-schen Van der Meer pour le distinguer des deux Jean Van der Meer de Haarlem, le vieux et le jeune, et de Jean Van deer de Schoonhoven, qui habita Utrecht, et fut non seulement peintre, mais encore conseiller municipal de cette ville et receveur des convois et licences de la navigation14. Quant à des détails personnels sur Vermeer, Van Eynden et Van der Willigen n'en connaissent point d'autres que ceux donnés par Bleyswijck, et que nous connaissons déjà. S'ils ajoutent quelque particularité bibliographique, on peut être sûr qu’elle est de leur invention, et dès lors qu’elle est erronée. C’est ainsi qu’ils prennent prétexte d’une vente qui eut lieu à Amsterdam, le 16 mai 1696, et où l’on rencontre vingt et un tableaux de Vermeer, pour prétendre qu’il mourut à Amsterdam cette année-là, et que cette vente est celle de l’artiste lui-même, sa vente après décès. — Nous verrons tout à l’heure quelle créance mérite cette affirmation audacieuse. Quant à ses œuvres, ils mentionnent trois de ses tableaux et croient s'acquitter envers lui en le proclamant le Titien de l'école moderne hollandaise15». Il faut, certes, remercier, malgré les inexactitudes de leur récit et leur trop discret laconisme, les deux auteurs néerlandais d'avoir, après une si longue attente, remis enfin notre grand peintre à la place qui lui était due; toutefois, ce serait peut-être un peu forcer la note que de leur en laisser tout le Si les biographes s'étaient tû avec une singulière persévérance pendant près d'un siècle et demi, les oeuvres de Vermeer n'avaient point imité leur inqualifiable silence. Chaque fois que l'une d'elles s'était manifestée, elle avait parlé, et parlé avec une forte éloquence. Beaucoup de ses tableaux, il est vrai, avaient subi le sort que nous signalions tout à l'heure on les avait démarqués, altérés, mutilés, rendus méconnaissables et attribués à d'autres maîtres. Mais chaque fois qu'il en passait en vente un bien pur et bien authentique, non seulement les enchères le saluaient, solides et nourries17, mais les experts avaient grand soin de proclamer bien haut le talent et la valeur de l'artiste. C'est ainsi que l'expert Le Brun, en 1809, le déclarait un très grand peintre dans la manière de Metzu», et que, sept années plus tard, un autre expert, Pérignon, dans le catalogne de la première vente Lapérière, lui reconnaissait le talent de rendre, dans une manière large, le fini de la nature, la différence des objets, le soyeux des étoffes par la justesse de ses teintes et de l'effet.» À demeure dans une galerie princière ou dans une collection privée, l'effet produit par lui n'était guère moins grand. Chacune de ses oeuvres resplendissait d'un tel éclat, se manifestait avec tarit d'ampleur qu'à sa vue les gens du métier s'arrêtaient étonnés, surpris, émus et se croyaient obligés de constater l'évidente supériorité de cet inconnu. C'est ainsi que Reynolds, qui devait se sentir de pressantes affinités pour ce ne manque pas de mentionner sa Femme transvasant du lait18, parmi les tableaux qui l'ont le plus frappé en Hollande19. C'est ainsi que, dans des temps plus modernes, des critiques fort compétents eux aussi, mais non moins touchés par la puissance de cet admirable artiste, lui ont payé leur juste tribut d'éloges. M. Maxime Du Camp en 1857 Revue de Paris, Théophile Gautier, en 1858 Moniteur, M. Paul Mantz, en 1868 Gazette des Beaux-Arts, M. Clément de Ris, en 1872 Moniteur, rendent à Vermeer toute la justice qui lui est due. Quant à M. Viardot, la précaution qu'il prend de nous inviter à ne pas confondre Johannes Vermeer avec le vieux Gérard van der Meir, qui fut, comme chacun sait, élève des Van Eyck, si elle décèle un bon naturel, ennemi de toute complication inutile, elle prouve aussi que l'oeuvre mutilée de notre grand artiste avait frappé l'auteur des Musées de Hollande. Toutefois c'est à Thoré, ou plutôt à W. Bürger, car c'est sous ce nom de guerre que notre regretté collaborateur entreprit sa campagne d'exhumation, c'est à W. Bürger que Johannes Vermeer est redevable de sa réhabilitation, et c’est à lui qu'il faut en faire honneur. C'est à Bürger, en effet, qui, avec une conviction, une ardeur, une passion qu'on ne saurait trop louer et trop admirer, s'est attaché à découvrir une à une et à mettre en lumière les œuvres de ce peintre inconnu, c'est à lui, c'est à ses constantes investigations que nous devons d'avoir retrouvé une vingtaine d'œuvres bien authentiques de ce maître si puissant et si fort, c'est à son infatigable dévouement qu'il faut attribuer le légitime et grandissant intérêt qui s'attache aujourd'hui aux ouvrages de ce maître si rare et si parfait. Une seule chose a manqué à Bürger, c'est de pouvoir, en fournissant quelques dates certaines, limiter la vie de son peintre de prédilection, de ce sphinx», comme il aimait à l'appeler. C'est cette lacune que nous venons combler aujourd' Rien n'est plus intéressant, passionnant même, que la chasse au document, surtout quand elle a lieu sur un terrain incertain, mal connu et qui se dérobe à chaque instant sous les pieds du chasseur. Dès sa résolution arrêtée de percer les ténèbres qui entouraient son sphinx», Bürger fut fort embarrassé et se trouva aux prises avec une prodigieuse quantité de Jan Van der Meer, car aucun nom n'est plus commun en Hollande. Tout d'abord, rien que parmi les maîtres du XVIIe siècle, il en rencontra quatre ayant manié le pinceau 1°Jan van der Meer, d'Utrecht, qui a peint de grands tableaux et des portraits; 2° Jan van der Meer, de Haarlem, surnommé le Vieux, paysagiste, et 3° Jan van der Meer, de Haarlem, surnommé le Jeune, également paysagiste, mais dans le goût de Berchem, et enfin 4° Jan van der Meer, de Delft. Il lui fallut avant tout faire la part de chacun d'eux. Son embarras se serait encore accru s'il avait pu fouiller les archives de Delft et sonder les profondeurs de son état civil, pour ne parler que des contemporains de notre peintre, des van der Meer qui habitaient de son temps sa ville natale. Il se serait heurté, en 1640, à un Jan van der Meer, pharmacien, demeurant sur le Voldersgracht; en 1647, à un Jan Jansz van der Meer, veuf consolé qui logeait sur l'Out Beyerlant; en 1648, à un Jan Cornelisz van der Meer, non moins veuf, mais également consolé, et de plus chapelier de son état, ayant son domicile dans la Buitenketelpoort; en 1665, il aurait pris connaissance de l'héritage de Jan Reyers van der Meer, et, en 1680, de celui de la femme du scleoolmeester Johannes van der Meer, etc., etc., complication assurément inattendue, et qui n'aurait pas manqué d'augmenter le désarroi dans lequel il se trouvait plongé. Mais Bürger fut plus sage. Il ne s'aventura pas lui-même dans les archives de Delft. II alla aux renseignements, s'adressa au gardien attitré du trésor et fut éconduit avec une bonne grâce si parfaite, qu'il demeura convaincu de l'impossibilité de rien arracher à ce précieux dépôt ni au cerbère qui le gardait. Les archives de Delft ont été dispersées, écrit-il de la meilleure foi du monde, surtout dans la partie qui concerne le XVIIe siècle, et, malgré les recherches que l'archiviste a bien voulu faire, on n'a rien trouvé sur la naissance et la mort de Van der Meer.» La vérité est que l'état civil de la ville de Delft est des plus complets, et qu'aucune recherche sérieuse et intelligente n'a été faite par l'archiviste dont parle Bürger, sans quoi cet archiviste n'eût pas manqué d'y apercevoir ce que moi-même, pauvre étranger, je devais y découvrir en 1877 et ce que plus récemment y a retrouvé M. O Obreen, c'est-à-dire la date de naissance, la date de mariage et la date de mort de notre peintre. La vérité, c'est que la partie des archives de Delft qui regarde la Burgerlijke Stand, c'est-à-dire l'état civil, ne compte pas moins de cent soixante-quinze registres qui vont de l'année 1575 à l'année 1808 sans presque présenter de lacune. La vérité, c'est que sachant la confession des individus, il n'est nullement impossible, lorsqu'on veut s'en donner la peine et qu'on peut y consacrer le temps nécessaire, de retrouver les renseignements dont on a besoin, et je suis certain que ce n'est pas l'archiviste actuel, mon excellent ami J. Soutendam, qui me démentira. Il est à supposer, toutefois, qu'on aura commencé à chercher à l'année indiquée par Bleyswijck et que, ne trouvant pas de Vermeer ni de Van der Meer à cette année-là, on ne sera pas allé plus loin. Mais le fait n'était pas pour décourager un chercheur expert tous ceux qui ont pratiqué les archives hollandaises savent bien que jusqu'à la seconde moitié du XVIIe siècle les noms de famille figurent très rarement et à l'état absolument exceptionnel sur certains registres de l'état civil. Il fallait donc tâcher de savoir quel avait été le prénom du père de notre peintre. Eh bien, ce prénom nous devait être livré par la mention matrimoniale de Jan Vermeer. Cette mention, en effet, nous apprend que son père s'appelait Reynier. Dès lors, plus d'erreur possible, et nos lecteurs se souviennent que, il y a six ans bientôt, nous donnions dans la Chronique20 le texte même de cet acte de naissance ci vainement cherché par le paresseux archiviste et découvert par nous. Cet acte est conçu comme suit Dito 31 octobre 1632. I kint Joannis, vader ReynierJanssoon, mœder Dingnum Balthazars Getuygen Pieter Brarnmer, Jan Heyndrickz, Maertge Jans. C'est-à-dire Dito du 31 octobre 1632. Un enfant, Joannis, le père est Reynier fils de Jean, la mère Dingnum, fille de Balthazar, les témoins sont Pieter Brammer, Jan, fils d'Heyndrick, et Marthe, fille de Jan. Ce Joannis ou Jan étant, dans l'année 1632, — année indiquée par Bleyswijck — le seul fils de Reynier mentionné par l'état civil de Delft, il était donc clairement établi que c'était bien là la déclaration de naissance de notre peintre; toutefois un doute pouvait encore subsister. Aujourd'hui il n'existe plus une mention mortuaire produite récemment par M. O. Obreen est venue confirmer notre découverte. Cette mention est relative à la mère de notre peintre; en voici la teneur Begraven in de nieutve kerk 13 february 1670, Dyna Baltens, weduwe van Reynier Vermeer in de Vlamingstraet. Je traduis Enseveli dans la nouvelle église le 13 février 1570, Dyna Baltens, veuve de Reynier Vermeer, demeurant dans la Vlamingstraet. Dyna étant l'abréviation de Dingnum et Baltens celle de Balthasars, il n'y a plus de place pour le moindre doute. La seconde mention d'état civil relative à Johannes Vermeer rencontrée par nous sur les registres de l'état civil de Delft est celle de son mariage. Nous la relevons sur les registres de l'hôtel de ville, à la date du 5 avril 1653 Johannes Reyniers Z. Vermeer opt Martvelt, Catharina Bolenes J. D. mede aldaer C'est-à-dire Johannes, fils de Reynier Vermeer, jeune homme demeurant sur le marché avec Catharina Bolenes, jeune fille, au même endroit. Et, en marge, on lit attestatie g. g. op Schepl, den 20 april 1653. Stadthuys. Attestation donnée par le corps des échevins le 20 avril 1653. Hôtel de ville. Voilà notre Vermeer marié, il a vingt et un ans. Le premier recueil de documents où il nous va apparaître maintenant ne figure plus à l'état civil de Delft, mais à la bibliothèque royale de La Haye Ce recueil se nomme le Meestersbœrk — ou le livre de maîtrise — de la gilde de Saint-Luc. Il nous apprendra que c'est l'année même de son mariage que notre peintre se fit recevoir maître. Schilder, den 29 December 1653. Johannis Vermeer heft hem dœn aenteijkenen als meester schilder, sijnde burger en heeft op sijn meester geldt betaelt 1 gul 10 stuyv rest 4 gul 10 st. — Den 24 July 1656 in alles betaelt. Traduisons Peintre Le 29 décembre 1653. Johannis Vermeer s'est fait inscrire comme maître peintre étant bourgeois, et il a pour son droit de maîtrise payé 1 fl. 10 sols, reste 4 fl. 10 Le 24 juillet 1656 il a tout payé. Ce même livre de maîtrise nous reparle de lui en 1663. Cette fois, ce n'est plus comme simple maître qu'il figure sur les registres de la corporation, mais comme syndic, comme doyen, comme Hooftman, comme chef-homme. Il exerce pendant deux ans ces importantes fonctions 1662-1663, puis il rentre dans le rang pour en ressortir en 1670 et figurer encore, en 1671, parmi les doyens. Après cela, plus rien. — Ce silence peut sembler extraordinaire si l'on s'en tient à la date mortuaire donnée par les auteurs de la Vaderlandsche Schilderkunst, c'est-à-dire 1696. Mais une vente de tableaux, quelque nombreuse et fournie qu'elle puisse être en œuvres d'un maître, n'est pas un acte de décès, et c'est ce qui nous avait fait estimer et même affirmer que Vermeer devait être mort aux environs de 167321. Nous ne nous étions trompés que de deux ans. Notre Johanues Vermeer passa de vie à trépas le 13 décembre 1675; il n'était, par conséquent, âgé que de quarante-deux ans. Voici la copie de la mention mortuaire inscrite à cette date sur les registres mortuaires Jan Vernneer Kunstschilder aen de onde Langedyck in de Kerk. Jean Vermeer, artiste peintre, — demeurant sur la vieille Langedyk, enterré dans l'église la vieille église. Et une note marginale indique qu'il laissait huit enfants mineurs. Ainsi se clôt cette carrière si brillante, si nous en jugeons par les rares productions qui ont survécu du beau talent de Vermeer, par l'estime de ses confrères, par ses contemporains. Né en 1632, marié en avril 1653, inscrit comme maître le 23 décembre de la même année, chef-homme de sa corporation en 1662-1663, c'est-à-dire à trente ans, de nouveau doyen en 1670 et 1671, mort en 1675. Voilà la restitution complète, intégrale de cette vie que Bûrger déclarait si obscure. Les archives qu'il croyait condamnées à un mutisme éternel ont parlé. Le sphinx», comme il aimait à appeler Vermeer, a livré son secret. Il nous reste à voir maintenant comment ces dates, heureusement retrouvées, viennent détruire l'échafaudage de suppositions qu'on avait élevé autour de cette sympathique figure, et expliquer ses œuvres mieux que ne peuvent le faire les plus ingénieuses suppositions. Notes 1. Traité théorique et pratique des connaissances qui sont nécessaires à sont amateur de tableaux, etc. Bruxelles, 1808, t. Ier p. 303 2. Beschryvinge der Stadt Delft betreffende des selfs situatie oorsprong en ouderdom, etc. Delft, 1667. 3. Campo Weyermann, faisant allusion à ses vers, traite Arnold Bon de poète de deux sous Een zeker poœt van deux aas», et ajoute qu'il aurait dû se nommer, non pas bon, mais très méchant. 4. Journal des voyages de M. de Monconys. Lyon, 1665-1666, p. 149. 5. De groote schonburgh der nederlantsche konstschilders. Amsterdam, 1719. 6. De Levensbeschryvingen der nederlandsche Kuntschilders. La Haye, 1729. 7. De Nieuwe Schonburg der nederlantsche Kuntschilders. La Haye, 1754. 8. La Vie des peintres flamands et hollandais. Paris, 1753. 9. OEuvres diverses de M. de Piles, de l'Académie royale de peinture et de sculpture. Tome Ier, contenant l'abrégé de la vie des peintres avec des réflexions sur leurs ouvrages. Paris, 1767. 10. Anecdotes des Beaux-Arts. Paris, 1776. 11. Geschichte der zeichnenden Kunste in Deutschland und den vereinigten Niederlander. Hannover, 1818. 12. Hans Rudolph Fusslins kritisches verzeichniss. Zurich, 1816. 13. Geschiedenis der vaderlandsche Schilderkunst. Haarlem, 1816. 14. Geschiedenis, etc., t. ler, p. 164. 15 Johannes Vermeer den Titiaan der moderne schilders van de Hollandsche Scholl nœmen mag» 16. D'autant mieux que Rœland van Eynden, l'un des deux biographes en question, dans le Mémoire qui, en 1786, obtint le prix du concours Teyler relatif à la peinture hollandaise, ne mentionne pas encore Vermeer. 17. Témoin la Laitière, dont nous donnons la gravure, payée à la vente de Bruyn 1798 4,550 florins, et à la vente Muilman 1813 2,125 florins, près de 5,000 francs. 18. Aujourd'hui à Amsterdam, dans la galerie Six 19. Voir les œuvres complètes du chevalier Josué Reynolds. Paris, 1806. — Voyage en Flandre, en Hollande, à Düsseldorf, t. II, p. 338. 20. Année 1877, n° 43. 21. Voir Histoire de la peinture hollandaise, Paris, A. Quantin, éditeur, p. 488.
Desdécouvertes sur le pinceau de Vermeer, son utilisation des pigments et la façon dont il a « construit » cette peinture en utilisant différentes couches. Méthodes et objectifs. Certes, cette étude n’est pas la première évidemment. La précédente date de 1994. Les analyses scientifiques et les observations de l’époque avaient été associées à une restauration. Elle

A mes débuts, j’ai eu beaucoup de mal à faire de beaux fondus à l’acrylique. C’est d’ailleurs ce qui m’a fait passer à la peinture à l’huile à un moment donné. 🙂 Mais pourquoi est-ce plus difficile de faire un dégradé de couleurs à la peinture acrylique qu’à l’huile? Et bien parce qu’une des caractéristiques de la peinture acrylique est qu’elle sèche très vite. Or pour faire un dégradé, il faut fondre les couleurs l’une avec l’autre de manière graduelle. Si les deux sèchent, elles ne peuvent se mélanger! Vous voyez le problème? Il faut une bonne maîtrise de la technique pour garantir une rapidité d’exécution et donc un beau dégradé de couleurs! 😀 Au programme 1 Introduction au Définition2 Les facteurs de réussite d’un beau dégradé à la peinture acrylique3 Différentes orientations pour votre dégradé à la peinture acrylique4 3 méthodes pour faire un beau dégradé à la peinture Méthode 1 Technique du dégradé humide sur humide » Présentation de la méthode Dégradé humide sur humide » SANS retardateur de AVEC retardateur de La méthode 1 pas à Méthode 2 Technique du dégradé humide sur sec » Présentation de la méthode Dégradé humide sur sec » La méthode 2 Méthode 3 Technique des glacis Présentation de la Dégradé par AVEC ou SANS médium pour La méthode 3 pas-à-pas5 Avantages et inconvénients des 3 méthodes Introduction au dégradé Mais, qu’appelle-t-on un dégradé » exactement? La technique est relativement simple dans les faits et nécessite peu de matériel. Cependant, elle n’est pas évidente à maîtriser parfaitement et vous demandera quelques entraînements. L’objectif de cet article est de vous familiariser avec les 3 méthodes principales pour faire un dégradé de couleurs parfait avec de la peinture acrylique. Maîtriser cette technique est essentielle dans votre progression en peinture. Pour l’instant, il ne s’agit que d’un exercice qui peut paraître un peu pénible. Mais par la suite, cette technique vous permettra de fondre tout types de couleurs pour réaliser des fonds dégradés, de jolis drapés et des ciels magnifiques, ou encore des fondus de couleurs chair » pour faire des portraits réalistes. Vous trouverez ci-dessous quelques tableaux de maîtres illustrant l’utilisation du dégradé. Pour en savoir plus sur ces œuvres, cliquez sur les liens suivants La jeune fille à la perle de Johannes VermeerLa famille du comte de Gower de Angelica KauffmannNature morte aux oignons de Paul CézanneLa maison du pêcheur, Varengeville de Claude Monet Les facteurs de réussite d’un beau dégradé à la peinture acrylique De manière générale, pour un beau dégradé à la peinture acrylique, j’ai relevé 3 facteurs de réussite Rappel du cercle chromatique Pour en savoir plus sur le cercle chromatique et des associations de couleurs harmonieuses, je vous invite à demander votre guide Bien débuter en peinture » à la fin de cet article. Pour connaître tout ce que contient ce guide gratuit, cliquez ici. Différentes orientations pour votre dégradé à la peinture acrylique Avant de vous détailler les 3 méthodes pour réaliser vos dégradés, je voudrais vous présenter différentes manières d’orienter votre fondu Linéaire, la couleur A se fond progressivement vers la couleur B en suivant une ligne droite horizontale, verticale, de biais. Par exemple, pour le ciel d’un coucher de soleil, l’horizon prendra une teinte rougeâtre et en remontant progressivement, nous observerons des teintes plus jaune-orangé, puis bleu-clair jusqu’à un bleu plus ou en ellipse, les couleurs A et B suivent une courbe pour se fondre l’une dans l’autre. C’est le cas du rayonnement solaire par exemple. Le soleil, point lumineux qui peut être représenté par une couleur très claire, va se fondre petit à petit dans le reste du ciel en suivant les courbes de la source de les couleurs se fondent les unes dans les autres a priori sans suivre de logique. Je dis a priori car il y en a toujours une. Il s’agit la plupart du temps d’un effet de lumière ou de relief. Vous en aurez besoin pour faire par exemple le satiné de la peau, l’aspect soyeux des tissus ou encore des effets de feuillages en arrière plan. Passons maintenant, sans plus tarder aux 3 méthodes pour réussir vos dégradés! 😉 3 méthodes pour faire un beau dégradé à la peinture acrylique Méthode 1 Technique du dégradé humide sur humide » Présentation de la méthode C’est certainement la méthode la plus rapide. Par contre, la difficulté majeure réside dans le fait d’être justement très rapide dans sa réalisation. Pour les débutants en peinture, il faudra quelques essais pour pouvoir être satisfaits à 100% de votre dégradé. Commencez par vous entraîner sur des tout petits formats. SANS retardateur de séchage La peinture peut être appliquée avec simplement quelques gouttes d’eau pour la rendre plus fluide et fondre les couleurs plus facilement l’une dans l’autre. Cependant, en ajoutant de l’eau, la peinture est alors plus diluée et donc moins pigmentée. Ceci peut présenter des risques à la conservation. En effet, ce sont les pigments qui sont responsables de la résistance à la lumière. Moins de pigments, moins de résistance! Mieux vaut donc déjà sélectionner des couleurs avec une résistance maximale à la lumière. Pour savoir comment faire ce choix, je vous invite à lire un précédent article sur Comment décrypter les informations sur les tubes de peinture? . Dégradé de couleurs à la peinture acrylique, du jaune au orange avec la méthode humide sur humide ». Vous noterez que la peinture orange est un peu trop diluée et laisse quelques traces au passage du pinceau. Il faudrait, pour bien faire, repasser une couche de ce orange, peut être avec la méthode des glacis voir méthode 3 une fois la surface bien sèche. AVEC retardateur de séchage Pour éviter ces problèmes de conservation, vous pouvez utiliser un médium spécifique à la peinture acrylique qui vous permettra de retarder son temps de séchage. Une petite noisette suffit. Je le conseille pour débuter dans cette méthode! 😉 Il est vraiment difficile au début, je trouve, de fondre une couleur dans l’autre avec simplement de l’eau et une peinture acrylique qui sèche à une vitesse folle! Retardateur que j’utilise. Il est noté liquide » mais en réalité, il n’est pas fluide mais de la même texture que ma peinture en tube. Contrairement à une dilution à l’eau, je garde donc la même consistance et c’est ce que j’apprécie particulièrement. La méthode 1 pas à pas Pinceaux à poils souples pour réaliser les dégradés Mouillez votre support à l’aide d’un pinceau large, type spalter ou simplement avec votre plus gros pinceau si vous n’avez pas de spalter, que vous aurez trempé entièrement dans l’eau. Secouez le surplus d’eau. Car attention, le support ne doit pas non plus être détrempé! Simplement humidifié. 😀Toujours avec un pinceau large le même si vous voulez, appliquez une première couleur rapidement sur une zone du support humidifié en choisissant une manière de faire linéaire, radiale ou aléatoire. Ne vous arrêtez pas dans votre geste. Si vous choisissez par exemple de faire un dégradé linéaire, étalez votre peinture d’un bord à l’autre sans vous arrêter et avec la même pression sur le support pour ne pas laisser de traces. Allez jusqu’à la zone de transition de votre deuxième avoir nettoyé votre pinceau, ou en prenant un autre pinceau propre à poils souples, appliquez la deuxième couleur en partant de la zone opposée pour venir petit à petit vers la zone de transition. Gardez toujours un geste fluide avec la même manière de faire linéaire, radiale ou aléatoire.Passez de nombreuses fois sur la zone de transition en allant et venant petit à petit d’une couleur à l’autre. Surtout ne passez pas d’une couleur à l’autre sans passer par la zone de transition. Si vous l’avez fait vous pouvez toujours rattraper cela, en ajouter de nouveau de la couleur pure en repartant de la zone de départ et en allant petit à petit vers la zone de transition. Plus vous passerez de fois sur la zone de transition plus cette zone sera large et votre dégradé délicat. Mais attention au séchage! Si vous voyez que la peinture commence à sécher, vous pouvez pulvériser un peu d’eau avec un spray sauf si la peinture est déjà sèche auquel cas vous laisseriez des traces plus claires correspondant aux gouttes d’eau. Pas-à-pas en vidéo de la méthode humide sur humide » Si vous avez raté » avec cette méthode et que la peinture est sèche. Vous pouvez toujours passer à la méthode suivante en recouvrant tout votre tableau avec la couleur la plus foncée et/ou la plus opaque de vos couleurs à fondre. Méthode 2 Technique du dégradé humide sur sec » Présentation de la méthode Cette deuxième méthode laisse plus de temps pour sa réalisation. Elle est donc un peu plus simple à réaliser pour les débutants en peinture. Mais je trouve personnellement le rendu du dégradé un peu moins subtile. Et de plus, vous verrez dans la méthode qu’il faut bien réfléchir à la couleur à appliquer en premier et que dans certains cas, le dégradé peut tout simplement être impossible à faire! Pour réussir ce type de dégradé, il est essentiel de recouvrir le support avec la couleur la plus couvrante. En effet, si vous faîtes l’inverse, vous ne ferez que recouvrir la première teinte avec la deuxième sans la laisser apparaître et donner cette impression de fondu optique. La méthode 2 pas-à-pas Sélectionnez la couleur la plus couvrante. Si elles sont toutes les deux transparentes ou semi-transparentes, choisissez la plus cette couleur sur l’ensemble de la zone de votre dégradé avec un pinceau large et en évitant de laisser des traces. Puis, laissez la sécher votre deuxième teinte pour votre dégradé, avec un pinceau propre adapté à la manière de faire que vous aurez choisie pour votre dégradé, en y ajoutant quelques gouttes d’eau ou une noisette de retardateur voir méthode 1 pour faire votre choix entre les deux. Commencez par la partie la plus éloignée de la zone de transition. Avancez progressivement vers cette zone sans reprendre de cette nouvelle teinte pour que votre pinceau perde de la charge de peinture au fur et à mesure de vos allées et venues. Gardez bien toujours le même mouvement, ne vous arrêtez pas au milieu de votre geste et gardez une constance dans votre manière de procéder linéaire, radiale ou aléatoire et dans la pression que vous appliquez sur le support avec votre pinceau. Si besoin, renforcer la couleur de la deuxième teinte en recommençant plusieurs fois l’étape 3. Quand votre pinceau est déchargé, c’est-à dire avec moins de peinture, vous pouvez passer sur la zone de transition de nouveau mais attention, ayez la main légère pour ne pas déposer trop de peinture au risque de devoir recommencer l’ensemble du dégrader ou d’élargir la zone de transition des 2 couleurs. La méthode humide sur sec » étape par étape Noisette de retardateur pour séchage mélangée à la couleur, ici du Blanc de Titane qui est opaque à l’origine et permettant ainsi de le rendre plus transparent Méthode 3 Technique des glacis Présentation de la méthode Cette méthode est la plus longue à réaliser mais probablement la plus subtile dans l’effet obtenu du dégradé. AVEC ou SANS médium pour glacis Vous pouvez réaliser vos différents glacis en ajoutant simplement de l’eau. Mais comme nous l’avons vu plus haut voir méthode 1, vous aurez un risque plus important de dégradation de la couleur à la lumière et de conservation dans le temps. Le médium pour glacis vous permettra de rendre votre teinte très transparente. La méthode 3 pas-à-pas Ajoutez 10 à 30% de médium pour glacis à votre couleur ou à défaut de l’eau ou du retardateur. Testez sur un papier séparé l’effet de transparence obtenu et rajouter de l’eau ou du médium, jusqu’à obtenir l’effet ce glacis sur un support sec, préalablement peint ou non. Puis, laissez bien l’opération avec autant de couleurs que vous le souhaitez, et autant de couches pour obtenir l’effet d’optique souhaité. Avantages et inconvénients des 3 méthodes En résumé, chaque méthode à ses avantages et inconvénients. Je voulais vous présenter les 3 pour vous permettre de les tester et trouver celle qui vous convient le mieux. A vous de faire votre choix! Et puis en vérité tout dépend de votre sujet. Vous serez certainement amenée à toutes les utiliser. Personnellement, j’utilise les 3 méthodes mais toujours avec du retardateur de séchage qui se rapproche le plus de la façon de faire à la peinture à l’huile. Et vous? Laquelle préférez-vous? Avez-vous d’autres façons de faire vos dégradés? Épinglez cet article sur Pinterest

\n\n\n \nretrouver les pinceau et la peinture de vermeer
2003 pp. 256-257. Peu de peintures dans toute l’histoire de l’art semblent aussi parfaites que celle-ci. L’extraordinaire maîtrise technique de Vermeer, la lumière cristalline qui illumine la scène, la pureté des volumes et la distanciation psychologique unique des figures sont autant de caractéristiques de son travail qui
Quatrième de couverture Vermeer et les maîtres de la peinture de genre Vermeer, ou le sphinx de Delft ». Cette expression, forgée au XIXe siècle, a figé la personnalité de Johannes Vermeer 1632-1675 dans une pose énigmatique et solitaire. Cet ouvrage original permet au contraire de découvrir que ce génie universel s'inscrivait dans un riche réseau d'influences, très loin du splendide isolement avec lequel il fut longtemps scène de genre élégante hollandaise connaît son âge d'or vers 1650-1680. Cette peinture, mise en scène luxueuse d'activités qui n'ont de quotidiennes que le nom, permet à la République des Provinces-Unies de s'affirmer face aux monarchies. Vermeer en est l'un des maîtres, aux côtés de Gérard Dou, Gérard ter Borch, Frans van Mieris, Gabriel Metsu, Pieter de Hooch... Ces peintres, actifs à Leyde, Deventer, Amsterdam ou Delft, ont eu connaissance du travail des uns et des autres. Leurs rapports alternent hommages, citations détournées, de la sorte, les sublimations de Vermeer prennent un sens nouveau celui de ses rejets et de ses admirations.
Cen’est pas par hasard si nous retrouvons, près de trois siècles avant Caravage, cette même corbeille de fruits entre les mains de la Charité, la Vertu qui sait donner sans réserve, et n’est riche que de ce qu’elle donne : tandis qu’elle foule aux pieds les sacs d’or de l’avare, elle offre d’une main son cœur à son Créateur et, riche de ce don, reçoit les fleurs et les Bien qu'existe une philosophie de l'art, art et philosophie ne s'accordent pas d'emblée, et semblent souffrir d'un certain strabisme l'un regarde vers la beauté, l'autre vers la vérité. Cependant, la beauté, selon Platon du moins, dit quelque chose de la vérité, et la vérité a l'éclat de la beauté. Si bien qu'il n'est pas insensé de postuler que ce qui fonctionne par percepts peinture, littérature ou affects musique, pour utiliser le vocabulaire deleuzien, a quelques correspondances» avec ce qui fabrique des concepts philosophie.Mais correspondance en quel sens ? On peut songer à celui que, dans un poème éponyme des Fleurs du mal, lui a donné Baudelaire, selon lequel le monde serait un symbole sensible et sensuel, perpétuellement à déchiffrer», à savoir le lien profond et parfois invisible unissant d'une part l'Idée et la Nature» et, d'autre part, les diverses sensations entre elles puisque les parfums, les couleurs et les sons se répondent…». Ou l'entendre simplement comme relations que les arts ont entre eux, justifiant par exemple qu'on veuille mettre en musique un poème. Ou bien encore comme écoute» que certains philosophes ont prêtée à des artistes pour saisir ce qui, dans leurs œuvres, correspondait» à leurs thèses Deleuze et Bacon, Merleau-Ponty et Cézanne, Michel Henry et Kandinsky….Phénoménologie du sentir»Professeur à l'université de Poitiers, Philippe Grosos rappelle ces diverses acceptions de correspondance» afin, par contraste, de mettre en relief le sens particulier qu'il lui donne, et qui doit s'appliquer au et» du titre de son livre, l'Artiste et le Philosophe, où sont convoqués Georges de La Tour et Pascal, Fra Angelico et Thomas d'Aquin, Alberto Giacometti et Henri Maldiney, Liszt et Schelling, Fragonard et Diderot… L'ouvrage cherche à établir une phénoménologie des correspondances esthétiques». Il ne relève cependant pas de… l'esthétique, au sens de la philosophie de l'art, mais, vraiment, de la phénoménologie, qui, depuis Husserl, se veut un savoir rigoureux», tenant à l'effort pour accéder à l'essence des phénomènes qu'elle décrit, et, par là, à leur vérité». Son propos sera donc de dégager l'intime d'une pensée», son essence justement, et voir si elle peut entrer en correspondance avec le cœur même, le nœud d'intelligibilité d'une œuvre artistique», au sens où l'une et l'autre, sans s'être concertées», participeraient d'une intuition commune».Cette communauté» ne peut pas se réaliser sur le terrain des idées, car une œuvre d'art […] n'est pas affaire de concepts mais de mise en forme», ni sur celui de l'esthétique, dans le sens habituel qui l'attache à la beauté artistique, car la philosophie ne s'y réduit pas. La correspondance d'une œuvre à l'autre, contemporaines ou éloignées dans le temps, ne peut se rencontrer que là où se déploie une communauté similaire d'expériences, d'épreuves, de traversées dans l'existence» - si toutefois on admet que l'artiste comme le philosophe engagent leur existence dans leur œuvre». Il ne s'agit pas, bien entendu, de rechercher des croisements» biographiques entre tel artiste ou tel philosophe, Fragonard et Diderot par exemple. L'existence» dont parle Grosos renvoie plutôt à ce qu'on peut nommer, avec Heidegger, des existentiaux, c'est-à-dire des catégories structurant la façon qu'a l'existant d'être au monde», dans la mesure où y sont engagés tous les modes selon lesquels l'homme manifeste sa présence, sa sensibilité comme son intelligence».Dès lors, il faut couper de l'esthétique» le vecteur qui la conduit à une théorie des beaux arts», pour lui faire retrouver son sens originel aisthesis = sensation et la connecter à une phénoménologie du sentir», où sentir ne sera pas réductible à éprouver, avoir des sensations, mais reconductible à la modalité première» de notre accès au monde et aux autres. Aussi, mettre en évidence des correspondances esthétiques, non seulement entre des pensées et des œuvres d'art, mais par là plus encore entre des philosophes et des artistes», revient-il à se demander, dans les deux cas, comment les unes et les autres se donnent à nous, c'est-à-dire à la pensée comme au regard, voire à l'écoute».Grosos rend hommage à Michel Serres, lequel, dans le troisième des cinq tomes de Hermès, avait déjà parlé d'invariants», qui œuvrent en sous-main à la constitution de pensées philosophiques comme d'œuvres picturales», et font voir comment le peintre Vermeer, La Tour ou Turner traduit l'intuition du savant Descartes, Pascal, Carnot, et non l'inverse, en se référant à un paradigme commun». Mais entre l'idée de traduction» chère à Serres et celle de correspondance esthétique» que propose l'Artiste et le Philosophe, il y a une réelle différence, que Grosos fait saisir par cinq études de cas» - en commençant par celui de Georges de La Tour 1593-1652 et Blaise Pascal 1620-1662. Si on passe mais Grosos ne le fait pas sur ce qu'elle doit au Caravage, on note que la production artistique de La Tour laisse voir deux genres, deux motifs et deux modalités de peinture» les genres sont ceux du laïque et du sacré», les motifs ceux du divertissement et de l'édification» et les modalités celles du diurne et du nocturne». Ce qui exprime par exemple le divertissement, c'est le jeu, le fait de jouer, qui est très sérieux, dans la mesure où il apparaît comme un existential», une catégorie fondamentale de l'existence humaine». Aussi les œuvres que La Tour consacre au jeu - aux joueurs de cartes, tels le Tricheur à l'as de carreau ou le Tricheur à l'as de trèfle, et aux joueurs de vielle, le Vielleur au chien, le Vielleur au chapeau, le Vielleur à la sacoche… - ne montrent-elles rien de divertissant, mais exhibent plutôt la misère du monde» Les joueurs de cartes trichent, et les musiciens qui ne sont pas des angelots de cour mais de pauvres hères, apparaissent miséreux, et parfois, qu'ils soient voyants ou aveugles, filous ou naïfs, se battent entre eux.» Dans la Diseuse de bonne aventure, un jeune homme tend sa main à une vieille femme qui le divertit, pendant que trois jeunes coquines s'affairent à le détrousser». Il en va de même dans les tableaux qui représentent le contraire du divertissement - le Paiement des taxes, les Mangeurs de pois, la Femme à la puce le nu le moins érotique qui puisse être», le Souffleur à la lampe - dans lesquels l'affairement», dans sa quotidienneté laïque», est toujours pénible, banal ou ennuyeux».Certes, une large part de l'œuvre du peintre lorrain, d'inspiration plus religieuse, a pour vocation de nous soustraire à l'égarement du monde» et est tournée vers l'édification - même si, dans la série de ses portraits, il y a saint Thomas qui doute de la résurrection, saint Pierre qui renie le Christ, ou saint Jude, patron des causes désespérées». Mais tout y est en clair-obscur, à la fois diurne et nocturne, visible et invisible, comme si le divin lui-même ne se manifestait que dans l'ambiguïté, une présence qui ne s'atteste qu'en se dissimulant, qui ne se cache que pour se laisser deviner», comme si l'homme était toujours attiré par ce qui l'abat et aimanté par ce qui l'élève, déchiré entre la vanité du monde dans lequel il est pris et les conditions du salut dont il est épris. Tel est l'existantial» que révèle la peinture de La Tour c'est entre la chute et l'élévation que se déploie l'existence humaine. Or, Blaise Pascal exprime en pensée exactement la même chose que ce qu'en chiaroscuro donne à voir le peintre S'il n'y avait point d'obscurité, l'homme ne sentirait point sa corruption ; s'il n'y avait point de lumière, l'homme n'espérerait point de remède. Ainsi il est non seulement juste, mais utile pour nous que Dieu soit caché en partie, et découvert en partie, puisqu'il est également dangereux à l'homme de connaître Dieu sans connaître sa misère, et de connaître sa misère sans connaître Dieu.» Voilà, à propos de la chute et de l'élévation, un exemple de correspondance esthétique» entre le philosophe et l'artiste. Grosos en cite d'autres, qui rapprochent la pensée phénoménologique de Maldiney et les sculptures filiformes de Giacometti, la théologie de saint Thomas et l'art de Fra Angelico, ou encore la philosophie de Schelling et la musique de Franz Liszt, inscrites, à partir de la commune génialité précoce» de leurs auteurs, dans une double dimension d'affirmation puis d'effacement du Moi».Être vivant»L'Artiste et le Philosophe analyse en profondeur cinq exemples de correspondance esthétique». En ce sens il est assez modeste, et a raison d'inciter les philosophes à chercher d'autres rapprochements, afin de graver dans le marbre ce qui est ici esquissé d'une belle plume. Mais la visée du livre est très ambitieuse, car si la notion de correspondance esthétique» était confortée dans sa pertinence, elle produirait un réel renouvellement autant dans l'approche de l'œuvre d'art que dans l'écriture philosophique». Qu'on ne s'y trompe pas, en effet c'est la notion même d'esthétique qui est mise à la question, sinon au bûcher. Kierkegaard l'avait pressenti, qui en avait fait un stade» sur le chemin de la vie, précédant le stade éthique et le stade religieux. Et Nietzsche avait vu que la question de l'appréciation des formes de l'art ne peut être qu'intimement solidaire d'une façon d'être en rapport à la vie, en un mot d'être vivant». Mes objections contre la musique de Wagner sont d'ordre physiologique pourquoi chercher encore à les travestir sous des formules esthétiques ?» ce que, au-delà d’eux, réaffirme en un sens nouveau Philippe Grosos l’esthétique tient à l’existence, à la façon pour le vivant d’être au monde - et non à la beauté. Mais pour parvenir à rapporter l’art à la vie, il faut que cette esthétique-là remplace ou débaptise l’autre l’analyse intellectuelle des œuvres, soit la philosophie et l’histoire de l’art. Mince affaire !

Lespeintres comme Vermeer, Van Eyck et Rembrandt ont beaucoup influencé le choix de son style de peinture. Elle apprend alors les techniques de l'huile et du pastel et se perfectionne grâce à

Vous venez d’acheter un pinceau tout neuf, beau et propre et un sourire s'étire instantanément sur votre visage. Quel bon moment ! Malheureusement, ce beau pinceau a très peu de chance de conserver sa forme longtemps et sa survie est en danger. Pourtant, avec un entretien régulier et une bonne utilisation, il pourrait rester comme neuf » assez longtemps. Les artistes ont des trucs pour conserver leurs pinceaux en excellent état pendant très longtemps. Je vous en livre quelques-uns ici. Tout d’abord ce qu’il ne faut pas faire pour bien préserver son pinceau 1 - Laisser sécher la peinture sur le pinceau Il est toujours plus facile de nettoyer la peinture quand elle est encore humide. Une fois sèche, c’est presque impossible de l’éliminer complètement. Pour éviter tout risque de dessèchement de la peinture sur le pinceau, nettoyez-le dès que vous avez terminé. La peinture laissée sur le pinceau rendra les poils plus rigides et les poils perdront leur forme. Lorsque vous utilisez de la peinture acrylique, humidifiez les poils avec de l'eau, mais ne laissez pas les pinceaux tremper trop longtemps dans l'eau. La peinture à l'huile est plus lente à sécher, il n'est donc pas nécessaire de laisser tremper les pinceaux dans le diluant pendant la séance de peinture, mais vous devez les nettoyer correctement lorsque vous avez terminé. Si la peinture à l'huile sèche sur le pinceau, essayez de faire tremper les poils dans un bon dégraissant pendant quelques minutes, puis frottez-les sur la paume de la main en ajoutant du savon au besoin. 2- Laisser les pinceaux tremper longtemps Le pinceau est composé de différents éléments, assemblés ensembles, soit avec de la colle, soit avec un sertissage. Trop d'humidité ajoutée au poids du pinceau appuyé sur ses poils, pourrait entraîner une forte déformation des poils. Le liquide peut aussi pénétrer sous la virole, imbiber et ramollir la colle, ce qui peut éventuellement décoller la virole du manche. Le liquide peut aussi faire gonfler le manche en bois qui, en se dilatant desserrerait le sertissage et entrainerait la séparation de la virole et du manche. Le manche, en gonflant entrainerait le détachement du verni qui pourrait tomber en miettes dans la peinture et causer inconfort et insatisfaction durant le travail de peinture. Comment bien nettoyer les pinceaux Lorsque vous avez fini de peindre avec un pinceau particulier, vous devez le nettoyer immédiatement pour éviter que la peinture ne sèche sur les poils. Suivez cette procédure simple pour nettoyer les pinceaux et vous conserverez vos pinceaux bien propres pour la prochaine fois que vous voudrez peindre. Rincez-les d’abord dans le diluant pour la peinture à l’huile ou dans l’eau pour la peinture acrylique. Rincez ensuite votre pinceau sous l'eau courante tiède. À l’aide de vos doigts, serrez doucement et rapidement les poils pour déloger davantage les restes de peinture. Le savon de Marseille est très efficace et dure très longtemps Utilisez du savon spécial pour artistes ou du savon ordinaire pour le lavage des mains, ou du savon à vaisselle ou encore mieux, du savon de Marseille. Mettez du savon sur votre pinceau et lavez doucement les poils avec vos doigts en passant le savon entre les poils. Rincez, vérifiez s'il reste de la peinture et, le cas échéant, répétez les mêmes étapes, jusqu’à ce que le pinceau soit bien propre. Une fois que vous êtes certain que toute la peinture a été retirée, secouez le pinceau pour éliminer l'excès d'eau. Épongez les poils avec un essuie-tout ou un chiffon, simplement en pressant mais jamais en frottant et faites sortir l'excès d'eau. Laissez votre pinceau sécher de préférence à l'horizontale. Quelques trucs de fabricants de pinceaux et de peinture Si les pinceaux ont perdu leur forme, vous pouvez les tremper dans de l'eau bouillante pendant quelques secondes et ils se remodèlent. Le fait de tremper régulièrement vos pinceaux dans un assouplissant vous aidera à rendre les poils plus doux et plus souples, les empêchant de devenir cassants. Faites tremper les pinceaux souillés de peinture à l'huile pendant 5 à 10 minutes dans de l'huile pour bébé. Ensuite, lavez-les bien avec du savon doux et de l'eau chaude. Nettoyez bien la partie des poils qui se trouve près de la virole. C’est souvent la zone la plus difficile à nettoyer, mais elle est tout aussi importante pour maintenir la forme de la pointe du pinceau. Après le nettoyage au savon et à l'eau, terminez le travail à l'huile d'olive. C’est incroyable combien de peinture à l'huile vous retirerez encore d’un pinceau que vous croyiez propre ! Et en plus, l'huile d'olive garde les poils plus doux ! Prenez une tasse en verre et remplissez-la de vinaigre blanc. Faites-la chauffer au micro-ondes pendant 1 à 1,5 minute, puis plongez-y vos pinceaux durcis. Ensuite lavez-les au savon et rincez-les à l'eau tiède. Voici un pinceau mal entretenu. La pointe des poils est déformée et les poils s'écartent À mes débuts, lorsque je peignais, j’utilisais des pinceaux bon marchés et je l’avoue, je n’en prenais pas bien soin. Je pensais faire des économies, mais je devais en acheter des nouveaux très souvent car il se détérioraient très vite. Aujourd’hui, j’achète peu de pinceaux, je les paie assez cher, mais ils durent des années parce que j’en prend bien soin. Ils sont toujours propres, prêts à être utilisés, les poils conservent leur forme originale et grâce à tout cela, je fais des économies et je peins avec beaucoup plus de plaisir et de confort. Avant de vous livrer une dernière astuce, je vous rappelle qu'en ce moment vous pouvez rejoindre la formation "La Peinture c'est Facile!". Et profiter de plus de 400 heures de cours de peinture ! En ce moment, vous pouvez profiter de 7 jours d'essai offerts en cliquant ici Un autre petit truc ? Remplacez vos essuie-tout et Sopalin par des chiffons doux. Quand c’est doux pour la peau, c’est doux pour les pinceaux ! Bonne semaine et à lundi prochain. Bye bye ! René Vermeeret les maîtres de la peinture de Un parcours thématique où l’on retrouve la drôle de frimousse d’Audrey Hepburn l’une de ses égéries. Hubert de Givenchy Du 15 juin au 31
Johannes ou Jan Van der Meer, dit Vermeer ou Vermeer de Delft, baptisé à Delft le 31 octobre 1632, et inhumé dans cette même ville le 15 décembre 1675, est un peintre baroque néerlandais Provinces-Unies. Actif dans la cité hollandaise de Delft rattachée à la maison d’Orange, Vermeer semble avoir acquis en son temps une réputation d’artiste novateur, et avoir bénéficié de la protection de riches commanditaires. Mais une notoriété qui s'est essentiellement cantonnée aux limites du territoire provincial qui était le sien, une production de faible ampleur, évaluée à quarante-cinq tableaux maximum en vingt ans, ainsi qu'une biographie longtemps restée obscure — d'où son surnom de Sphinx de Delft » —, peuvent expliquer pourquoi le peintre tombe dans l'oubli après sa mort — si ce n'est auprès des collectionneurs éclairés. Vermeer n'est réellement mis en lumière que dans la deuxième moitié du XIXe siècle, à partir du moment où le critique d'art et journaliste français Théophile Thoré-Burger lui consacre une série d'articles publiés en 1866 dans la Gazette des beaux-arts. Dès lors, sa réputation, soutenue par les hommages que lui rendent les peintres, notamment impressionnistes, et les écrivains, tel Marcel Proust, ne cesse de s'amplifier. Ses tableaux font l'objet d'une véritable traque, rendue plus vive encore par leur rareté, et attirant la convoitise des faussaires. Parmi les trente-quatre qui lui sont actuellement attribués avec certitude — trois autres faisant encore l’objet de discussions —, La Jeune Fille à la perle et La Laitière comptent désormais parmi les œuvres les plus célèbres de l'histoire de la peinture, et Vermeer est placé, avec Rembrandt et Frans Hals, au rang des maîtres du Siècle d'or néerlandais. Cette fortune tant critique que populaire est confirmée par l'affluence des expositions qui lui sont consacrées, et est alimentée par l'utilisation publicitaire de ses œuvres, ainsi que par des succès de librairie et du box-office. Vermeer reste essentiellement connu pour ses scènes de genre. Celles-ci présentent, dans un style qui conjugue mystère et familiarité, perfection formelle et profondeur poétique, des intérieurs et scènes de la vie domestique, pour figurer un monde plus parfait que celui dont il a pu être le témoin. Ces œuvres de la maturité présentent une cohérence qui les rend immédiatement reconnaissables, et qui se fonde notamment sur des associations de couleurs inimitables — avec une prédilection pour l'outremer naturel et le jaune —, une grande maîtrise du traitement de la lumière et de l'espace, et la combinaison d'éléments restreints, récurrents d'un tableau à l'autre. On connaît peu de choses de la vie de Vermeer. Il semble avoir entièrement été dévoué à son art dans la ville de Delft. Les seules informations à son sujet proviennent de certains registres, de quelques documents officiels et de commentaires d’autres artistes ; c’est pour cette raison que Thoré-Bürger le surnomme, quand il le redécouvre en 1866, le Sphinx de Delft ». En 1989, l'économiste de formation John Michael Montias, après avoir publié une étude socio-économique sur le marché de l'art dans la ville de Delft au XVIIe siècle, entreprend d'écrire une biographie de Vermeer à partir de ses études antérieures et d'un patient travail de recherche d'archives Vermeer and His Milieu A Web of Social History redonne ainsi du relief à la personne du peintre, en apportant des éclairages essentiels sur sa vie et l'histoire sociale de son temps. Ceci fait partie de l'article Wikipédia utilisé sous licence CC-BY-SA. Le texte intégral de l'article est ici →
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