🌉 Cas Pratique CorrigĂ© Droit Du Travail L3

Re phrase d'accroche dissertation, commentaire, cas pratique par InvitĂ© Sam 31 Mar 2007 - 14:03. "Le vainqueur triomphe avant mĂȘme de partir Ă  la guerre. Le vaincu part Ă  la guerre, et rĂȘve de triomphe." Met en pratique cette citation tirĂ©e de l'art de la guerre, Ă©crit par le gĂ©nĂ©ral Sun Tzu. → SYLLOGISME MAJEURE/MINEURE/SOLUTION Conseils pour la rĂ©daction du syllogisme majeure/mineure/solution C’est l’étape la plus importante de la mĂ©thodologie du cas pratique en Droit. L’identification des textes et de la jurisprudence de rĂ©fĂ©rence est essentielle. C’est dans cette partie que le correcteur attribuera le maximum de points dans son barĂšme. Afin d’attirer le regard du correcteur sur ces points particuliers, il peut ĂȘtre utile de mettre en relief les textes et la jurisprudence citĂ©s, en soulignant ces Ă©lĂ©ments ou en les mettant entre parenthĂšses, ce qui permettra au lecteur de voir que ces Ă©lĂ©ments sont prĂ©sents et de le mettre dans de bonnes dispositions lorsqu’il lira la copie. Pour ce faire, il faut absolument rechercher dans le Code civil Dalloz, LexisNexis etc.. Il faut prendre grand soin de bien lire chacun des articles en relation avec le thĂšme et notamment le plan du Code civil qui permet de comprendre la hiĂ©rarchie et les liens entre les articles. Ainsi, il sera facile de repĂ©rer les principes et les exceptions pour chaque situation. Un index alphabĂ©tique figure Ă  la fin du Code civil, ce qui permet de rechercher tous les articles applicables Ă  un mot-clef prĂ©alablement identifiĂ© par exemple Preuve > preuve littĂ©rale. Afin de citer un article, il est possible d’employer les formules suivantes art. 1er C. civ. ; en vertu des dispositions de l’article 1er du Code civil ; selon l’article 1er du Code civil ; l’article 1er du Code civil dispose
 ; l’article 1er du Code civil prĂ©voit
 etc. La jurisprudence figurant en notes sous chacun des articles est trĂšs utile Ă  plusieurs Ă©gards. PremiĂšrement, les cas pratiques sont souvent inspirĂ©s de dĂ©cisions jurisprudentielles et il y a donc de grandes chances pour que la solution au cas pratique figure dans une note. DeuxiĂšmement, la jurisprudence permet de prĂ©ciser certains articles qui sont un peu obscurs. TroisiĂšmement, les notes sous les articles permettent de confirmer l’intuition que l’article convient Ă  la situation. Pour citer une jurisprudence, il faut prĂ©ciser la formation de la juridiction qui a rendu la dĂ©cision Civ. 1Ăšre, Com., Ch. mixte, Ass. plĂ©n., la date 1er janv. 2018 et le numĂ©ro de l’affaire numĂ©ro au Bulletin de la Cour de cassation ou numĂ©ro de pourvoi par exemple. Ces informations permettent Ă  la fois de comprendre l’importance de la dĂ©cision rendue un arrĂȘt en AssemblĂ©e plĂ©niĂšre sera dĂ©cisif mais Ă©galement de distinguer l’arrĂȘt d’autres dĂ©cisions rendues le mĂȘme jour avec le numĂ©ro de l’affaire. Il ne faut absolument pas citer le numĂ©ro de la note sous l’article et encore moins considĂ©rer celle-ci comme un alinĂ©a cela indique une confusion entre la loi et la jurisprudence, la numĂ©rotation dĂ©pend en effet de l’éditeur voire de l’annĂ©e d’édition du Code civil et ne permettra pas au correcteur de repĂ©rer la jurisprudence concernĂ©e s’il se rĂ©fĂšre Ă  une Ă©dition diffĂ©rente de celle utilisĂ©e. Attention toutefois Ă  ne pas aller trop vite et appliquer directement une jurisprudence. La jurisprudence n’est pas vĂ©ritablement une source du Droit. Elle permet simplement de conforter l’application d’un article de loi. Il est donc nĂ©cessaire de rappeler prĂ©alablement les textes applicables et de confirmer leur pertinence au cas d’espĂšce grĂące Ă  la jurisprudence. Astuce Avant votre examen, repĂ©rez bien tous les articles citĂ©s en cours et toutes les jurisprudences figurant dans vos fiches de travaux dirigĂ©s. Si votre professeur l’autorise, surlignez tous les articles et tous les arrĂȘts mentionnĂ©s en cours magistraux et en travaux dirigĂ©s ou bien utilisez des post-it afin de marquer les pages sur lesquelles ils figurent. Lorsque vous serez en examen, vous gagnerez Ă©normĂ©ment de temps et saurez rapidement quels sont les textes et jurisprudences attendus. Il faut Ă©galement prĂȘter une attention particuliĂšre Ă  la validation de chaque Ă©tape, afin de guider le client qui sollicite une consultation. En principe, le client n’est pas juriste ! Il faut bien lui expliquer chaque Ă©tape et notamment les raisons pour lesquelles tel texte s’applique ou non Ă  sa situation. Il est donc nĂ©cessairement de reprendre Ă  chaque fois les faits afin de les confronter aux articles et Ă  la jurisprudence connue sur le sujet, afin de conseiller le client. En cas de nombreuses sous-questions, il semble plus judicieux de traiter la majeure, la mineure et la solution pour chaque sous-question de l’arbre de dĂ©cision, avant de pouvoir passer Ă  la sous-question suivante. Dans un tel cas, une annonce de plan est trĂšs utile car elle permet au lecteur d’ĂȘtre guidĂ© dans la rĂ©flexion. Le correcteur d’un cas pratique n’attache pas beaucoup d’importance aux titres dans un cas pratique, contrairement Ă  ce qui se pratique pour le commentaire d’arrĂȘt, le commentaire de texte ou la dissertation juridique. Il ne faut pas perdre de temps Ă  Ă©laborer les titres qui ne font pas gagner de points sur une copie. Les titres Ă©noncent gĂ©nĂ©ralement les grandes questions du client ici Sur la force probante de l’écrit de Paul ». Les sous-titres d’un cas pratique peuvent Ă©galement commencer par Sur le/la/les
 ». a- Sur la charge de la preuve La charge de la preuve permet de dĂ©terminer qui doit rapporter la preuve du fait allĂ©guĂ©. Majeure Rappelant l’adage actori incumbit probatio », l’article 1353 du Code civil prĂ©voit que c’est celui qui rĂ©clame l’exĂ©cution d’une obligation qui doit la prouver. Mineure En l’espĂšce, Pierre sollicite le paiement des 2000€. Il souhaite prouver que Paul lui doit ces 2000€. Solution Par consĂ©quent, c’est Pierre qui rĂ©clame l’exĂ©cution d’une obligation. C’est Ă  lui de prouver que Paul a reconnu par Ă©crit qu’il lui devait 2000€. Transition Encore faut-il dĂ©terminer si l’on est en prĂ©sence d’un fait juridique ou d’un acte juridique b. b- Sur l’objet de la preuve Majeure Les faits juridiques sont dĂ©finis par l’article 1100-2 alinĂ©a 1er du Code civil comme des agissements ou des Ă©vĂ©nements auxquels la loi attache des effets de droit », tandis que les actes juridiques sont des manifestations de volontĂ© destinĂ©es Ă  produire des effets de droit » art. 1100-1 al. 1er C. civ.. Mineure Au cas particulier, en reconnaissant par Ă©crit la dette qu’il a envers Pierre, Paul a manifestĂ© sa volontĂ© en vue de la production d’effets juridiques. Solution La reconnaissance de dette de Paul est donc un acte juridique. Transition Afin de rapporter la preuve de l’acte juridique rĂ©digĂ© par Paul, Pierre doit se conformer aux modes de preuve des actes juridiques c. c- Sur les modes de preuve des actes juridiques Majeure Les modes de preuve des actes juridiques diffĂšrent selon que ceux-ci sont infĂ©rieurs ou supĂ©rieurs Ă  1500€. En effet, il existe un principe de libertĂ© de la preuve prĂ©vu Ă  l’article 1358 du Code civil. NĂ©anmoins, l’article 1359 du Code civil prĂ©voit que, en matiĂšre civile, pour les actes juridiques d’une valeur supĂ©rieure Ă  1500 €, il est nĂ©cessaire de rapporter une preuve par Ă©crit, c’est-Ă -dire une preuve littĂ©rale systĂšme de la preuve lĂ©gale. Mineure En l’espĂšce, la reconnaissance de dette de Paul est de 2000€ et concerne la matiĂšre civile. Solution La reconnaissance de dette de Paul Ă©tant supĂ©rieure Ă  1500€, il est nĂ©cessaire que Pierre ait recours Ă  la preuve littĂ©rale. Transition Pierre doit prouver la reconnaissance de dette de Paul par un Ă©crit. Encore faut-il dĂ©terminer si le document, rĂ©digĂ© par Paul mais non signĂ©, peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un Ă©crit admissible d. d- Sur l’admissibilitĂ© de la preuve littĂ©rale Majeure L’article 1365 du Code civil dĂ©finit l’écrit comme une suite de lettres et de chiffres intelligible. L’alinĂ©a 1er de l’article 1367 du mĂȘme code prĂ©cise que la signature est nĂ©cessaire Ă  la perfection de cet Ă©crit. InterprĂ©tant les dispositions relatives Ă  la preuve par Ă©crit, la Cour de cassation a considĂ©rĂ© que l’absence de signature d’un Ă©crit l’empĂȘche d’avoir force probante Civ. 2e, 2 juil. 1996, n° 94-14943. Mineure Dans le cas soumis, Paul n’a pas apposĂ© sa signature sur la reconnaissance de dette. Solution Il en rĂ©sulte que la reconnaissance de dette n’a pas la force probante de l’écrit et ne constitue pas une preuve littĂ©rale nĂ©cessaire Ă  la preuve des actes juridiques supĂ©rieurs Ă  1500€. Transition Bien que la reconnaissance de dette de Paul ne puisse ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une preuve littĂ©rale, on peut s’interroger sur la possibilitĂ© de l’utiliser comme un commencement de preuve par Ă©crit e. e- Sur le commencement de preuve par Ă©crit Majeure L’article 1361 du Code civil prĂ©voit qu’il peut ĂȘtre suppléé Ă  l’écrit par l’aveu judiciaire, le serment dĂ©cisoire ou un commencement de preuve par Ă©crit corroborĂ© par un autre moyen de preuve. Le commencement de preuve par Ă©crit est dĂ©fini Ă  l’article 1362 du Code civil comme tout Ă©crit qui Ă©mane de celui qui conteste un acte ou de celui qu’il reprĂ©sente et qui rend vraisemblable ce qui est allĂ©guĂ©. Mineure En l’espĂšce, le document Ă©mane bien de celui qui conteste l’acte puisqu’il s’agit de Paul. Solution Le document signĂ© par Paul constitue donc un commencement de preuve par Ă©crit. Transition Afin que ce commencement de preuve par Ă©crit puisse supplĂ©er Ă  l’écrit, il faut encore corroborer ce document par un autre moyen de preuve f. f- Sur les tĂ©moignages Majeure L’un des modes de preuves admis afin de corroborer un commencement de preuve par Ă©crit est le tĂ©moignage prĂ©vu Ă  l’article 1381 du Code civil. Mineure En l’espĂšce, des tĂ©moins ont vu Paul rĂ©diger la reconnaissance de dette. Solution Il sera donc possible que Pierre sollicite le tĂ©moignage de ses amis afin de corroborer le commencement de preuve par Ă©crit. Ces tĂ©moignages seront apprĂ©ciĂ©s souverainement par le juge. Solution du cas pratique Pierre a de grandes chances de pouvoir obtenir la preuve de la reconnaissance de dette pour 2000€ et de contraindre Paul au paiement de cette somme.
Postedby June 4, 2022 ouvrir un fichier tab dans qgis on cas pratique droit de la famille corrigé pdf
L’épreuve d’économie-droit de l’ESSEC est particuliĂšrement redoutĂ©e par les prĂ©parationnaires en filiĂšre technologique et Ă  juste titre puisqu’en 2017, seulement 9% des copies ont obtenu une note supĂ©rieure ou Ă©gale Ă  14. Cette Ă©preuve est dĂ©terminante dans la rĂ©ussite de vos concours car plus de 11 Ă©coles l’utilisent, dont les plus prestigieuses et avec des coefficients qui oscillent entre 5 et 6, ce qui reprĂ©sente au moins 1/6 du barĂšme total aux Ă©crits. Au sein de la partie droit, notĂ©e sur 10 tout comme l’est l’économie, les 3 cas pratiques reprĂ©sentent environ 2 Ă  2,5 points chacun. De mĂȘme, pour l’épreuve ECRICOME, les cas pratiques reprĂ©sentent une part importante de la note en droit. Ces points sont relativement aisĂ©s Ă  obtenir Ă  condition d’avoir appris son cours et de maĂźtriser les conditions de forme. Par ailleurs, une mĂ©thode efficace permet Ă©videmment de rĂ©aliser des gains de temps considĂ©rables surtout lorsque la majeure difficultĂ© de l’épreuve rĂ©side dans une gestion efficiente de son temps. En effet, chaque petit cas doit ĂȘtre traitĂ© en 20 minutes, afin que les 3 soient finis en une heure. DĂšs lors, une bonne connaissance de son cours et de la mĂ©thodologie est nĂ©cessaire pour bien les rĂ©ussir. Un cas pratique est une mise en situation juridique, oĂč vous jouerez le rĂŽle d’un juriste et devrez conseiller votre client. En voici un exemple trĂšs simple Monsieur B. est propriĂ©taire d’un bĂątiment qui est en ruine, celui-ci s’est Ă©croulĂ© alors que Monsieur A. traversait la rue. GriĂšvement blessĂ© et hospitalisĂ© pendant plus de 2 mois Ă  cause des blessures, il souhaite savoir s’il peut obtenir rĂ©paration et si oui, quels sont les moyens dont il dispose pour y parvenir. Pour simplifier, c’est comme si le correcteur piochait un fait divers et vous demandait d’analyser juridiquement le cas. La mĂ©thodologie des cas pratiques de droit Les petits cas doivent ĂȘtre traitĂ©s par syllogisme, c’est-Ă -dire en faisant une mineure en premier temps, ensuite un problĂšme juridique, suivi d’une majeure et finalement, une conclusion. Ces 4 Ă©tapes doivent ĂȘtre courtes car vous ne disposez que de trĂšs peu de temps, la prĂ©cision sera donc de rigueur pour se diffĂ©rencier. Par ailleurs, mettre en Ă©vidence les diffĂ©rentes parties de votre argumentation peut ĂȘtre intĂ©ressant car cela montre au correcteur que vous ĂȘtes mĂ©thodique et cela facilite Ă©galement son travail de correction. La mineure correspond Ă  une qualification des faits que vous avez en annexe mais de maniĂšre juridique. Il conviendra donc de rĂ©aliser une mineure qui soit courte, qui ne paraphrase Ă©videmment pas l’annexe mais qui n’en reste pas moins prĂ©cise et pertinente par rapport au reste du cas. C’est-Ă -dire qu’il faudra employer un vocabulaire juridique Ă  propos des Ă©lĂ©ments pertinents de l’annexe que vous aurez Ă  sĂ©lectionner pour votre cas pratique. Pour Ă©viter de paraphraser l’annexe, demandez-vous quelles informations sont nĂ©cessaires d’un point de vue juridique et lesquelles ne le sont pas. En effet, si vous ajoutez des informations qui ne vous serviront Ă  rien par la suite, c’est qu’elles Ă©taient superflues. Le problĂšme juridique comme son nom l’indique est le problĂšme qui est au cƓur du cas pratique. Il consiste en une question gĂ©nĂ©rale que vous devrez poser pour ensuite y rĂ©pondre grĂące Ă  la majeure dans la conclusion. Pour reprendre l’exemple avec nos chers messieurs A et B, il s’agira de dĂ©terminer si Monsieur B. est responsable du dommage causĂ© Ă  Monsieur A par le bĂątiment en ruine. Il convient de gĂ©nĂ©ralement dĂ©finir le problĂšme juridique par l’une de ces 2 expressions En quoi » ou Dans quelle mesure ». Le problĂšme juridique doit ĂȘtre gĂ©nĂ©ral tout en Ă©tant prĂ©cis, c’est-Ă -dire qu’il doit ĂȘtre suffisamment large pour englober tous les cas similaires mais suffisamment restreint en mĂȘme temps afin que votre majeure puisse seulement rĂ©pondre Ă  ces cas similaires. La majeure correspond aux rĂšgles de droit applicables au cas pratique auquel vous ĂȘtes confrontĂ©. Elle dĂ©coulera nĂ©cessairement du problĂšme juridique. Si vous l’avez bien posĂ©e, elle vous semblera Ă©vidente et tout Ă  fait logique. Pensez Ă  bien distinguer les rĂšgles de droit applicables de maniĂšre gĂ©nĂ©rale et celles qui sont des exceptions vous serez souvent confrontĂ© Ă  ces exceptions puisqu’elles vous obligent Ă  dĂ©tailler le cadre gĂ©nĂ©ral ainsi que l’exception, cela permet donc de vĂ©rifier que vous avez bien appris votre cours. La conclusion est l’adaptation cohĂ©rente et logique de la majeure Ă  la mineure. Elle devra comme la mineure et la majeure ĂȘtre courte tout en prĂ©cisant ce qu’il va logiquement advenir de chaque partie. Elle correspond Ă  la solution qui dĂ©coule des rĂšgles de droit thĂ©oriques et du contexte du cas pratique. Mise en Ɠuvre de la mĂ©thodologie sur un cas pratique ESSEC 2015 Deux chercheurs du laboratoire de recherche Kelsen de Bayeux, Alain Bouchart et Michel Sauvageau, ont mis au point un procĂ©dĂ© chimique et rĂ©volutionnaire de congĂ©lation, permettant de mieux prĂ©server l’aspect et les saveurs de certains aliments. Ce procĂ©dĂ© a Ă©tĂ© dĂ©crit par les deux chercheurs dans la prestigieuse revue amĂ©ricaine Nature » et leur article a Ă©tĂ© saluĂ© par la communautĂ© scientifique, qui reste cependant prudente sur les possibilitĂ©s de mise en Ɠuvre Ă  l’échelle industrielle et cette invention. TrĂšs intĂ©ressĂ© par la dĂ©couverte des deux chercheurs de Kelsen, Jean -Denis Lanjuinais vous demande s’il est possible de breveter cette invention. » Voici une proposition de corrigĂ© de ce cas pratique qui reprend les principaux Ă©lĂ©ments citĂ©s prĂ©cĂ©demment, c’est-Ă -dire les Ă©tapes du syllogisme, rĂ©digĂ©e de maniĂšre synthĂ©tique et structurĂ©e La mineure et sont des salariĂ©s-chercheurs au sein de l’entreprise Kelsen. Ils ont dĂ©couvert un processus novateur permettant de mieux congeler les aliments. Ils ont dĂ©taillĂ© cette mĂ©thode au sein de la revue scientifique Nature » pour en faire part Ă  la communautĂ© scientifique et veulent dĂ©sormais la breveter. Le problĂšme juridique En quoi est-ce que la publication d’un processus novateur peut-il empĂȘcher l’invention d’ĂȘtre brevetĂ©e ? La majeure L’Institut National de la Protection Industrielle INPI brevette les inventions qui possĂšdent 4 critĂšres L’invention doit avoir un caractĂšre industriel et standardisable utilisable dans la production par tout genre d’industrie, y compris l’agriculture L’invention doit ĂȘtre nouvelle la recherche d’antĂ©rioritĂ© de l’INPI permet de vĂ©rifier qu’elle est bien nouvelle et qu’il n’y a pas d’ores et dĂ©jĂ  de brevet concernant cette invention L’invention doit dĂ©couler d’une activitĂ© inventive ne pas dĂ©couler naturellement du mĂ©tier L’invention doit ĂȘtre licite ne pas ĂȘtre contraire Ă  la loi et aux bonnes mƓurs La conclusion L’invention doit donc ĂȘtre nouvelle pour pouvoir ĂȘtre brevetĂ©e, mais la publication dans le magazine scientifique Nature » une des revues les plus rĂ©putĂ©es a supprimĂ© le caractĂšre novateur de cette invention. DĂšs lors, il semblerait que l’invention ne puisse pas ĂȘtre brevetĂ© puisque l’un des critĂšres essentiels n’est pas vĂ©rifiĂ©. De plus, le caractĂšre industriel de l’invention n’est pas certain, ce qui renforce l’idĂ©e que cette invention n’est pas brevetable. En somme, pour rĂ©ussir ce cas pratique en 20 minutes seulement, il faut nĂ©cessairement connaĂźtre son cours par cƓur, maĂźtriser la mĂ©thodologie et faire preuve de logique tout au long de l’argumentation. Le correcteur, Ă  cause du nombre de copies qu’il a Ă  corriger, devra corriger la votre trĂšs rapidement. Ainsi, se diffĂ©rencier des autres copies sur la forme, grĂące Ă  une bonne maĂźtrise de la mĂ©thodologie et sur le fond en montrant que l’on connaĂźt bien son cours et que l’on fait preuve de bon sens de la mineure Ă  la conclusion permet d’assurer l’obtention d’une excellente note aux cas pratiques. NB Dans le modĂšle de correction proposĂ©, il a Ă©tĂ© choisi de ne pas prĂ©ciser les articles d’oĂč proviennent les rĂšgles de droit. En effet, il n’est pas nĂ©cessaire de citer Ă  chaque fois l’article d’oĂč provient la rĂšgle. De plus, essayer d’apprendre une centaine de de numĂ©ros d’articles est une perte de temps et ne peut que vous conduire Ă  tout mĂ©langer. Cependant, il reste fortement conseillĂ© de citer les articles les plus courants par exemple le 1101 du code civil pour la dĂ©finition d’un contrat car ce sont des incontournables qui sont attendus par les correcteurs. Enfin, ĂȘtre capable de citer prĂ©cisĂ©ment la source de la rĂšgle que vous mentionnez dans votre majeure reste malgrĂ© tout un moyen de se distinguer des autres candidats, donc c’est Ă  vous de voir si vous ĂȘtes capables ou pas de bien mĂ©moriser un nombre consĂ©quent d’articles.
Laprivation du droit de vote ne peut ĂȘtre envisagĂ©e que lorsqu’un texte le prĂ©voit expressĂ©ment. Pour la SARL, il existe un seul cas oĂč l’associĂ© risque d’ĂȘtre privĂ© de son droit de vote ; Cette situation est prĂ©vue par l’article 115 du CSC, elle concerne le vote par un associĂ© des conventions rĂ©glementĂ©es l’intĂ©ressant11.
UniversitĂ© de LorraineFacultĂ© de droit de Nancy3° AnnĂ©e de Licence en droit UnitĂ© A Sujet donnĂ© par madame Etiennot durĂ©e 3 heuresDocument autorisĂ© le Code du travailLes Ă©tudiants traiteront le cas pratique suivant L’entreprise Branche est confiante dans l’avenir et a choisi de dĂ©velopper un secteur danslequel elle n’était pas encore prĂ©sente, le secteur international. DiffĂ©rentes crĂ©ations de postesavaient Ă©tĂ© envisagĂ©es dont celle d’un responsable du secteur international. Pour ce postel’entreprise avait prĂ©fĂ©rĂ© jouer la prudence, elle avait proposĂ© cet emploi Ă  un salariĂ© dĂ©jĂ  enposte dans l’entreprise qui maitrisait parfaitement la langue anglaise. Il s’agissait de monsieurForĂȘt. Ce dernier Ă©tait salariĂ© dans l’entreprise depuis 15 ans, et avait occupĂ© depuis sonrecrutement la fonction de responsable adjoint du contrĂŽle des produits fabriquĂ©s. La proposition de changement de fonctions qui lui a Ă©tĂ© faite par l’entreprise Ă©taitaccompagnĂ©e d’une augmentation de la rĂ©munĂ©ration de monsieur ForĂȘt, Ă  hauteur de 600euros mensuels. L’entreprise avait donnĂ© un petit dĂ©lai de rĂ©flexion Ă  monsieur ForĂȘt maiscelui-ci n’avait pas attendu la fin du dĂ©lai pour donner sa rĂ©ponse Ă  l’entreprise. C’est avecenthousiasme qu’il avait acceptĂ© la proposition de l’entreprise, et un mois aprĂšs avoir reçu laproposition, il exerçait ses nouvelles fonctions, c’est-Ă -dire qu’il avait occupĂ© Ă  compter du 02septembre 2019 la fonction de responsable du secteur international. Malheureusement au bout de quelques mois un constat devait ĂȘtre fait. Monsieur ForĂȘt n’étaitpas le salariĂ© adĂ©quat. MĂȘme s’il avait beaucoup de bonne volontĂ© il n’arrivait pas Ă  assumerles tĂąches demandĂ©es et l’entreprise ne pouvait le maintenir Ă  son poste. Monsieur Brancheregretta son choix. Il chercha des solutions pour sortir de cette impasse. Ayant recrutĂ© unnouveau salariĂ© sur l’ancien poste de monsieur ForĂȘt, l’entreprise fit un constat, elle nepouvait plus lui imposer de reprendre ses anciennes pensa Ă  une autre solution. Il y a 15 ans, lors du recrutement de monsieur ForĂȘtl’employeur avait voulu se mĂ©nager la possibilitĂ© de rompre facilement le contrat Ă  durĂ©eindĂ©terminĂ©e de monsieur ForĂȘt au cas oĂč il n’aurait pas eu Ă  l’époque la compĂ©tenceescomptĂ©e par l’entreprise. Monsieur Branche avait insĂ©rĂ© dans le contrat de travail demonsieur ForĂȘt un article 3 dont le contenu Ă©tait le suivant Le prĂ©sent contrat est conclupour une durĂ©e indĂ©terminĂ©e. Il ne deviendra dĂ©finitif qu’à l’expiration d’un dĂ©lai de 3mois ». Monsieur Branche pensa qu’il pouvait faire un parallĂšle entre le recrutement d’un salariĂ© et lechangement de fonctions en cours de contrat et pensa donc que le changement de fonctions demonsieur ForĂȘt lui permettait de pouvoir utiliser cette clause inscrite depuis 15 ans dans lecontrat. Fort de ses certitudes, monsieur Branche remit en main propre le 28 octobre 2019 un courrierĂ  monsieur ForĂȘt, par lequel il mettait fin Ă  son contrat aprĂšs le respect du dĂ©lai de prĂ©venancefixĂ© Ă  l’article L 1221-25 du code du travail. Monsieur Branche avait toutefois prĂ©cisĂ© dans
Caspratique corrigé. Le 17 janvier 2020, un jeune homme de 21 ans, Timéo, circule en scooter dans le centre-ville Nantais. Apercevant une personne ùgée avec un sac en
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L’exercice est corrigĂ© Ă  la fin de l’article). Les Ă©tapes du cas pratique Le cas pratique est un exercice dont il faut respecter scrupuleusement les diffĂ©rentes Ă©tapes. Le cas

Corrig du cas pratique de droit civil La socit Eurobeton a pass commande par internet afin de squiper en ordinateurs pour la gestion de lentreprise. Deux distributeurs distincts ont t sollicits par internet mais aucun na donn pleinement satisfaction. La socit Eurobeton aimerait connatre ses droits, ce qui invite envisager la validit des contrats I, les conditions dexcution II et les rgles de comptence en cas de litige ventuel III. Comme certains aspects sont communs aux deux contrats, nous ne distinguerons que ponctuellement la commande auprs d Infotech et la commande auprs de Flashdiscount . I- La validit des contrats Afin dapprcier la validit des contrats litigieux, il convient au pralable de prciser que les dispositions du Code de la consommation relatives la vente distance article L. 120-20 et s. et notamment le droit de rtractation ne concernent que les relations entre un professionnel et un non-professionnel. Elles ne sauraient donc tre valablement invoques en lespce, sagissant de contrats de vente distance entre des entreprises contractant pour les besoins de leur activit. En revanche nous allons voir que les socits Infotech et Flashdiscount sont des cybervendeurs, ce qui exige au pralable de mobiliser le droit commun du contrat conclu sous forme lectronique qui sapplique mme en cas dacheteur professionnel. En effet, le choix de la transposition de la directive europenne dans le Code civil est significatif du caractre de droit commun de cette rglementation A, mme si elle prsente certaines particularits. Nous verrons ensuite les voies du droit des contrats qui jouent indpendamment de la forme lectronique B. A- Le droit du contrat conclu sous forme lectronique Les commandes passes par Internet par la socit Eurobton exigent de vrifier leur conformit au processus de contractualisation du contrat lectronique prvu aux articles 1369-1 et suivants du code civil. Il seffectue en deux tapes permettant ainsi dviter dans une large mesure les consquences de mauvaises manipulations des internautes. La premire tape du processus de contractualisation exige du cybervendeur quil offre la possibilit au consommateur de vrifier le dtail de sa commande ainsi que son prix total et de corriger dventuelles erreurs article 1369-5 du Code civil. Lors de la deuxime tape, linternaute doit confirmer sa commande pour exprimer son acceptation et valider par consquent sa transaction. En lespce, sagissant de la commande avec Infotech, il emble quil ny ait eu quun clic. Quant la commande auprs de Flashdiscount, rien ne nous est prcis. Il existe donc un doute quant au respect de cette procdure par double clic. Or, en vertu de larticle 1369-6 du code civil, il ne peut tre drog ce processus de contractualisation par double clic que pour les contrats conclus exclusivement par change de courriers lectroniques. En lespce, tel nest pas le cas, car le courriel de la socit Eurobton nintervient que pour demander lannulation il ny a pas eu change de courriers lectroniques. Il est donc possible pour la socit Eurobton de contester la formation mme du contrat eu gard au manquement la procdure de contractualisation par voie lectronique. Cet argument peut tre confort par une analyse sur le terrain du droit classique de la formation des contrats. B- Les conditions de formation du contrat Le commandes litigieuses supposent dtre analyses au regard de la rencontre dune offre et dune acceptation 1 mais aussi au regard de lobligation dinformation 2. 1- Loffre et lacceptation Loffre doit tre prcise, ferme cest-dire exempte de rserves et non quivoque. En lespce, la socit Infotech a mentionn sur son site que la vente ne sera acquise quaprs confirmation expresse du distributeur de la commande de lacheteur . Il sagit ici dune rserve subjective qui dpend de la volont du distributeur en dautres termes, il ne sagit pas dune offre vritable mais plutt dune invitation entrer en pourparlers. Un tel argument ne vaut pas pour la commande auprs de Flashdiscount car cette fois il ne semble pas quil y ait eu de rserves. En conclusion, ds lors que la proposition dInfotech ne saurait tre qualifie doffre, on peut soutenir que le clic de commande de la socit Eurobton correspond une offre dachatmais non une acceptation. Sagissant de la commande auprs de Flashdiscount, il est possible de considrer, eu gard au peu dinformations de lnonc, quil sagissait bien dune offre ferme, prcise et non quivoque, et que la socit Eurobton la accept. Il sagit alors dun contrat distance. Rappelons que depuis trente ans Com. 7 janv. 1981, il est enseign que le contrat conclu distance se forme du jour de l'expdition de l'acceptation. Est ainsi consacre la thorie dite de l'mission au dtriment de la thorie de la rception bien que cette question partage encore la doctrine. Les enjeux pratiques sont de taille, notamment au regard du droit rtractation des parties. En effet, l'offre peut tre rvoque si la rvocation parvient son destinataire avant que celui-ci n'ait expdi son acceptation. En lespce, la socit Flashdiscount a livr les ordinateurs deux jours aprs la commande, ce qui montre quelle a bien reu et excut cette commande Eurobton ne saurait rvoquer son acceptation. Il est toutefois possible de faire valoir un manquement lobligation dinformation. 2- Lobligation dinformation La jurisprudence a admis l'existence d'une obligation prcontractuelle de renseignement. Dj, l'admission du dol par rticence allait en ce sens. Mais, pour tre caractrise, la rticence dolosive suppose tablie au pralable l'existence d'une obligation de renseignement la charge de la partie qui s'est intentionnellement tue pour tromper l'autre, alors qu'elle aurait d l'informer. Sagissant du contrat lectronique, la loi franaise transposant la directive europenne a renforc les obligations dinformation du distributeur internet. En effet, larticle 1369-5 du Code civil affirme que le destinataire de loffre doit avoir eu la possibilit de vrifier le dtail de sa commande et son prix total, afin de corriger dventuelles erreurs. Ce droit de vrification du consentement exprim consiste en quelque sorte en l'octroi la partie en situation d'infriorit d'une forme de facult de rtractation intervenant, non pas aprs la conclusion du contrat, mais au sein mme de celle-ci l'utilisateur, avant de parfaire son acceptation tapes successives, peut se rtracter s'il a commis une erreur ou s'il change l'avis qu'il avait donn de manire trop empresse. Les facults de rtractation et de rflexion sont ainsi contractes dans une mme phase. En lespce, les informations des distributeurs taient soit errones Infotech soit trs lacunaires Flashdiscount au regard notamment de la puissance des ordinateurs commands. On peut donc y voir un manquement aux obligations dinformation ne permettant pas la socit Eurobton de vrifier le contenu de sa commande. Ces manquements lobligation dinformation pourraient tre sanctionns sur le terrain de lerreur sur la substance article 1110 du Code civil ou sur le terrain de la rticence dolosive article 1116 du Code civil. En conclusion la validit des contrats litigieux devraient pouvoir tre aisment conteste, non seulement au regard des manquements flagrants la procdure de contractualisation lectronique mais encore en raison dun vice du consentement. Il est toutefois possible que la socit Eurobton veuille conserver certains ordinateurs, ce qui implique alors de jauger les conditions dexcution des commandes. II- Les conditions dexcution En vertu de larticle 1602 du Code civil, le vendeur est tenu dexpliquer clairement ce quoi il soblige. La conformit tient une place essentielle dans la jurisprudence contemporaine comme instrument d'interprtation du contrat, alors que l'utilit de la chose attendue par l'acheteur est toujours objective et ncessairement celle qui a t convenue entre les parties. En lespce, 5 des ordinateurs livrs par Infotech ne correspondent pas aux capacits de mmoire annonces. Quant aux performances des ordinateurs dInfotech comme de Flashdiscount, la socit Eurobton nest gure satisfaite. Il sagit bien dune question de conformit et non dun problme de vices cachs. Quels sont les remdes envisageables ? Tout dpend du point de savoir si la socit Eurobton veut obtenir lanantissement du contrat 1 ou bien son maintien 2.Au reste, sagissant de deux contrats litigieux, il est possible quelle demande le maintien de lun et lanantissement de lautre. 1- Les remdes conduisant lanantissement du contrat En vertu de larticle 1384 alina 2 du Code civil, la partie envers laquelle lengagement na point t excut a le choix de forcer lautre lexcution de la convention lorsquelle est possible, ou den demander la rsolution avec dommages-intrts. En lespce, la socit Eurobton peut trs bien demander lanantissement rtroactif des contrats en sappuyant non seulement sur les dfauts de conformit mais aussi sur les manquements lobligation dinformation qui paraissent dune gravit suffisante pour justifier la rsolution des ventes litigieuses cf Civile 1re 28 mai 2009. Les rsolutions prononces pourront tre accompagnes de dommages-intrts si la socit parvient dmontrer un prjudice li notamment la perte de temps pour lquipement et la gestion de lentreprise. Il se peut toutefois que les socits Infotech et Flashdiscount fassent valoir en retour que la socit Eurobton sest montre dune lgret blmable en ne spcifiant pas suffisamment ses besoins lors de
Dansce cas second cas, il vous faudra formuler un problÚme de droit. cas pratique droit de la famille corrigé l1 filiation. Réussir son cas pratique en droit de la famille. Par chance, lù un de leurs amis, Tryphon Taine, leur a expliqué que, depuis une loi du 4 mars 2002, le choix du nom était totalement libre.
MANUEL DE DROIT DUTRAVAIL cours de droit du travail Fassoun Coulibaly 2015– 2016 FASSOUN COULIBALY ChargĂ© de cours fac de droit Doctorant Ă  Bordeaux 4SEMESTRE 1LE DROIT DES RELATIONS INDIVIDUELLES DE TRAVAIL CHAP PRELIMINAIRE INTRODUCTION GENERALE AU DROIT DU TRAVAILLe droit est l’ensemble des rĂšgles qui organisent la vie des hommes en sociĂ©tĂ© ; ceux-ci ont des rapports de nature diverse Familiaux De travail NĂ©s d’actes et de faits juridiques Travail indĂ©pendant Travail subordonnĂ© Professions libĂ©rales,Artisans commerçants,Agriculteurs
. Employeur public Employeur privĂ© Etat, communes, RĂ©gions, Ă©tablissements Publics

 Droit administratif Droit du travailLe droit du travail est le droit du travail subordonnĂ©. Il rĂšgle les rapports des salariĂ©s avec leur employeur, sous l’autoritĂ© duquel ils accomplissent un travail et reçoivent en Ă©changent un 1 HISTOIRE ET OBJET DU DROIT DU TRAVAIL I. DEFINITION ET NOTIONS A / NOTIONS DE DROIT DU TRAVAIL Les rĂšgles juridiques applicables aux relations de travail sont diverses lĂ©gislation du travail, lĂ©gislation industrielle, ouvriĂšre, et sociale. Aucun de ces termes ne peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme dĂ©pourvu d’ambiguĂŻtĂ©s. L’expression lĂ©gislation du travail » n’est pas appropriĂ©e parce que d’une part les rĂšgles Ă©noncĂ©es par la lĂ©gislation en tant qu’acte lĂ©gislatif s’inspirent des normes juridiques supĂ©rieures Ă  la loi telles que la constitution et les conventions internationales du travail rĂ©guliĂšrement ratifiĂ©es, et d’autre part l’application de la loi est assurĂ©e par voie de rĂ©glementation par le gouvernement dĂ©cret, arrĂȘtĂ© ,de nĂ©gociation collective convention et accord d’entreprise ou d’établissement , de rĂšglement patronale rĂšglement intĂ©rieur .Le mĂ©rite de ce terme rĂ©side en ce que la loi est prĂ©dominante dans l’application des rĂšgles du droit du terme lĂ©gislation industrielle est impropre parce qu’ignore les relations de travail dans les autres lĂ©gislation ouvriĂšre est trop restrictive pour ĂȘtre retenue dans un contexte de diversitĂ© du personnel mĂȘme si les rĂšgles ont d’abord Ă©tĂ© initiĂ©es en faveur des fin le terme lĂ©gislation sociale » recouvre des rĂ©alitĂ©s trop larges parce que s’étend Ă  la sĂ©curitĂ© sociale, mĂȘme si les travailleurs salariĂ©s bĂ©nĂ©ficient Ă  titre exclusif des rĂ©gimes de prĂ©voyance sociale prĂ©vus par le code de prĂ©voyance sociale loi n° 99-041 du 12 aoĂ»t 1999. Seule l’expression droit du travail » traduit la rĂ©alitĂ© complexe de l’arsenal juridique applicable aux travailleurs du monde du droit du travail est dĂ©fini comme l’ensemble des rĂšgles juridiques applicables aux relations individuelles et collectives qui naissent entre les employeurs et leurs salariĂ©s, Ă  l’occasion du / LE CHAMP D’APPLICATION DU DROIT DU TRAVAILLa dĂ©finition ainsi donnĂ©e traduit la diversitĂ© des catĂ©gories de travailleurs auxquels s’appliquent des lĂ©gislations au sens large le mot Travailleur » est employĂ© pour dĂ©signer toute personne exerçant son activitĂ© professionnelle moyennant une rĂ©munĂ©ration pour le compte d’une autre personne physique ou morale de droit privĂ© ou cette acception les travailleurs privĂ©s de l’administration publique et des secteurs parapublics et privĂ©s, les fonctionnaires, les membres des forces armĂ©es, les magistrats et la police sont visĂ©s. La situation des personnes citĂ©es n’est pas uniforme. Certaines relĂšvent du rĂ©gime conventionnaire ou contractuel, et d’autres sont la 1ĂšrecatĂ©gorie il y a une distinction entre les salariĂ©s relevant des conventions collectives et contrat de travail exclusif et les travailleurs des sociĂ©tĂ©s d’Etat et des Etablissements publics Ă  caractĂšre Industriel et commercial EPIC rĂ©gis par un statut particulier fixĂ© par la loi et soumis aux clauses seconde catĂ©gorie est constituĂ©e par des agents publics qui relĂšvent de leur statut respectif statut de la fonction publique, magistrature, de l’armĂ©e, de la police etc. Cette distinction permet de qualifier les travailleurs et favorise la dĂ©termination des rĂšgles applicables et la juridiction compĂ©tente pour connaĂźtre des diffĂ©rends qui peuvent en rĂ©sulter. Ainsi le terme travailleur »employĂ© haut est trop large pour s’accommoder du rĂ©gime juridique du travail salariĂ© stricto existe Ă  cet Ă©gard une conception restrictive, du travailleur, donnĂ©e par l’article L1 al 2 de la loi 92-020 du 23 septembre 1992 portant Code du Travail Est considĂ©rĂ© comme travailleur, quels que soient son sexe et sa nationalitĂ©, toute personne qui s’est engagĂ©e Ă  mettre son activitĂ© professionnelle moyennant une rĂ©munĂ©ration, sous la direction de l’autoritĂ© d’une autre personne, physique ou morale, publique ou privĂ©e, laĂŻque ou religieuse, appelĂ©e employeur ».Cette dĂ©finition dĂ©nie Ă  toutes les autres catĂ©gories de personnels la qualitĂ© de travailleur et exclu de surcroĂźt, la possibilitĂ© de leur appliquer les rĂšgles du droit du travail les fonctionnaires, les magistrats, les membres des forces armĂ©es article L1 al 4.Seuls les travailleurs salariĂ©s au sens du Code du Travail bĂ©nĂ©ficient de la protection du droit du travail, peu importe la nature juridique de la structure d’emploi service d’Etat, associations, sociĂ©tĂ©s Les caractĂ©ristiques du droit du travail Le droit du travail est un droit autonome. Il Ă©nonce des rĂšgles spĂ©ciales applicables aux relations du travail. Il prend en compte la situation d’infĂ©rioritĂ© statutaire du travailleur par rapport Ă  l’employeur. Les rĂšgles infĂ©rieures ne peuvent dĂ©roger aux normes supĂ©rieures que lorsqu’elles accordent des avantages ou des situations juridiques plus favorables aux travailleurs. Dans la plupart des cas, les obligations prescrites par les rĂšgles impĂ©ratives du Code du Travail reçoivent des sanctions civiles amendes, indemnitĂ©s et dommages intĂ©rĂȘts et ou pĂ©nales amende et ou emprisonnement.C’est un droit protecteur. Son rĂŽle premier est de protĂ©ger les salariĂ©s qui sont en position de faiblesse par rapport aux patrons. Son caractĂšre impĂ©ratif dĂ©coule de la nĂ©cessitĂ© d’établir une meilleure justice sociale et de protĂ©ger les plus faibles c’est ce qu’on appelle l’ordre public social qui constitue le minimum intangible au profit du droit du travail est enfin un droit diversifiĂ©. Il rĂšgle les relations de travail dans diverses branches professionnelles par le biais de la nĂ©gociation collective. Ces secteurs d’activitĂ© sĂ©crĂštent des normes juridiques sous forme de convention et accords collectifs de travail. Le droit fixe Ă©galement des rĂšgles concernant le travail des femmes et des enfants et les HandicapĂ©s - Interdiction du travail de nuit des femmes et des enfants salariĂ©s dans l’ Le Maintien du contrat des femmes salariĂ©es en L’ñge minimum d’admission fixĂ© Ă  l’emploi Ă  14 Des heures de tĂ©tĂ©e pour la femme La rĂ©adaptation professionnelle des travailleurs victimes d’accidents du travail ou de maladies HISTORIQUE DU DROIT DU TRAVAILLe droit du travail au Mali Comme dans les autres pays francophones d’Afrique au sud du Sahara est tributaire du droit français. Le Code du Travail du Mali indĂ©pendant tire ses origines de la loi n° 52-1322 du 15 dĂ©cembre 1952 instituant un code du travail des territoires relevant de la France d’outre- rapports de travail dans les colonies africaines de la France dont le Mali ont connu une lente travail forcĂ© se substitue au dĂ©but de la colonisation Ă  l’esclavage parce que la mise en valeur des colonies nĂ©cessite la formation professionnelle des indigĂšnes. L’administration coloniale fournit la main d’Ɠuvre indigĂšne aux entreprises sur la base d’un contrat conclut entre les deux parties Ă  l’exclusion du dĂ©crets sont venus amĂ©liorer cette situation celui du 04/09 /1922 et du 09 juillet 1925 pour empĂȘcher la fuite massive des travailleurs indigĂšnes. Ce dernier dĂ©cret fixe le contenu du contrat de travail notamment les obligations de l’employeur tenant aux conditions d’hygiĂšne et aux frais mĂ©dicaux. Plusieurs dĂ©crets vont se suivre sans rĂ©soudre vĂ©ritablement la situation des travailleurs dans les colonies DĂ©cret du 20 mars 1937 sur la convention collective, du 07 aoĂ»t 1944 sur les syndicats professionnels et du 17 aoĂ»t 1947 appelĂ© CODE MOUTET qui mit fin Ă  la terme de quatre annĂ©es de travaux, le parlement français vote la loi du 15 dĂ©cembre 1952 qui reconduit les rĂšgles et les principes gĂ©nĂ©raux du droit du travail mĂ©tropolitain et s’applique Ă  tous les travailleurs en Ă©tat de subordination loi permit aux travailleurs africains d’affirmer leur personnalitĂ©. Cette Ă©volution a Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e comme une rĂ©compense de l’Afrique pour sa participation Ă  la deuxiĂšme guerre Mondiale et Ă  la libĂ©ration de la lendemain de son accession Ă  l’indĂ©pendance, la RĂ©publique du Mali a adoptĂ© le 09 aoĂ»t 1962 la loi n° 62 - 67 ANRM instituant un code du travail et la loi n° 62- 68 du 09 aoĂ»t 1962 portant code de prĂ©voyance sociale. InspirĂ© du CTOM DE 1952 et des conventions collectives en vigueur, il Ă©tait citĂ© comme un code contraignant pour l’employeur et protecteur pour le travailleur. Ce code de 1962 a subi de nombreuses modifications par l’ordonnance n° 24 du 25 fĂ©vrier 1977, la loi n° 84 -57 ANRM du 29 dĂ©cembre 1984, loi, 87-03 ANRM du 9 fevrier 1987 articles 345, 346, 347 et 348 de la loi de 1962, la loi n° 88 -35 ANRM du 8 fĂ©vrier dernier code de 1988 a Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme un obstacle Ă  l’investissement et Ă  la crĂ©ation d’emplois dans le secteur privĂ© Ă  cause de sa la faveur des Ă©vĂšnements du 26 mars 1991et avec l’option de libĂ©ralisme Ă©conomique Ă  la laquelle le Mali a souscris ont favorisĂ© la refonte du code de 1988 par l’adoption de la loi n° 92- 020 du 23 septembre 1992 qui est toujours en nouveau code a pour objet d’offrir un cadre juridique appropriĂ© Ă  l’exĂ©cution d’un programme de reforme Ă©conomique du Mali et Ă  l’exercice des droits sociaux constitutionnellement reconnus doit au travail, libertĂ© du travail, libertĂ© d’entreprise, droit de dispositions lĂ©gales relatives aux pouvoirs des services du travail quant aux contrĂŽles des conditions et milieu du travail, aux actions de conseils et d’information et Ă  la protection des reprĂ©sentants du personnel de l’entreprise, ont Ă©tĂ© conciliation par l’inspecteur du travail des intĂ©rĂȘts des travailleurs et des employeurs devenue facultative est maintenue. De nouveaux avantages matĂ©riels pour les travailleurs ont Ă©tĂ© prĂ©vus indemnitĂ© spĂ©ciale de licenciement pour motif Ă©conomique, indemnitĂ© de prĂ©caritĂ© pour les CDD. Le rĂ©gime de licenciement a Ă©tĂ© diffĂ©renciĂ© licenciement pour motif personnel et celui pour motif Ă©conomique. Le licenciement des reprĂ©sentants du personnel a Ă©tĂ© services de l’administration du travail sont chargĂ©s de veiller Ă  l’application du prĂ©sent code Ă  travers les Directions RĂ©gionales du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle ou inspections rĂ©gionales qui relĂšvent de Direction Nationale du Travail, de la Direction Nationale de l’Emploi et de la Direction Nationale de la Formation Professionnelle. Tout litige qui n’aura pas une solution au niveau des inspections est transmis au tribunal du travail du du travail est aidĂ©e dans sa mission par des organismes publics personnalisĂ©s tels que l’ANPE ex office de la main d’Ɠuvre l’APEJ, et l’INPS. Ils sont dotĂ©s de l’autonomie financiĂšre et de gestion. Chacun dans son domaine Ɠuvre Ă  l’application des politiques de l’Etat en matiĂšre d’emploi et de sĂ©curitĂ© 2. LES SOURCES ET PARTICULARISME DE LA COMBINAISON DES SOURCES DU DROIT DU TRAVAIL Le droit du travail tel qu’il est conçu de nos jours, est de formation relativement rĂ©cente et continue Ă  se dĂ©velopper Ă  un rythme rapide. Il se situe au carrefour du droit privĂ© et du droit public et participe Ă  l’un et Ă  l’autre. En raison de l’utilisation de la technique du contrat qui est d’essence privatiste, il appartient Ă  la branche du droit revanche, du fait de l’intervention de l’Etat lĂ©gislation et rĂ©glementation sur la libertĂ© contractuelle, droits et obligations des parties, il relĂšve du Droit nos jours la contractualisation des relations de travail est due au fait que le droit du travail tend vers le droit pour les autres branches du droit, le droit du travail met en application les rĂšgles lĂ©gales nationales, africaines et les traitĂ©s internationaux mais aussi des rĂšgles conventionnelles issues de la nĂ©gociation entre les partenaires sociaux.I. LES SOURCES INTERNATIONALES Elles sont constituĂ©es essentiellement par les traitĂ©s et les conventions internationales de l’O IT Organisation Internationale du Travail créée en 1919 Ă  GenĂšve en Suisse. Elle est une institution spĂ©cialisĂ©e de l’ONU. Ces conventions ne sont valables que lorsqu’elles sont ratifiĂ©es par le parlement du Mali Ă©tant membre de l’OIT, les conventions ratifiĂ©es par le Mali constituent des sources du droit du travail. Ces conventions Ă©noncent des normes universelles et engagent les Etats qui les ratifient. L’OIT Ă©met Ă©galement des recommandations qui permettent de guider et d’orienter l’action sociale des LES SOURCES NATIONALES Elles sont constituĂ©es essentiellement par a LA CONSTITUTION Elle fixe l’organisation et les modalitĂ©s de fonctionnement des pouvoirs publics et s’étend Ă©galement aux droits et devoirs de la personne constitution du 25 fĂ©vrier 1992 reconnaĂźt aussi aux citoyens maliens des droits sociaux les droits au travail, au repos et Ă  la libertĂ© du travail article 19, la libertĂ© syndicale art 20 et le droit de grĂšve art 21 .Elle renvoie Ă  la loi et aux rĂšglements le soin de fixer les conditions d’exercice des ces droits arts 70 et 73.b LA LOI ET LES REGLEMENTS La loi Ă©mane de l’autoritĂ© lĂ©gislative qui Ă©dicte des rĂšgles d’ordre gĂ©nĂ©ral dont les dĂ©tails d’application sont du ressort du rĂšglement. Ce dernier est un acte du pouvoir exĂ©cutif. Le renvoi au rĂšglement DĂ©cret arrĂȘtĂ© correspond Ă  un besoin d’adaptation des rĂšgles posĂ©es par la loi aux groupes professionnels et aux branches d’activitĂ©s. Les dispositions des lois et rĂšglements sont complĂ©tĂ©es par des conventions collectives qui sont des rĂšgles Ă©laborĂ©es par les professionnels eux-mĂȘmes travailleurs et LES CONVENTIONS COLLECTIVES La convention collective est un accord relatif aux conditions de travail conclut entre les partenaires sociaux sous l’arbitrage de l’Etat et destinĂ©s Ă  s’appliquer Ă  une profession ou une branche d’activitĂ©. Des accords d’Entreprise peuvent ĂȘtre conclus en vue d’adapter aux conditions particuliĂšres de l’Entreprise, les dispositions de la convention LE REGLEMENT INTERIEUR C’est un acte unilatĂ©ral du chef d’Entreprise, soumis aux reprĂ©sentants du personnel pour observations et au visa de l’inspecteur du travail. Il Ă©nonce des rĂšgles relatives Ă  l’organisation technique de l’Entreprise ; la discipline, l’hygiĂšne, la sĂ©curitĂ© et aux modes de paiement du salaire art L63.e LE CONTRAT DE TRAVAIL Il occupe le bas de l’échelle de l’ensemble des textes Ă©crits. Il comprend en outre les mentions d’identification des parties, les clauses relatives aux conditions d’emploi salaire, classement du travailleur, congĂ©s, emploi tenu, nature et durĂ©e du contrat. Les lois et rĂšglements et les conventions tendent Ă  rĂ©duire la possibilitĂ© pour le contrat d’édicter des rĂšgles du droit du LA JURISPRUDENCE ET LA SENTENCE ARBITRALE Il s’agit de l’ensemble des dĂ©cisions rendues par les tribunaux du travail sur une question de droit qui fait autoritĂ©. Les dĂ©cisions judiciaires concordantes ou non rendues par les tribunaux de travail en interprĂ©tation ou dans le silence de la loi et du rĂšglement, et consacrent l’émergence de la jurisprudence du travail. Il en est ainsi de la dĂ©finition de la faute lourde qui est une crĂ©ation des tribunaux d’outre-mer et la requalification des CDD successivement renouvelĂ©s ou exĂ©cutĂ©s au-delĂ  du terme sentence est une dĂ©cision rendue par le conseil d’arbitrage en cas d’échec de nĂ©gociation d’un conflit collectif de travail entre le syndicat et l’employeur dans une entreprise donnĂ©e. Art L224 du CTM. Le conseil est saisi par le Ministre du travail sur la base d’un rapport de non conciliation que lui adressent les services du LES USAGES PROFESSIONNELS ET LA DOCTRINE L’usage rĂ©sulte d’une pratique dans l’entreprise et gĂ©nĂ©ralement rĂšgle non Ă©crite par laquelle l’employeur crĂ©e des droits pour les salariĂ©s. Il doit ĂȘtre rĂ©pĂ©titif dans le temps. La doctrine rĂ©sulte de l’ensemble des Ă©crits faits dans les instituts et facultĂ©s, ou par des auteurs de droit. Ainsi, des mĂ©moires et des thĂšses sont soutenus dans les universitĂ©s. La doctrine ne peut recevoir qu’une valeur juridique limitĂ©e, loin de s’imposer aux inspecteurs du travail et aux juges, l’opinion d’un auteur peut cependant inspirer le lĂ©gislateur et Ă©clairer les autoritĂ©s administratives et normes juridiques du travail respectent une hiĂ©rarchie pyramidale. Les conventions internationales ratifiĂ©es, la constitution occupent le sommet, les lois et les rĂšglements ne peuvent y dĂ©roger. Il y a Ă©galement la primautĂ© de la convention collective sur le rĂšglement intĂ©rieur, le contrat de travail et les usages. Chaque norme infĂ©rieure respecte la norme supĂ©rieure sauf dispositions plus favorables que celles des lois et rĂšglements en vigueur. Le magistrat ou l’inspecteur du travail chargĂ© d’appliquer les rĂšgles du droit du travail opte pour norme la plus favorable aux PARTIE LA NAISSANCE DE LA RELATION DE TRAVAIL Les Relations Individuelles de Travail sont matĂ©rialisĂ©es par le contrat de travail. Le droit de travail n’est pas d’inspiration exclusivement effet en plus de la loi et du rĂšglement, sources essentielles en droit d’origine Etatique, les relations dans l’Entreprise sont organisĂ©es par un arsenal juridique divers incluant les conventions collectives, le rĂšglement, la jurisprudence, le contrat de travail. En vertu du principe de l’autonomie de la volontĂ© des parties contractantes, les relations de travail reposaient jusqu’à la fin du 19Ăš siĂšcle exclusivement sur le contrat de travail. Aujourd’hui ce contrat est insĂ©rĂ© dans un rĂ©seau de dispositions impĂ©ratives lĂ©gales et conventionnelles RenĂ© Le Faou.La doctrine estime en gĂ©nĂ©ral que le contrat de travail demeure la source essentielle des relations de travail. Il consacre le libre choix des parties et dĂ©termine la qualitĂ© de travailleur salariĂ© et constitue une source d’amĂ©lioration du sort du travailleur Ă©tant donnĂ© la possibilitĂ© offerte d’aller au-delĂ  des avantages minima fixĂ©s par la loi ou le rĂšglement. Aucune rĂ©munĂ©ration ne saurait ĂȘtre infĂ©rieure Ă  ce minimum exemple SMIG = francs. L’adoption du terme contrat de travail » remonte Ă  une date relativement rĂ©cente L’expression contrat de louage de services » est restĂ©e vivace en France jusqu’à la reforme du licenciement issue de la loi du 13 juillet 1973 dont l’article 1er dispose que dans le code du travail l’expression contrat du travail » est celle de louage de services ». En Afrique, le code du travail d’Outre-mer du 15 dĂ©cembre 1952 a adoptĂ© le terme contrat de travail. CritiquĂ© Ă  l’origine par les tenants du droit civil dont PLANIOL qui regrette que la briĂšvetĂ© l’emporte sur la logique dans l’évolution du langage ».L’appellation contrat de travail s’est imposĂ©e Ă  la doctrine, aux professionnels et enfin au lĂ©gislateur. Le louage de services consacrait une Ă©galitĂ© entre employeurs et travailleurs parce qu’il appliquait les principes et rĂšgles du droit civil. Or la logique voudrait que la subordination de l’un Ă  l’autre ne permette une Ă©galitĂ©. Cette thĂ©orie de la libertĂ© contractuelle a entraĂźnĂ© des abus d’oĂč l’intervention de l’Etat pour assurer une meilleure protection du travailleur au prix d’une atteinte Ă  l’autonomie de la volontĂ©. CHAP I / LA NOTION DE CONTRAT DE TRAVAIL SECTION I / DEFINITION ET CARACTERES DU CONTRAT DE TRAVAILNi la lĂ©gislation française, ni la lĂ©gislation africaine d’expression française n’ont dĂ©fini le contrat de travail mais celle d’Outre-mer CTOM de 1952 repris par la plupart des codes a eu le nĂ©rite de donner une dĂ©finition du travailleur et par-lĂ  mĂȘme celle du contrat de travail. Le contrat de travail est dĂ©fini la loi n° 92/ 020 du 23 septembre 1992 article L13.Il est dĂ©fini comme une convention en vertu de laquelle une personne appelĂ©e travailleur s’engage Ă  mettre son activitĂ© professionnelle, moyennant une rĂ©munĂ©ration sous la direction et l’autoritĂ© d’une autre personne appelĂ©e cette dĂ©finition de l’art L13 se dĂ©gage trois Ă©lĂ©ments essentiels Ă  savoir - la prestation de travail fournie par le travailleur - la rĂ©munĂ©ration versĂ©e par l’employeur salaire.- le lien de subordination juridique entre l’employeur et le dĂ©finition permet de dĂ©gager quelques caractĂšres du contrat du le contrat de travail est un contrat synallagmatique bilatĂ©ral en vertu duquel le travailleur fournit la prestation de service et reçoit de l’employeur en contre partie une rĂ©munĂ©ration. Il en rĂ©sulte pour les parties des obligations rĂ©ciproques et interdĂ©pendantes, de sorte que si l’une des parties n’exĂ©cute pas ses obligations l’autre est dĂ©liĂ©e des Le contrat de travail est dominĂ© par le lien de subordination juridique qui confĂšre Ă  l’employeur le pouvoir de donner des ordres et instructions, d’en contrĂŽler l’exĂ©cution et d’en sanctionner l’inexĂ©cution ou la mauvaise exĂ©cution. - Du lien de subordination juridique dĂ©coule le caractĂšre personnel des obligations du travailleur. A l’égard de celui-ci, le contrat est en effet intuitu personae en considĂ©ration de la personne .C’est lui mĂȘme qui doit la prestation de service, il ne peut pas, en cas d’indisponibilitĂ©, la faire exĂ©cuter par quelqu’un d’autre sans l’accord de l’ Enfin le contrat est passĂ© Ă  titre onĂ©reux c’est Ă  dire il doit stipuler une rĂ©munĂ©ration pour le travailleur. SECTION II / LES CRITERES DU CONTRAT DE TRAVAIL L’analyse juridique du contrat de travail est indĂ©pendante de la qualification donnĂ©e par les paries qui les lie, autrement dit le juge n’est pas tenu par la qualification donnĂ©e au contrat. Il lui appartient de faire l’effort, de rechercher si les critĂšres d’existence du contrat de travail sont ou non rĂ©unis. Il s’agit d’une question de droit qui peut faire l’objet d’un recours en cassation et non d’une question de fait. Le juge de cassation peut casser la dĂ©cision du juge de juridique est Ă©galement indĂ©pendante de la qualification donnĂ©e Ă  la rĂ©munĂ©ration. Cette rĂ©munĂ©ration peut se prĂ©senter sous la forme d’honoraire, de commission, voire mĂȘme d’intĂ©ressement au bĂ©nĂ©fice payable annuellement, trimestriellement ou est important de passer en revu les critĂšres de qualification du contrat de relisant la dĂ©finition, on peut retenir trois critĂšres l’activitĂ© professionnelle, le lien de subordination juridique, le versement d’une rĂ©munĂ©ration. Les deux derniers Ă©lĂ©ments sont plus essentiels, le premier critĂšre n’étant pas spĂ©cifique au contrat de travail. ActivitĂ© professionnelle .A / LE LIEN DE SUBORDINATION JURIDIQUE Il s’agit en fait d’une subordination juridique et non Ă©conomique. On peut ĂȘtre sous la dĂ©pendance Ă©conomique d’une entreprise sans lui ĂȘtre subordonnĂ©e juridiquement EX le sous traitant des BTP. De façon plus concrĂšte, les tribunaux se fondent sur des critĂšres de fait, des indices matĂ©riels par exemple les contraintes de lieu et d’horaire, la fourniture de matĂ©riels et des outils, l’obligation de rendre compte rĂ©guliĂšrement .Ce critĂšre du lien de subordination est caractĂ©risĂ© par le fait que le travailleur se trouve insĂ©rĂ© dans une organisation technique et professionnelle qui lui est imposĂ©e quelque soit l’indĂ©pendance dont il peut de ce critĂšre de subordination permet de distinguer le contrat de travail de certains contrats voisins le contrat de mandat, le contrat d’entreprise, le contrat de sociĂ©tĂ© et le contrat de louage de ressemblance entre le contrat de travail et le contrat de mandat est rĂ©elle, dans les deux cas l’exĂ©cution de la tĂąche exige une réédition des comptes, mais la diffĂ©rence tient au fait que le lien de subordination juridique n’existe pas dans le contrat de le fait pour une personne le mandant de confĂ©rer Ă  l’autre le mandataire le pouvoir de faire des actes juridiques pour son compte, Ă©tant entendu que celle-ci respecte la volontĂ© du mandataire et conserve Ă  son Ă©gard une libertĂ© d’action EX le gĂ©rant d’une entreprise qui reçoit les pleins pouvoirs du contrat d’entreprise, dans les deux cas, il y a prestation de travail et rĂ©munĂ©ration. La diffĂ©rence est que le contrat d’entreprise oblige l’entrepreneur Ă  faire un travail pour le maĂźtre d’ouvrage. L’entrepreneur a une certaine indĂ©pendance dans l’exĂ©cution de son travail, il n’est pas souvent liĂ© par un horaire prĂ©cis, il peut recruter son propre ne faut pas confondre l’entrepreneur et le tĂącheron. En fait le tĂącheron est dĂ©fini Ă  l’article L91 du code du travail comme un sous-entrepreneur recrutant lui-mĂȘme de la main d’Ɠuvre nĂ©cessaire et qui passe un contrat avec un entrepreneur pour l’exĂ©cution d’un travail ou d’un service destinĂ© au maĂźtre d’ouvrage. C’est un contrat constatĂ© obligatoirement par diffĂ©rence entre le contrat de sociĂ©tĂ©et le contrat de travail est nette ,il y a sociĂ©tĂ© lorsque deux ou plusieurs personnes mettent en commun quelque chose en vue de partager les bĂ©nĂ©fices qui pourraient en y a contrat de louage de choseslorsque l’une des parties s’oblige Ă  faire pour l’autre une chose pendant un certain temps et moyennant un certain prix que celle-ci s’oblige Ă  payer Exemple le locataire d’un immeuble qui paie des loyers. B/ LA REMUNERATION Le travail salariĂ© n’est jamais bĂ©nĂ©vole. La rĂ©munĂ©ration peut prendre de multiples formes, en fait il s’agit de toutes les prestations remises au salariĂ© en contre partie du service qu’il fournit y compris les avantages en nature, Ă  la tĂąche ou Ă  la piĂšce L 95. Un intĂ©ressement au bĂ©nĂ©fice ne suffit pas Ă  Ă©carter la qualification de contrat de travail, alors qu’une participation Ă  la perte conduira automatiquement Ă  la rejeter. C’est comme cela qu’il faut distinguer le contrat de travail du contrat de sociĂ©tĂ© qui unit les associĂ©s. Au delĂ  de tout l’intĂ©rĂȘt qui peut dĂ©couler de la distinction entre le contrat de travail et les contrats voisins quant Ă  la nature du contrat et Ă  la compĂ©tence du tribunal, le contrat de travail peut ĂȘtre prĂ©cĂ©dĂ© de certaines formes particuliĂšres d’engagements appelĂ©s contrats de type particulier. Il s’agit du contrat d’apprentissage, la convention de stage d’application, le contrat de qualification et le contrat d’engagement Ă  autres formalitĂ©s qui prĂ©cĂšdent le contrat sont l’embauche et le visa, condition sin qua non d’exĂ©cution de certains contrats de travail ,est prĂ©vu par l’art L26 du code du travail.. Son dĂ©faut entraĂźne la nullitĂ© du contrat sans prĂ©judice des sanctions pĂ©nales prĂ©vues par le code. L’embauche peut ĂȘtre directe en passant par les bureaux privĂ©s de placement ou par l’ANPE ou Ă  la suite d’un test Ă©crit ou d’un entretien organisĂ© par l’ PRATIQUE Monsieur TOURAD chauffeur de taxi. A Monsieur l’inspecteur du travail,J’ai Ă©tĂ© licenciĂ© le avant-hier par mon patron, sans paiement de mes droits. Nous nous sommes mis d’accord par la parole le 1er dĂ©cembre 2005, pour que je conduise comme taxi sa voiture dont il ne voulait plus pour son service personnel. Dans l’arrangement il apportait la voiture et moi je faisais le chauffeur, j’assurais entretien, les rĂ©parations courantes. Tous les samedis, je devais partager avec lui la moitiĂ© de la recette. J’ai observĂ© exactement ces engagements, jusqu’au jour oĂč il dit que l’arrangement entre nous ne tenait plus, et qu’il reprenait la voiture. Je considĂšre que je suis abusivement licenciĂ©. Je rĂ©clame la paie des heures supplĂ©mentaires, le prĂ©avis, l’indemnitĂ© de licenciement, les congĂ©s et dommages intĂ©rĂȘts de f CFA. Quelle solution envisagez-vous ?CHAP II / LA FORMATION DU CONTRAT DE TRAVAIL Le contrat de travail tel qu’il est dĂ©fini, est une manifestation des volontĂ©s concordantes et libres, celles de l’Employeur et du travailleur. La libertĂ© de travail reconnue par la constitution de 1992, s’entend de la possibilitĂ© offerte aux parties de conclure et de rĂ©silier les contrats de travail dans les conditions fixĂ©es par la loi. L’art L14 de la N° 92/020 dispose que les contrats de travail sont passĂ©s librement ».Cette libertĂ© souffre de deux exceptions l’autorisation expresse des parents pour le contrat d’un mineur ou de son tuteur lĂ©gal et ne doit pas ĂȘtre Ă  l’école ; le pouvoir reconnu au Chef du Gouvernement d’interdire ou de limiter les possibilitĂ©s d’embauche des entreprises ou d’organiser des compensations en main d’Ɠuvre entre les principe de la libertĂ© de forme du contrat de travail a Ă©tĂ© posĂ© par le Code, en d’autres termes, les contrats peuvent ĂȘtre passĂ©s soit par Ă©crit, soit verbalement. Ce formalisme n’est pas trĂšs rigoureux mais les conditions de fond rĂ©elles que pose la loi N°87/31 du 29 AoĂ»t 1987 fixant le RGO sont assez rigides pour sĂ©curiser les relations de LES CONDITIONS DE FORME Le contrat de travail est un contrat consensuel sous rĂ©serve des formalitĂ©s prĂ©vues par les articles L 21 et 26 du Code du consensualisme suppose qu’il suffit pour ce faire que des consentements libres de tous vices erreur, dol, violence soient Ă©changĂ©s entre deux personnes jouissant de la capacitĂ© juridique ou Ă  dĂ©faut ĂȘtre assistĂ© sous la subordination de l’ du contrat de travail est constatĂ©e, sauf exception, dans les formes qu’il convient aux parties d’adopter. Mais la preuve de l’existence peut ĂȘtre apportĂ©e par tous moyens TĂ©moignage, Ă©crit, serment, aveu, etc. la charge de la preuve incombe Ă  celui qui se prĂ©tend ĂȘtre liĂ© par un tribunaux conclus Ă  l’existence des relations de travail dĂšs lors qu’ils perçoivent dans les rapports professionnels des indices de lien de subordination indique tels que - Le dĂ©faut ou le dĂ©ficit de libertĂ© d’actions d’un partenaire par rapport Ă  l’ La soumission de l’une des parties Ă  un rĂ©gime horaire fixĂ© par l’ Le pouvoir disciplinaire exercĂ© par l’ conception jurisprudentielle de l’existence du contrat du travail tranche avec l’imagerie populaire qui soutient Ă  tort que le lien contractuel ne naĂźt que de l’écrit nous travaillons depuis plusieurs annĂ©es mais nous ne sommes pas embauchĂ©s », font remarquer certains salariĂ©s. Il est loisible de rĂ©pondre que l’embauche n’est pas nĂ©cessairement formelle et que, placĂ©s dans les conditions dĂ©crites ci-dessus, ils sont considĂ©rĂ©s comme les contrats oraux engendrent des difficultĂ©s quant Ă  la nature de l’emploi, la catĂ©gorie et la classification professionnelle du travailleur. C’est pourquoi le lĂ©gislateur a exigĂ© de l’écrit dans certains cas - Les Contrats de travail Ă  DurĂ©e DĂ©terminĂ©e sinon ils sont prĂ©sumĂ©s ĂȘtre des Contrats Ă  DurĂ©e IndĂ©terminĂ©e, et doivent ĂȘtre dĂ©posĂ©s Ă  l’Inspection du travail du ressort avant tout commencement d’exĂ©cution du contrat art L21 al 2 ceci pour permettre Ă  l’inspecteur de vĂ©rifier la rĂ©gularitĂ© des clauses du Tout contrat nĂ©cessitant du fait de l’Employeur l’installation des travailleurs hors de leur localitĂ© de rĂ©sidence. - Les contrats des travailleurs Ă©trangers expatriĂ©s qui sont soumis au visa de la Direction Nationale du Ă  visa et exempt de tout droit de timbre et d’enregistrement, le contrat doit ĂȘtre rĂ©digĂ© en langue française et en quatre exemplaires, il doit comporter les mentions relatives Ă  l’identification des parties, du lieu d’exĂ©cution, la nature et la durĂ©e du contrat, le classement et le salaire du travailleur. L’inobservation est pĂ©nalisĂ©e par l’art L 316 du Code du travail qui prĂ©voit une amende de Ă  F et en cas de rĂ©cidive de Ă  LES CONDITIONS DE FOND A l’instar des conventions relevant du droit commun, le contrat de travail doit respecter les conditions de validitĂ© prescrites par l’article 28 de la loi N° 87-31/ANRM du 29 AoĂ»t 1987 fixant le RĂ©gime GĂ©nĂ©ral des Obligations. L’inobservation de ces conditions entraĂźne la nullitĂ© du contrat. Ces conditions de validitĂ© du contrat sont la capacitĂ© des parties, l'objet et la cause qui doivent ĂȘtre licites et conformes aux bonnes mƓurs, le consentement qui doit ĂȘtre personnel, rĂ©ciproque et non viciĂ© erreur, dol ou violence.- L’erreur n’est prise en considĂ©ration que quand il porte sur les Ă©lĂ©ments substantiels du contrat comme par exemple la personne du cocontractant, la qualification professionnelle du travailleur, - La violence art 39 RGO. Serait considĂ©rĂ© comme conclu sous la violence l’engagement d’un travailleur obtenu sous la menace d’une dĂ©nonciation pour l’infraction qu’il avait commise,- Le dol le dol est toute tromperie par des manƓuvres qui peuvent porter sur l’ñge, le diplĂŽme du d’admission minimum Ă  l’emploi comme apprenti est fixĂ© Ă  15 ans par la convention 138 de l’OIT qui a Ă©tĂ© ratifiĂ©e par le Mali sauf dĂ©rogation Ă©crite accordĂ©e par le Ministre du travail compte tenu des circonstances locales et des tĂąches qui peuvent ĂȘtre demandĂ©es aux enfants. Les mineurs de 15 ans ont besoin de l’autorisation de leur pĂšre ou tuteur. Le RGO dĂ©clare incapables de contracter les mineurs non Ă©mancipĂ©s et les majeurs interdits article 48 du RGO.III / LA NULLITE ET SES EFFETS La nullitĂ© en tant que sanction de l’inobservation des conditions de validitĂ© peut frapper une clause du contrat et cette clause est rĂ©putĂ©e non Ă©crite mais le reste du contrat nullitĂ© peut aussi frapper en entier le contrat incapacitĂ©, objet illicite. La nullitĂ© n’a pas d’effet rĂ©troactif, elle ne joue que pour l’ travail ayant Ă©tĂ© accompli, l’employeur devra verser les salaires et dĂ©livrer un certificat de jurisprudence quant Ă  elle admet que la situation de fait crĂ©e par le contrat nul doit se rĂ©gler conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales Il a Ă©tĂ© jugĂ© que le salariĂ© avait droit au certificat de travail et que l’employeur devait, en sus des salaires, payer toutes autres indemnitĂ©s dĂ©coulant des rapports de travail, notamment l’indemnitĂ© de prĂ©avis etc. IV LES FORMALITES A L’EMBAUCHE La conclusion d’un contrat exige l’accomplissement de deux formalitĂ©s - La visite mĂ©dicale qui a pour but d’établir l’aptitude du travailleur Ă  exercer son activitĂ© dans l’ La Soumission Ă  l’autoritĂ© compĂ©tente pour dĂ©livrer le visa inspection du travail pour les contrats des nationaux, et Direction Nationale du Travail pour les contrats Ă©trangers.Certains contrats sont obligatoirement soumis Ă  visa, il s’agit des contrats de travail - Stipulant une durĂ©e dĂ©terminĂ©e supĂ©rieure Ă  3 mois- NĂ©cessitant l’installation du travailleur hors de sa rĂ©sidence habituelle ;- Tout contrat concernant un travailleur visa est octroyĂ© aprĂšs avoir vĂ©rifiĂ© toutes les conditions de forme et de fond, et il est prĂ©alable Ă  l’embauche. Si l’employeur, dans ce cas, fait travailler le salariĂ© avant d’avoir obtenu le visa et que celui-ci est refusĂ©, il est redevable des dommages-intĂ©rĂȘts, mais il faut que le travailleur fasse la preuve du prĂ©judice qu’il a subi du fait de ce contrat nul. Le refus du visa s’analyse en une nullitĂ© de plein dĂ©lai du visa est de 15 jours. PassĂ© ce dĂ©lai Ă  partir du dĂ©pĂŽt au niveau de l’autoritĂ© sans qu’elle ne fasse savoir sa dĂ©cision, le visa est rĂ©putĂ© avoir Ă©tĂ© III / LA DUREE DU CONTRAT DE TRAVAIL. Le contrat de travail est conclu, soit pour une durĂ©e dĂ©terminĂ©e CDD, soit pour une durĂ©e indĂ©terminĂ©e CDI.Le CDI est le principe, il est celui dont le terme n’est ni fixĂ©, ni connu au moment de sa conclusion. Le CDD est celui dont la durĂ©e est prĂ©cisĂ©e Ă  l’avance suivant la volontĂ© des parties. Sont assimilĂ©s au CDD les contrats conclus pour l’exĂ©cution d’un ouvrage ou la rĂ©alisation d’une entreprise dont la durĂ©e ne peut ĂȘtre Ă©valuĂ©e avec prĂ©cision ainsi que les contrats dont le terme est subordonnĂ© Ă  un Ă©vĂšnement futur et certain dont la date n’est pas exactement CDD ne peut dĂ©passer 2 ans renouvelables deux fois, sauf pour le contrat conclu pour la rĂ©alisation d’un ouvrage, insusceptible de renouvellement. Toute reconduction tacite d’un CDD de 2 ans, fait de lui un d’aprĂšs l’article L20 le travailleur ne peut renouveler plus de 2 fois un contrat Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e avec la mĂȘme entreprise. La continuation des services en dehors des cas prĂ©vus Ă  l'alinĂ©a1 constitue de plein droit l’exĂ©cution d’un CDI ». Le CDD doit ĂȘtre constatĂ© par Ă©crit Ă  dĂ©faut, il est prĂ©sumĂ© Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e art L21 du code du travail. SECTION I / LA NATURE DE L’EMPLOI ET LA DUREE DU CONTRAT En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, la durĂ©e du contrat correspond Ă  la nature de l’emploi lorsqu’il revĂȘt un caractĂšre temporaire ou prĂ©caire il faut un CDD. Mais lorsque l’emploi est permanent il faut un CDI article L22 du code.Sont considĂ©rĂ©s comme temporaires les emplois tenus par les travailleurs de l’une des catĂ©gories suivantes art L20 al 3 - les travailleurs engagĂ©s Ă  l’heure ou Ă  la journĂ©e pour une occupation n’excĂ©dant pas une Les travailleurs saisonniers engagĂ©s pour la durĂ©e d’une campagne agricole, commerciale, industrielle, ou Les travailleurs engagĂ©s en complĂ©ment d’effectif pour exĂ©cuter des travaux nĂ©s d’un surcroĂźt d’activitĂ© de l’ Les travailleurs recrutĂ©s pour assurer le remplacement d’autres salariĂ©s en suspension lĂ©gale de contrat de travail ; les travailleurs des Entreprises qui ont recours au CDI en raison de la nature des activitĂ©s exercĂ©es par ces travailleurs et du caractĂšre par nature temporaire de ces n° 96-1566/MEFPT du 07 octobre 1996 portant modalitĂ©s d’application du code du travail fixe, en son article A 20, la liste de ces secteurs d’activitĂ©s et emplois ainsi que l’article D20 du dĂ©cret n° 96-178 / P- RM du 13 juin 1996 qui fixe la forme et les mentions obligatoires devant figurer dans ces II / CHANGEMENT DE LA NATURE DU CONTRAT Le contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e crĂ©e les conditions d’une stabilitĂ© relative de la situation juridique du travailleur qui tient l’emploi pourvu en vertu de ce type de contrat de travail. Cette stabilitĂ© a inspirĂ© le juge qui, Ă  cette fin, a dĂ©gagĂ© des hypothĂšses de requalification qui ont Ă©tĂ© dans certains cas consacrĂ©s par la cas sont constituĂ©s par - les contrats Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ© dont l’exĂ©cution va au delĂ  du Les CDD qui font l’objet de plus de deux Les CDD par tacite requalification permet d’éviter, par l’employeur, l’occupation d’un emploi permanent sous le rĂ©gime d’un CDD. L’article L19 du code du travail Ă©nonce que tout contrat de travail qui ne rĂ©pond pas aux dĂ©finitions du CDD doit ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un contrat Ă  durĂ©e PRATIQUE Monsieur DRAMANE KANTE est titulaire d’un contrat de travail Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e de 2 ans et qui prend effet le 1er novembre 2002. A l’arrivĂ©e du terme c’est Ă  dire le 31 octobre 2004, son employeur lui demande par Ă©crit de rester en service jusqu’à l’arrivĂ©e de son remplaçant victime d’un accident de travail. Quand ce dernier prend le service le 1er avril 2005, monsieur Dramane exige de son employeur le paiement d’une indemnitĂ© de ĂȘtes saisis du conflit. 2Ăšme PARTIE L’EXECUTION DU CONTRAT DE TRAVAIL Le contrat met en relation deux parties l’employeur, dĂ©tenteur des moyens de production et le travailleur dĂ©tenteur de la force de travail. Section I. Le travail subordonnĂ© se trouve normalement accompli au lieu et suivant l’horaire prescrit, par un salariĂ© seul sans auxiliaires rĂ©munĂ©rĂ©s par lui, avec un matĂ©riel et de matiĂšres premiĂšres ou produit fournis par l’employeur et sous son 1. LE POUVOIR REGEMENTAIRE ET DISCIPLINAIRE DU CHEF D’ENTREPRISE La qualitĂ© d’employeur peut ĂȘtre individuelle, mais le travailleur appartient le plus souvent Ă  un groupe dĂ©signĂ© sous le vocable de I / L’EMPLOYEURL’identification de l’employeur ne pose aucun problĂšme lorsqu’il s’agit d’une personne physique. La difficultĂ© apparaĂźt lorsque l’entreprise a une forme complexe tel que les groupes de sociĂ©tĂ©s avec souvent des succursales et mĂȘme avec des prĂȘts de main d’Ɠuvre transfert, dĂ©tachement, mise Ă  disposition etc..La jurisprudence considĂšre qu’il faut rechercher dans chaque cas, l’employeur rĂ©el. C’est Ă  dire celui qui a effectivement l’autoritĂ© patronale. L’employeur serait alors la personne qui le pouvoir de direction, de rĂ©glementation et de pouvoir de direction doit s’exercer dans le strict respect des lois, rĂšglements, conventions collectives, usages professionnels ainsi que du contrat de pouvoir rĂ©glementaire s’exprime Ă  travers le rĂšglement intĂ©rieur de l’entreprise prĂ©vu par les articles L62 Ă  L 69 du code du travail malien. Aux termes de ces articles le rĂšglement intĂ©rieur est obligatoire dans les entreprises utilisant habituellement 10 travailleurs art L62.Son Ă©laboration incombe au chef d’entreprise qui en informe les dĂ©lĂ©guĂ©s et l’inspection du travail. Ce dernier le vise s’il est conforme aux dispositions lĂ©gales en la matiĂšre dans le cas contraire il est retournĂ© pour contenu du rĂšglement intĂ©rieur est limitĂ© exclusivement aux questions suivantes l’organisation technique du travail, la discipline sur les lieux du travail, l’hygiĂšne et la sĂ©curitĂ© des travailleurs et enfin les modalitĂ©s de paiement des salaires. L’organisation s’entend par horaires de travail, rĂ©partition du travail comptage, entretien du matĂ©riel. La discipline s’entend par les interdictions et prĂ©voit des sanctions pour certaines fautes avertissement, blĂąme, mise Ă  pied, licenciement sous le contrĂŽle du juge du travail qui est tenu d’apprĂ©cier selon les circonstances. Exemple annulation d’une mise Ă  pied de plus de huit jours. L’hygiĂšne et la sĂ©curitĂ© il s’agit du port des matĂ©riels de protection du travailleur masques, bouchons, chaussures de sĂ©curitĂ© etc. Salaires il s’agit des rĂšgles prĂ©vues par le code pour le paiement du salaire que le rĂšglement intĂ©rieur ne peut violer mais plutĂŽt les adapter aux rĂ©alitĂ©s de l’ fois visĂ©, le rĂšglement intĂ©rieur doit ĂȘtre publiĂ© c’est Ă  dire affichĂ© sur les lieux de travail de façon visible, lisible et accessible Ă  tous les travailleurs. Il entre en vigueur 20 jours aprĂšs le visa de l’inspecteur du travail arts L 67 et L68.Il faut souligner que le pouvoir disciplinaire du chef d’entreprise tire sa source du pouvoir rĂ©glementaire. Du point de vue sanction le code ne prĂ©voit que mise Ă  pied et le licenciement, les autres sanctions sont d’origines conventionnelles. SECTION II. L’IDENTIFICATION DUTRAVAILLEUR L’article L1 al 2 du code du travail dĂ©fini le travailleur comme Ă©tant toute personne qui s’est engagĂ©e, quelque soit son sexe et sa nationalitĂ©, Ă  mettre son activitĂ© professionnelle moyennant une rĂ©munĂ©ration sous la direction et l’autoritĂ© d’un employeur personne physique ou morale, publique ou privĂ©e, laĂŻque ou religieuseIl ressort de cette dĂ©finition que le travailleur n’est un individu isolĂ©, il appartient Ă  un ensemble constituĂ© en catĂ©gorie notamment Les apprentis qui suivent dans l’entreprise une formation thĂ©orique et pratique souvent matĂ©rialisĂ©e par un contrat de type particulier le contrat d’apprentissage Les ouvriers et employĂ©s qui concourent directement Ă  la production sur les chantiers et les usines et mĂȘme Ă  l’activitĂ© administrative pour les employĂ©s. Ils sont aussi en catĂ©gorie suivant les conventions collectives. Les agents de maĂźtrise constituent le personnel d’encadrement de l’entreprise et qui ont un commandement direct sur les ouvriers et les employĂ©s. Se sont gĂ©nĂ©ralement les techniciens et les techniciens supĂ©rieurs BT, BTS. Les cadres et ingĂ©nieurs sont de la catĂ©gorie supĂ©rieure. Ils sont diplĂŽmĂ©s des grandes Ă©coles administration, finance, juriste etc. Ils sont chargĂ©s de la conception et de la mise en Ɠuvre de la politique de l’ d'un contrat de travail est gĂ©nĂ©ralement prĂ©cĂ©dĂ©e d'une phase prĂ© contractuelle appelĂ©e engagement Ă  III / LE CONTRAT D'ENGAGEMENT A ESSAI Le contrat dĂ©finitif est souvent prĂ©cĂ©dĂ© d'une pĂ©riode d'essai pendant laquelle l'employeur peut apprĂ©cier les aptitudes professionnelles du salariĂ© et ce dernier juger de l'intĂ©rĂȘt et des conditions du travail. Ainsi le contrat d'engagement a essai peut ĂȘtre dĂ©fini comme la pĂ©riode d'observation rĂ©ciproque pendant laquelle l'employeur apprĂ©cie la qualitĂ© du travail de l'employĂ© et ce dernier la condition de travail de l'employeur. La pĂ©riode d'essai constitue une premiĂšre phase du contrat de ne se prĂ©sume pas. Son existence et sa durĂ©e doivent faire l'objet d'une mention expresse dans le contrat de travail faute de quoi, le contrat est conclu sans pĂ©riode d'essai. L'engagement essai est alors constatĂ© par Ă©crit et doit comporter la catĂ©gorie professionnelle du salariĂ©. Sa durĂ©e est Ă©gale Ă  celle du prĂ©avis. Elle ne peut cependant dĂ©passer 3 mois renouvelable une fois, donc dans la limite de 6 mois maximum. Pendant cette pĂ©riode le salariĂ© est payĂ© au taux de sa catĂ©gorie professionnelle. A la fin de la pĂ©riode d'essai, si le salariĂ© est engagĂ© dĂ©finitivement, cette pĂ©riode d'essai, le renouvellement y compris, entre en ligne de compte pour la dĂ©termination des droits du salariĂ© et la durĂ©e des services dans l' contrat d'engagement Ă  essai peut ĂȘtre rĂ©siliĂ© Ă  tout moment, sans prĂ©avis, sans que l'une ou l'autre des parties puisse prĂ©tendre Ă  une indemnitĂ© de rupture ; aucune formalitĂ© n'est imposĂ©e. Mais cette rupture peut ĂȘtre abusive par exemple l’employeur qui agit avec une prĂ©cipitation, sans que le salariĂ© ait pu ĂȘtre mis en situation de faire la preuve de sa capacitĂ© Cass. Soc. 2 fĂ©vrier 1994 ou encore si l’employeur rompt le contrat pour des motifs autres que professionnels Cass. Soc. 6dĂ©cembre 1995.EXERCICE PRATIQUE Monsieur Yaya Ă©tĂ© embauchĂ© le 15 mai 2004 Ă  Bamako par la sociĂ©tĂ© en qualitĂ© de Comptable et affectĂ© Ă  la succursale de lettre d’engagement stipule que Monsieur Yaya sera soumis une pĂ©riode d’essai d’un mois renouvelable. Monsieur Yaya rentre effectivement en service le 22 mai 2004 Ă  Sikasso. Le 3 juillet 2004, il reçoit une lettre de licenciement ainsi libellĂ© votre essai n’ayant pas Ă©tĂ© concluant, nous sommes au regret de mettre fin Ă  votre contrat Ă  compter de ce jour
.Vous ĂȘtes saisis de l’ IV. LES OBLIGATIONS DES PARTIES AU CONTRAT L'exĂ©cution du contrat de travail suppose que chaque partie a des droits et des obligations l'une envers l'autre notamment l'employeur et le salariĂ© d’oĂč le caractĂšre synallagmatique ou bilatĂ©ral du contrat de travail. Les obligations sont rĂ©ciproques et interdĂ©pendantes. L’exception d’inexĂ©cution pourrait ĂȘtre Ă©voquĂ©e par l’une des parties si l’autre ne respecte pas ses engagements rĂ©sultant du I / LES OBLIGATIONS DU TRAVAILLEUR Le travailleur doit fournir le travail pour lequel il a Ă©tĂ© embauche. Cette obligation entraĂźne plusieurs consĂ©quences Il doit exĂ©cuter lui mĂȘme le travail demandĂ© caractĂšre intuitu personae du contrat de travail, en cas d’empĂȘchement, il n’est pas tenu de se faire remplacer. Il manque Ă  cette obligation en suspendant l’exĂ©cution du contrat, par exemple en s’absentant sans autorisation et sans motif. Dans ce cas l’employeur est fondĂ© Ă  ne pas lui payer les heures non effectuĂ©es C’est le travail correspondant Ă  ses aptitudes et la qualification professionnelle en fonction desquels il a Ă©tĂ© embauchĂ© qui doit ĂȘtre doit ĂȘtre consciencieuse et loyale c’est Ă  dire il ne doit pas y avoir de perte de temps, de diminution du rendement, de nĂ©gligence dans l’utilisation et l’entretien du matĂ©riel. Il doit ĂȘtre ponctuel en respectant l’horaire de travail. Il ne doit pas dĂ©voiler le secret professionnel notamment les secrets de fabrication et mĂȘme les informations d’ordre confidentielles. Il a une obligation de non concurrence Ă  l’égard de l’ clause de non concurrence peut subsister aprĂšs la rupture du doit respect et obĂ©issance Ă  l’ le travailleur doit observer les consignes d’hygiĂšne et de sĂ©curitĂ©, le refus de porter un dispositif obligatoire de sĂ©curitĂ© peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une faute lourde et respecter le rĂšglement par le travailleur de l’une de ses obligations constitue une faute professionnelle qui, suivant son degrĂ© de gravitĂ© entraĂźne des sanctions disciplinaires infligĂ©es par l’employeur et allant de l’avertissement au licenciement en passant par le blĂąme et la mise Ă  salariĂ© peut mĂȘme ĂȘtre rendu responsable de malfaçons et dĂ©fauts de fabrication s’il est Ă©tabli qu’il n’a pas observĂ© les obligations Ă  sa II / LES OBLIGATIONS DE L’EMPLOYEUR L’employeur doit procurer le travail prĂ©vu au contrat de travail qui doit correspondre Ă  l’aptitude et la catĂ©gorie professionnelle en fonction desquelles le salariĂ© a Ă©tĂ© doit fournir les moyens nĂ©cessaires Ă  son accomplissement et verser le salaire hors mis les retenues lĂ©gales d’origine fiscale et sociale, aux taux et Ă  la date convenue. Il doit s’acquitter de ses obligations sociale et fiscale, dĂ©clarer le mouvement de main d’Ɠuvre Ă  l’ANPE. L’employeur doit respecter la rĂ©glementation du travail durĂ©e du travail, congĂ©s, salaires, hygiĂšne, sĂ©curitĂ©, convention collective, accord d’entreprise et usages. Il doit afficher le rĂšglement intĂ©rieur. Il est Ă©galement tenu Ă  d’autres obligations tenue des registres d’employeur, de paiement et de sĂ©curitĂ© du travailleur. Il doit respecter la libertĂ© syndicale dans l’entreprise et les opinions politique, philosophique du travailleur. Il doit enfin respecter certains principes fondamentaux Ă©galitĂ© professionnelle hommes et femmes, celui de non-discrimination dans l’ 2. LA SUSPENSION DU CONTRAT DE TRAVAILLe contrat de travail Ă©tant un contrat synallagmatique, il devrait normalement cesser d’exister Ă  partir du moment oĂč l’une des parties ne remplit ses obligations principales prestations de Service pour le travailleur, salaire pour l’employeur.Mais le lĂ©gislateur a Ă©tĂ© prĂ©occupĂ© d’assurer la stabilitĂ© de l’emploi et il est intervenu dans certains cas pour protĂ©ger le travailleur en substituant la suspension Ă  la rĂ©siliation. C’est lĂ  un exemple trĂšs net d’intervention des pouvoirs publics dans le contrat de travailSECTION I / LES CAS DE SUSPENSION DU CONTRAT DE TRAVAILOn parle de suspension du contrat quand l’exĂ©cution de l’obligation se trouve interrompu pour des raisons, sans que la relation de travail soit dĂ©finitivement suspension constitue alors un arrĂȘt momentanĂ© du contrat qui reprendra son cours normal plus tard comme s’il n’avait jamais Ă©tĂ© interrompu Les cas de suspension sont prĂ©vus Ă  l’article L 34 du code du travail malien. Il s’agit de 1. Obligations militaires ou civiques de l’employeur entraĂźnant la fermeture de son Obligations civiques ou militaires du travailleur 3. Maladie ou accident non professionnel du travailleur constatĂ© par un certificat mĂ©dical, dans la limite de six mois, susceptible de prolongation jusqu’au remplacement du PĂ©riode rĂ©sultant d’un accident ou maladie Pendant la durĂ©e de la garde Ă  vue ou de la dĂ©tention prĂ©ventive du travailleur Ă  condition de ne pas excĂ©der 6 mois. selon que la dĂ©tention dĂ©bouche sur une condamnation ou un non-lieu, le contrat est rompu ou Pendant la durĂ©e du chĂŽmage technique dont la durĂ©e ne peut dĂ©passer trois mois pour des raisons d’ordre GrĂšve et le look out, si ceux-ci sont dĂ©clenchĂ©s dans le respect des procĂ©dures de rĂšglement des conflits collectifs Conciliation devant l’administration compĂ©tente et arbitrage du conseil d’arbitrage.8. Pendant la pĂ©riode de mise Ă  pied disciplinaire infligĂ©e par l’employeur 1 Ă  8 jours.9. Pendant la durĂ©e du congĂ© payĂ© et congĂ© d’éducation ouvriĂšre10. Mandant la durĂ©e du mandat Ă©lectif local ou national, et l’exercice d’une fonction politique par le CongĂ© de maternitĂ© 14 semaines soit 6 semaines avant et 8 semaines aprĂšs l’accouchement. Selon la jurisprudence la suspension peut ĂȘtre prolongĂ©e de trois semaines en cas de maladie rĂ©sultant de la grossesse ou des couches. Le licenciement de la femme enceinte pendant la suspension est abusif, sauf s’il est motivĂ© par un fait extĂ©rieur Ă  cette grossesse EXEMPLE faute antĂ©rieure dĂ©couverte pendant la suspension, compression du personnel irrĂ©versible. Le licenciement dans les jours qui suivent la reprise du travail est Ă©galement examinĂ© avec la plus grande attention car souvent, non lĂ©gitimement motivĂ©, il est abusif12. Veuvage de la femme salariĂ©e dont le mari vient de dĂ©cĂ©der. Cette suspension doit ĂȘtre demandĂ©e par Ă©crit et ĂȘtre accompagnĂ©e d’une copie du certificat de dĂ©cĂšs du dĂ©funt et la copie du certificat de mariage durĂ©e 4 mois et 10 jours.13. PĂšlerinage aux lieux saints durĂ©e du pĂšlerinage 14. Absence du travailleur pour participer aux manifestations culturelles et sportives organisĂ©es par l’ cas demandent un dĂ©veloppement particulier la maladie, la mise Ă  pied, et la dĂ©tention prĂ©ventive du terme de maladie employĂ© par le lĂ©gislateur s’entend d’une maniĂšre trĂšs large il s’agit de toute interruption de travail pour un motif de santĂ© ou d’une intervention La convalescence doit ĂȘtre assimilĂ©e Ă  la maladie. Elle correspond Ă  une pĂ©riode de repos sous surveillance mĂ©dicale. Pour produire cet effet, la convalescence doit ĂȘtre prescrite par le Conditions de suspension - La maladie doit ĂȘtre constatĂ©e par un mĂ©decin agrĂ©e par l’Employeur ou relevant d’un Ă©tablissement hospitalier reconnu par l’Etat et notifiĂ©e Ă  l’Employeur. A dĂ©faut de satisfaire ces prescriptions, l’Employeur peut valablement licencier le travailleur pour absence Une nouvelle maladie survenant tout de suite aprĂšs la premiĂšre nĂ©cessitĂ© les mĂȘme formalitĂ©s car il est nĂ©cessaire que l’Employeur soit tenu informĂ© de toute absence pour Effets de la suspensionLe est suspendu pendant 6 mois. Pendant cette pĂ©riode, l’Employeur n’a pas le droit de licencier le travailleur sauf dans le cas ou celui-ci aurait Ă©tĂ© licenciĂ© mĂȘme s’il avait Ă©tĂ© en activitĂ© Ex fin de chantier, compression de cette pĂ©riode, l’Employeur peut remplacer le travailleur Ă  condition de prĂ©venir le remplaçant du caractĂšre provisoire de son suspension se dĂ©noue de la maniĂšre suivante a - Si au bout de 6 mois le travailleur est inapte Ă  reprendre son travail et s’il a Ă©tĂ© remplacĂ©, le peut alors ĂȘtre rompu et l’Employeur n’est pas tenu au versement des indemnitĂ©s de licenciement et de prĂ©avis. Si le travailleur n’a pas Ă©tĂ© remplacĂ©, le dĂ©lai de 6 mois est prorogĂ© jusqu’à remplacement – Si le travailleur est en mesure de reprendre son service avant l’expiration de 6 mois, sa rĂ©intĂ©gration est faite ce droit au poste prĂ©cĂ©demment occupĂ©, Ă  moins qu’il n’y ait diminution de sa capacitĂ© de travail, auquel cas il est tenu d’accepter un emploi intĂ©rieur Ă  sa catĂ©gorie professionnelle, mais correspondant Ă  sa capacitĂ© constatĂ©e par le certificat mĂ©dical de reprise du maladie suspend aussi le congĂ© si elle survient alors que le travailleur jouit de son congĂ© payĂ©, celui-ci est interrompu et reprend le lendemain du dernier jour de la position est fondĂ©e sur le fait que le congĂ© doit permettre au travailleur de se reposer et d’avoir des activitĂ©s de la maladie se prolonge au-delĂ  de la date d’expiration du congĂ©, le ne se trouve plus suspendu du fait du congĂ© mais du fait de la L’indemnisation du travailleurDans les cas prĂ©vus Ă  l’article 47 du repris par les Codes nationaux, l’Employeur est tenu de verser au travailleur, dans la limite normale du prĂ©avis, une indemnitĂ© Ă©gale au montant de la rĂ©munĂ©ration pendant la durĂ©e de l’absence. Si la suspension du contrat se prolonge au-delĂ  de la durĂ©e normale de prĂ©avis, l’indemnitĂ© ne porte que sur la pĂ©riode Ă©gale Ă  la durĂ©e du Certains Codes SĂ©nĂ©gal, Madagascar, Niger, Burkina, Congo, Tchad, Cameroun, ont prĂ©cisĂ© la situation du travailleur malade lorsqu’il s’agit d’un contrat Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e. Dans ce cas, la limite du prĂ©avis Ă  prendre en considĂ©ration est celle fixĂ©e dans les conditions prĂ©vues dans les contrats Ă  durĂ©e D’autres Codes indique qu’il faut se rĂ©fĂ©rer au prĂ©avis fixĂ© par la convention De nombreuses conventions collectives ont amĂ©nagĂ© l’indemnisation des travailleurs malades suivant l’anciennetĂ© du malade c’est le cas du Togo. En gĂ©nĂ©ral, c’est une indemnitĂ© de demi-salaire qui vient s’ajouter Ă  celle lĂ©gale, du salaire dans la limite du indemnitĂ© est payĂ©e pendant une durĂ©e plus ou moins longue en fonction de l’anciennetĂ© du gĂ©nĂ©ral, cette indemnitĂ© est payĂ©e pendant une durĂ©e plus ou moins longue en fonction de l’anciennetĂ© croissante du A cette indemnitĂ©, s’ajoute Ă©galement dans certaines conventions collectives la caution que l’Employeur s’engage Ă  dĂ©poser auprĂšs de l’établissement chargĂ© des soins lorsque le travailleur est /– Suspension du pendant la mise a pied On distingue la mise Ă  pied, sanction disciplinaire, de la mise Ă  pied conservatoire du dĂ©lĂ©guĂ© du mise Ă  pied sanction disciplinaire est la seule sanction, fondĂ©e sur le pouvoir disciplinaire de l’Employeur qui puisse entraĂźner la privation de salaire. Elle n’est admise que sous certaines conditions - a Être d’une durĂ©e maximale de 8 jours dĂ©terminĂ©e au moment mĂȘme oĂč elle est prononcĂ©e- b Être notifiĂ©e par Ă©crit au travailleur avec indication des motifs pour lesquels elle est c Être portĂ©e Ă  la connaissance de l’inspecteur du travail dans les 48 mise Ă  pied du dĂ©lĂ©guĂ© du personnel peut se prĂ©senter comme une sanction ou mise Ă  pied ordinaire. Elle peut aussi se prĂ©senter comme une mesure conservatoire en cas de faute lourde et dans l’attente de la dĂ©cision de l’inspecteur du travail sur le demande de / La dĂ©tention prĂ©ventive Les Codes des pays africains sont partagĂ©s sur la question. Certains , BĂ©nin, Burkina, Cameroun, Mali, Mauritanie, Rwanda, du Togo et du ZaĂŻre Ă©numĂšrent la dĂ©tention prĂ©ventive parmi les causes de la suspension du contrat de ; il faut distinguer si la dĂ©tention a Ă©tĂ© motivĂ©e par des faits inhĂ©rents au contrat de travail ou, au contraire, Ă©trangers au 1° DĂ©tention pour faits inhĂ©rents au a Le travailleur est condamnĂ© le est rompu pour compter de la date d’incarcĂ©ration. b Le travailleur est relaxĂ© il doit normalement ĂȘtre rĂ©intĂ©grĂ© et pourra prĂ©tendre au paiement des salaires pendant la durĂ©e de la si le travailleur a Ă©tĂ© incarcĂ©rĂ© sur plainte de l’Employeur et s’il estime avoir Ă©tĂ© poursuivi injustement, il peut actionner en DĂ©tention pour faits Ă©trangers au - a Le travailleur est condamnĂ© le est rompu pour compter de la date d’incarcĂ©ration - b Le travailleur est relaxĂ© Certains Tribunaux voient dans la dĂ©tention une cause de suspension. Ceux lĂ  se prononcent pour la rĂ©intĂ©gration. D’autres estiment que les cas de suspension ont Ă©tĂ© Ă©numĂ©rĂ©s limitativement par le lĂ©gislateur, se prononcent pour la rupture tantĂŽt pour cause de force majeure, tantĂŽt du fait du Ceux qui se penchent pour la suspension se prononcent pour la tous les cas, les Tribunaux estiment que dans les cas de non-lieu, de relaxe, et de classement sans suite, il peut subsister une perte de confiance rendant le licenciement lĂ©gitime mais avec paiement des indemnitĂ©s de rupture. Il y a licenciement Quant aux dommages intĂ©rĂȘts Ă©ventuels du fait de dĂ©tention, le Tribunal du travail n’est pas compĂ©tent pour les II / LES EFFETS DE LA SUSPENSION DU CONTRAT Le lien contractuel subsiste pendant la pĂ©riode de suspension. Mais toutes les obligations dĂ©coulant du contrat ne sont pas suspendues. Certains cas le travailleur se trouve indemniser malgrĂ© la suspension. Les articles L36 Ă  L38 du code du travail prĂ©voient des modes d’indemnisation et les cas dans lesquels aucune indemnisation n’est due. Dans les cas visĂ©s Ă  l’article L 34 al 1 et 2, l’employeur est tenu de verser au travailleur, une indemnitĂ© assurant Ă  celui-ci le montant de la rĂ©munĂ©ration qu’il aurait perçue s’il avait travaillĂ© et ce, dans la limite du prĂ©avis art L36 du les cas visĂ©s Ă  l’art L34 al 3, l’employeur doit indemniser le travailleur selon les modalitĂ©s suivantes a pendant la premiĂšre annĂ©e de prĂ©sence - indemnitĂ© Ă©gale au montant de sa rĂ©munĂ©ration pendant une pĂ©riode Ă©gale Ă  celle du Au-delĂ  de la premiĂšre annĂ©e de prĂ©sence - indemnitĂ© Ă©gale Ă  la moitiĂ© du montant de sa rĂ©munĂ©ration pendant la pĂ©riode d’un mois suivant celle de d’indemnisation Ă  plein ailleurs, le code de prĂ©voyance sociale prĂ©voit le versement d’indemnitĂ©s et de rentes aux salariĂ©s victimes d’accident du travail ou de maladie professionnelle. Article L34 al 4 .Les cas visĂ©s aux aliĂ©nas 9 et 11 du mĂȘme article, le travailleur a droit Ă  une indemnitĂ© Ă©gale la rĂ©munĂ©ration totale perçue pendant la pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence en excluant les indemnitĂ©s ayant un caractĂšre de remboursement de frais, les gratifications, les primes annuelles et les avantages en nature dont le salariĂ© continue Ă  bĂ©nĂ©ficier durant le les cas visĂ©s Ă  l’art L34 aliĂ©nas 5, 6, 7, 8, 10, 12, 13 et 14 la suspension du contrat de travail est accordĂ©e sans paiement de PRATIQUE Mme DjĂ©neba N’DIAYE est secrĂ©taire dans une entreprise de cigarette depuis plus de 5 ans. Elle prend un congĂ© de maternitĂ© le 27 novembre 2005 et accouche d’un mort nĂ© le 9 dĂ©cembre 2005. Mme N’DIAYE veut jouir du reste de son congĂ© de maternitĂ© ; mais son employeur n’est pas d’accord sur la date de reprise de son congĂ©. Que lui conseillerez-vous. Et comment rĂ©soudre juridiquement ce problĂšmeCHAP 3. LA MODIFICATION DU CONTRAT DE TRAVAIL EN COURS D’EXCUTION La modification du contrat de travail ne va pas sans poser de peut s’agir d’une modification proposĂ©e soit par l’employeur, soit par le termes de l’art L58 du code du travail, Ă  tout moment, l’employeur peut comme le travailleur, demander une modification du contrat de travail, mais suivant que cette modification est ou non substantielle, qu’elle est ou non LA MODIFICATION SUBSTANTIELLE PROPOSEE PAR L’UNE DES PARTIES Pour qu’une modification soit considĂ©rĂ©e comme substantielle ou importante, il faut qu’elle porte sur l’un des Ă©lĂ©ments essentiels suivants les conditions de travail, le salaire cass. Soc. 6 fĂ©v. 1997, et le lieu du travail et mĂȘme la qualification du salariĂ© cass. Soc. 12 mars 1997. Lorsque la modification du contrat est importante, le travailleur est en droit de refuser et l’employeur sera considĂ©rĂ© comme Ă©tant l’auteur de la rupture qui doit ĂȘtre opĂ©rĂ©e dans le respect des rĂšgles de procĂ©dure du la proposition de modification du contrat prĂ©sentĂ©e par le travailleur est substantielle et qu’elle est refusĂ©e par l’employeur, le travailleur peut rompre le contrat mais cette rupture lui est modification proposĂ©e par l’employeur peut porter sur les Ă©lĂ©ments les conditions de travail La modification peut porter sur un changement d’emploi ou d’attribution ou sur les conditions d’exercice de l’emploi ; elle est substantielle si elle s’accompagne d’un prĂ©judice matĂ©riel ou moral. Exemple un agent travaillant en contact avec une abondante clientĂšle et qui se voit affecte Ă  un autre poste restreint pour sa sĂ©ropositivitĂ© discrimination dans l’emploi interdite par la convention n°111 de l’OIT.b Les salaires Les modifications portant sur le salaire ne consistent pas en gĂ©nĂ©ral en des diminutions des taux de salaire lui-mĂȘme mais sur cette suppression ou sur une rĂ©duction des primes, de la durĂ©e du travail entraĂźnant une rĂ©duction concomitante du pratique de la mise Ă  pied pour ralentissement des activitĂ©s constitue une rupture de celui-ci du fait de l’employeur en cas de refus des nouvelles conditions par le travailleur. c Lieu de travail - Si le changement de lieu de travail a Ă©tĂ© prĂ©vu par le contrat de travail, le travailleur doit se plier Ă  la mutation. Le refus de la nouvelle affectation est considĂ©rĂ© par les tribunaux comme faute lourde, tantĂŽt comme une rupture du contrat du fait du Si le changement n’a pas Ă©tĂ© prĂ©vu par le contrat et si la mutation est importante et que le travailleur la refuse, il y a rupture du contrat du fait de l’ / CAS DE MODIFICATIONS NON SUBSTANTIELLES Il s’agit de - Une modification motivĂ©e par des fonctions sans changement de rĂ©munĂ©ration ;- Un changement d’atelier ;- Un changement d’horaire dans le cadre de la durĂ©e lĂ©gale du travail ;- Une affectation non suivie de diminution de faut, toutefois noter que le licenciement, Ă  la suite du refus de l’offre de modification n’est abusif que si cette offre procĂšde de l’intention de nuire ou d’une lĂ©gĂšretĂ© blĂąmable. Si le travailleur accepte la modification celle-ci ne peut devenir effective qu’à l’issue d’une pĂ©riode Ă©quivalente Ă  la durĂ©e du prĂ©avis, dans la limite maximum d’un mois. Monsieur THERA, mariĂ© et pĂšre de 6 enfants travaille depuis le 03 janvier 2001 dans une entreprise de construction Ă  BAMAKO en qualitĂ© de ferrailleur. Le 1er juillet 2003, l’entreprise par suite d’une diminution de ses travaux Ă  BAMAKO lui notifie une affectation Ă  MOPTI. Monsieur THERA refuse cette affectation, au motif que dans plusieurs chantiers appartenant Ă  l’entreprise Ă  BAMAKO, il y a plusieurs ferrailleurs moins anciens que lui, dont certains sans charge de famille qui sont encore est alors dĂ©clarĂ© ĂȘtes saisi de l’ 4. LA MODIFCATION DANS LA SITUATION JURIDIQUE DE L’EMPLOYEUR S’il survient une modification dans la situation de l’employeur, notamment par succession vente, fusion, transformation de fonds, mise en sociĂ©tĂ©, tous les contrats de travail encours au jour de la modification subsistent entre le nouvel employeur et le personnel de l’ rĂ©siliation ne peut intervenir que dans les formes et aux conditions prĂ©vues par la prĂ©sente cessation de l’entreprise, sauf le cas de force majeure, ne dispense pas l’employeur des rĂšgles Ă©tablies en matiĂšre de licenciement aux arts L 40, 41,42, et 53 du code du travail malien. La faillite et la liquidation judiciaire ne sont pas considĂ©rĂ©es comme des cas de force majeure Article L57.Certaines situations telles que le transfert du salariĂ©, le la mutation Ă  l’intĂ©rieur d’un groupe de sociĂ©tĂ©, entrent dans la logique de l’art L clause est destinĂ©e Ă  garantir au salariĂ© la stabilitĂ© de l’emploi contre les vicissitudes juridiques qui peuvent affecter la vie d’une entreprise personne physique ou morale et non au service du reprĂ©sentant de cette logique de l’art L57 trouve son application dans tous les cas oĂč les salariĂ©s continuent le mĂȘme travail sous une nouvelle en question produit les effets suivants - Les contrats en cours Ă  la date de la modification subsistent avec tous les droits qu’ils l’anciennetĂ© des travailleurs avec ses incidences financiĂšres- Le 1eremployeur n’a pas Ă  donner de prĂ©avis Ă  son personnel qui serait ensuite rĂ©embauchĂ© par le second Les dettes contractuelles ou dĂ©lictuelles nĂ©es antĂ©rieurement Ă  la modification ne sont mises Ă  la charge du nouvel employeur. - La clause n’interdit pas au nouvel employeur de licencier un travailleur dans le cadre de la rĂ©organisation de l’entreprise Ă  condition de respecter les dispositions relatives Ă  la PARTIE LA RUPTURE DU CONTRAT DE TRAVAILCHAP I GENERALITES SUR LA RUPTUREAu terme de l'article L39 du code du travail "la rupture d'un contrat de travail Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e ne peut se faire avant terme par la volontĂ© de l'une des parties dans les cas prĂ©vus ou dans celui de la faute lourde laissĂ©e Ă  l'apprĂ©ciation de la juridiction compĂ©tente. Toute rupture injustifiĂ©e du contrat par l'une des parties ouvre droit au paiement de contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e peut toujours prendre fin par la volontĂ© de l'une des parties. Mais elle est subordonnĂ©e Ă  un prĂ©avis par celle qui prend l'initiative de la rupture. Art L40. Le contrat pour cesser par un licenciement, dĂ©mission, force majeure ou l'arrivĂ©e du Il faut noter que la fin normale d'un CDD est l'arrivĂ©e du terme. Le travailleur Ă  droit Ă  une indemnitĂ© de PrĂ©caritĂ© qui est Ă©gal Ă  2,5 % de la rĂ©munĂ©ration totale perçue pendant la pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence du contrat de II Le PrĂ©avis Le prĂ©avis ou dĂ©lai congĂ© est la pĂ©riode qui doit s'Ă©couler obligatoirement entre la notification de la rupture et la cessation effective du travail. En l'absence de conventions collectives ou de dĂ©crets en tenant lieu, la durĂ©e du prĂ©avis est fixĂ©e comme suit - 8 jours pour le personnel payĂ© Ă  l’heure ou Ă  la 1 mois pour les ouvriers et le personnel payĂ© au mois,- 2 mois pour les agents de maĂźtrises et assimilĂ©s,- 3 mois pour les cadres et personnels de contrat peut ĂȘtre rompu en cas de faute lourde sous rĂ©serve de l'apprĂ©ciation du la durĂ©e du prĂ©avis l'employeur et le travailleur sont tenus au respect de leurs obligations rĂ©ciproques. L'inobservation du dĂ©lai de prĂ©avis crĂ©e l'obligation pour l'autre de verser une indemnitĂ© Ă  l'autre ind. De prĂ©avis dont le montant est calculĂ© en fonction du dĂ©lai indiquĂ© ci partie qui dĂ©sire mettre fin au contrat doit informer l'autre et ĂȘtre Ă  mesure de prouver que la notification lui a Ă©tĂ© faite par Ă©crit. Le prĂ©avis commence Ă  courir Ă  partir de la notification et la lettre de prĂ©avis doit contenir le motif du licenciement, s'il s' le prĂ©avis, que cela soit un licenciement ou une dĂ©mission le travailleur Ă  une journĂ©e par semaine pour chercher un nouvel emploi, mais il doit informer son patron. Cette journĂ©e ne sera pas dĂ©duite sur son cas de licenciement si la moitiĂ© du prĂ©avis a Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©e, le travailleur qui trouve un nouvel emploi peut partir aprĂšs avoir informĂ© son chefCHAP I. LE LICENCIEMENT POUR MOTIF PERSONNELIl y a licenciement lorsque l'employeur dĂ©cide de mettre le travailleur Ă  la porte. Au-delĂ  des conditions Ă©voquĂ©es dans les gĂ©nĂ©ralitĂ©s. Le CDI peut cesser la volontĂ© du travailleur, qui n'a pas Ă  justifier ses motifs dĂ©mission mais doit respecter le prĂ©avis. Mais tout licenciement doit respecter une procĂ©dure - La convocation Ă  un entretien prĂ©alable par lettre- L'entretien lui-mĂȘme explication franche du salariĂ©- Notification du licenciement par lettre- PrĂ©cision du motif cause rĂ©elle et sĂ©rieuse, sinon abusif- Respect du licenciement de tout salariĂ© engagĂ© depuis plus de 3 mois, quelque soit la raison du licenciement, l'employeur doit informer l'inspecteur du travail par lettre recommandĂ©e contenant le motif et l'indication relative au salariĂ©. Lorsque le licenciement devint effectif, l'employĂ© qui a au moins un an de prĂ©sence dans l'entreprise bĂ©nĂ©ficie d'une indemnitĂ© de licenciement, calculĂ©e en prenant la moyenne mensuelle du salaire des 12 derniers mois, Ă  laquelle on applique les taux suivants, Ă  dĂ©faut de convention collective applicable- 20 % de la 1ĂšreĂ  la 5Ăšme annĂ©e de service- 25 % de la 6ĂšmeannĂ©e Ă  la 10Ăšme annĂ©e- 30 % au-delĂ  de 10 Absences injustifiĂ©es, insubordination, insuffisance de rĂ©sultat, dĂ©faut d'adaptation Ă  un poste de travail, mĂ©sententes entre salariĂ©s, dĂ©faut de diplĂŽme etc. Se sont des fautes bĂ©nigne et travailleur bĂ©nĂ©ficie de L’indemnitĂ© de prĂ©avis + indemnitĂ© de licenciement + congĂ© payĂ©. Lorsque la cause du licenciement n'est pas rĂ©elle et sĂ©rieuse, on parle alors de licenciement indemnitĂ© n'est pas due en cas de faute lourde ou de dĂ©part Ă  la retraite du I. Le licenciement abusif Il y a licenciement abusif lorsque l'employeur pour motif illĂ©gitime et inexact, pour une cause rĂ©elle et non sĂ©rieuse, fin aux relations de travail qui existent entre lui et son salariĂ©. Dans ce cas, le juge saisit peut prononcer la rĂ©intĂ©gration du salariĂ©. Mais celle-ci doit ĂȘtre acceptĂ©e des 2 parties. A dĂ©faut le salariĂ©e Ă  droit aux dommages-intĂ©rĂȘts. L'abus est constatĂ© par une enquĂȘte du tribunal qui dĂ©termine les causes et les circonstances de la rupture. En cas de contestation, par l'employeur il doit apporter la preuve de l'existence d'un motif lĂ©gitime de rupture est abusive lorsqu'elle est motivĂ©e par - les opinions du travailleur- son activitĂ© syndicale et sa religion- son appartenance dommages-intĂ©rĂȘts seront payĂ©s en plus de l'indemnitĂ© de licenciement, de prĂ©avis et de congĂ©s payĂ©s conformĂ©ment au taux 20 %, 25 % et 30 %.SECTION II Les cas de licenciements pour faute lourde et faute graveA. Le licenciement pour faute lourdeLa jurisprudence dĂ©finit la faute lourde comme une faute dictĂ©e par l'intention de nuire Ă  l'employeur ou Ă  l'entreprise. Exemple - La crĂ©ation par le travailleur de sa propre entreprise pour faire concurrence dĂ©loyale Ă  l'employeur, - la divulgation de secret professionnel, - porte la main sur l'employeur, - vol et le dĂ©tournement de fonds, - l’insubordination, - l’usage de stupĂ©fiants sur les lieux de travail, - les injures ou menaces,- les violences et voies de fait, - le refus d’obĂ©issance et le manque de respect,- le manque de conscience des fautes lourdes de l’employeur - Le non paiement du salaire dans les dĂ©lais,- Le non respect des taux lĂ©gaux et conventionnels des salaires,- La violation des rĂšgles de sĂ©curitĂ© du travailleur licenciĂ© pour faute lourde n’a pas Ă  l’indemnitĂ© de prĂ©avis, ni Ă  l’indemnitĂ© de licenciement. Il ne bĂ©nĂ©ficie que de son congĂ© non Le licenciement pour faute grave En cas de licenciement pour faute grave, le travailleur a droit Ă  l'indemnitĂ© de congĂ© seulement. La faute grave est une faute d'une exceptionnelle gravitĂ© commise par le salariĂ© et qui rend impossible la poursuite des relations de travail. Ex abandon de poste, absence non justifiĂ©e et rĂ©pĂ©tĂ©e, rupture de La rupture pour force majeureLa force majeure est un Ă©vĂ©nement inĂ©vitable, imprĂ©visible et extĂ©rieur Ă  l'entreprise incendie, inondation, cataclysme naturel rendant impossible l'exĂ©cution du contrat. Il est prĂ©vu une indemnitĂ© pour force majeure dont le taux est fonction du taux normale pour le licenciement 20 %, 25 % et 30 %. Le caractĂšre de la force majeure est apprĂ©ciĂ© par le 3 LE LICENCIEMENT POUR MOTIF ECONOMIQUESelon l'article L46 "Tout licenciement individuel ou collectif effectuĂ© par un employeur et rĂ©sultant d'une suppression ou transformation d'emploi ou d'une modification du contrat suite Ă  des difficultĂ©s Ă©conomiques ou des mutations technologiques, pour un ou plusieurs motifs non inhĂ©rents Ă  la personne du travailleur, constitue un licenciement pour motif Ă©conomique ".Ce licenciement doit suivre une certaine procĂ©dure -ProcĂ©dure de licenciement pour motif Aux termes de l’article L 47, pour tenter d’éviter un licenciement pour motif Ă©conomique, l’employeur qui envisage un tel licenciement, doit rĂ©unir les dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel pour rechercher des solutions telles que la rĂ©duction des heures de travail, le travail par roulement, le chĂŽmage partiel. Le procĂšs verbal de cette rĂ©union dument signĂ© par les parties, doit ĂȘtre immĂ©diatement communiquĂ© par l’employeur Ă  l’inspecteur du travail. L'inspecteur du travail dispose d’un dĂ©lai de 15 jours pour offrir ses bons offices. Aux termes de l’article L48, Si certains licenciements sont inĂ©vitables, ceux-ci sont soumis aux rĂšgles suivantes 1. l'employeur Ă©tabli l'ordre de licenciements. Cet ordre tient compte, premier lieu de travailleurs prĂ©sentant des aptitudes moindres pour les emplois maintenus. En cas d'Ă©galitĂ© d'aptitude professionnelle, les travailleurs les plus anciens sont est majorĂ©e d'une annĂ©e pour le travailleur mariĂ© et d'un an pour chaque enfant Ă  charge au sens de la lĂ©gislation sur les prestations L’employeur doit communiquer par Ă©crit aux dĂ©lĂ©guĂ©s la liste des travailleurs qu’il se propose de licencier en prĂ©cisant les critĂšres qu’il a retenus. Il recueille dans les 8 jours l’avis des dĂ©lĂ©guĂ©s sur la liste et les critĂšres retenus. Ces avis doivent ĂȘtre cosignĂ©s dans un procĂšs licenciement des dĂ©lĂ©guĂ©s de personnel doit suivre une procĂ©dure spĂ©cifique art 277 autorisation de l’inspecteur du AprĂšs la rĂ©union des dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel, l’employeur peut procĂ©der au licenciement. Dans tous les cas, la liste des travailleurs licenciĂ©s et le PV de la rĂ©union sont immĂ©diatement communiquĂ©s Ă  l’inspecteur du travail pour travailleur licenciĂ© bĂ©nĂ©ficie de - l’indemnitĂ© de licenciement ; - l’indemnitĂ© spĂ©ciale non imposable Ă©gale Ă  un mois de salaire brut ;- l’indemnitĂ© de prĂ©avis Ă©ventuellement ; - l’indemnitĂ© de congĂ©s non jouis ;- du certificat de travail- la prioritĂ© d’embauche pendant deux ans dans la mĂȘme entreprise. 4. En cas de litige, la charge de la preuve du motif Ă©conomique et du respect de l’ordre des licenciements incombe Ă  l’ la rĂ©siliation des contrats peut intervenir Ă  condition de payer aux salariĂ©s licenciĂ©s leurs droits et de respecter les conditions fixĂ©es aux articles L 40, 41, 42 et 53 du code du travail le plan social Le plan social n’est pas traitĂ© dans notre code du travail, il rĂ©sulte de la pratique. Depuis 2003, la pratique des plans sociaux a fait rentrĂ© au Mali, dans le cadre de la cession de certaines entreprises publiques, chemins de fer, CMDT, HUICOMA, SOTELMA. Faute de base lĂ©gale, il s’agit pour les deux parties d’engager une discussion pour les droits extralĂ©gaux, gĂ©nĂ©ralement appelĂ©s indemnitĂ©s de rĂ©insertion. Le montant est fonction de ce que les parties ont pu s’accorder dans le cadre du dialogue social. Il ne peut ĂȘtre imposĂ© Ă  l’employeur. Le plan social est toujours nĂ©gociĂ©. En cas d’accord, l’indemnitĂ© de rĂ©insertion viendra s’ajouter aux droits lĂ©gaux ci-dessus 4 LA DEMISSION DU TRAVAILLEURIl y a dĂ©mission lorsque le salariĂ© dĂ©cide volontairement de quitter l' salariĂ© peut signifier sa dĂ©mission de façon verbale ou Ă©crite. La loi et les conventions imposent au salariĂ© l'observation d'un dĂ©lai de prĂ©avis. Le travailleur dĂ©missionnaire bĂ©nĂ©ficie d'une indemnitĂ© de "services rendus" Ă  conditions qu'il y ait au moins 10 ans de prĂ©sence continue dans l'entreprise. Cette indemnitĂ© est calculĂ©e sur la mĂȘme base et dans les mĂȘmes conditions que l'indemnitĂ© de licenciement 20 %, 25 % et 30 % appliquĂ©e Ă  la moyenne mensuelle des 12 derniers mois de salaire, plus les congĂ©s payĂ©s non la dĂ©mission peut ĂȘtre abusive lorsque le salariĂ© ne respecte pas le dĂ©lai de prĂ©avis ou dĂ©bauchage abusif. Cette situation est consommĂ©e lorsqu'un travailleur dĂ©jĂ  liĂ© Ă  un autre employeur par un contrat, rompt sans formalitĂ© et engage ses services chez un nouvel employeur. La dĂ©mission abusive donne droit aux dommages intĂ©rĂȘts Ă  l'autre partie non respect du prĂ©avis.Dans 3 cas, le nouvel employeur est solidairement responsable des dommages causĂ©s Ă  l'employeur prĂ©cĂ©dent pour S'il est intervenu dans le dĂ©bauchage du travailleur- S'il l'a embauchĂ© sachant qu'il Ă©tait liĂ© par un contrat de travail- S'il a continuĂ© Ă  l'occuper sachant qu'il Ă©tait liĂ© Ă  un autre 5 LES CONSEQUENCES DE LA RUPTURE DU CONTRAT DE TRAVAILLa rupture entraĂźne - l'arrĂȘt de l'exĂ©cution des obligations entre les parties,- la dĂ©livrance au salariĂ© d'un certificat de travail,- la signature d'une clause de non-concurrence pendant 6 mois,- le paiement des droits liĂ©s Ă  la rupture prĂ©avis, licenciement, prĂ©caritĂ©, services rendus, congĂ© payĂ© s'il y a lieu, sauf faute lourde,- l’indemnitĂ© spĂ©ciale complĂ©mentaire pour motif Ă©conomique,- la prioritĂ© d’embauche dans le cas du licenciement pour motif Ă©conomique,- la restitution du logement, - l’indemnitĂ© de dĂ©part Ă  la retraite PRATIQUE Monsieur DEMBELE qui travaille dans la sociĂ©tĂ© SIMPLAST depuis le 1ermars 1993 en qualitĂ© de chauffeur a Ă©tĂ© licenciĂ© le 31 mai 2005et remplacĂ© par un jeune chauffeur mĂ©canicien 24 titulaire d’un CAP mĂ©canique. Monsieur DEMBELEestime que le motif Ă©voquĂ© pour son licenciement est fausse et qu’il est en fait victime de ses activitĂ©s syndicales et de ses opinions en ĂȘtes Monsieur DEMBELE du 1er janvier 2003 au 31 septembre 2004 percevait un salaire mensuel de f CFA .ce salaire a Ă©tĂ© portĂ© Ă  Ă  partir du 1eroctobre 2004. - Il a eu un congĂ© de 2 mois Ă  compter du 1eraoĂ»t 2004 - Depuis le 1er janvier 2005, il Ă©tait accordĂ© Ă  Monsieur DEMBELE une indemnitĂ© mensuelle forfaitaire d’heure supplĂ©mentaire de f CFA. Calculer l’indemnitĂ© de licenciement qui serait Ă©ventuellement 5. LE CONTENTIEUX DU TRAVAILSECTION II De la compĂ©tenceLes tribunaux du travail connaissent des diffĂ©rends individuels pouvant s’élever Ă  l’occasion du travail entre les travailleurs et leurs tribunaux ont qualitĂ© pour se prononcer sur tous les diffĂ©rends individuels relatifs aux conventions collectives ou aux dĂ©crets en tenant lieu et au contrat d’apprentissage. Leur compĂ©tence s’étend Ă©galement- Aux diffĂ©rends nĂ©s entre les travailleurs ou employeurs Ă  l’occasion du travail. - Aux litiges relatifs Ă  l’application des dispositions du code de prĂ©voyance sociale. Le tribunal compĂ©tent est celui du lieu d’exĂ©cution du contrat du pour les litiges nĂ©s de la rĂ©siliation du contrat, le travailleur dont la rĂ©sidence au moment de la signature du contrat est dans un lieu autre que celui du lieu d’emploi, aura le choix entre le tribunal de cette rĂ©sidence et celui du lieu d’emploi. Les travailleurs dont la rĂ©sidence est hors du Mali auront le choix entre le tribunal du lieu d’exĂ©cution du contrat et celui de III De la composition Les tribunaux du travail sont créés par dĂ©cret sur proposition du Ministre de la justice, aprĂšs avis du Ministre du dĂ©crets fixent pour chaque tribunal son siĂšge et sa compĂ©tence tribunaux du travail dĂ©pendent administrativement du Ministre de la tribunal est composĂ© d’un magistrat, prĂ©sident, d’un assesseur employeur et d’un assesseur travailleur, d’un tribunal du travail est subdivisĂ© en sections professionnelles fixĂ©es par arrĂȘtĂ© du Ministre de la justice aprĂšs avis du Ministre chargĂ© du sections peuvent ĂȘtre rĂ©unies et il peut ĂȘtre créé une seule section interprofessionnelle lorsque la situation du marchĂ© du travail le cas de vacance d’assesseurs dans une section professionnelle dĂ©terminĂ©e, le prĂ©sident du tribunal peut pendant une pĂ©riode ne pouvant excĂ©der trente jours faire appel aux assesseurs d’une autre section. Chaque tribunal du travail comporte une formation de rĂ©fĂ©rĂ© commune Ă  toutes les Ă©ventuelles sections. La formation de rĂ©fĂ©rĂ© est composĂ©e du prĂ©sident du tribunal du travail et d’un est saisie par simple requĂȘte adressĂ©e au prĂ©sident du tribunal du travailLe prĂ©sident du tribunal du travail est nommĂ© par dĂ©cret sur proposition du Ministre de la justice. Ces fonctions ne sont pas exclusives de toute autre pouvant ĂȘtre confiĂ©e Ă  ce magistrat au sein de l’organisation assesseurs sont dĂ©signĂ©s par les organisations syndicales les plus reprĂ©sentatives et nommĂ©s par arrĂȘtĂ© conjoint des Ministres chargĂ©s du travail et de la cas d’absence ou de carence des organisations syndicales, les assesseurs sont nommĂ©s par arrĂȘtĂ© conjoint des Ministres chargĂ©s du travail et de la nombre des assesseurs est triple des postes Ă  pourvoir. Les assesseurs siĂšgent dans l’ordre de prĂ©fĂ©rence indiquĂ© par l’arrĂȘtĂ© de nomination. Les assesseurs, dont le mandat est venu Ă  expiration continuent Ă  siĂ©ger jusqu’à la date d’effet du nouvel arrĂȘtĂ© de nomination .Les assesseurs doivent justifier de la possession de leurs droits civiques et n’avoir subi aucune des condamnations prĂ©vues par les lois Ă©lectorales en dĂ©chus de leur mandat les assesseurs qui ne remplissent pas ces assesseur contre lequel la dĂ©chĂ©ance a Ă©tĂ© prononcĂ©e ne peut ĂȘtre dĂ©signĂ© Ă  nouveau aux mĂȘmes fonctions, sauf en cas de rĂ©habilitation ou d’ compenser les frais de sujĂ©tion qu’entraĂźne l’exercice de leurs fonctions, il sera allouĂ© aux assesseurs une indemnitĂ© par vacation dont le montant sera fixĂ© par arrĂȘtĂ© du Ministre chargĂ© du travail aprĂšs avis du Ministre de la IV De la procĂ©dureLa procĂ©dure devant les tribunaux du travail est gratuite. En outre, pour l’exĂ©cution des jugements rendus Ă  leur profit, les travailleurs bĂ©nĂ©ficient de l’assistance les deux jours Ă  dater de la rĂ©ception de la demande, dimanches et jours fĂ©riĂ©s non compris, le prĂ©sident cite les parties Ă  comparaĂźtre dans un dĂ©lai qui ne peut excĂ©der douze jours, majorĂ©s, s’il y a lieu, des dĂ©lais de distance qui seront fixĂ©s par citation doit contenir le nom et profession ou raison sociale du demandeur, l’indication de l’objet de la demande, l’heure et le jour de la citation est faite Ă  personne ou Ă  domicile par un huissier ou un huissier ad hoc. Elle peut valablement ĂȘtre faite par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de cas d’urgence, elle peut ĂȘtre faite par voie parties sont tenues de se rendre au jour et Ă  l’heure fixĂ©s devant le tribunal. Elles peuvent se faire assister ou reprĂ©senter soit par un travailleur ou un employeur appartenant Ă  la mĂȘme branche d’activitĂ©, soit par un avocat rĂ©guliĂšrement inscrit au barreau, soit encore par un reprĂ©sentant des organisations syndicales auxquelles elles sont affiliĂ©es. Les employeurs peuvent, en outre, ĂȘtre reprĂ©sentĂ©s par un directeur ou un employĂ© de l’entreprise ou de l’ en ce qui concerne les avocats, le mandataire des parties doit ĂȘtre constituĂ© par au jour fixĂ© par la convocation, le demandeur ne comparait pas et ne justifie pas d’un cas de force majeure, la cause est rayĂ©e du rĂŽle; elle ne peut ĂȘtre reprise qu’une seule fois, et selon les formes imparties pour la demande primitive, Ă  peine de le dĂ©fendeur ne comparait pas et ne justifie pas d’un cas de force majeure, ou s’il n’a pas prĂ©sentĂ© ses moyens sous forme de mĂ©moire, dĂ©faut est donnĂ© contre lui et le tribunal statue sur le mĂ©rite de la le dĂ©fendeur, aprĂšs avoir comparu, ne comparaĂźt plus par la suite, la dĂ©cision rendue Ă  son encontre est rĂ©putĂ©e contradictoire mais doit lui ĂȘtre signifiĂ©e, par le greffier du tribunal ou par un agent administratif commis spĂ©cialement Ă  cet effet, pour faire courir le dĂ©lai d’ est publique, sauf au stade de la prĂ©sident dirige les dĂ©bats, interroge et confronte les parties, fait comparaĂźtre les tĂ©moins citĂ©s Ă  la diligence des parties ou par lui-mĂȘme, dans les formes indiquĂ©es Ă  l’article L. 203. Il procĂšde Ă  l’audition de toute autre personne dont il juge la dĂ©position utile au rĂšglement du diffĂ©rend il peut procĂ©der ou faire procĂ©der Ă  tous constats ou dispositions relatives Ă  la police de l’audience devant les tribunaux civils sont assesseurs du tribunal du travail peuvent ĂȘtre rĂ©cusĂ©s1 - Quand ils ont un intĂ©rĂȘt personnel Ă  la contestation 2 - Quand ils sont parents ou alliĂ©s de l’une des parties jusqu’au sixiĂšme degrĂ©; 3 - Si, dans l’annĂ©e qui a prĂ©cĂ©dĂ© la rĂ©cusation, il y a eu procĂšs pĂ©nal ou civil entre eux et l’une des parties ou son conjoint ou alliĂ© en ligne directe; 4 - S’ils ont donnĂ© un avis Ă©crit sur la contestation; 5 - S’ils sont employeurs, ou travailleurs de l’une des parties en cause. La rĂ©cusation est formĂ©e avant tout dĂ©bat. Le prĂ©sident statue immĂ©diatement. Si la demande est rejetĂ©e, il est passĂ© outre dĂ©bat, si elle est admise, l’affaire est renvoyĂ©e Ă  la prochaine audience oĂč doivent siĂ©ger le ou les assesseurs les parties comparaissent devant le tribunal du travail, il est procĂ©dĂ© Ă  une tentative de cas d'accord un procĂšs-verbal rĂ©digĂ© sĂ©ance tenante sur le registre des dĂ©libĂ©rations du tribunal consacre le rĂšglement Ă  l’amiable du extrait du procĂšs-verbal de conciliation signĂ© du prĂ©sident et du greffier vaut titre cas de conciliation partielle, un extrait du procĂšs-verbal signĂ© du prĂ©sident et du greffier vaut titre exĂ©cutoire pour les parties sur lesquelles un accord est intervenu et procĂšs-verbal de non conciliation pour le surplus de la cas de non conciliation oĂč pour la partie contestĂ©e de la demande, le tribunal doit retenir l’affaire, il procĂšde immĂ©diatement Ă  son examen; aucun renvoi ne peut ĂȘtre prononcĂ©, sauf accord des parties, mais le tribunal peut toujours par jugement motivĂ©, prescrire toutes enquĂȘtes, descentes sur les lieux et toutes mesures d’information V Du jugement Les dĂ©bats clos, le tribunal dĂ©libĂšre immĂ©diatement en secret. Sauf mise en dĂ©libĂ©rĂ©, lequel ne peut excĂ©der la date de la prochaine audience de la mĂȘme section, le jugement qui doit ĂȘtre motivĂ© est rĂ©digĂ© sur l’heure et l’audience reprise pour sa minutes du jugement sont signĂ©es par le prĂ©sident et le greffier. La minute du jugement est transcrite sur le registre des dĂ©libĂ©rations. Copie en est remise aux parties sur leur copie de chaque jugement est adressĂ©e par le greffier Ă  la direction du travail et Ă  l’inspection du travail territorialement jugement peut ordonner l’exĂ©cution immĂ©diate jusqu’à concurrence d’un taux de 50% des sommes portant sur les rĂ©clamations des salaires et accessoires, indemnitĂ©s diverses, droits et avantages Ă  l’exclusion des dommages-intĂ©rĂȘts nonobstant appel et par provision avec dispense de cas de jugement par dĂ©faut, signification du jugement est faite dans les formes fixĂ©es par l’article L. 203, sans frais, Ă  la partie dĂ©faillante, par le greffier du tribunal ou par un agent administratif commis spĂ©cialement Ă  cet effet par le dans un dĂ©lai de dix jours, aprĂšs signification plus les dĂ©lais de distance, le dĂ©faillant ne fait pas opposition dans les formes prescrites Ă  l’article L. 191, paragraphe 2, le jugement est exĂ©cutoire. Sur opposition, le prĂ©sident convoque Ă  nouveau les parties, comme il est dit Ă  l’article Le nouveau jugement, nonobstant tout dĂ©faut ou appel, est jugements du tribunal sont dĂ©finitifs et sans appel, sauf du chef de la compĂ©tence, lorsque le chiffre de la demande n’excĂšde pas 12 fois le montant du salaire minimum interprofessionnel de ce montant, les jugements sont susceptibles d’appel devant la chambre sociale de la cour d’ tribunal du travail connaĂźt de toutes demandes reconventionnelles, ou en compensation qui, par leur nature, entrent dans sa chacune des demandes principales reconventionnelles ou en compensation sera dans les limites de sa compĂ©tence en dernier ressort, le tribunal du travail se prononcera sans qu’il y ait lieu Ă  l’ l’une de ces demandes n’est susceptible d’ĂȘtre jugĂ©e qu’à charge d’appel, le tribunal du travail ne se prononcera sur toutes qu’à charge d’appel, il statuera en dernier ressort si seule la demande reconventionnelle en dommages-intĂ©rĂȘts, fondĂ©e exclusivement sur la demande principale, dĂ©passe sa compĂ©tence en dernier ressort. Il statue Ă©galement sans appel en cas de dĂ©faut du dĂ©fendeur si seules les demandes reconventionnelles formĂ©es par celui-ci dĂ©passent le taux de sa compĂ©tence en dernier ressort, quels que soient la nature et le montant de cette demande. Si une demande reconventionnelle est reconnue non fondĂ©e et formĂ©e uniquement en vue de rendre le jugement susceptible d’appel, l’auteur de cette demande peut ĂȘtre condamnĂ© Ă  des dommages-intĂ©rĂȘts envers l’autre partie, mĂȘme au cas oĂč, en appel le jugement en premier ressort n’a Ă©tĂ© confirmĂ© que VI Des voies de recoursL’appel doit ĂȘtre interjetĂ© dans les 15 jours, dĂ©lai lĂ©gal du prononcĂ© du jugement et dans les formes prĂ©vues Ă  l’article paragraphe 2. En ce qui concerne les jugements rendus par dĂ©faut, ce dĂ©lai prend effet du jour de la signification. L’appel est transmis dans la huitaine de la dĂ©claration d’appel Ă  la cour d’appel avec une expĂ©dition du jugement et des lettres, mĂ©moires et documents dĂ©posĂ©s par les parties. L’appel est jugĂ© sur les parties peuvent demander Ă  ĂȘtre entendues en ce cas la reprĂ©sentation des parties obĂ©issent aux rĂšgles fixĂ©es par l’article L. cour suprĂȘme connaĂźt des recours en cassation contre les jugements rendus en dernier ressort et les arrĂȘts de la cour d’ pourvoi est introduit et juge dans les formes et conditions prĂ©vues par les lois relatives Ă  l’organisation et Ă  la procĂ©dure de la cour DROIT DES RELATIONS COLLECTIVES DE TRAVAILLA NEGOCIATION COLLECTIVE SECTION I NOTION ET EVOLUTION DE LA NEGOCIATION COLLECTIVE Les rapports de travail, Ă  l’origine, reposaient exclusivement sur le contrat de travail. De nos jours, outre l’interventionnisme de l’Etat qui a produit le droit du Travail d’origine Ă©tatique lois, rĂšglement et jurisprudence, la nĂ©gociation collective, qui engendre Ă  son tour des conventions et accords collectifs de travail, joue un rĂŽle capital dans la dĂ©termination des rapports entre employeurs et l’emprise du droit Ă©tatique sur les normes du travail d’origine professionnelle, telles que le rĂšglement intĂ©rieur, dont le contenu est circonscrit par la loi Ă  quatre matiĂšres et le contrat individuel de travail, qui occupe la base de la pyramide des rĂšgles du droit du Travail, la nĂ©gociation collective, suscitĂ©e, favorisĂ©e et arbitrĂ©e par les Pouvoirs Publics, a sĂ©crĂ©tĂ© d’abondantes normes juridiques qui fixent les conditions d’emploi et de travail ainsi que les garanties sociales accordĂ©es aux Ă  partir de 1919 que les conventions collectives ont Ă©tĂ© soumises Ă  un rĂ©gime lĂ©gal en des groupements aux individus, la nĂ©gociation collective fait en outre dispense aux autoritĂ©s de l’Etat de dĂ©terminer unilatĂ©ralement les conditions d’emploi, de travail et de rĂ©munĂ©ration. Mais les conventions et accords collectifs de travail sont soumis Ă  un rĂ©gime lĂ©gal fixĂ© par le code du travail. Au Mali, la loi N°92-020 du 23 septembre 1992 portant code du travail consacre ses articles L 70 Ă  L 90 aux conventions collectives et aux accords collectifs d’entreprise ou d’ convention collective est un accord conclu entre un employeur ou un groupement d’employeurs et une ou plusieurs organisations syndicales reprĂ©sentatives de salariĂ©s qui traite des conditions de travail, d’emploi de rĂ©munĂ©ration et des garanties sociales applicables aux salariĂ©s compris dans son champ d’ collectif porte sur l’un des aspects contenus dans cet ensembleA ELABORATION DES CONVENTIONS COLLECTIVES 1. Organisation de la nĂ©gociation collective Le code malien du travail ne prescrit pas l’obligation de nĂ©gocier. La nĂ©gociation peut ĂȘtre suscitĂ©e ou favorisĂ©e par l’administration du travail. Elle se dĂ©roule, en ce qui concerne les conventions collectives de branches d’activitĂ© susceptibles d’extension, au sein d’une Commission mixte dont la composition est fixĂ©e par arrĂȘtĂ© du Ministre chargĂ© du Travail. Cette commission comprend, sous la prĂ©sidence de l’Inspecteur du Travail, un nombre Ă©gal de reprĂ©sentants employeurs et de reprĂ©sentants salariĂ©s article L. 78 al 2 du code du Travail.L’initiative de la nĂ©gociation appartient aux organisations syndicales les plus reprĂ©sentatives d’employeurs ou de travailleurs ainsi qu’au ministre chargĂ© du Travail qui, lui, a seule qualitĂ© pour provoquer la rĂ©union de la Commission paritaire de nĂ©gociation. Le Code ne fixe pas de modalitĂ©s de nĂ©gociation. Mais il est loisible que des propositions soient soumises par une des parties notamment celle qui a pris l’initiative Ă  l’autre pour examen et prĂ©sentation de CapacitĂ© de nĂ©gocier Du cĂŽtĂ© des travailleurs salariĂ©s, la loi reconnaĂźt un monopole aux organisations syndicales. Au surplus, lorsqu’il est envisagĂ© la conclusion d’une convention collective susceptible d’extension, le droit de nĂ©gocier est rĂ©servĂ© aux organisations syndicales les plus reprĂ©sentatives des salariĂ©s. Le dĂ©faut de reprĂ©sentativitĂ© dans la branche d’activitĂ© entraĂźne l’incapacitĂ© de nom des employeurs, la capacitĂ© de nĂ©gociation appartient non seulement aux organisations syndicales et aux groupements d’employeurs, mais aussi Ă  un ou plusieurs employeurs pris individuellement article L. 70 du Code du Travail. La compĂ©tence pour nĂ©gocier les conventions collectives susceptibles d’extension est rĂ©servĂ©e, comme pour les travailleurs, aux organisations syndicales les plus reprĂ©sentatives des employeurs. A dĂ©faut de ces organisations, un groupe d’employeurs peut reprĂ©sentants des organisations ou groupements peuvent nĂ©gocier et conclure au nom de leurs mandants en vertu, soit des stipulations statutaires de l’organisation, soit d’une dĂ©lĂ©gation statutaire de cette organisation, soit de mandats spĂ©ciaux et Ă©crit qui leur sont donnĂ©s individuellement par tous les adhĂ©rents de l’organisation. A dĂ©faut, pour ĂȘtre valable, la convention doit ĂȘtre ratifiĂ©e par une dĂ©libĂ©ration spĂ©ciale du reprĂ©sentativitĂ© d’un syndicat dĂ©signe la capacitĂ© de celui-ci Ă  dĂ©fendre convenablement les intĂ©rĂȘts de ses mandants dans l’entreprise, la profession ou la branche d’activitĂ© reprĂ©sentativitĂ© est dĂ©terminĂ©e par le Ministre du Travail, conformĂ©ment aux alinĂ©as 4 et 5 de l’article L. 78 du Code du Travail, en fonction des critĂšres suivants Ă©numĂ©rĂ©s Ă  titre indicatif - le nombre de voix et de siĂšges remportĂ©s par les adhĂ©rents de l’organisation syndicale aux Ă©lections des dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel ;- l’expĂ©rience du syndicat, l’étendue et la nature de son jurisprudence considĂšre l’affiliation Ă  une centrale syndicale comme critĂšre supplĂ©mentaire de critĂšres de reprĂ©sentativitĂ© audience Ă©lectorale notamment n’ont pas reçu d’application au Mali, vu l’unitĂ© syndicale qui a prĂ©valu jusqu’en 1991. Sans doute, les rivalitĂ©s croissantes entre les syndicats naissants et ceux affiliĂ©s Ă  l’Union Nationale des Travailleurs du Mali UNTM suscitent aujourd’hui des dĂ©cisions ministĂ©rielles allant dans le sens de la dĂ©termination d’un syndicat reprĂ©sentatif, sur la base d’élĂ©ments d’apprĂ©ciation supplĂ©mentaires, conformes Ă  l’esprit de l’article L 78 du code du travail. Il faut souligner que l’UNTM n’est plus la seule centrale au Mali, il y a Ă©galement la Contenu des conventions collectives La convention collective, qui a vocation Ă  fixer les conditions de travail au sein d’une profession, a un contenu relativement libre. Sous rĂ©serve du respect de l’ordre public. Elle peut comporter toutes clauses convenues entre les parties. La loi n’impose aucune mention particuliĂšre. Elle ne fixe pas non plus de modalitĂ©s particuliĂšres de revanche, lorsqu’elles sont susceptibles d’extension, les conventions collectives comprennent obligatoirement des dispositions concernant - Le libre exercice du droit syndical et la libertĂ© d’opinion ;- La dĂ©termination des classifications des catĂ©gories professionnelles ;- Les salaires applicables par catĂ©gorie professionnelle et Ă©ventuellement par rĂ©gion ;- Les modalitĂ©s d’application du principe Ă  travail Ă©gal salaire Ă©gal » pour les femmes et les enfants ;- Les primes d’anciennetĂ© et les indemnitĂ©s de dĂ©placement ;- Les conditions d’embauche et de licenciement et notamment la durĂ©e de la pĂ©riode d’essai et celle du prĂ©avis ;- Les dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel ;- Les conditions particuliĂšres du travail des femmes et des enfants ;- Les modalitĂ©s d’organisation et de fonctionnement de la formation dans l’entreprise, dans le cadre de la branche d’activitĂ© concernĂ©e ;- L’organisation et le fonctionnement des commissions paritaires de classement ;- La procĂ©dure de rĂ©visions, modification et dĂ©nonciation de tout ou partie de la convention plus, la convention collective peut contenir toutes autres dispositions non contraires Ă  la lĂ©gislation et la rĂ©glementation en convention collective, quelle qu’en soit la nature, doit prĂ©voir dans quelles formes et Ă  quelle Ă©poque elle pourra ĂȘtre dĂ©noncĂ©e lorsqu’elle est Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e, renouvelĂ©e quand elle est conclue pour une durĂ©e dĂ©terminĂ©e de cinq ans maximum ou rĂ©visĂ©e quelle que soit sa durĂ©e. Les conventions collectives gĂ©nĂšrent un vĂ©ritable droit conventionnel du travail. Sous cet angle, elles ont une double fonction - Une fonction complĂ©mentaire la convention peut complĂ©ter la loi dĂ©faillante. Ainsi elle dĂ©finit la qualification et les salaires minima correspondants ;- Une fonction exploration la convention peut prĂ©cĂ©der la loi Ă  laquelle elle ouvre la voie. La loi malienne a en effet reconduit les garanties en matiĂšre de licenciement, ainsi que la prime d’anciennetĂ© fixĂ©e par les conventions collectives. - Les conventions collectives ont pour objet et pour effet d’amĂ©liorer la situation des salariĂ©s. Elles peuvent mentionner des dispositions plus favorables aux travailleurs que celles que celles des lois et rĂšglements en vigueur. Elles ne peuvent dĂ©roger aux dispositions d’ordre public dĂ©finies par ces lois et rĂšglements. Mais Ă  ce niveau, une nuance s’ les textes Ă©tatiques sont d’ordre public absolu, la convention collective ne peut, mĂȘme dans un sens plus favorable, y dĂ©roger. Il en est ainsi lorsque les lois et rĂšglements dĂ©bordent du domaine du droit du travail » avis du Conseil d’Etat français en date du 22 mars 1973 ou que les principes ou rĂšgles concernent des avantages ou garanties Ă©chappant, par leur nature, aux rapports conventionnels ». A titre d’exemple rejet de toute clause conventionnelle portant indexations fondĂ©es sur le SMIG en cas d’interdiction gĂ©nĂ©rale des indexations fondĂ©es sur le salaire minimum interprofessionnel garanti ; rejet de toute disposition conventionnelle subordonnant la licĂ©itĂ© du licenciement Ă  des formalitĂ©s autres que celles prĂ©vues par la les lois de rĂšglements sont d’ordre public relatif, les conventions collectives peuvent exceptionnellement Ă©carter les rĂšgles lĂ©gales ou rĂ©glementaires. Dans le domaine des rapports individuels de travail, le juge annule systĂ©matiquement les clauses conventionnelles qui privent le salariĂ© des avantages minima consentis par les lois et rĂšglements. En revanche toute amĂ©lioration licite, dans le domaine des rapports collectifs, la convention peut prĂ©voir un plus grand nombre de dĂ©lĂ©guĂ©s sociaux, de crĂ©dit d’heures, ApplicabilitĂ© de la convention collective Pour qu’une convention ait vocation Ă  s’appliquer Ă  une relation de travail dĂ©terminĂ©e, il faut que plusieurs conditions tenant Ă  l’employeur, au travailleur et Ă  durĂ©e de la convention, soient doit ĂȘtre affiliĂ© au groupement patronal signataire de la convention. A dĂ©faut, il n’est pas liĂ© par les clauses de celle-ci. Si, au contraire, il est membre de ce groupement, il est tenu d’appliquer la convention lorsque son entreprise se trouve dans le champ d’application gĂ©ographique et professionnel couvert par la dite de la convention dĂ©pend en outre de l’activitĂ© Ă©conomique de l’entreprise. La convention collective de branche ne s’applique dans une entreprise que si l’activitĂ© Ă©conomique de cette entreprise est visĂ©e expressĂ©ment par l’article de la convention qui prĂ©cise son champ d’application professionnel. La cour de cassation française tient compte de l’activitĂ© rĂ©elle de l’entreprise pour conclure ou non sur l’applicabilitĂ© de la convention social, 14 novembre 1973.La convention collective ne s’applique dans une entreprise que dans mesure oĂč celle-ci est situĂ©e dans l’espace gĂ©ographique que la convention entend couvrir. La convention peut avoir un champ d’application gĂ©ographique Ă©tendu Ă  l’ensemble de territoire national ou limitĂ© Ă  une rĂ©gion ou une localitĂ©. Dans ce dernier cas, seules les entreprises situĂ©es dans cette rĂ©gion ou cette localitĂ© relĂšvent de cette convention. Si une entreprise a des Ă©tablissements dans plusieurs rĂ©gions oĂč les conventions collectives sont rĂ©gionales, la direction de cette entreprise devra appliquer des conventions diffĂ©rentes dans ces de la convention collective n’est pas toujours obligatoire. Elle peut ĂȘtre volontaire. En effet, un employeur qui n’est pas membre du groupement signataire ou qui, Ă©tant membre de ce groupement, ne relĂšve pas de la convention parce que son entreprise n’est pas situĂ©e dans le champ d’application territorial ou professionnel retenu par la convention, devra Ă  titre individuel adhĂ©rer Ă  cette du code du travail dispose que l’adhĂ©sion doit ĂȘtre notifiĂ©e au greffe du tribunal oĂč le dĂ©pĂŽt de la convention collective a Ă©tĂ© effectuĂ©. Un employeur peut dĂ©cider, en l’absence d’adhĂ©sion formelle, d’appliquer tout ou partie des dispositions d’une convention qui n’est pas normalement applicable. Mais faute d’accord d’une convention qui n’est pas normalement applicable de facto ne crĂ©e pas un usage obligatoire disposant pour l’avenir ; L’application de fait peut rĂ©sulter aussi d’un accord entre employeur et expresse Ă  une convention doit ĂȘtre portĂ©e Ă  la connaissance du Ministre du Travail par les soins du greffier du Tribunal du de la convention collective Ă  une grande Ă©chelle peut d’un dĂ©cret d’extension. En effet l’article L. 82 du code du travail dispose qu’à la demande de l’une des organisations syndicales les plus reprĂ©sentatives ou sur proposition du Ministre chargĂ© du travail, un dĂ©cret peut rendre obligatoire, pour les employeurs et travailleurs situĂ©s dans son champ d’application, les dispositions d’une convention collective de qu’elle fait l’objet d’extension, la convention collective est applicable, sauf dispositif contraire, aux services technique, entreprises et Ă©tablissement publics compris dans son champ d’ a lieu pour durĂ©e et aux conditions fixĂ©es par la dite convention cependant, la loi prĂ©voit la possibilitĂ© d’exclure de la convention les clauses qui ne rĂ©pondraient pas Ă  la situation de la branche ou du groupe de branche d’activitĂ© dans le champ d’application procĂ©dure d’extension est la suivante tout projet d’extension d’une convention collective fait l’objet d’un avis qui est communiquĂ© aux organisations professionnelles intĂ©ressĂ©es et publiĂ©, ainsi que le texte intĂ©gral de la convention au journal officielLes organisations et personnes intĂ©ressĂ©es disposent d’un dĂ©lai maximum de trente 30 jours Ă  dater de la rĂ©ception du Tribunal du Travail de ressort du journal Officiel contenant cet avis, pour adresser Ă©ventuellement leurs remarques et suggestions au Ministre chargĂ© du travailLe retrait de tout ou partie du dĂ©cret d’extension, qui s’effectue dans les mĂȘme formes que celles ayant prĂ©cĂ©dĂ© l’extension, a lieu lorsqu’il apparaĂźt que la convention ou certaines de ses dispositions ne rĂ©pondent plus Ă  la situation de la branche d’activitĂ© ou du groupe de branches d’activitĂ© dans le champ d’application convention collective n’a vocation Ă  s’appliquer que pendant sa durĂ©e de vie, dĂ©terminĂ©e ou indĂ©terminĂ©e. Elle ne s’applique pas si elle arrive Ă  Ă©chĂ©ance ou elle est dĂ©noncĂ©e. Mais Ă  dĂ©faut de stipulations contraires, la produire des effets comme une convention Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e. La convention collective a durĂ©e indĂ©terminĂ©e peut cesser par la volontĂ© de l’une des parties. Mais cette facultĂ© de dĂ©nonciation appartient exclusivement aux parties articles L. 75 al. 3 du Code du Travail.5. Conditions de forme et de publicitĂ© Pour des raisons de sĂ©curitĂ© juridique, la loi exige certaines conditions de forme et de publicitĂ© concernant la convention collective. L’article L. 73 du Code du Travail Ă©nonce en effet que la convention collective doit ĂȘtre Ă©crite en langue française, Ă  peine de nullitĂ©. Elle est Ă©tablie sur papier libre et signĂ©e par chacune des parties est soumise au visa du Ministre chargĂ© du travail, qui exigera le retrait des dispositions contraires Ă  la lĂ©gislation et Ă  la rĂ©glementation en vigueur. GĂ©rard Lyon Caen et Jean PĂ©lissier constatent A vrai dire, il n’y a pas lĂ  une atteinte vĂ©ritable au consensualisme. Un accord dont l’objet est de dĂ©terminer souvent avec beaucoup de dĂ©tails les conditions de travail dans une profession ne saurait rester purement verbal. DestinĂ©e Ă  donner son caractĂšre collectif, elle ne peut ĂȘtre qu’un acte Ă©crit. Au demeurant, l’exigence d’un Ă©crit est indispensable comme prĂ©liminaire aux rĂšgles de publicitĂ© » Droit du Travail, PrĂ©cis Dalloz, 16e Ă©dition 1992.La convention collective doit en outre, aprĂšs visa, ĂȘtre portĂ©e Ă  la connaissance du public, vu qu’elle est appelĂ©e Ă  ĂȘtre consultĂ©e par les intĂ©ressĂ©s. La publicitĂ© s’effectue, conformĂ©ment Ă  l’article L. 74 du Code du Travail, par voie de dĂ©pĂŽt en triple exemplaire au greffe du Tribunal du travail territorialement compĂ©tent le lieu oĂč les parties ont conclu. Le dĂ©pĂŽt est effectuĂ©, contre rĂ©cĂ©pissĂ© et sans frais, par les soins de la partie la plus diligente. Le greffier en adresse deux exemplaires au Ministre chargĂ© du Travail. Sauf dispositions contraires, la convention collective est applicable Ă  partir du jour suit son dĂ©pĂŽt. Les parties signataires peuvent donc, si elles le veulent, fixer une autre date pour la mise en vigueur de la / APPLICATION DES CONVENTIONS COLLECTIVES Une convention valable peut ne pas recevoir d’application dans une entreprise, soit parce qu’il a plusieurs conventions susceptibles d’ĂȘtre appliquĂ©es Ă  une relation de travail concours de conventions, soit que l’employeur sursoit Ă  l’application de la convention aux contrats individuels de le premier cas, la solution rĂ©side dans l’application cumulative ou coordonnĂ©e des conventions ou dans l’élimination d’une convention pour une autre. Dans le second cas, les dispositions contractuelles doivent ĂȘtre rendues conformes Ă  la convention. En tout Ă©tat de cause, des sanctions civiles et pĂ©nales sont prĂ©vues pour faire Ă©chec aux inexĂ©cutions Concours de conventions Il a des origines diverses a. Le concours de conventions peut dĂ©couler de leur champ d’applications professionnel un chef d’entreprise qui a plusieurs activitĂ©s plus ou moins connexes vente de piĂšces dĂ©tachĂ©es et rĂ©parations, vente au dĂ©tail d’alimentation, restauration, etc., doit appliquer plusieurs conventions s’il est membre de plusieurs groupements d’employeurs ayant conclu des conventions diffĂ©rentes applicables dans les diffĂ©rents secteurs d’activitĂ© de l’entreprise ;b. le concours de conventions peut dĂ©couler du champ d’application gĂ©ographique Des conventions nationales, rĂ©gionales et locales peuvent ĂȘtre simultanĂ©ment applicables dans une mĂȘme entreprise relavant d’une branche d’ les conventions seront appliquĂ©es. Les droits attribuĂ©s aux travailleurs par la convention ayant la portĂ©e gĂ©ographique la plus Ă©tendue ne peuvent ĂȘtre limitĂ©s ou surprimes par une convention ayant un champ d’application plus limitĂ©. La convention conclue au plan infĂ©rieur doit au surplus adapter les dispositions de la convention supĂ©rieure nationale aux conditions de travail existant au niveau infĂ©rieur rĂ©gional article L. 81 du Code du Travail ; c. le concours de conventions peut dĂ©couler de la substitution d’une nouvelle convention Ă  l’ancienne. La nouvelle convention s’applique. Normalement, elle amĂ©liore la condition des travailleurs ; son application immĂ©diate ne fait alors l’objet d’aucune discussion. Mais il arrive qu’elle soit moins avantageuse que l’ancienne convention. Les avantages acquis sont-ils maintenus ? Le bĂ©nĂ©fice des droits acquis est maintenu dans les cas suivants - les avantages acquis ne rĂ©sultent pas, Ă  proprement parler, de l’ancienne convention, mais d’une rĂšgle hiĂ©rarchiquement supĂ©rieure loi, convention collective de niveau supĂ©rieur ;- les avantages rĂ©cusant d’un usage, sous rĂ©serve de la possibilitĂ© reconnue Ă  l’employeur par la jurisprudence de mettre fin Ă  cet usage en donnant prĂ©avis et en prĂ©venant individuellement chaque salariĂ©. En revanche, les avantages dĂ©coulant de la convention collective prĂ©cĂ©dente ne sont pas maintenus de plein droit si la nouvelle convention ne contient plus les mĂȘmes dispositions favorables. Sauf clause expresse de la nouvelle convention, ces avantages ne s’incorporent pas dans les contrats individuels. Les dispositions de la convention collective antĂ©rieure, mĂȘme plus avantageuse, cessent d’ĂȘtre applicables Cass. Soc. 23 mai 1957 diminution du taux d’une indemnitĂ©. Elles peuvent cependant ĂȘtre utilement invoquĂ©es par les travailleurs dans les hypothĂšses oĂč la nouvelle convention contient une clause prĂ©voyant expressĂ©ment le maintien des avantages acquis. De la qualitĂ© de la rĂ©daction de cette clause, dĂ©pendra l’élimination des difficultĂ©s d’application Application de la convention aux contrats individuels de travail La convention produit effet sur les contras dans les conditions suivantes a. Effet immĂ©diat La convention collective rĂ©git non seulement les contrats individuels de travail conclu postĂ©rieurement Ă  son entrĂ©e en vigueur, mais aussi tous les contrats en cours d’exĂ©cution dans l’entreprise. Dans tout Ă©tablissement compris dans le champ d’application d’une convention collective, les dispositions de cette convention s’imposent, sauf dispositions moins favorables pour les travailleurs aux rapports nĂ©s des contrats de travail article L. 77 al 3 du code du travail ;b Effet impĂ©ratif La convention collective s’impose dans sont contenu aux parties au contra individuel. Comme la loi, elle rĂ©git les contrats de travail. Elle impose des obligations Ă  l’employeur et crĂ©e des droits au profit du salariĂ© auxquels celui-ci ne peut salaire prĂ©vu pas la convention collective s’impose, au moins comme un minimum, en tant que salaire du contrat individuel. Il en est de mĂȘme du dĂ©lai-congĂ© ou prĂ©avis. Les avantages extralĂ©gaux prĂ©vus par la convention profitent au salariĂ©, qui tient de la convention une crĂ©ance contre l’employeur ; c Effet automatique Les clauses du contrat individuel contraires aux dispositions conventionnelles sont ipso jure remplacĂ©es par ces derniĂšres. Ces clauses contractuelles ne sont cependant pas clauses non conformes du contrat individuel de travail sont remplacĂ©es par les clauses correspondantes de la convention collective. De mĂȘme, la convention collective. Se substitue-t-elle au contrat lorsque celui-ci a omis de rĂ©glementer les conditions de travail et de salaire3. Sanction des conventions collectives L’inexĂ©cution de la convention collective peut ĂȘtre aussi bien fait du salariĂ©,du syndicat que de l’employeur, celui-ci Ă©tant tenu Ă  plus d’obligations que les autres parties prenantes. Des sanctions civiles et pĂ©nales sont applicables aux cas d’ Sanctions civiles Les conventions lĂ©galement formĂ©es tiennent lieu de loi Ă  ceux qui les ont faites. L’effet automatique de la convention collective conduit le juge saisi d’un litige Ă  appliquer Ă  celui-ci la convention applicable alors mĂȘme qu’il n’a pas Ă©tĂ© rĂ©clamĂ© le bĂ©nĂ©fice de la convention. En cas d’inobservation de la convention, des dommages intĂ©rĂȘts sont allouĂ©s en compensation du prĂ©judice causĂ© par l’inexĂ©cution plus, le diffĂ©rend peut porter sur l’interprĂ©tation ou l’annulation de la convention chacun des groupements signataires, qui tirent de la nature collective de l’intĂ©rĂȘt en jeu la qualitĂ© pour agir, peut ester en justice contre l’autre partie pour manquement Ă  ses engagements. Il peut agir contre ses propres membres qui ne respectent pas la convention signĂ©e ainsi que toute personne liĂ©e par la convention. Il bĂ©nĂ©ficie de surcroĂźt aux termes de l’article L. 90 du Code du Travail, d’un droit d’intervention Ă  l’instance engagĂ©e Ă  l’occasion d’une action nĂ©e de la convention ou de l’accord collectif. L’intĂ©rĂȘt de l’action en justice peut Ă©galement ĂȘtre individuel. Toute personne appelĂ©e Ă  bĂ©nĂ©ficier d’une convention collective peut agir en dommages intĂ©rĂȘt ou en exĂ©cution forcĂ©e contre une autre personne tenue par les clauses conventionnelles. Exemple ; action d’un salariĂ© contre un employeur membre du groupement contentieux des conventions collectives est judiciaire alors mĂȘme qu’elles ont fait l’objet de dĂ©cret d’extension. La convention Ă©tendue par le dĂ©cret ne revĂȘt pas, contrairement Ă  une solution judiciaire aujourd’hui abandonnĂ©e, un caractĂšre rĂ©glementaire qui la soustrait au contentieux judiciaire Tribunal des conflits 19 mai 1958. L’article L 192 du Code du travail retient la compĂ©tence du tribunal du Travail pour connaĂźtre des diffĂ©rends individuels relatifs aux conventions collectives ou aux dĂ©crets en tenant lieu... ». Mais l’action d’un groupement contre un autre relĂšve de la compĂ©tence du Tribunal de premiĂšre instance. Les litiges relatifs Ă Conclusion et leur rĂ©vision ressortissent de la compĂ©tence du Conseil d’arbitrage article L. 228 du Code du Travail.c Sanctions pĂ©nales Le contrĂŽle de l’Inspecteur du Travail est Ă©tendu Ă  l’application des conventions collectives. Certes, dans la plupart des hypothĂšses de leur intervention, les Inspecteurs du Travail se bornent Ă  rappeler aux employeurs leurs obligations et aux salariĂ©s ou aux organisations syndicales la possibilitĂ© de saisir le juge la possibilitĂ© pour les Inspecteurs de dresser procĂšs-verbal de constatation d’infractions Ă  la lĂ©gislation du Travail, conformĂ©ment Ă  l’article L. 295 du code du Travail, existe dans certaines effet, les employeurs liĂ©s par la convention collective, qui ne les appliqueraient pas aux contrats de travail conclu par eux ou qui ne feraient pas prĂ©valoir dans l’établissement les dispositions conventionnelles sur les rapports nĂ©s des contrats individuels articles L. 77 alinĂ©as 2 et 3 sont passibles d’une peine d’amende de 10. 000 Ă  50. 000 F et, en cas de rĂ©cidive, de 20. 000 Ă  100. 000 F article L. 316 du Code du Travail l’article L317, lui, prĂ©voit une peine d’amende de 5. 000 Ă  15. 000 F portĂ©e en cas de rĂ©cidive Ă  la fourchette de 10. 000 F Ă  l’encontre des autres d’infractions aux dispositions de l’article L. 81 qui exige l’adaptation de la convention de travail faites aux salariĂ©s sur le plan infĂ©rieur rĂ©gional ou local.SECTION II LES ACCORDS COLLECTIFS DE TRAVAILLes accords collectifs d’entreprise ou d’établissement complĂštent les conventions collections collectives. La possibilitĂ© lĂ©gale de nĂ©gociation collective d’entreprise ou d’établissement, principe fondamental du Droit du Travail, est Ă©tendue aux entreprises publiques. La loi autorise en outre une pluralitĂ© d’entreprises participant Ă  la nĂ©gociation. Toutefois, la lĂ©gislation malienne ne prescrit pas l’obligation de nĂ©gocier la nĂ©gociation d’entreprise ou d’établissement est libre. A cet effet, GĂ©rard Lyon Caen et Jean PĂ©lissier soulignent l’encadrement lĂ©gislatif de la nĂ©gociation n’a pas pour effet de limiter la libertĂ© de nĂ©gociation mais au contraire celui de l’accroĂźtre » Droit du Travail, PrĂ©cis Dalloz 1992. La facultative, mais elle est largement encouragĂ©e. Elle a lieu selon les mĂȘmes modalitĂ©s que les accords collectifs de travail visent Ă  adapter aux conditions particuliĂšres de l’entreprise, de l’établissement ou des Ă©tablissements considĂ©rĂ©s, les dispositions des conventions collectives interprofessionnelles, des conventions collectives nationales, rĂ©gionales ou locales et des dĂ©crets en tenant fixent notamment les conditions d’attribution et le mode de calcul de la rĂ©munĂ©ration au rendement, des primes Ă  la productivitĂ©. Les clauses salariales de ces accords peuvent prĂ©voir des primes Ă  la production individuelle et collective et des modalitĂ©s particuliĂšres d’application des majorations de salaire dĂ©cidĂ©es Ă  condition que l’augmentation de la masse salariale totale soit au moins Ă©gale Ă  l’augmentation qui rĂ©sulterait de l’application des majorations accordĂ©es par les conventions prĂ©citĂ©es pour les travailleurs concernĂ©s » article L. 88 al 3.L’ancien code du travail de 1988 limitait Ă  la rĂ©munĂ©ration l’objet des accords collectifs en l’absence de convention collective. La loi du 23 septembre 1992, elle prĂ©voit la possibilitĂ© pour ces accords, susceptibles d’ĂȘtre conclu tant dans l’établissement que dans l’entreprise, de prĂ©voir des dispositions nouvelles et des clauses plus favorables aux salariĂ©s, notamment une participation aux fruits. Au surplus, ils peuvent ĂȘtre conclus mĂȘme Ă  dĂ©faut de conventions collectives ou de dĂ©crets en tenant lieu. Au nom des patrons, un ou plusieurs employeurs ont qualitĂ© pour nĂ©gocier. Ils ont pour interlocuteurs du cĂŽtĂ© des salariĂ©s les dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel et les reprĂ©sentants des syndicats les plus reprĂ©sentatifs du personnel de l’entreprise, du ou des Ă©tablissements intĂ©ressĂ©s et y Ă©tant effectivement employĂ©s. La prĂ©sence de l’inspecteur du Travail n’est pas obligatoire ; elle n’est pas non plus interdite ; elle est mĂȘme souhaitable vue les conseils qu’il peut donner aux parties sur les moyens les plus efficaces d’observer les dispositions lĂ©gales et dispositions de l’accord collectif d’entreprise ou d’établissement s’imposent au chef d’entreprise ou d’établissement, qui ne peut les modifier unilatĂ©ralement et qui doit en faire bĂ©nĂ©ficier tous les salariĂ©s de l’entreprise ou de l’établissement concernĂ©, qu’ils soient ou non, membre de l’organisation ou des organisations syndicales signataires de l’ les conventions Collectives, l’accord collectif lie toutes les personnes qui l’ont signĂ© ou qui sont ou deviennent membres des organisations signataires ou qui lui donnent leur adhĂ©sion ; l’accord s’applique aux contrats de travail conclu par l’employeur et s’impose, sauf dispositions moins favorables pour les salariĂ©s, aux rapports nĂ©s des contrats de travail article L. 88 in fine du Code du Travail.Les conventions et accords collectifs de travail occupent dans la hiĂ©rarchie des normes du Droit du Travail un rang infĂ©rieur Ă  celui des rĂšgles d’origine Ă©tatique, mais supĂ©rieur Ă  toutes les sources du Droit d’origine professionnelle. L’entreprise du Droit de Travail d’origine Ă©tatique n’a pas fait obstacle au dĂ©veloppement de la nĂ©gociation collective qui, suscitĂ©e et favorisĂ©e par l’Administration du Travail, permet de faire produire par les professionnels eux-mĂȘmes les normes qui les concernent et de dispenser l’Etat de l’omniprĂ©sence dans la dĂ©termination des rapports de RĂ©publique du Mali a ratifiĂ© la Convention N° 98 de l’Organisation Internationale du Travail OIT concernant le droit d’association et de nĂ©gociation collective. Le Code malien du Travail conformĂ©ment Ă  cette convention ouvre aux professionnels intĂ©ressĂ©s employeur et travailleurs un champ d’action trĂšs large. Le contenu des conventions et accords collectifs est relativement libre, sous rĂ©serve du respect des rĂšgles d’ordre public. Il est cependant patent de constater un dĂ©ficit de nĂ©gociation collective. Les organisations professionnelles d’employeurs et de travailleurs ne se sont pas encore rĂ©solues Ă  exercer convenable le droit de nĂ©gociation collective. En tĂ©moigne le nombre relativement limitĂ© des conventions collectives en vigueur et dont la liste est Ă©tablie comme suit 1. Convention collective des ouvriers boulangers de Bamako du 09-10-19482. Convention collective des chauffeurs africains du 09-03-19493. Convention collective des entreprises du BĂątiment et des Travaux Publics du 06-07-1956, rĂ©visĂ©e en 20074. Convention collective fĂ©dĂ©rale du commerce du 16-11-1956 ;5. Convention collective de la mĂ©tallurgie, des industries et de la mĂ©canique gĂ©nĂ©rale du 08-10-1957 6. Convention collective des auxiliaires de transport du 16-12-19577. Convention collective des Industries Textiles du 17-05-19588. Convention collective des Industries des corps des gras du 04-07-1958 ;9. Convention collective des Industries Chimiques du 12-07-1958 ;10. Convention collective des Industries Alimentaires du 19-07-1958 ; rĂ©visĂ©e 200611. Convention collective des Transports Publics Routiers du Mali 17-12-1959 ;12. Convention collective de l’Enseignement PrivĂ© Catholique du Mali du 20-02-196913. Convention collective des Industries HĂŽteliĂšres du Mali du 10-03-197414. Convention collective des Entreprises PĂ©troliĂšre du Mali du 30-12-1974 ; 200515. Convention collective des Banques, Etablissement financiers et Assurances, 200616. Convention collective des SociĂ©tĂ©s et Entreprises MiniĂšres, GĂ©ologiques et HydrogĂ©ologies en RĂ©publique du Mali du 19-02-1985 ; 2008 en cours de rĂ©vision17. Convention collective des travailleurs du Transit et Commissionnaires agréés en douane du 05-08-1988. 18 Convention collective des systĂšmes financiers dĂ©centralisĂ©s. RĂ©visĂ©e Janvier 200619. la convention collective des CSCOM, rĂ©visĂ©e juin la convention collective de sociĂ©tĂ©s de gardiennage et prestataires de service, convention collective de la presse malienne, convention collective des officines privĂ©es pharmaceutiques du Mali, 2013. 
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..LES INSTITUTIONS PROFESSIONNELLES LES SYNDICATSI NAISSANCE ET EVOLUTION DES SYNDICATS 1. EVOLUTION Les syndicats professionnels qui sont l’émanation directe ou indirecte des reprĂ©sentants des travailleurs dans l’entreprise jouent un rĂŽle important dans les relations professionnelles de syndicat est une organisation professionnelle ayant pour mission de dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts Ă©conomiques, sociaux et moraux de ses membres. Si en France, la premiĂšre loi sur la libertĂ© syndicale date de 1884 et la premiĂšre bourse du travail de 1886crĂ©ation par le conseil municipal de Paris, en Afrique occidentale, il a fallu attendre 1920 pour que les africains jouissant de la citoyennetĂ© française soient autorisĂ©s Ă  crĂ©er des syndicats. La citoyennetĂ© Ă©tant limitĂ©e Ă  quelques communes du SĂ©nĂ©gal, de vĂ©ritables syndicats ne purent voir le jour. Les bĂ©nĂ©fices du dĂ©cret de 1937 sur les syndicats professionnels ont Ă©tĂ© Ă©tendus Ă  l’AOF. Mais pour adhĂ©rer Ă  un syndicat, il fallait ĂȘtre titulaire d’un certificat d’études primaires, ce qui entraina une discrimination qui limita la portĂ©e de ce dĂ©cret. Finalement ce sera sous les effets conjuguĂ©s de la confĂ©rence de » Brazza 30 janvier - 5 fĂ©vrier 1944 et de l’OIT que le gouvernement français va convenir Ă  lever les obstacles Ă  l’exercice du droit syndical. Le dĂ©cret du 07 aout 1944 institua une libertĂ© totale dans l’exercice du droit syndical. C’est ainsi que fut créée l’Union RĂ©gionale des Travailleurs du Soudan qui prendra plus tard le nom de l’Union Territoriale des Travailleurs du 1963, le 3Ăšme de l’Union Nationale des Travailleurs du Soudan fusion des unions territoriales du soudan et du SĂ©nĂ©gal devint le congrĂšs constitutif de l’Union Nationale des Travailleurs du MaliUNTM.Depuis l’avĂšnement du multipartisme intĂ©gral en 1991, l’unitĂ© syndicale s’est effondrĂ©e et de nombreux syndicats ont vu le jour. UNTM, CSTM, les syndicats autonomes La libertĂ© syndicale Le rĂ©gime juridique des syndicats est dominĂ© par la libertĂ© libertĂ© syndicale est une libertĂ© publique fondamentale. Elle est garantie aussi bien sur le plan national qu’ plan national, la Constitution de 1992 et les lois d’application et au plan international par la convention N° 87 de l’OIT de 1948 ratifiĂ©e par la droit du travail a pour essence la protection des travailleurs salariĂ©s, mĂȘme s’il s’attache Ă  assurer l’épanouissement de l’entreprise pour sauvegarder l’emploi. C’est en cela que rĂ©side l’affirmation du principe de la libertĂ© syndicale. Sur plan le individuel, la libertĂ© syndicale se dĂ©finit comme le droit des travailleurs de s’affilier au syndicat de leur choix ou de rester en dehors de toute organisation la plan collectif, elle s’entend du droit des syndicats de se constituer et de fonctionner reprĂ©sentants syndicaux portent le titre de dĂ©lĂ©guĂ©s reprĂ©sentation du personnel ne se limite pas seulement aux organisations syndicales. En effet, la loi prĂ©voit, en plus des dĂ©lĂ©guĂ©s syndicaux, des reprĂ©sentants Ă©lus du personnel, chargĂ©s comme les reprĂ©sentants syndicaux, de promouvoir et de dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts des travailleurs. Ce sont les dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel et les membres des comitĂ©s d’hygiĂšne et de sĂ©curitĂ©. Les reprĂ©sentants du personnel reçoivent la dĂ©nomination commune de travailleurs les reprĂ©sentants des travailleurs jouissent d’un statut uniforme Ă  maints Ă©gards malgrĂ© les spĂ©cificitĂ©s de chaque catĂ©gorie, en revanche, les missions qui leurs sont confiĂ©s par la loi sont sensiblement diffĂ©rentes. De plus, le cumul de fonctions est lĂ©galement fait, nombre de dĂ©lĂ©guĂ©s syndicaux sont en mĂȘme temps dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel, voire mĂȘme membre du comitĂ© d’hygiĂšne et de LE STATUT DES REPRESENTANTS DU PERSONNELLes travailleurs protĂ©gĂ©s en raison de leur qualitĂ© bĂ©nĂ©ficient d’une protection juridique particuliĂšre en raison de leur bĂ©nĂ©ficient de certaines facilitĂ©s dans l’accomplissement de leur mission convention n° 135 de l’OIT et sa recommandation 143.Ces facilitĂ©s sont - un temps libre d’une durĂ©e limitĂ© leur est accordĂ© sans perte de salaire ni de prestations et avantages sociaux, assister Ă  des rĂ©unions, cours de formation, sĂ©minaires, confĂ©rences et congrĂšs Un accĂšs Ă  tous les lieux de travail et sans retard injustifiĂ©e, Ă  la direction de l’entreprise et auprĂšs des reprĂ©sentants de la direction autorisĂ©es Ă  prendre des lorsque cet accĂšs est nĂ©cessaire pour le bon exercice de leurs le code du travail malien les modalitĂ©s d’octroi de ces facilitĂ©s diffĂšrent selon le type de les facilitĂ©s dues aux dĂ©lĂ©guĂ©s L 254 du code du travail prĂ©voit que pour faciliter la prĂ©sence des travailleurs ayant des responsabilitĂ©s syndicales aux congrĂšs statutaires de leurs organisations, des autorisations d’absence seront accordĂ©es sur prĂ©sentation d’une convocation Ă©crite et nominative de l’organisation intĂ©ressĂ©e ».Ces absences sont payĂ©es et ne viennent pas en dĂ©duction du congĂ© bĂ©nĂ©fice est Ă©tendu aux travailleurs dĂ©signĂ©s pour suivre une formation dans le cadre d’une activitĂ© syndicale, ou aux travailleurs Ă©lus Ă  des fonctions permanentes d’administration ou de direction d’un syndicat ou d’une union dĂ©lĂ©guĂ©s syndicaux jouissent des prĂ©rogatives suivantes au sein de l’entreprise - libertĂ© d’afficher et de distribuer des communications Ă  caractĂšre professionnel, - rĂ©union mensuelle en dehors de travail dans un local mis Ă  leur disposition par l’ RĂ©ception sur leur demande par le chef d’ temps libre pour l’exercice de leur fonction ne peux dĂ©passer 15 heures par mois et est considĂ©rĂ© comme temps de travail et rĂ©munĂ©rĂ© comme tel. Ce temps doit ĂȘtre exclusivement utilisĂ© aux taches affĂ©rentes Ă  l’activitĂ© prĂ©rogative est Ă©galement reconnue aux dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel et membres des comitĂ©s d’hygiĂšne et de sĂ©curitĂ©. Art L 271 et L281 du code du travail malien.B/ facilitĂ©s accordĂ©es aux reprĂ©sentants Ă©lus du personnel Elus pour un mandat d’un an dans les Ă©tablissements qui comptent plus de dix salariĂ©s et au scrutin proportionnel avec plus forte moyenne, les dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel ont un rĂŽle capital dans l’entreprise. Outre le temps libre Ă©voquĂ© ci-dessus, les dĂ©lĂ©guĂ©s reçoivent de l’employeur la mise Ă  disposition d’un local et d’un mobilier nĂ©cessaires pour leur permettre de remplir leur mission et notamment de se rĂ©unir. De mĂȘme, peuvent –ils faire afficher, Ă  l’exclusion de tous autres documents, les renseignements qu’ils ont pour rĂŽle de porter Ă  la connaissance du personnel dans le cadre de leur mission. L’affichage doit ĂȘtre effectuĂ© aux portes d’entrĂ©e des lieux de travail ainsi que sur des emplacements obligatoirement prĂ©vus et destinĂ©s aux communications emplacements doivent ĂȘtre choisis dans un endroit apparent et de prĂ©fĂ©rence sur les lieux de passage du personnel. De plus, les dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel ont le droit d’ĂȘtre collectivement reçus par le chef d’établissement au moins une fois par mois. En cas d’urgence, ils sont reçus sur leur membres des comitĂ©s d’hygiĂšne et de sĂ©curitĂ© bĂ©nĂ©ficient du mĂȘme crĂ©dit d’heures que celui accordĂ© aux dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel 15 heures par mois.Les facilitĂ©s qui leur sont accordĂ©s viennent de la loi et du rĂšglement qui au surplus, leurs assurent une protection spĂ©ciale au regard de leur statut de reprĂ©sentant du personnel. la protection des reprĂ©sentants du personnel La convention N° 98 de l’OIT relative aux droits d’organisation et nĂ©gociation collective du 1er juillet 1949 ratifiĂ©e par le mali dispose que les reprĂ©sentants des travailleurs dans l’entreprise doivent bĂ©nĂ©ficier d’une protection efficace contre toutes mesures qui pourraient leur porter prĂ©judice, y compris le licenciement et qui seraient motivĂ©s par leur qualitĂ© ou leurs activitĂ©s de reprĂ©sentants des travailleurs, leur affiliation syndicale, ou leur participation Ă  des activitĂ©s syndicales, pour autant qu’ils agissent conformĂ©ment aux lois, conventions collectives ou autres arrangements conventionnels en vigueur ». Le code du travail malien a prĂ©vu un rĂ©gime de licenciement spĂ©cifique aux reprĂ©sentants des travailleurs et a interdit Ă  l’employeur de fonder ses dĂ©cisions sur le statut et l’activitĂ© des mandataires du les articles L 263, 277 et 281 du code du travail instituent un rĂ©gime spĂ©cial de licenciement en ce qui concerne les reprĂ©sentants des travailleurs salariĂ©s. L’autorisation de l’inspecteur du travail dĂ©livrĂ©e expressĂ©ment notification Ă©crite Ă  l’employeur et au travailleur concernĂ© ou accordĂ©e tacitement silence de l’inspecteur gardĂ©e au-delĂ  de 15 jours est la condition sine qua non de lĂ©gitimitĂ© du licenciement de ces travailleurs requise doit ĂȘtre obtenue avant tout licenciement. Toutefois lorsque les reprĂ©sentants du personnel commettent une faute lourde laissĂ©e Ă  l’apprĂ©ciation du juge, l’employeur est fondĂ© Ă  prononcer leur mise Ă  pied provisoire en attendant la dĂ©cision administrative. Cette mesure exceptionnelle prise Ă  titre conservatoire est privĂ©e d’effet si plus tard l’inspecteur du travail refuse d’accorder l’autorisation. Ils ne sont pas des intouchables, ils peuvent comme les autres travailleurs ĂȘtre licenciĂ©s par mesure disciplinaire ou pour motif Ă©conomique. L’autorisation administrative a pour objet de les protĂ©ger, dans l’entreprise parce que exposĂ©s au mĂ©contentement de l’employeur, contrer les licenciements fondĂ©s sur leur qualitĂ© et leurs activitĂ©s ce fait, l’article L 277 sanctionne de nullitĂ© absolue tout licenciement dĂ©cidĂ© sans l’autorisation de l’Inspecteur du Travail, exclut la possibilitĂ© pour le tribunal du travail de prononcer la rĂ©solution judiciaire des contrats des travailleurs protĂ©gĂ©s. Seuls, s’offrent aux parties intĂ©ressĂ©es les recours administratifs hiĂ©rarchique devant le Ministre du travail et contentieux devant les tribunaux administratifs aux fins d’annulation de la dĂ©cision positive ou nĂ©gative de l’Inspecteur du rĂ©paration du prĂ©judice subi par le salariĂ© du fait du licenciement irrĂ©gulier doit s’effectuer par la rĂ©intĂ©gration du travailleur dans l’entreprise avec rĂ©habilitation dans ses droits. Le licenciement n’ayant pu juridiquement avoir lieu, le contrat est censĂ© n’avoir jamais Ă©tĂ© rompu. Le chef d’entreprise doit obtempĂ©rer Ă  l’ordre de rĂ©intĂ©gration donnĂ© par le juge ou l’inspecteur du travail, sinon il y a dĂ©lit d’entrave tel que prĂ©vu et puni par l’article L331 du code du travail. Le salariĂ© protĂ©gĂ© qui n’aura pas obtenu sa rĂ©intĂ©gration peut demander des dommages intĂ©rĂȘts. la protection contre les autres actes de discrimination L’article L 257 du code du travail interdit Ă  tout employeur de prendre en considĂ©ration les opinions, l’appartenance Ă  un syndicat ou l’exercice d’une activitĂ© syndicale pour arrĂȘter ses dĂ©cisions en ce qui concerne l’embauche, la conduite et la rĂ©partition du travail, la formation professionnelle, l’avancement, la rĂ©munĂ©ration et l’octroi d’avantages sociaux, les mesures disciplinaires mesure patronale en violation de l’article L 257 sera considĂ©rĂ©e comme abusive et donnera lieu au paiement des dommages facilitĂ©s et la protection accordĂ©es aux reprĂ©sentants du personnel se justifie par le rĂŽle que ceux-ci jouent en faveur de la collectivitĂ© des travailleurs LES MISSIONS DES REPRESENTANTS DU PERSONNEL Les reprĂ©sentants des travailleurs dĂ©signent les personnes reconnues comme tels par les lois nationales au sens l’article 3 de la convention n° 135 de l’ s’agit des reprĂ©sentants syndicaux nommĂ©s ou Ă©lus par les membres, les dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel librement Ă©lus par les travailleurs de l’entreprise et les membres des comitĂ©s d’ Les reprĂ©sentants syndicaux Aux termes de l’article L 232 du code du travail les syndicats professionnels ont exclusivement pour objet l’étude et la dĂ©fense des intĂ©rĂȘts Ă©conomiques, sociaux et moraux des travailleurs ». Jouissant de la capacitĂ© civile, ils peuvent, en vertu de l’article L 240 - ester en justice et acquĂ©rir des biens meubles ou immeubles ;- exercer, devant toutes juridictions, tous les droits rĂ©servĂ©s Ă  la partie civile pour les faits portant un prĂ©judice direct ou indirect Ă  l’intĂ©rĂȘt collectif de la profession qu’ils reprĂ©sentent ;- CrĂ©er, administrer ou subventionner des Ɠuvres professionnelles Affecter une partie de leurs ressources Ă  la crĂ©ation de logements des travailleurs, acquisition de terrain de culture ou d’éducation physique ;- Subventionner des sociĂ©tĂ©s coopĂ©ratives de production ou de consommation ;- Passer des contrats ou conventions ;- Donner leur avis sur toutes les questions se rapportant Ă  leur spĂ©cialitĂ©- DĂ©poser des marques ou labels et en revendiquer la propriĂ©tĂ© exclusive ;- Constituer entre leurs membres des caisses spĂ©ciales de secours mutuels et de sont reconnus par le MinistĂšre chargĂ© du Travail comme Ă©tant les plus reprĂ©sentatifs, les syndicats pourront, entre autres prĂ©rogatives, nĂ©gocier des conventions collectives extensibles, dĂ©signer des assesseurs au Tribunal du Travail, siĂ©ger au Conseil SupĂ©rieur du Travail et reprĂ©senter les travailleurs et les employeurs au sein des instances et organes constitutionnels de l’ dĂ©lĂ©guĂ©s syndicaux reprĂ©sentent le syndicat auprĂšs du chef d’entreprise et au sein du comitĂ© de gestion de l’entreprise. Ils concourent Ă  l’exercice de la mission des syndicats prĂ©rogatives syndicales ne peuvent ĂȘtre exercĂ©es par les autres reprĂ©sentants des travailleurs. B Mission des dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel Aux termes de l’article L 278 du code du travail, les dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel ont pour mission de - PrĂ©senter Ă  l’employeur toutes les rĂ©clamations individuelles ou collectives concernant les conditions de travail et la protection des travailleurs salaires et accessoires, durĂ©e du travail, congĂ©s, repos etc., l’application des conventions collectives, des classifications professionnelles et des taux des salaires rĂ©glementaires ;- Saisir l’inspecteur du travail de toutes plaintes ou rĂ©clamations concernant l’application des prescriptions lĂ©gales et rĂ©glementaires dont elle est chargĂ©e de - assurer le contrĂŽle ; - Veiller Ă  l’application des prescriptions relatives Ă  l’hygiĂšne et Ă  la sĂ©curitĂ© des travailleurs et Ă  la prĂ©voyance sociale et proposer toutes mesures utiles Ă  ce sujet ;- Communiquer Ă  l’employeur toutes suggestions utiles tendant Ă  amĂ©liorer l’organisation et le rendement de l’ attributions des dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel ne s’opposent pas Ă  ce que les travailleurs eux-mĂȘmes prĂ©sentent leurs rĂ©clamations et suggestions Ă  l’ membres des ComitĂ©s d’HygiĂšne et de SĂ©curitĂ© ont pour mission de contribuer Ă  la prĂ©vention des accidents du travail et des maladies REMUNERATION DU TRAVAIL SALAIREOn appelle salaire la somme d’argent versĂ©e par l employeur au travailleur en contre partie du travail selon les modalitĂ©s du contrat qui les lie. Le salaire rĂ©sulte de la rĂ©ciprocitĂ© des obligations dĂ©coulant du contrat de travail. il constitue l’une des obligations essentielles de l’employeur .Sur le plan social, il est un moyen d’achat pour le LA DETERMINATION DU SALAIRE Aux de termes de l’article L 95 Ă  conditions Ă©gales de travail, de qualification professionnelle et de rĂ©munĂ©ration le salaire est Ă©gal pour tous les travailleurs, quels que soient leur origine, leur sexe, leur Ăąge et leur statut dans les conditions prĂ©vues par la loi ».Des dĂ©crets fixent le salaire ainsi que le travailleur bĂ©nĂ©ficie d’une prime d’anciennetĂ© lorsqu’il compte au moins 3 ans de prĂ©sence continue dans l’Entreprise. La prime d’anciennetĂ© est acculĂ©e en pourcentage sur le salaire minimum de la catĂ©gorie du travailleur ; ainsi - 3 % aprĂšs 3 ans d’anciennetĂ©- 5 % aprĂšs 5 ans d’anciennetĂ©, plus 1 % par annĂ©e d’anciennetĂ© en sus, dans la limite de maximum de 15 %- La prime d’anciennetĂ© rentre dans le calcul du salaire brut Ă  partir du salaire de base. Aucun salaire n’est dĂ» en cas d’absence du / Les Ă©lĂ©ments du salaire Le salaire se compose de deux Ă©lĂ©ments Le salaire de base et les primes et salaire de base C’est la somme d’argent stable que l’employeur doit de façon permanente au salariĂ©. Il es habituellement fondĂ© sur la durĂ©e du travail. C’est ainsi qu’on appelle le salaire Ă  temps. Horaire, journalier, hebdomadaire, mensuel bimensuel. Il peut ĂȘtre rattachĂ© Ă  l’effort ou l’habilitĂ© du travailleur Ă  la piĂšce ou Ă  la tĂąche ou au rendement. B. Les primes, complĂ©ment accessoire du salaire Ils sont de diverses sortes - Avantages en nature- Gratification, heures supplĂ©mentaires, pourboires, indemnitĂ©s et primes Les avantages en nature Ce sont les dons naturels que le travailleur peut bĂ©nĂ©ficier en raison de sa catĂ©gorie logement, dĂ©placement, nourriture, tĂ©lĂ©phone, eau Ă©lectricitĂ© Les gratifications Ce sont les gestes gratuits que l’employeur peut faire Ă  son salariĂ©, soit contractuels ou Les heures supplĂ©mentaires Sont celles effectuĂ©es en dehors des heures normales de travail 7 h 30 Ă  16 h 30 Les pourboires Ils sont spĂ©cifiques Ă  professions restaurant, hĂŽtel, bars. Ils sont facultatifs ou obligatoires et manifestent pour le client sa satisfaction pour le service rendu par les Les indemnitĂ©s et prime diverses Les indemnitĂ©s ont pour but de rembourser les frais imposĂ©s par l’exĂ©cution ou la longue exĂ©cution de son travail indemnitĂ© de logement, dĂ©placement, licenciement, responsabilité . Alors que les primes diverses rĂ©compensent soit le temps effectuĂ©s prime d’anciennetĂ© soit le comportement du travailleur prime d’assiduitĂ© soit de la qualitĂ© de l’emploi prime e dangers.III Le mode de paiement du salaire Selon L 102. Le salaire doit ĂȘtre payĂ© en monnaie ayant en cours lĂ©gal, en espĂšce sonnante et trĂ©buchante. Le paiement de tout ou partie du salaire en nature est interdit. Le paiement se fait, sauf force majeure, au lieu du travail ou au bureau de l’employeur lorsqu’il est voisin du lieu de travail. Il ne peut ĂȘtre payĂ© ni dans un dĂ©bit de boissons, ni un magasin sauf s’ils y sont occupĂ©s, ni le jour de repos du travailleur. Le salaire est payĂ© par quinzaine pour le travail Ă  la journĂ©e ou la semaine. Au mois pour les travailleurs au mois- le salaire doit ĂȘtre payĂ© au plus tard 8 jours aprĂšs la fin du mois- En cas de cessation ou de rupture le salaire et les indemnitĂ©s doivent ĂȘtre payĂ©s dĂšs que le contrat prend fin - L’employeur est tenu de dĂ©livrer au travailleur au moment du paiement, un bulletin individuel de paye dont les mentions doivent ĂȘtre reproduites sur un registre dit registre des paiements ». Quand le salaire est payĂ© Ă  l’heure il convient de mentionner le nombre d’heure effectuĂ©e sur le registre ! Aucune formalitĂ© de signature ou d’émargement n’est obligatoire au moment du paiement du salaire. Le registre est conservĂ© pendant un dĂ©lai de 5 ans et tenu Ă  la disposition des inspecteurs du travailleur. Cependant, l’acceptation, sans protestation par les travailleurs d’un bulletin de paie, l’apposition de sa signature ainsi que la mention solde de tout compte » ne veut pas dire que le salariĂ© renonce au paiement de tout ou partie de son salaire. - l’action en paiement du salaire se prescrit par 3 ans Ă  compter de la date oĂč le salaire est dĂ». IV Les retenues sur salaire Aucune retenue sur salaire n’est possible en dehors de celles prĂ©vues par la loi tels que les prĂ©lĂšvements fiscale et sociale ITS, cotisation rĂ©gime lĂ©gale de retraite INPS, et autres avantages sociaux.- Seules sont possibles les retenues en cas de saisie-arrĂȘt du salaire du travailleur sur la partie saisissable les 1/3.Le code du travail donne les intervalles de salaire Calculez le salaire net d’un travailleur qui gagne 120 000 F/mois brut, mais ce salaire soumis Ă  l’INPS 3 % et Ă  l’ITS 4 %SolutionCalculons d’abord l’INPS100 Calculons l’ITS120 000 – 3600 X 4 = salaire brut - ITS X 4 100 100 100 le salaire net est116 400-4 656 = 111 744 F. 
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.LES CONDITIONS GENERALES DE TRAVAILLA DUREE DU TRAVAIL, LES CONGES et LES CHSL’employeur d »tient le pouvoir de direction et de contrĂŽle dans l’entreprise. Il tient des lois et rĂšglements la libertĂ© de l’organisation gĂ©nĂ©rale et du rĂšglement intĂ©rieur qu’il Ă©labore lui-mĂȘme conformĂ©ment Ă  la loi, l’organisation technique du travail. En rĂ©action contre les abus suscitĂ©s par la toute puissance du chef d’entreprise, des actes lĂ©gislatifs et rĂ©glementaires ont Ă©tĂ© adoptĂ©s tant en ce qui concerne la durĂ©e du travail ou les congĂ©s qu’à propos de l’hygiĂšne et de la sĂ©curitĂ© du travail. Ces actes ont pour d’assurer aux travailleurs la protection de leur intĂ©gritĂ© le premier objectif des travailleurs fut d’obtenir la limitation de la durĂ©e du travail limitation de la journĂ©e du travail, de la semaine de travail, droit Ă  des congĂ©s annuels payĂ©s droit Ă  la retraiteLes travailleurs rĂ©ussirent avec le repos hebdomadaire, les jours fĂ©riĂ©s, les congĂ©s payĂ©s et les congĂ©s spĂ©ciaux de nouvelles conquĂȘtes. En effet dans l’exercice de leur activitĂ© professionnelle, les salariĂ©s couraient des risques divers lĂ©s au dĂ©veloppement du machinisme au 19Ăšme siĂšcle et Ă  l’utilisation de produits dangereux. Le risque d’accident de travail et de maladies professionnelles s’est la suite d’une Ă©volution, la sociĂ©tĂ© a assumĂ©e la charge de leur rĂ©paration. Mais la meilleure politique est celle d’une prĂ©vention appropriĂ©e. Les dĂ©veloppements ultĂ©rieurs vont porter essentiellement sur la durĂ©e du travail et les LA DUREE DU TRAVAIL A LA LIMITAION DU TEMPS DE TRAVAIL Le systĂšme de limitation du temps de travail et l’amĂ©nagement du temps consacrĂ© par notre code de 1962 Ă©tait trop rigide et archaĂŻque, cette insuffisance a Ă©tĂ© corrigĂ©e par le code de 1992. La durĂ©e de droit commun ou durĂ©e lĂ©gale de travail ne peut en principe excĂ©der 40 heures par semaine dans les Ă©tablissements industriels et commerciaux de quelques natures qu’ils soient, public ou privĂ©s, laĂŻcs ou religieux, sociĂ©tĂ©s civiles, associations, syndicats, professions libĂ©rales art 3 du code du travail. Tous les travailleurs de ces Ă©tablissements peuvent en rĂ©clamer le bĂ©nĂ©fice quels que soit leur mode de rĂ©munĂ©ration et leur fois dans les exploitations agricoles, la durĂ©e a Ă©tĂ© modulĂ©e selon les saisons comme suit Ă©gale Ă  48 heures par semaine - saison chaude mars Ă  juin 42 heures- saison des pluies juillet Ă  octobre 46 heures- saison froide novembre Ă  fĂ©vrier 48 heures La rĂ©glementation de la durĂ©e du travail du travail qui introduit dans l’amĂ©nagement du temps de travail une certaine flexibilitĂ© procĂšde d u soucis constant d’allĂ©ger les coĂ»ts du travail, de lever les obstacles aux gains de productivitĂ©, rentabiliser les Ă©quipements et permettre aux travailleurs d’adapter leur temps de travail Ă  d’autres exigences personnelles. Ainsi, les entreprises soumises Ă  la semaine de 40 heures ont la possibilitĂ© de choisir un des modes d’amĂ©nagements suivants - le travail cyclique avec possibilitĂ© d’alterner dans le mois des semaines de 40 heures et des semaines de moins de 40 Le travail par Ă©quipes - Le travail Ă  temps partiels qui ne peut excĂ©der les 4/5 de l’horaire normal le principe de l’horaire collectif L’arrĂȘtĂ© n° 92-5387/ MFPT-MA-CAB du 29 octobre 1992instituant la journĂ©e continue et la semaine de travail de cinq jours de travail fixe les heures de travail auxquelles dĂ©bute et finit la journĂ©e de travail. Du lundi au jeudi de 7h30 Ă  16 heures avec une pause de 12h30 Ă  13 h; le vendredi de 7h 30 Ă  17 h30 avec une pause de 12h 30 Ă  14h30 afin de permettre aux fidĂšles musulmans d’accomplir leur priĂšre collective mois de carĂȘme a fait l’objet d’un amĂ©nagement particulier et les horaires de travail sont modifiĂ©s comme suit - du lundi au jeudi de 7h30 Ă  16h30 avec une pause habituelle de 30 mn. - le vendredi de 7h30 Ă  12h30, aucune pause n’est due ce les Ă©tablissements publics et privĂ©s sont soumis ce rĂ©gime sauf ceux dont les activitĂ©s prĂ©sentent un caractĂšre spĂ©cifique en regard des besoins de la clientĂšle transports, banques et Ă©tablissements des horaires de travail facilite le contrĂŽle de l’Administration de travail sur les durĂ©es maximales fixĂ©es sauf exceptions et sur les heures supplĂ©mentaires. Mais cela peut prĂ©senter des inconvĂ©nients, pour en tempĂ©rer l’effet des exceptions ont Ă©tĂ© apportĂ©es aux principes de l’horaire collectif. 2 les exceptions Ă  l’horaire collectif de travail Le travail en Ă©quipes successives ou du moins prolongĂ© mĂȘme la nuit, le dimanche et les jours fĂ©riĂ©s. Ainsi, les types d’horaires flexibles ont Ă©tĂ© instituĂ©s l’horaire individualisĂ© ou variable, l’horaire cyclique, les horaires Ă  temps l’article 131al 4 du code du travail prĂ©voit que des accords d’entreprises ou d’établissement pourront ĂȘtre conclus sur l’amĂ©nagement et Ă  la rĂ©partition Ă  l’intĂ©rieur de la semaine. B LES DEROGATIONS A LA DUREE LEGALE Les dĂ©rogations peuvent ĂȘtre permanentes Ă©quivalences, temporaires les heures supplĂ©mentaires, rĂ©cupĂ©rĂ©es et les prolongations.Nous nous appesantiront sur les Ă©quivalences et les heures les Ă©quivalences une durĂ©e supĂ©rieure Ă  la durĂ©e lĂ©gale de travail ou Ă©quivalente Ă  celle-ci, est admise par l’art du code du travail pour les prĂ©posĂ©s Ă  certains travaux. De ce fait, le salaire hebdomadaire dĂ» pour les heures de prĂ©sence ainsi admise est celui correspondant Ă  40 heures de travail. L’article du code du travail fixe les cas d’équivalences ainsi qu’il suit - Pour les opĂ©rations de gardiennage et de surveillance 56 heures= 40h- Pour les gardiens concierges astreint Ă  rester sur les lieux de travail ont droit Ă  24h de repos et 15 jours de plus que les congĂ©s Pour la vente dans les commerces de gros et demi-gros 42h / Pour les cuisiniers 45h et 50h pour les autres employĂ©s dans les bars restaurants, cafĂ©, dĂ©bits de boisson et Pour les employĂ©s des hĂŽpitaux, cliniques et assimilĂ©s 45h/ Pour les travailleurs affectĂ©s Ă  la vente au dĂ©tail des denrĂ©es alimentaires, 46 h / Pour le personnel des salons de coiffures, 50h/ Pour le personnel domestique 260 heures par les heures supplĂ©mentaires La durĂ©e lĂ©gale de 40 heures n’est ni un maximum ni un minimum. Un salariĂ© peut travailler moins ou plus de 40 heures par semaine. L’effet de la limite lĂ©gale est de faire passer l’employeur et le salariĂ© dans le rĂ©gime des heures supplĂ©mentaires. Toute heure effectuĂ©e au-delĂ  de la durĂ©e lĂ©gale du travail ou de la durĂ©e rĂ©glementairement considĂ©rĂ©e comme Ă©quivalente constitue une heure dĂ©faut de convention collective ou d’accord d’entreprise ou d’établissement, les heures supplĂ©mentaires sont rĂ©munĂ©rĂ©es aux taux majorĂ©s suivants a Jours ouvrables - 10 % du salaire rĂ©el global se rapportant Ă  l’exĂ©cution du travail lorsqu’elles heures se situent, de jour de la 41Ăšme heure Ă  la 48Ăšmeheure incluse ;- 25 % lorsqu’elles sont effectuĂ©es de jour au-delĂ  de la 48Ăšme heure ;- 50 % lorsqu’elles se situent de nuit entre 21 heures et 5 heures.b Jours non ouvrables - 50 % pour chaque heure de jour ;- 100 % pour chacune des heures de les entreprises agricoles dont la durĂ©e hebdomadaire est fixĂ©e Ă  48 heures, les heures supplĂ©mentaires donnent lieu, Ă  dĂ©faut de convention ou d’accord collectif de travail, aux majorations suivantes - 10 % pendant les heures de travail de jour effectuĂ©es au-delĂ  de la 48Ăš heure ; - 50 % pendant les heures de nuit. Lorsqu’elles sont effectuĂ©es les jours de repos hebdomadaire ou les jours fĂ©riĂ©s, les heures supplĂ©mentaires donnent lieu aux majorations ci-aprĂšs - 50 % pour les heures de jour ;- 100 % pour les heures de parties peuvent convenir d’un rĂšglement forfaire. En ce cas, le travailleur doit percevoir une rĂ©munĂ©ration au moins Ă©gale Ă  celle qui lui est due en application des taux du 07 octobre 1996 fixe les conditions dans lesquelles les heures supplĂ©mentaires pour travaux urgents, exceptionnels ou pour accroĂźtre la production peuvent ĂȘtre autorisĂ©es et effectuĂ©es. En effet, l’article du code du travail dispose que la durĂ©e du travail effectif peut ĂȘtre prolongĂ©e au-delĂ  des limites assignĂ©es Ă  l’établissement - Pour les travaux urgents dont l’exĂ©cution immĂ©diate est nĂ©cessaire pour prĂ©venir la perte inĂ©vitable d’un produit ou des accidents imminents, pour organiser des mesures de sauvetage oĂč rĂ©parent des accidents survenus au matĂ©riel soit aux installations, soit aux bĂątiments de l’établissement. La durĂ©e maximum de travail journalier est fixĂ©e Ă  deux heures pour ces travaux ; - Pour accroĂźtre la production. La limite maximale est fixĂ©e Ă  18 heures par semaine. L’autorisation est accordĂ©e par l’inspecteur du Travail territorialement compĂ©tent pour une durĂ©e de trois mois renouvelable. Des circonstances exceptionnelles peuvent motiver le dĂ©passement de ce plafond sans que la durĂ©e puisse ĂȘtre portĂ©e de 62 heures par semaine. En revanche, l’inspecteur du Travail peut suspendre, en cas de chĂŽmage prolongĂ© dans une branche d’activitĂ© ou une profession dĂ©terminĂ©e, le recours aux heures supplĂ©mentaires, en vue de permettre l’embauche de travailleurs sans emploi. II LES CONGESAu sens large, les congĂ©s comprennent le repos hebdomadaire, les jours fĂ©riĂ©s, le congĂ© payĂ© et les congĂ©s spĂ©ciaux. Les motifs impĂ©rieux de santĂ© physique, de dĂ©tente intellectuelle et morale qui justifient la limitation du nombre d’heures de travail, fondent Ă©galement le repos hebdomadaire et le congĂ© LE REPOS HEBDOMADAIRE Il a Ă©tĂ© instituĂ© pour rĂ©pondre aux abus caractĂ©risĂ©s engendrĂ©s par le souci des employeurs d’amortir leur matĂ©riel et de satisfaire aux exigences de la clientĂšle. Aux termes de l’article L 142 du code du travail, le repos hebdomadaire est obligatoire pour les travailleurs, et s’étend Ă  tous les salariĂ©s quels que soient leurs fonctions et leurs modes de rĂ©munĂ©ration. Il a lieu en principe le dimanche. Cette rĂšgle est d’ordre public. Sa violation est sanctionnĂ©e par l’article L 324 du code du travail Ă  La durĂ©e du repos est de 24 des dĂ©rogations sont apportĂ©es au principe du repos hebdomadaire par l’article L 143 du code du travail pour les entreprises dont l’activitĂ© ne peut ĂȘtre interrompue sans inconvĂ©nients graves pour la vie collective. Dans ces entreprises le repos est donnĂ© par roulement un autre jour que le d’application du code fixe la liste des Ă©tablissements qui ne figurent pas sur cette liste peuvent ĂȘtre autorisĂ©s aprĂšs consultations des organisations d’employeurs et de travailleurs, Ă  donner le repos par roulement un autre jour que le LES JOURS FERIES La loi fixe les jours fĂ©riĂ©s au Mali loi n° 05-040 du 22 juillet 2005 relative aux fĂȘtes lĂ©gales en RĂ©publique du Mali 22 sept, 1er janvier, 20 janvier, 26 mars, 1er mai, 25 mai, 25 dĂ©cembre, journĂ©es du Maouloud naissance et baptĂȘme, Ramadan, Tabaski, lundi de pĂąques. L’article 3 de ladite loi stipule que les fĂȘtes lĂ©gales et les jours dĂ©clarĂ©s fĂ©riĂ©s sont chĂŽmĂ©s et payĂ©s. D’ailleurs Ă  l’occasion de chaque jour fĂ©riĂ©, le Ministre du Travail rappelle, par un communiquĂ© diffusĂ© Ă  la radio et Ă  la tĂ©lĂ©vision, que ce jour est effectivement chĂŽmĂ© et donc jours fĂ©riĂ©s sont d’origine confessionnelle, politique ou LE CONGE ANNUEL PAYE Le congĂ© payĂ© permet Ă  l’ouvrier de s’évader de son usine, Ă  l’employĂ© de son bureau, pour jouir de vĂ©ritables vacances. Il est d’ordre conditions d’octroi Le bĂ©nĂ©fice du congĂ© payĂ© n’est pas lĂ©galement limitĂ©. En principe, tous les salariĂ©s doivent bĂ©nĂ©ficier. L’article L151 du code du travail stipule que la durĂ©e du congĂ© est dĂ©terminĂ©e Ă  raison de 2jours et demi par mois de travail accompli, soit trente jours par an, jours non ouvrables ModalitĂ©s du congĂ© Le travailleur acquiert droit Ă  congĂ© aprĂšs une pĂ©riode de douze de mois de service, qui s’étend de la date de son embauche ou de son retour du prĂ©sent congĂ© au dernier jour qui prĂ©cĂšde celui de son dĂ©part pour le nouveau congĂ©. Sont considĂ©rĂ©s comme pĂ©riodes de travail les indisponibilitĂ©s pour accident de travail et maladies professionnelles, les maladies mĂ©dicalement constatĂ©es, les congĂ©s spĂ©ciaux accordĂ©s pour Ă©vĂšnements travailleur prend son congĂ© dans la localitĂ© de son choix. La durĂ©e du congĂ© est augmentĂ©e des dĂ©lais de route lorsque le salariĂ© est recrutĂ© dans une localitĂ© autre que le lieu d’emploi et les frais du voyage aller et retour sont supportĂ©s par l’ pour rĂ©pondre aux exigences de bon fonctionnement de l’entreprise, la jouissance du congĂ© peut ĂȘtre retardĂ©e ou anticipĂ©e d’une pĂ©riode qui sauf accord du travailleur, ne peut dĂ©passer trois mĂȘme, Ă  la demande du travailleur, le droit Ă  congĂ© peut ĂȘtre reportĂ© sur une pĂ©riode qui ne peut dĂ©passer deux annĂ©es de services, Ă  condition qu’un congĂ© minimum de 8 jours soit obligatoirement pris par le travailleur la premiĂšre annĂ©e. Le congĂ© ne dĂ©passant pas 15 jours est continu il ne peut ĂȘtre fractionnĂ©. La fraction est d’au moins 15 jours. Les jeunes travailleurs et apprentis de 18 ans, de 18 ans Ă  21 ans bĂ©nĂ©ficient de dĂ©rogations travailleurs expatriĂ©s rĂ©guliĂšrement recrutĂ©s ont droit Ă  deux mois de congĂ© annuel, soit cinq jours de congĂ© par mois art L 339 du code de 1992. En plus, les travailleurs les plus anciens ont droit Ă  des jours supplĂ©mentaires de congĂ© selon les modalitĂ©s suivants 2 jours ouvrables aprĂšs 15 ans de service, 4 jours aprĂšs 20 ans, 6 jours aprĂšs 25 mĂšres de famille bĂ©nĂ©ficient d’un jour ouvrable de congĂ© supplĂ©mentaire par annĂ©e de service ouvrant droit Ă  congĂ© pour chaque enfant enregistrĂ© Ă  l’état la rĂ©munĂ©ration du congĂ© L’allocation de congĂ© conformĂ©ment Ă  son objet et Ă  son mode de calcul, constitue un substitut de salaire exigible Ă  l’échĂ©ance et mentionnĂ© sur le bulletin de paie. Elle suit donc le rĂ©gime du salaire insaisissabilitĂ©, privilĂšge, prescription triennale. Etant donnĂ© sa raison d’ĂȘtre, le congĂ© doit ĂȘtre pris chaque annĂ©e et le travailleur qui a continuĂ© Ă  travailler ne peut cumuler l’allocation avec son salaire. Le congĂ© annuel ne peut ĂȘtre compensĂ© par une indemnitĂ© art L 162al1 du code du travail. Dans les faits le cumul est de congĂ© est Ă©gale au pourcentage du 1/12 de la rĂ©munĂ©ration totale en espĂšce et en nature perçue au cours de la pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence 12 mois. Sont cependant exclus les indemnitĂ©s ayant les caractĂšres de remboursement de frais, les gratifications, et primes annuelles, ainsi que les avantages en nature dont le travailleur continue de bĂ©nĂ©ficier durant le sont prises en considĂ©ration dans le calcul les retenues sur le salaire au titre des prestations en paiement de l’allocation de congĂ© annuel est effectuĂ© au plus tard le dernier jour prĂ©cĂ©dent la date du dĂ©part en congĂ©. Le travailleur part en congĂ© muni de l’ LES CONGES SPECIAUX Les congĂ©s spĂ©ciaux ou permissions exceptionnelles sont accordĂ©s aux travailleurs Ă  l’occasion d’évĂšnements familiaux touchant directement leur foyer. Dans la limite de 10 jours, ces congĂ©s ne peuvent ĂȘtre dĂ©duits de la durĂ©e du congĂ© annuel acquis. Par contre lorsqu’ils sont octroyĂ©s en sus des jours fĂ©riĂ©s, ils peuvent ĂȘtre dĂ©duits du congĂ© s’ils n’ont pas entraĂźnĂ© une compensation ou une rĂ©cupĂ©ration des journĂ©es ainsi accordĂ©es. Les Ă©vĂšnements suivants sont concernĂ©s naissance 3jours, art 36 Ă  38 du code de prĂ©voyance sociale, mariage, du travailleur, dĂ©cĂšs du conjoint ou d’un enfant, dĂ©cĂšs du pĂšre ou de la mĂšre, mariage d’un enfant du durĂ©es varient selon les conventions collectives, ces jours d’absence n’entraĂźnent pas de rĂ©duction de salaire. Ils sont assimilĂ©s Ă  des jours de travail effectif pour la dĂ©termination du congĂ© annuel art L 149 du code du travail.Exercice pratique Aly est vendeur dans une boutique dont l’horaire normal est de 42 heures Ă©quivalences par semaine, a effectuĂ© au cours d’un mois 2006 52 heures par l’indemnitĂ© d’heures supplĂ©mentaires Ă  laquelle il peut prĂ©tendre sachant que son salaire mensuel est de f CFA. Solution En raison de l’équivalence, il aura 52h – 42 heures = 10 heures supplĂ©mentaires par semaine. Convention fĂ©dĂ©rale du les 10 heures Soit de la 41Ăšme Ă  la 48Ăšme = 8 heures au taux de 15 %Au-delĂ  de la 48Ăšme heure, soit 2 heures au taux de 25%Recherchons d’abord le taux horaire = 315 f 173,33 heuresLe nombre d’heures supplĂ©mentaires au taux de 15 % 8h x 52 semaines = 34,66 heures 12 mois Le nombre d’heures supplĂ©mentaires au taux de 25% 2h x 52 semaines = 8,66 heures 12 mois Cherchons le taux d’heure majorĂ© Ă  15% 315 x 15 + 315 f = 362, 25 A 100 Cherchons le taux d’heure majorĂ© Ă  25% 315 x 25 + 315 f = 393, 75 B 100DĂ©terminons l’indemnitĂ© d’heures supplĂ©mentaires au taux de 15% 362,25 x 34, 66 = 58 f CFA DĂ©terminons l’indemnitĂ© d’heures supplĂ©mentaires au taux de 255% 393,75 x 8, 66 = 87 f CFA L’indemnitĂ© d’heures supplĂ©mentaires mensuelle du salariĂ© est 58 + 87 = 45 f CFA III DISPOSITIONS GENERALES SUR LES COMITES D’ HYGIENE ET DE SECUITREIl est crĂ©e un comitĂ© d’hygiĂšne et de sĂ©curitĂ© dans tous les Ă©tablissements appartenant Ă  l’une des catĂ©gories suivantes - Ă©tablissement industriel occupant d’une façon habituelle 50 salariĂ©s au moins,- Ă©tablissements autres qu’industriels et, qu’elle que soit leur nature, occupant d’une façon habituelle 100 travailleurs au l’inspecteur du travail peut imposer la crĂ©ation d’un ComitĂ© d’HygiĂšne et de SĂ©curitĂ© dans les Ă©tablissements ne comportant pas les effectifs requis, mais qui effectuent des travaux prĂ©sentant une insĂ©curitĂ© particuliĂšre du point de vue des accidents du travail ou des maladies professionnelles art L 280.Les reprĂ©sentants du personnel au comitĂ© bĂ©nĂ©ficient de la mĂȘme protection et du mĂȘme crĂ©dit d’heures que les dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel artL281.A LES MODALITES D’ORGANISATION Le CHS instituĂ© dans chaque Ă©tablissement doit comprendre - le chef d’établissement ou son reprĂ©sentant - le chef du service ou l’agent chargĂ© des questions de sĂ©curitĂ© ; Ă  dĂ©faut le chef du service compĂ©tent dans le domaine social ou un ingĂ©nieur qualifiĂ© dĂ©signĂ© par l’ Le mĂ©decin de l’établissement si celui possĂšde un service mĂ©dical inter entreprises ou un mĂ©decin inspecteur du travail nommĂ© par dĂ©cret conformĂ©ment aux dispositions du code du travail- Trois reprĂ©sentants du personnel dont un personnel de maĂźtrise pour les Ă©tablissements occupant jusqu’à 500 chiffre est portĂ© Ă  6 reprĂ©sentants du personnel dont 2 du personnel de maĂźtrise pour les Ă©tablissements groupant plus de 500 travailleurs. Le comitĂ© pourra faire appel Ă  toute personne qualifiĂ©e qu’il juge utile d’appeler au sein du comitĂ© pour rĂ©soudre un cas spĂ©cial dĂ©terminĂ©. Il est important de souligner que les reprĂ©sentants du personnel au comitĂ© sont Ă©lus tous les trois ans dans les mĂȘmes conditions que les dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel en tenant compte des connaissances techniques ou des aptitudes nĂ©cessaires en matiĂšre d’hygiĂšne et de sĂ©curitĂ© du travail. Leur mandat est renouvelable. Ils bĂ©nĂ©ficient de la mĂȘme protection lĂ©gale instituĂ©e en faveur des dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel art L277.Les membres du CHS sont astreints au secret professionnel en ce qui concerne les faits dont ils ont eu connaissance en raison de leur mission renseignement d’ordre mĂ©dical concernant la victime ou les secrets de FONCTIONNEMENT DU CHS - Aux termes de larticle D 282-4 le CHS est prĂ©sidĂ© par le chef d’entreprise ou son reprĂ©sentant. Les fonctions de secrĂ©taire du comitĂ© sont remplies par l’agent chargĂ© des questions de sĂ©curitĂ© ou le chef du service compĂ©tent dans le domaine social ou l’ingĂ©nieur qualifiĂ© dĂ©signĂ© par l’employeur pour faire partie du Le comitĂ© doit se rĂ©unir au moins une fois par trimestre, sauf dĂ©rogation accordĂ©e par l’inspecteur du travail et en outre, obligatoirement Ă  la suite de tout accident qui aura entraĂźnĂ© ou aurait pu entraĂźner des consĂ©quences graves. L’initiative de ces rĂ©unions appartient au chef d’ consĂ©quent les temps de rĂ©union du comitĂ© sont rĂ©munĂ©rĂ©s comme temps de travail. Dans le cas oĂč les travailleurs membres du CHS exercent Ă©galement dans l’établissement des fonctions de dĂ©lĂ©guĂ© du personnel, le temps passĂ© aux rĂ©unions et aux missions confiĂ©es par le comitĂ© ne peut ĂȘtre dĂ©duit des heures dont ils disposent en qualitĂ© de dĂ©lĂ©guĂ© du personnel, en vertu de l’article L 271 du code du chaque rĂ©union, il sera Ă©tabli un PV de sĂ©ance, lui-mĂȘme transcrit sur un registre spĂ©cial qui devra ĂȘtre constamment tenu Ă  la disposition des inspecteurs et contrĂŽleurs du travail, ainsi que des contrĂŽleurs de sĂ©curitĂ© de l’Institut National de PrĂ©voyance dĂ©cisions ayant une portĂ©e Ă©ducative du personnel pourront faire l’objet d’information par voie d’affiche ou tous autres LES MISSIONS DU CHS Aux termes de l’article D282-6 LE CHS a pour mission de a procĂ©der lui-mĂȘme ou faire procĂ©der par l’un de ses membres, Ă  une enquĂȘte Ă  l’occasion de tout accident et de toute maladie professionnelle grave, entraĂźnĂ© la mort ou paraissant devoir entraĂźner une incapacitĂ© permanente ou qui aura rĂ©vĂ©lĂ© l’existence d’un danger peut requĂ©rir Ă  cet effet la collaboration de personnes qualifiĂ©es. L’enquĂȘte doit avoir essentiellement pour objet de dĂ©terminer les causes de l’accident ou de la maladie, afin de rechercher les moyens qui permettront d’éviter son rĂ©sultats de cette enquĂȘte sont consignĂ©s dans le registre du s’assurer avant toute implication de matĂ©riel ou de machine que ceux-ci prĂ©sentent les dispositifs de sĂ©curitĂ© conformes aux normes et Ă  la rĂ©glementation en la matiĂšre. c procĂ©der Ă  de frĂ©quentes inspections de l’entreprise pour s’assurer de l’application des prescriptions lĂ©gales et consignes concernant l’hygiĂšne et la sĂ©curitĂ©, ainsi que du bon entretien des dispositifs de rĂ©sultat des inspections doit faire l’objet d’un rapport consignĂ© sur le registre du comitĂ© et doit ĂȘtre mentionnĂ© sur le rapport annuel du comitĂ© prĂ©vu Ă  l’article D282-8. d donner son avis sur toute mesure se rapportant Ă  l’objet de sa mission notamment sur les rĂšglements et consignes de sĂ©curitĂ© de l’établissement lorsqu’un reprĂ©sentant avise le chef du service chargĂ© des questions de sĂ©curitĂ© qui consigne cet avis sur le registre du comitĂ©. e organiser l’instruction des Ă©quipes chargĂ©es des services d’incendie et de sauvetage et de veiller Ă  l’observation des consignes de ces services. f s’efforcer de dĂ©velopper par tous les moyens efficaces de sĂ©curitĂ© confĂ©rences, tracts, affiches, mĂ©thodes audiovisuelles les notions de sĂ©curitĂ©, d’hygiĂšne et de santĂ©. D LES OBLIGATIONS DU CHS art D282-7Le CHS est soumis Ă  l’obligation de - remplir une fiche de renseignements Ă  l’occasion de tout accident grave entraĂźnant la mort ou une incapacitĂ© permanente, qui aura rĂ©vĂ©lĂ© l’existence d’un danger grave, mĂȘme si les consĂ©quences ont pu ĂȘtre Ă©vitĂ©es. Cette fiche dĂ»ment signĂ©e par les membres du comitĂ© qui ont procĂ©dĂ© Ă  l’enquĂȘte, sera Ă©tablie en quatre des exemplaires devra ĂȘtre adressĂ©, dans les 15 jours suivant l’accident, Ă  l’Institut National de PrĂ©voyance Sociale. Deux autres exemplaires envoyĂ©s dans le mĂȘme dĂ©lai Ă  l’inspecteur rĂ©gional du travail du ressort, le 4Ăšmeexemplaire est conservĂ© par l’ Ă©tablir en 4 exemplaires, un rapport annuel sur l’activitĂ© du comitĂ© et de transmettre deux exemplaires de ce rapport Ă  la Direction Nationale du Travail, un troisiĂšme exemplaires Ă  l’ rapport, approuvĂ© par les membres du comitĂ©, devra ĂȘtre envoyĂ© au plus tard, le 30 janvier de chaque annĂ©e, et comporter notamment les informations statistiques sur les accidents du travail dans l’entreprise, pendant la pĂ©riode de renseignements demandĂ©s dans le rapport sont faits suivant un modĂšle fixĂ© par dĂ©cret du Ministre du CONFLITS DU TRAVAILDans le secteur privĂ© comme dans les secteurs publics et parapublics, les acteurs sociaux recourent Ă  des moyens non cordiaux pour dĂ©fendre leurs intĂ©rĂȘts plus ou moins antagonistes, Ă  savoir la grĂšve et le look out .ces procĂ©dĂ©s de lutte sont juridiquement reconnus sous certaines I LE CONFLIT INDIVIDUEL DU TRAVAILDĂ©finition Le conflit individuel est celui qui oppose un travailleur Ă  un employeur, il porte sur des rĂ©clamations d’ordre individuel le classement dans la convention collective de branche, la promotion interne, l’augmentation de salaire, la mutation, l’intĂ©rim, les conditions d’exĂ©cution du travail, la qualitĂ© de service, les indemnitĂ©s de rupture, la rĂ©intĂ©gration dans l’entreprise, le certificat de travail, les heures supplĂ©mentaires, le repos, les congĂ©s, II LES CONFLITS COLLECTIFS DU TRAVAILI LA GREVE ET LE LOCK-OUT A LA GREVE La grĂšve n’est pas un phĂ©nomĂšne contemporain .des historiens rapportent que l’antiquitĂ© grĂ©co-romaine des arrĂȘts de travail ont Ă©tĂ© observĂ©s pour protester contre les conditions de travail et pour obtenir satisfaction des lendemain de la rĂ©volution industrielle, la grĂšve Ă©tait strictement interdite .la rĂ©volution française de 1789, contre toute attente ne reconnut pas, comme Ă©tant un droit, la grĂšve qui avait secouĂ© l’ancien rĂ©gime. La grĂšve Ă©tait, au demeurant, considĂ©rĂ© comme un dĂ©lit pĂ©nal et, en tant que tel, elle entraĂźnait l’application d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 5 1946, elle est considĂ©rĂ©e comme une faute civile. Le prĂ©ambule de la constitution de 1946 repris par la constitution de 1958 Ă©nonce que le droit de grĂšve s’exerce dans le cadre des lois qui le rĂšglement »mais le lĂ©gislateur n’a pas donnĂ© d’autres prĂ©cisions, si ce n’est pour l’interdire Ă  certaines de jurisprudence a dĂ» alors pallier Ă  cette carence ; elle va distinguer, dĂšs les annĂ©es 1950 l’exercice normale du droit de drĂšve et les mouvements illicites, qui n’entrent pas dans le cadre de la grĂšve et peuvent donc ĂȘtre sanctionnĂ©es. La grĂšve est considĂ©rĂ©e, depuis 1990, par la cour de cassation française comme une libertĂ© publique, fondatrice du droit du constitution et le code du travail du Mali reconnaissent aux travailleurs salariĂ©s le droit de grĂšve, lequel s’exerce cependant dans les conditions et limites fixĂ©es par la loi et le de la GrĂšve Faute de dĂ©finition lĂ©gislative de la grĂšve, il faut recourir Ă  la jurisprudence. Pour la cour de cassation la grĂšve n’est caractĂ©risĂ©e lĂ©galement que par un arrĂȘt de travail en vue d’appuyer des revendications professionnelles».La grĂšve est la cessation concertĂ©e et collective du travail en vue de faire aboutir des revendications Ă  caractĂšre professionnel. De cette dĂ©finition se dĂ©gage trois Ă©lĂ©ments un arrĂȘt de travail, une action concertĂ©e et l’existence de revendications d’ordre l’exercice normal du droit de grĂšve La grĂšve procĂšde d’une volontĂ© prĂ©existante de cesser temporairement le travail. Elle est une cessation du travail et non pas son exĂ©cution fautive un ralentissement des cadences ou diminution des rythmes de production grĂšve perlĂ©e, des stratĂ©gies consistant Ă  dĂ©sorganiser l’entreprise, constitue une exĂ©cution fautive du contrat de travail, par ailleurs, peu importe la durĂ©e de la cessation. Le droit de grĂšve est un doit individuel mais exercĂ© collectivement qui Ă©chappe au monopole du syndicat, en ce sens que les salariĂ©s peuvent faire grĂšve nonobstant des mots d’ordre et consignes contraires de la direction de l’organisation syndicale dont ils sont membres. Un seul salariĂ© peut faire grĂšve s’il rĂ©pond Ă  un mot d’ordre national Cass. 1995 ou s’il est le seul salariĂ© de l’entreprise Cass. 13 novembre 1996.De la rĂ©glementation de la grĂšve, il ressort que la licĂ©itĂ© de la grĂšve s’apprĂ©cie essentiellement par rapport au respect des lois, rĂšglements, conventions collectives et Ă  la lĂ©gitimitĂ© des motifs qui sous- tendent le mouvement de grĂšve doit avoir un motif professionnel, il doit s’agir de revendications que l’employeur peut satisfaire niveau des salaires, la durĂ©e du travail, les congĂ©s et le repos, le droit syndical, l’application des conventions ou accords collectifs de Les consĂ©quences de l’exercice normal du droit de grĂšve consacre la suspension du contrat de travail art du code du travail Ă  condition qu’elle soit dĂ©clenchĂ©e dans le respect des formalitĂ©s et procĂ©dures prescrites par la loi conciliation et arbitrage. Le travail n’ayant pas Ă©tĂ© accompli le salaire n’est pas dĂ». Selon la loi, la grĂšve ne rompt le contrat de travail, sauf faute lourde des travailleurs » laissĂ©e Ă  l’apprĂ©ciation de la juridiction compĂ©tente. Ce qui suppose que l’employeur ne peut pas sanctionner le grĂ©viste qui exerce normalement son droit de grĂšve. Tout licenciement serait nul de plein droit, le travailleur licenciĂ© peut demander et obtenir sa rĂ©intĂ©gration, y compris devant le juge du suspension du contrat entraĂźne la suspension du pouvoir disciplinaire de l’employeur et la non prise en compte de la pĂ©riode de grĂšve pour le calcul des congĂ©s payĂ©s. L’employeur doit assurer ses obligations dĂ©coulant du contrat vis Ă  vis des non L’exercice abusif du doit de grĂšve Lorsque la grĂšve est menĂ©e en violation des rĂšgles de forme et de fond, elle peut entraĂźner l’application de sanctions pĂ©nales et disciplinaires. Si les grĂ©vistes commettent des infractions liĂ©es Ă  leur mouvement, ils en rĂ©pondront devant la juridiction rĂ©pressive. Les violences, les menaces, les manƓuvres frauduleuses les vellĂ©itĂ©s destinĂ©es Ă  pĂ©renniser la grĂšve assimilĂ©es au dĂ©lit d’entrave de la libertĂ© de travail sont constitutives d’infractions pĂ©nales. A cet Ă©gard la jurisprudence sociale considĂšre ces faits comme une faute civile passible de mesures disciplinaires prises par l’ caractĂšre abusif ou illicite de la grĂšve s’apprĂ©cie par les mĂ©thodes employĂ©es - De part les mĂ©thodes grĂšve perlĂ©e travail exĂ©cutĂ© au ralenti, ou tournante affecte alternativement ensemble de l’entreprise et le bloque, avec occupation des De part le but poursuivi grĂšve de solidaritĂ©, grĂšve politique, Aussi, le recours est –il interdit avant l’épuisement des voies de rĂšglements ouvertes par le lĂ©gislateur. Dans ce cas l’art L 231 du code Ă©nonce que la grĂšve est illicite pendant la procĂ©dure de conciliation et dĂšs qu’une dĂ©cision arbitrale a acquis force exĂ©cutoire ».L’exercice de la grĂšve n’est pas sans consĂ©quence. Il faute y avoir faute lourde ou dĂ©lit pĂ©nal. La faute lourde n’a pas Ă©tĂ© dĂ©finie par la loi, selon la jurisprudence du conseil d’Etat français, il s’agit d’une faute d’une extrĂȘme gravitĂ© qui rĂ©vĂšle l’intention de nuire et rend impossible le maintien des relations de travail. Le juge retient gĂ©nĂ©ralement pour faute lourde justifiant la rupture des liens contractuels sans indemnitĂ©s de licenciement et de prĂ©avis, les faits suivants la participation Ă  une grĂšve illicite ou abusive, la constitution de piquets de grĂšve, l’occupation des lieux du travail, l’inexĂ©cution de service de sĂ©curitĂ©, incendie entrave Ă  la libertĂ© de travail, sĂ©questration de cadres ou de dirigeants de l’ l’art L 231, les contrats sont rompus sans autres droits que le salaire impayĂ© et l’indemnitĂ© de congĂ© acquis Ă  cette date. La violation du droit de propriĂ©tĂ©, entrave Ă  la libertĂ© de travail, sĂ©questration, violences, voies de fait sont considĂ©rĂ©s comme des dĂ©lits du droit de grĂšve dans le secteur publicDans le secteur public et au nom du principe de la continuitĂ© du service public et dans un souci de protection des usagers la loi a imposĂ© aux fonctionnaires et aux personnes exploitant un service public un service minimum. Au Mali la loi 87-37 sur la grĂšve dans les services publics.Selon le Conseil constitutionnel la reconnaissance du droit de grĂšve ne saurait avoir pour effet de faire obstacle au pouvoir d’apporter Ă  ce droit les limitations nĂ©cessaires en vue d’assurer la continuitĂ© du service public qui, tout comme le droit de grĂšve, a le caractĂšre d’un principe de valeur constitutionnelle ; les limitations peuvent aller jusqu’à l’interdiction du droit de grĂšve aux agents dont la prĂ©sence est indispensable pour assurer le fonctionnement des services dont l’interruption porterait atteinte aux besoins essentiels du pays ».Aux termes de l’article 2 de la loi 87-47, la grĂšve doit ĂȘtre prĂ©cĂ©dĂ©e d’un prĂ©avis motivĂ©, prĂ©sentĂ© par un syndicat reprĂ©sentatif au Ministre de la fonction publique dans un dĂ©lai de 15 jours avant son dĂ©clenchement. Le prĂ©avis de grĂšve doit indiquer les motifs, le lieu, la date et l’heure du dĂ©but de la grĂšve. La cessation concertĂ©e du travail Ă©chappe donc aux salariĂ©s dans les services publics, seul un syndicat reprĂ©sentatif peut dĂ©poser un prĂ©avis de P WAQUET la grĂšve, les mouvements illicites et l’abus du droit de grĂšve, RJS 3/ ce prĂ©avis n’est pas respectĂ© on parle de grĂšve sauvage ou de grĂšve surprise qui ne peuvent en principe pas exister dans les services publics.le non respect du prĂ©avis pourrait constituer une faute lourde pour ses auteurs. Dans le secteur privĂ© au Mali le code est muet sur le dĂ©lai de prĂ©avis, le dĂ©lai du secteur public a Ă©tĂ© de fait adoptĂ© par les syndicats du privĂ©. Les grĂšves perlĂ©es ou tournantes sont mĂ©diation dans les conflits collectifs du secteur public La loi 87-47 prĂ©voit la mĂ©diation comme de rĂ©solution des conflits collectifs dans le secteur mĂ©diation permet de recourir Ă  une personnalitĂ© dĂ© signĂ©e en fonction de son autoritĂ© morale ou de ses compĂ©tences. Le mĂ©diateur a les plus larges pouvoirs pour s’informer de la situation Ă©conomique des entreprises et la situation des travailleurs intĂ©ressĂ©es par le conflit. Il peut procĂ©der Ă  toutes enquĂȘtes auprĂšs des entreprises et des syndicats et requĂ©rir des parties la production de tout document ou renseignements d’ordre Ă©conomique, comptable, financier, statistique ou administratif susceptible de lui ĂȘtre utile pour l’accomplissement de sa mission. Il peut recourir aux offices d’experts et, gĂ©nĂ©ralement, de toute personne susceptible de l’éclairer » art L 524-2 du code du travail.Au Mali, aux termes de l’article 3 de la loi 87-47, les diffĂ©rends collectifs intervenant les personnels et les employeurs font obligatoirement l’objet de nĂ©gociation entre les parties concernĂ©es. A la suite du dĂ©pĂŽt du prĂ©avis, le diffĂ©rend est portĂ© devant une commission de conciliation composĂ©e de personnalitĂ©s indĂ©pendantes et Ă©trangĂšres au conflit. Les membres de la commission de conciliation sont nommĂ©s par arrĂȘtĂ© du Ministre du travail sur proposition conjointe du Ministre intĂ©ressĂ© et de l’organisation syndicale la plus reprĂ©sentativitĂ© au plan commission de conciliation Ă©lit en son sein son prĂ©sident. La procĂ©dure de conciliation est engagĂ©e par le prĂ©sident de la commission qui, dans ce cas, invite chaque partie Ă  designer sans dĂ©lai deux reprĂ©sentants, aux fins de favoriser le rĂšglement amiable du conflit art 4.La commission a les plus larges pouvoirs pour s’informer de la situation Ă©conomique des entreprises et la situation des travailleurs intĂ©ressĂ©es par le conflit. Il peut procĂ©der Ă  toutes enquĂȘtes auprĂšs des entreprises et des syndicats et requĂ©rir des parties la production de tout document ou renseignements d’ordre Ă©conomique, comptable, financier, statistique ou administratif susceptible de lui ĂȘtre utile pour l’accomplissement de sa mission. Il peut recourir aux offices d’experts et, gĂ©nĂ©ralement, de toute personne susceptible de l’éclairer. Article 5 loi 87-47. Les parties remettent Ă  la commission un mĂ©moire contenant leurs observations. Chaque mĂ©moire est communiquĂ© par la partie qui l’a rĂ©digĂ© Ă  la partie partie au conflit doit commettre deux reprĂ©sentants dument mandatĂ©s et ayant pouvoir pour nĂ©gocier un accord art 6.A l’issue des rĂ©unions de la commission de conciliation, il est Ă©tabli un procĂšs verbal qui constate l’accord, le dĂ©saccord total ou partiel des parties. Ce PV est aussitĂŽt notifiĂ© aux parties art 7.Les accords qui interviennent sont applicables sauf stipulation contraire, Ă  compter du jour qui suit leur signature par les parties art 8.La grĂšve pour des motifs politiques est strictement interdite art 10. Le personnel qui fait grĂšve doit Ă©vacuer les locaux, en cas d’occupation des locaux, il est fait appel au concours des forces de l’ordre pour disperser les grĂ©vistes art 11.Aux termes de l’article, en cas de cessation concertĂ©e de travail travailleurs, l’ordre public, la sĂ©curitĂ© des personnes et des biens, les liaisons et communications indispensables Ă  l’action du gouvernement, des circonscriptions administratives, ainsi que la continuitĂ© du service public nĂ©cessaire aux besoins essentiels du pays dans les domaines Ă©conomique et social sont sauvegardĂ©s pat l’institution d’un service minimal. Le dĂ©cret N°90-562 prĂ©voit l’institution d’un service minimum en cas de grĂšve dans le secteur public, a Ă©tĂ© pris, Ă  cet effet. Il convient de souligner que ce dĂ©cret, depuis son adoption, a toujours fait l’objet de contestation par l’UNTM comme Ă©tant contraire Ă  la libertĂ© 2009, le gouvernement a tentĂ© de rĂ©viser ce dĂ©cret. AprĂšs consultations des partenaires sociaux, le projet de dĂ©cret a Ă©tĂ© soumis au conseil des Ministres en juin 2010 qui la adoptĂ© sous rĂ©serve de la prise en compte de certaines observations. A cause de l’opposition de la CSTM, le projet a Ă©tĂ© retirĂ© de circuit d’adoption en octobre 2012. Elle estime que le dĂ©cret devrait ne plutĂŽt prendre en compte que les services essentiels. Elle estime Ă  juste raison que le service minimum devrait ĂȘtre instituĂ© dans les services LE LOCK-OUT Lelock-out est une mesure de fermeture temporaire dĂ©cidĂ©e par un employeur en rĂ©ponse Ă  un conflit collectif de travail grĂšve ou menace de grĂšve.Selon l’art L34 le lock-out est une cause de suspension du contrat de travail lorsqu’il est effectuĂ© conformĂ©ment aux procĂ©dures de dĂ©clenchement des conflits collectifs. Le lock-out est licite s’il est justifiĂ© par- la force majeure ou une situation contraignante,- des raisons de sĂ©curitĂ©, - l’inexĂ©cution par les salariĂ©s de leurs ce cas, l’employeur est dispensĂ© de payer les salaires aux non grĂ©vistes durant le look lock-out est illicite - s’il est prĂ©ventif. - s’il constitue un moyen de rĂ©torsion ou de pression Ă  l’égard des S’il constitue une mesure de sanction Ă  la fin d’une Dans ce cas, l’employeur doit payer les salaires aux non-grĂ©vistes durant le lock-out. CHAP III LE ROLE DE L’INSPECTION DU TRAVAIL DANS LA PREVISION ET LA GESTION DES CONFLITS DU TRAVAIL Le rĂšglement des conflits sociaux n’est pas le monopole d’une seule institution .des organes administratifs ou juridictionnels ont reçu de la loi code du travail compĂ©tence pour connaĂźtre des litiges du travail. Le code du travail prĂ©voit deux modes de rĂšglement des conflits la conciliation et l’ LA CONCILIATION La procĂ©dure tend Ă  rapprocher les points de vue antagonistes jusqu’à l’acceptation d’une solution de type transactionnel. La conciliation a lieu devant l’inspecteur du travail territorialement compĂ©tent s’agissant des conflits individuels ou des conflits collectifs ne dĂ©passant pas le ressort territorial d’une seule inspection du travail. Le Directeur National du Travail doit ĂȘtre saisi du diffĂ©rend lorsque celui-ci intĂ©resse le ressort de plusieurs inspections rĂ©gionales du travail. Par exemple un conflit portĂ© devant l’administration du travail par la CMDT dont la zone d’action couvre le territoire des rĂ©gions de Kayes, SĂ©gou, Sikasso, Koulikoro, est susceptible d’entraĂźner l’intervention de quatre inspecteurs rĂ©gionaux du travail. Le Directeur National qui a compĂ©tence sur l’ensemble du territoire tente de rĂ©gler le conciliation est facultative lorsque le conflit est individuel. Elle est obligatoire lorsque le conflit est la conciliation dans les conflits individuels En effet, l’article L190 du code du travail dispose que tout travailleur pourra demander Ă  l’inspecteur de rĂ©gler le diffĂ©rend Ă  l’ conciliation a lieu devant l’inspecteur du travail territorialement procĂ©dure commence gĂ©nĂ©ralement par une plainte verbale ou Ă©crite du salariĂ© au bureau de conciliation de l’inspection du travail. L’inspecteur qui rejoint la plainte procĂšde sans dĂ©lai Ă  une convocation des parties pour un jour bien prĂ©cis et Ă  une heure prĂ©cise. Les parties sont tenues de comparaitre Ă  l’heure indiquĂ©e sur la convocation sous peine d’une amende de simple d’un montant de 5000 FCFA. En cas de rĂ©cidive l’inspecteur pourrait recourir Ă  la force publique, cette possibilitĂ© n’est pas encore reconnue Ă  l’inspecteur dans la mesure oĂč il n’a pas la qualitĂ© d’ plaintes portent gĂ©nĂ©ralement comme indiquĂ© au dĂ©but, sur des rĂ©clamations d’ordre individuel telles que le classement dans la convention collective de branche, promotion interne, l’augmentation de salaire, la mutation, l’intĂ©rim, les conditions d’exĂ©cution du travail, la qualitĂ© de service, les indemnitĂ©s de rupture du contrat, les congĂ©s, les heures supplĂ©mentaires, le repos hebdomadaire, la santĂ© au travailport d’équipements mais trĂšs rarement, la rĂ©intĂ©gration dans l’entreprise, certificat de travail l’heure indiquĂ©e, l’inspecteur procĂšde Ă  une enquĂȘte contradictoire. Toutefois, il importe de souligner qu’au cours de l’enquĂȘte l’employeur pourrait se faire reprĂ©senter par la personne dĂ»ment mandatĂ©, tel conseil DRH, avocat.La conciliation a pour de rapprocher les points de vue. Il est il portant de souligner que les points de droit ne pourront faire l’objet de nĂ©gociation. La nĂ©gociation Ă©ventuelle, pourrait porter sur les modalitĂ©s de paiement desdits droits tels qu’heures supplĂ©mentaires exĂ©cutĂ©es dans les conditions normales que l’employeur refuse de payer par nĂ©gociation finie toujours par la conclusion d’un accord ou par l’ la conciliation aboutit Ă  un accord, l’inspecteur du travail dresse un PV de conciliation sur l’ensemble des points d’accord, qui selon les dispositions de l’article L 191 aliĂ©na 1er peut etre revĂȘtu de la formule exĂ©cutoire par la partie la plus diligente devant le tribunal du travail du peut y avoir conciliation partielle, dans ce cas, sera dressĂ© un PV de conciliation partiel et ce PV mentionnera les points d’accord et de non cas d’échec, l’inspecteur dresse un PV de non conciliation. A la suite de cet Ă©chec, l’action peut etre introduite par dĂ©claration orale ou Ă©crite au greffe du tribunal du travail et inscription en est faite sur un registre tenu spĂ©cialement Ă  cet effet, un extrait de cette inscription est dĂ©livrĂ©e Ă  la partie ayant introduit l’action L 191 al 2. L’IMPLICATION DU TRIBUNAL DU TRAVAIL La connaissance des litiges du travail relĂšve exclusivement des juridictions du travail lorsque le conflit revĂȘt un caractĂšre individuel. Le contentieux social est Ă©clatĂ© entre deux ordres judiciaire et exemple, le fait de licencier un dĂ©lĂ©guĂ© du personnel peut ĂȘtre soumis - au juge administratif, qui statue sur la rĂ©gularitĂ© de l’autorisation de licenciement donnĂ©e par l’inspecteur du au juge rĂ©pressif, qui se prononce sur le dĂ©lit commis par l’employeur pour avoir refusĂ© la rĂ©intĂ©gration du dĂ©lĂ©guĂ© irrĂ©guliĂšrement Au juge du travail, qui peut ordonner en rĂ©fĂ©rĂ© Ă  l’employeur la rĂ©intĂ©gration du dĂ©lĂ©guĂ© social licenciĂ© sans tribunaux du travail connaissent des diffĂ©rends individuels pouvant s’élever Ă  l’occasion du travail entre les employeurs et leurs travailleurs. Ils peuvent se prononcer sur tous les diffĂ©rends individuels relatifs aux conventions collectives ou aux dĂ©crets en tenant lieu et au contrat d’ sont Ă©galement compĂ©tents pour les litiges relatifs Ă  l’application du code de prĂ©voyance les contestations relatives, Ă  l’électorat, Ă  l’éligibilitĂ© ainsi qu’à la rĂ©gularitĂ© des opĂ©rations Ă©lectorales concernant les dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel, sont portĂ©es devant les tribunaux du travail, qui pour la circonstance, statuent d’urgence .ces tribunaux ont donc une compĂ©tence d’ la conciliation dans les conflits collectifs du secteur privĂ© Le conflit collectif est caractĂ©risĂ© par l’intervention d’un groupe de travailleurs et la nature collective de l’intĂ©rĂȘt en jeu. Ces deux conditions sont cumulatives. Il est nĂ©cessaire qu’une collectivitĂ© soit partie au litige syndicat, personnel d’un Ă©tablissement ou une catĂ©gorie de travailleurs chauffeurs par exemple ou une entreprise, une profession ou une localitĂ© que l’employeur soit seul ou contre un groupe d’ conflit collectif doit ĂȘtre immĂ©diatement notifiĂ© par les parties Ă  l’inspecteur du travail art L219. En matiĂšre de conflit collectif, l’autoritĂ© compĂ©tente convoque les parties et procĂšde sans dĂ©lai Ă  la tentative de conciliation. Les parties peuvent se faire assister par une personne dĂ»ment mandatĂ©e. Sans prĂ©judice de la condamnation Ă  l’amende objet de l’arrĂȘtĂ© du 07 octobre 1996, l’inspecteur du travail convoque les parties Ă  nouveau dans un dĂ©lai qui ne peut excĂ©der 48 heures toute partie qui ne comparait pas ou ne se fait pas reprĂ©senter dĂ©lai de six jours est imparti Ă  l’autoritĂ© de conciliation, Ă  dater du jour de sa saisine, pour dresser un procĂšs verbal constatant l’accord ou l’échec de la conciliation art L 222, 224 228.Le ProcĂšs Verbal de conciliation est signĂ© par les parties, datĂ© et visĂ© par l’inspecteur ou le Directeur National du Travail, qui selon le cas, en adresse un exemplaire au secrĂ©tariat du tribunal du travail de ressort, ou dĂ©pose l’accord auprĂšs des juridictions du travail cas de dĂ©saccord, il rĂ©dige un rapport de non conciliation adressĂ© au Ministre chargĂ© du Travail avec tout les dossiers du diffĂ©rend qui doit Ă  son tour saisir le Ministre de la Justice au fin de saisine du conseil d’ L ’ARBITRAGE SOCIAL L’arbitrage social est obligatoire en ce qui concerne les diffĂ©rends collectifs non rĂ©solus en conciliation amiable. Le conseil d’arbitrage est un organe semi juridictionnel permanent composĂ© d’un magistrat de la cour d’appel, prĂ©sident, quatre assesseurs dont deux reprĂ©sentants des employeurs et deux des travailleurs choisis en son sein par le conseil supĂ©rieur du travail. Lorsque le diffĂ©rend concerne les services publics les assesseurs employeurs sont remplacĂ©s. Le secrĂ©tariat est assurĂ© par un greffier de la cour d’ application des dispositions des L 225 est mis en place par arrĂȘtĂ© du Ministre du se prononce en droit sur les diffĂ©rends relatifs Ă  l’interprĂ©tation des lois, rĂšglements, conventions collectives et accords d’entreprise ou d’établissement en vigueur. Il tranche en Ă©quitĂ© sur les autres conflits notamment - les diffĂ©rends portant sur les salaires ou conditions de travail qui ne sont pas fixĂ©s par lois, rĂšglements ; conventions collectives ou accords en vigueur. - les diffĂ©rends relatifs Ă  la conclusion ou la rĂ©vision des clauses des conventions ou conseil a les pouvoirs les plus larges pour s’informer de la situation Ă©conomique des entreprises et de la situation sociale des travailleurs intĂ©ressĂ©s par le conflit. Cette enquĂȘte peut ĂȘtre confiĂ©e Ă  toutes personnes qualifiĂ©es experts comptables agrĂ©es .Il juge sur piĂšces et peut entendre les termes de l’art L 229 al 2 la dĂ©cision du conseil acquiert force exĂ©cutoire, 8 jours francs aprĂšs sa notification aux parties. Il y a possibilitĂ© pour le conseil des ministres de rendre exĂ©cutoire la sentence lorsque les services essentiels dont l’interruption risquerait de mettre en danger vie, la sĂ©curitĂ© ou la santĂ© des personnes, de compromettre le dĂ©roulement normal de l’économie nationale ; un secteur vital des LES TRAITES - Martin KIRCH droit du travail en Afrique, le contrat de travail tome 1et 2 ; les salaires ; tome 2, Ă©dition EdiĂ©na G Lyon Caen traitĂ© de droit du travail les alaires DALLOZ Paris OUVRAGES GENERAUX- Jean PĂ©lissier, Gilles Auzero, Emmanuel DockĂšs droit du travail, 27Ăšme Ă©dition, PrĂ©cis Dalloz, 2013 ;- Alain COEURET et Elisabeth FORTIS droit pĂ©nal du travail, infractions, responsabilitĂ©s, procĂ©dure pĂ©nale en droit du travail et de la sĂ©curitĂ© sociale, LexisNexis, 5Ăšme Ă©dition, 2012, LMD ;- TOURNAUX S., Droit du travail Cours, exercices corrigĂ©s, Ed, Br2al, Collections Grand Amphi Droit, 2012 ; - Le droit du travail et sa jurisprudence commentĂ©e, 3Ăšme Ă©dition, TISSOT, 2012. Sandra LAPORTE droit du travail, les arrĂȘts dĂ©cisifs 2011/2012, l’outil indispensable pour les Ă©tudiants, les DRH et les Avocats, Ă©ditions Liaisons, 2012 ;- RADE Christophe., Droit du travail, Ed Montchrestien Paris, Collection Focus droit ; 275 pages ; 2012. - BOSSU Bernard, DUMONT François., VERKINDT P. Y., Droit du travail, introduction, relations collectives, relations individuelles, rĂ©glementation, Montchrestien, 2011 ;- Michel MINE et Daniel Marchand le droit du travail en pratique, 22Ăšme Ă©dition, Editions d’organisation, 2010 ;- Alain COEURET, Bernard GAURIAU, Michel MINE droit du travail, 2Ăšme Ă©dition, Sirey, 2009 ;- Jean Maurice Verdier, Alain COEURET, Marie-Armelle Souriac droit du travail, volume 1, les rapports collectifs, MĂ©mento Dalloz, 15Ăšme Ă©dition, 2009. LMD ;- Jean Maurice Verdier, Alain COEURET, Marie-Armelle Souriac droit du travail, volume 1, les rapports individuels, MĂ©mento Dalloz, 15Ăšme Ă©dition, 2009. LMD ;- RAY Jean -Emmanuel., Droit du Travail, droit vivant, 18Ăšme Ă©dition, Ă©ditions liaisons, 2009 ;- GERARD K. et BEAL S., nĂ©gociation collective dans l’entreprise, 2010/2011, 1ĂšreĂ©dition Delmas, Paris, Dalloz 2009 ;- Jean PĂ©lissier, Antoine Lyon Caen, Antoine Jeammaud, Emmanuel DockĂšs les grands arrĂȘts de la jurisprudence du travail, 4Ăšme Ă©dition, Dalloz, 2008 ;- AUVERGNON Philippe dir., L’effectivitĂ© du droit du travail, Ă  quelles conditions ? Presses Universitaires de Bordeaux, 2008 ;- Paul-Henri ANTONMATTEI, Alain Chevillard et Christine Neau-Leduc travaux dirigĂ©s de droit du travail, Ă©tudes de cas, commentaires d’arrĂȘts, dissertations, LITEC,, 4Ăšme Ă©ditions, 2008, Licence –Master ;- Franck PETIT Droit des relations collectives de travail, syndicat et droit syndical, institutions reprĂ©sentatives du personnel, dialogue social nĂ©gociation et conflits collectifs, mĂ©mentos LMD, Ă©dition Gualino, 2007 ;- Bernard Bossu, François Dumont, Pierre Yves Verkindt cours droit du travail, tome 2, Relations collectives de travail, rĂ©glementation du travail, LMD, 2Ăš semestre de L3, Montchrestien, 2007 ;- MARTIN Philippe, dir., Le dialogue social, modĂšles et modalitĂ©s de la rĂ©gulation juridique en Europe actes du sĂ©minaire, 22-23 septembre 2005, Presses Universitaires de Bordeaux, 2007, UniversitĂ© Montesquieu Bordeaux IV ;- AUVERGNON Philippe. dir., Quelle responsabilitĂ© sociale pour l’entreprise ? approches juridiques nationales et comparatives, actes du sĂ©minaire international de droit comparĂ© du travail, des relations professionnelles et de la sĂ©curitĂ© sociale, COMTRASEC, UniversitĂ© Montesquieu-Bordeaux 4. PELISSIER Jean, droit du travail, Dalloz 2004, PrĂ©cis- AUVERGNON Philippe dir., La reprĂ©sentation collective en droit social acte du sĂ©minaire international de droit comparĂ© du travail, des relations professionnelles et de la sĂ©curitĂ© sociale, Comptrasec, Bordeaux IV, 2004, 270p ;- Brigitte Hess Fallon et Anne Marie Simon droit du travail, aide mĂ©moire, 12Ăšme Ă©dition, Sirey 2000 ;- Mama DjĂ©nĂ©po Guide pratique du droit du travail au Mali, Ă©dition ARCPS, MALI 1997 ;- JEAN Claude Javillier et Bernadette Desjardins droit du travail, corrigĂ©s d’examens, 2Ăšme Ă©dition LGDJ, 1992 ;- BIT la protection contre le licenciement injustifiĂ©, CIT, 82Ăšme session 1995 ;III/ TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES- La loi n° 92-020 du 23 septembre 1992 portant Code du Travail en RĂ©publique du Mali, et ses textes d’ La loi n°99-041 du 09 AoĂ»t 1999 portant Code de prĂ©voyance sociale en RĂ©publique du Loi n° 87-47 ANRM du 10 AoĂ»t 1987 relative Ă  l’exercice du droit de grĂšve dans les services Code du travail français annotĂ©, 74Ăšme Ă©dition, Dalloz, REVUES ET MANUELS - Liaisons sociales africaines CRADAT, revue d’actualitĂ© de droit social et d’administration n° 2, 3, 4 et5, YaoundĂ© 2002, 2003, Zakari BALMA Manuel du Centre RĂ©gional Africain d’Administration du Travail les conditions gĂ©nĂ©rales de travail contrat de travail, durĂ©e du travail, congĂ©s, repos, Ă©tudes des cas et travaux pratiques, YaoundĂ© Bertin C. AMOUSSOU Manuel du Centre RĂ©gional Africain d’Administration du Travail, les salaires Ă©tude comparĂ©e, YaoundĂ© des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako Programme de Licence de droit du travail- LMDObjectifs de formation SEMESTRE 1 - L3 Droit des relations individuelles de travail Chap. PrĂ©liminaire INTRODUCTION AU DROIT DU TRAVAILChap. 1 histoire et objet du droit du travail Chap. 2 les sources du droit du travail Chap. 3 le particularisme de la combinaison des sources en droit du travail Chap. 4 l’administration du travail 1ĂšrePartie – LA NAISSANCE DE LA RELATION DE TRAVAIL Chap 1 DĂ©finition et critĂšre du contrat de travailChap 2 l’Embauche Chap 3 la nature et la durĂ©e du contrat de travail CDD-CDI2ĂšmePartie – L’EXECUTION DU CONTRAT DE TRAVAIL Chap 1 le pouvoir rĂ©glementaire du chef d’entrepriseChap 2 le pouvoir disciplinaire du chef d’entreprise Chap 3 la modification du contrat de travail en cours d’exĂ©cutionChap 4 la suspension du contrat de travail Chap 5 la modification de la situation juridique de l’employeur 3ĂšmePartie – LA RUPTURE DU CONTRAT DE TRAVAIL Chap 1 gĂ©nĂ©ralitĂ©s sur la rupture du contrat de travail et les diffĂ©rents modes de rupture Chap 2 le licenciement pour motif personnel Chap 3 le licenciement pour motif Ă©conomique Chap 4 la dĂ©mission du salariĂ© Chap 5 les consĂ©quences de la rupture du contrat de travail le contentieux du travailVolume horaire prĂ©visionnel 36heures de cours 16 heures de TDSEMESTRE 2 - L 3 Droit des relations collectives de travail 1. Les groupements professionnels2. Gouvernance sociale et Dialogue social au Mali1Ăšre - PARTIE – LIBERTE SYNDICALE ET DROIT DE NEGOCIATION COLLECTIVEChap 1 le droit syndical Chap 2 la nĂ©gociation collective Chap 3 les conflits collectifs de travail 2Ăšme– PARTIE - LA REPRESENTATION DU PERSONNEL Chap 1 le cadre d’implantation des institutions reprĂ©sentatives du personnel Chap 2 les dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel Chap 3 le comitĂ© syndical d’entrepriseChap 4 le statut des reprĂ©sentants du personnel 3Ăšme – PARTIE – LES CONDITIONS GENERALES DE TRAVAIL Chap 1 hygiĂšne, santĂ© et sĂ©curitĂ© au travail Chap 2 la durĂ©e du travail et les congĂ©s Chap 3 la rĂ©munĂ©rationVolume horaire prĂ©visionnel 36 heures de cours 16 heures de TD
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Voici pour vous 3 exercices corrigĂ©s de procĂ©dure civile. Il s’agit de deux 2 cas pratique et d’une dissertation entiĂšrement corrigĂ©s. NB Ces exercices corrigĂ©s de procĂ©dure civile – Licence 3 sont extrait du manuel Annales de procĂ©dure civile – Licence III » Cliquez ICI afin de vous procurer ce manuel. 1- CAS PRATIQUE Mr. DEMAGOGUE a des dĂ©mĂȘlĂ©s avec le fisc qui lui rĂ©clame la somme de trente-cinq 35 millions de francs, reprĂ©sentant les impayĂ©s de l’exercice 2001-2002-2003. À la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, il expliqua en vain que cela Ă©tait dĂ» Ă  la situation sociopolitique du moment. Mr. TOGOGNINI, gĂ©rant de la sociĂ©tĂ© IMMOBILIERE TOIT ROUGE qui gĂšre les immeubles de Mr. DEMAGOGUE dĂ©cide d’intercĂ©der pour lui auprĂšs de la Malheureusement, avant l’issue de la dĂ©marche, Mr. DEMAGOGUE dĂ©cĂšde d’une crise cardiaque due en majeure partie aux dĂ©boires qu’il a connus. Estimant qu’il est tenu d’un devoir moral envers Mr. DEMAGOGUE, TOGOGMIRI dĂ©cide de saisir le tribunal Ă  l’effet de trouver une solution au contentieux avec le fisc. Aussi formalisa-t-il un acte dans lequel il affirme agir au nom et pour le compte de Mr. DEMAGOGUE. Ensuite, au nom de la sociĂ©tĂ© TOIT ROUGE, il assigne en justice les locataires indĂ©licats des immeubles de Mr. DEMAGOGUE pour obtenir leur expulsion des lieux et leur condamnation Ă  payer des dommages-intĂ©rĂȘts. Par ailleurs, Mr. TOGOGNINI a reçu KOUNADIA, fils aĂźnĂ© du dĂ©funt nĂ© en 1986 qui lui fait savoir qu’il vient de recevoir une assignation d’avoir Ă  comparaĂźtre Ă  l’audience du Mercredi 28 janvier 2004 de la troisiĂšme chambre civile du tribunal de premiĂšre instance d’Abidjan Plateau Ă  la requĂȘte de Mr. KOTEMOGOGNINI lui rĂ©clamant la somme de un 1 million qui aurait empruntĂ©e son dĂ©funt pĂšre. Mr. TOGOGNINI le rassura en lui promettant de dĂ©fendre ses intĂ©rĂȘts et ceux de son dĂ©funt pĂšre. KOUNADIA inquiet se confie Ă  vous. CONSEILLEZ-LE UTILEMENT. CORRIGE DU CAS PRATIQUE TrĂšs souvent, les juridictions font face Ă  plusieurs problĂšmes dont ceux relatifs Ă  la qualitĂ© et Ă  la capacitĂ© du demandeur. Dans le cas qui est soumis Ă  notre Ă©tude, il se trouve que monsieur DĂ©magogue a des problĂšmes avec le fisc qui lui rĂ©clame assez d’argent. C’est alors que le gĂ©rant de sa sociĂ©tĂ© Toit rouge », M. Togognini dĂ©cide de saisir le tribunal pour trouver une issue heureuse au problĂšme, et ce, malgrĂ© le dĂ©cĂšs de M. DĂ©magogue. Pour cela, M. Togognini formalisa un acte dans lequel il affirme agir au nom et pour le compte de M. Demagogue. D’autre part, au nom de la sociĂ©tĂ© Toit rouge » dont il avait la gestion, il assigna en justice, les locataires indĂ©licats des immeubles de M. DĂ©magogue pour obtenir leur expulsion des lieux et leur condamnation Ă  payer des dommages-intĂ©rĂȘts. M. Togognini dĂ©cide encore de dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts du fils de M. DĂ©magogue qui a Ă©tĂ© assignĂ© Ă  comparaĂźtre Ă  l’audience, Ă  la requĂȘte de M. Kotemogognini, crĂ©ancier de son dĂ©funt pĂšre. La question juridique qui se pose est celle de savoir si M. Togognini a la qualitĂ© pour agir au nom et pour le compte d’une personne dĂ©cĂ©dĂ©e. Pour rĂ©pondre Ă  cette question, nous allons voir si M. Togognini a la qualitĂ© pour agir I ensuite tirer les consĂ©quences qui en dĂ©coulent II. I- LA QUALITÉ POUR AGIR Le ou les contractants ne sont toujours pas personnellement prĂ©sents Ă  l’acte ; on dit qu’ils sont reprĂ©sentĂ©s » ; la reprĂ©sentation peut ĂȘtre lĂ©gale autoritĂ© parentale, tutelle ; judiciaire vente au tribunal; conventionnelle mandat. M. Togognini avait pris la rĂ©solution d’agir auprĂšs du fisc pour avoir une issue heureuse au litige qui opposait M. DĂ©magogue au fisc. C’est sĂ»r que cette dĂ©marche avait rencontrĂ© l’adhĂ©sion de M. DĂ©magogue, auquel cas, il aurait dĂ» demander Ă  Togognini d’arrĂȘter ; ce qui ne fĂ»t pas le cas jusqu’à son dĂ©cĂšs. On peut donc parler de mandat entre M. DĂ©magogue mandant et M. Togognini mandataire. Le mandat est un contrat par lequel le mandant donne procuration au mandataire pour accomplir en son nom, un ou plusieurs actes qui produiront leurs effets dans le patrimoine du mandant. S’il existe un contrat de mandat entre Togognini mandataire et DĂ©magogue mandant, quelles peuvent en ĂȘtre les consĂ©quences ? II- LES EFFETS DE LA REPRESENTATION Muni d’un mandat, Togognini mandataire peut donc accomplir certains actes qui en principe, produiront leurs effets en la personne du reprĂ©sentĂ©, sauf s’il a dĂ©passĂ© ses pouvoirs ou il y a expiration de ces pouvoirs. Ainsi 1- M. Togognini mandataire peut-il formaliser un acte dans lequel il affirme agir au nom et pour le compte de M. DĂ©magogue ? En principe, la vraie qualitĂ© pour agir est celle du pouvoir du titulaire de l’action. Cela signifie que c’est la personne lĂ©sĂ©e dans ses intĂ©rĂȘts propres qui agit. En effet, on n’accepte pas qu’un simple particulier puisse agir en invoquant l’intĂ©rĂȘt d’une autre personne. Cependant, ce principe connaĂźt une exception la reprĂ©sentation. Ainsi, muni d’un mandat, M Togognini peut formaliser un acte dans lequel il affirme agir au nom et pour le compte de M. DĂ©magogie. 2- Au nom de la sociĂ©tĂ© Toit rouge » dont il avait la gestion, pouvait-il assigner en justice, les locataires indĂ©licats des immeubles de M. Detmgogue pour obtenir leur expulsion des lieux et leur condamnation Ă  payer des dommages-intĂ©rĂȘts ? Toujours muni de son mandat, M. Togognini qui gĂšre la sociĂ©tĂ© Toit rouge en tant que mandataire de M. DĂ©magogue peut poser des actes qui vont surtout dans le sens d’une gestion efficiente de ladite sociĂ©tĂ©. Il peut donc ester en justice pour voir condamner les locataires indĂ©licats des immeubles de M. DĂ©magogue afin d’obtenir leur expulsion des lieux et leur condamnation Ă  payer des dommages-intĂ©rĂȘts. 3- M. Togognini peut-il encore dĂ©cider de dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts du fils de M. DĂ©magogue nĂ© en 1986 qui a Ă©tĂ© assignĂ© Ă  comparaĂźtre Ă  l’audience du 28 janvier 2004, Ă  la requĂȘte de M. Kotemogognini, crĂ©ancier de son dĂ©funt pĂšre ? Pour pouvoir dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts de Kounadia, fils ainĂ© du dĂ©funt pĂšre, il faudrait bien savoir si ce fils a la qualitĂ© pour agir. En l’espĂšce, vu son Ăąge 2004 – 1986 = 18 ans, mĂȘme si l’hĂ©ritage lui revient de droit, la famille dĂ©cidera qu’il y aura reprĂ©sentation lĂ©gale ou judiciaire en vue d’accomplir les actes de la vie civile. Ainsi, c’est ce reprĂ©sentant lĂ©gal la mĂšre si elle vit qui reprĂ©sentera le mineur Kounadia dans ses actes ayant trait Ă  l’hĂ©ritage ; surtout pour les actes civils tels que ester en justice. Par consĂ©quent, ne pouvant pas agir lui-mĂȘme, il ne pourra donc pas dĂ©lĂ©guer l’exercice de ses droits Ă  M. Togognini. C’est donc le reprĂ©sentant lĂ©gal mĂšre si elle vit ou judiciaire et non Togognini qui dĂ©fendra les intĂ©rĂȘts du fils de M. DĂ©magogue qui a Ă©tĂ© assignĂ© Ă  comparaĂźtre Ă  l’audience du 28 janvier 2004, Ă  la requĂȘte de M. Kotemogognini, crĂ©ancier de son dĂ©funt pĂšre. 2- CAS PRATIQUE Un vigneron falsifie son vin ou le prĂ©sente sous une appellation inexacte. Le syndicat des vignerons, peut-il se pourvoir devant les tribunaux pour la dĂ©fense de ses intĂ©rĂȘts ? Par ailleurs, un syndicat de mĂ©decins constat que certains individus exercent illĂ©galement la mĂ©decine ; peut-il demander la rĂ©paration du dommage causĂ© Ă  l’ensemble de la profession mĂ©dicale ? CORRECTION DU CAS PRATIQUE Le cas pratique pose le problĂšme de la recevabilitĂ© de l’action en justice des groupements des personnes. Dans quelle condition un groupement de personnes peut-il agir en justice ? Pour pouvoir agir en justice le groupement doit d’abord et avant tout, avoir la personnalitĂ© juridique morale pour les groupements et associations. Ensuite, elle doit avoir un intĂ©rĂȘt lĂ©gitime et juridiquement protĂ©gĂ© ; direct et personnel ; nĂ© et actuel. En effet, pour que l’action existe, tout demandeur doit justifier d’un intĂ©rĂȘt, conformĂ©ment Ă  l’adage pas d’intĂ©rĂȘt, pas d’action ». 1- LintĂ©rĂȘt La demande formulĂ©e doit ĂȘtre susceptible de modifier la situation juridique actuelle du demandeur prĂ©sente. En l’espĂšce, le groupement dĂ©fend un intĂ©rĂȘt pĂ©cuniaire. Cependant, l’intĂ©rĂȘt digne, moral est aussi acceptĂ© par le lĂ©gislateur. 2- LintĂ©rĂȘt lĂ©gitime juridiquement protĂ©gĂ© LintĂ©rĂȘt dont on poursuit la dĂ©fense doit ĂȘtre fondĂ© en droit. Ex le problĂšme de la concubine en CĂŽte d’Ivoire le Juge refusait d’accueillir l’action de la concubine par laquelle celle-ci demandait la rĂ©paration par elle subit en raison du dĂ©cĂšs accidentel de celui avec qui elle vivait, motif tirĂ© de ce que l’intĂ©rĂȘt allĂ©guĂ© n’était pas lĂ©gitime et juridiquement protĂ©gĂ©. En rĂ©alitĂ©, cela voulait dire que la demande n’était pas fondĂ©e en droit. DĂ©sormais, le code CIMA permet d’indemniser la concubine. Art. 229, 265 et suivant. 3- L’intĂ©rĂȘt direct et personnel Les syndicats professionnels ne peuvent agir en justice pour la sauvegarde des intĂ©rĂȘts collectifs que si l’intĂ©rĂȘt allĂ©guĂ© a un caractĂšre professionnel et rĂ©pond aux objectifs poursuivis par le syndicat. Le syndicat en l’espĂšce dĂ©fend un intĂ©rĂȘt commun, corporatif de ses membres fabriquer du bon vin. L’intĂ©rĂȘt est donc direct et personnel. 4- L’IntĂ©rĂȘt nĂ© et actuel Cela signifie que l’intĂ©rĂȘt qui est pris en compte ne peut ĂȘtre que celui qui existe au moment oĂč l’action est exercĂ©e. En l’espĂšce, il s’agit bel et bien d’un intĂ©rĂȘt nĂ© et actuel. Ces conditions Ă©tant rĂ©unies, le syndicat des vignerons tout comme celui des mĂ©decins est habilitĂ© Ă  agir. 3- DISSERTATION Sujet LES VOIES DE RECOURS CORRECTION DE LA DISSERTATION Les voies de recours sont les moyens offerts aux plaideurs aux fins de mettre en cause une dĂ©cision juridictionnelle qu’ils peuvent estimer irrĂ©guliĂšrement rendue en la forme annulation ou au fond voie de rĂ©formation. On distingue les voies de recours ordinaires et les voies de recours extraordinaires I- Les voies de recours ordinaires On distingue l’opposition et l’appel dont il conviendra d’étudier leurs effets. A- L’opposition et l’appel 1- L’opposition L’opposition est dite voie de rĂ©tractation parce qu’elle permet de remettre en cause devant le mĂȘme juge, la dĂ©cision prĂ©cĂ©dente. Peuvent utiliser la voie de l’opposition, les personnes contre lesquelles la dĂ©cision a Ă©tĂ© rendue par dĂ©faut. Le dĂ©lai pour agir en opposition est de 15 jours Ă  partir de la signification de la dĂ©cision prĂ©cĂ©dente, sauf augmentation pour distance. La saisine du juge pour faire opposition se fait par assignation, requĂȘte ou comparution volontaire. 2- L’appel L’appel se fait en principe par Exploit d’Huissier, c’est-Ă -dire par assignation dans les dĂ©lais d’un mois aprĂšs la signification de la dĂ©cision dont appel. L’appel ne peut ĂȘtre exercĂ© que par les parties au procĂšs Appelants ; IntimĂ©s. L’appelant est la partie prĂ©sente au 1° degrĂ© et qui a perdu. On parle d’appel incident relativement Ă  l’appel exercĂ© par un intimĂ©, c’est-Ă -dire une personne appelĂ©e Ă  ĂȘtre dĂ©fenderesse en appel. On peut considĂ©rer tout de mĂȘme que l’admission d’une telle rĂšgle constitue un amĂ©nagement au caractĂšre d’ordre publie, puisque autrement, le juge du principal ne pourrait absolument pas proroger sa compĂ©tence Ă  l’exception », Ă  l’accessoire qui ne relĂšve pas normalement de sa compĂ©tence. Cependant, cette rĂšgle ne joue pas en cas de compĂ©tence exclusive, c’est-Ă -dire, si l’accessoire est attribuĂ© de maniĂšre exclusive Ă  une juridiction d’exception, ou si cet accessoire relĂšve d’un autre ordre de juridiction ou mĂȘme du juge pĂ©nal. B- Les effets relatifs Ă  l’exercice des voies de recours ordinaires 1- Effets communs aux voies de recours ordinaires a- L’effet suspensifIl signifie deux choses En principe, quand une voie de recours est exercĂ©e, l’exĂ©cution de la dĂ©cision est suspendue. Exception l’effet suspensif n’a lieu que si la premiĂšre dĂ©cision ne bĂ©nĂ©ficie pas de l’exĂ©cution provisoire, l’exĂ©cution provisoire peut ĂȘtre de droit ; alors le juge est obligĂ© de la prononcer. Ex Titre authentique ou privĂ© non contestĂ© ; Avenue ou promesse reconnue ; ordonnance de rĂ©fĂ©rĂ©. L’exĂ©cution provisoire peut ĂȘtre facultative, elle doit dans ce cas ĂȘtre demandĂ©e au juge avec possibilitĂ© de garantis ou non. b- Effet dĂ©volutif II signifie que le litige se transpose dans ses Ă©lĂ©ments de fait et de droit, tel qu’il s’est prĂ©sentĂ© auparavant. Pour l’opposition, devant le tribunal Ă  nouveau saisi pour opposition. Pour l’appel, devant la Cour d’Appel. 2- Les effets spĂ©cifiques de l’appel l’évocation C’est une facultĂ© reconnue au juge du second degrĂ©, saisi de l’appel de certains jugements, de s’emparer de toute l’affaire et de statuer sur le tout, c’est-Ă -dire Sur l’appel et le fond du droit, par une seule et mĂȘme dĂ©cision. II- Les voies de recours extraordinaires Elles ne sont ouvertes que de maniĂšre exceptionnelle, c’est-Ă -dire qu’elles ne sont en principe pas automatiques et qu’il faut qu’une loi spĂ©cifie les conditions de leur existence pour qu’elles puissent ĂȘtre utilisĂ©es. A- PrĂ©sentation des voies de recours extraordinaires Dans l’ordre du code de procĂ©dure civile l’interprĂ©tation – la rectification – la tierce opposition – la demande en rĂ©vision – le pourvoi en cassation – le rĂšglement de juges. 1- Le recours en rectification La rectification des dĂ©cisions de justice concerne les cas d’omissions, les fautes d’orthographe, les erreurs matĂ©rielles de nom et prĂ©noms, les calculs et autres illĂ©galitĂ©s Ă©videntes, c’est-Ă -dire extĂ©rieurement visibles et qui peuvent se prĂ©senter. Cette rectification si elle n’est pas faite d’office par le juge concernĂ©, doit l’ĂȘtre sur requĂȘte de la partie intĂ©ressĂ©e. 2- La demande en interprĂ©tation L’interprĂ©tation au contraire de la rectification concerne le sens plus ou moins obscure que peut revĂȘtir une dĂ©cision obscuritĂ© ou ambiguĂŻtĂ© de sens. La cour d’Appel est compĂ©tente pour interprĂ©ter que pour rectifier la prĂ©cĂ©dente dĂ©cision. 3- La tierce-opposition Les dĂ©cisions de justice ont un effet relatif et de ce fait concernent en principe les parties immĂ©diatement engagĂ©es ou reprĂ©sentĂ©es. Exception les tiers, c’est-Ă -dire qui n’ont Ă©tĂ© ni parties, ni reprĂ©sentĂ©es, ont cette voie pour limiter les effets de la dĂ©cision juridictionnelle Ă  leur Ă©gard. La tierce opposition est donc une voie de recours par laquelle une personne autre que les parties engagĂ©es dans l’instance peut attaquer une dĂ©cision qui leur cause prĂ©judice et demander Ă  la juridiction qui l’a rendue, d’en supprimer les effets en ce qui la concerne personnellement. 4- La demande en rĂ©vision Les causes de la rĂ©vision Ă©ventuelle d’un procĂšs sont les dĂ©cisions obtenues suite Ă  des manƓuvres mensongĂšres ou la dissimulation frauduleuses pratiquĂ©es consciemment par la partie gagnante et dĂ©couvertes aprĂšs la dĂ©cision. Les piĂšces ou autres preuves ont Ă©tĂ© reconnues ou dĂ©clarĂ©es fausses aprĂšs la dĂ©cision. 5- Le rĂšglement de Juge Il y a lieu Ă  rĂšglement de juges quand plusieurs juridictions se sont dĂ©clarĂ©es Ă  la fois compĂ©tente ou au contraire incompĂ©tente. La chambre judiciaire de la Cour SuprĂȘme peut statuer. B- Le pourvoi en cassationIl s’agit d’un pourvoi exercĂ© devant la chambre judiciaire de la Cour SuprĂȘme. 1- DĂ©cisions pouvant faire l’objet d’un pourvoi en cassation a- Devant la chambre judiciaire, les dĂ©cisions de dernier ressort. En gĂ©nĂ©ral, ce sont les dĂ©cisions d’Appel qui sont concernĂ©es. Cependant, le pourvoi contre une dĂ©cision par dĂ©faut ne peut ĂȘtre examinĂ© tant que l’opposition reste ouverte. Exceptionnellement, les dĂ©cisions du 1er degrĂ© de juridiction dĂ©cisions rendues par le TPI et sections dĂ©tachĂ©es en dernier ressort, concernant les affaires civiles et commerciales dont le taux du litige n’excĂšde pas F peuvent ĂȘtre pourvues en cassation sans avoir fait au prĂ©alable un appel devant la Cour d’Appel. Cependant, si dans une affaire la demande en cause s’élĂšve par exemple Ă  F donc infĂ©rieur Ă  F, la seule prĂ©sence d’une administration ex l’administration pĂ©nitentiaire fait qualifier le litige de plein contentieux ou contentieux de pleine juridiction. Or, dans les litiges oĂč une personne publique est prĂ©sente, il faut respecter toutes les rĂšgles de la procĂ©dure quel que soit le montant en cause. La rĂšgle du double degrĂ© de juridiction demeure donc obligatoire dans ce cas. b- Devant la Cour SuprĂȘme ch. Administrative Les dĂ©cisions de plein contentieux dans tous les cas ne peuvent ĂȘtre attaquĂ©es que devant la Chambre administrative de la Cour SuprĂȘme et non devant la Chambre judiciaire, du fait de la prĂ©sence d’une personne publique au procĂšs. La Chambre Administrative de la Cour SuprĂȘme est seule compĂ©tente pour connaĂźtre des recours pour excĂšs de pouvoir contre les dĂ©cisions administratives en 1er et dernier ressort. 2- Parties concernĂ©e Ce sont les parties concernĂ©es par la dĂ©cision attaquĂ©e de dernier ressort ou leur ayant cause. Le MinistĂšre public peut se pourvoir dans l’intĂ©rĂȘt de la loi. 3- Formes et dĂ©lai du pourvoi DĂ©lai 1 mois aprĂšs la signification de la dĂ©cision de dernier ressort dont le pourvoi. On tient aussi compte des dĂ©lais de distance 1 mois + 2 mois = 3 mois, si l’appelant est hors du territoire national art. 34 Forme Le pourvoi lui-mĂȘme prend la forme d’une requĂȘte ou d’un Exploit d’Huissier assignation. Lieu SecrĂ©tariat gĂ©nĂ©rale de la Cour SuprĂȘme ou au Greffe de la juridiction dont la dĂ©cision est Ă©manĂ©e. 4- Causes et effets du pourvoi Les causes ou cas d’ouverture – Violation de la loi ou erreur dans l’interprĂ©tation de la loi ; – IncompĂ©tence ; – excĂšs de pouvoir ; – contrariĂ©tĂ© de dĂ©cision. – Prononciation sur une chose non demandĂ©e Infra petita ou au-delĂ  de ce qui a Ă©tĂ© demandĂ© Ultra petita ; – Omission de statuer ; – dĂ©faut de base lĂ©gale. b- Effets du pourvoi Principe pas d’effet suspensif ; Exception Cas oĂč l’exĂ©cution des dĂ©cisions peut ĂȘtre suspendue par l’exercice du pourvoi Ă©tat des personnes, faux incidents civil, immatriculation fonciĂšre ou expropriation forcĂ©e. Ces trois exercices corrigĂ©s sont extraits du document Annales de procĂ©dure civile – Licence 3 », que vous pouvez acquĂ©rir en CLIQUER ICI.
Annales Vous trouverez ici les annales des partiels de la FacultĂ© de Droit de Strasbourg (tous enseignants confondus) classĂ©es par annĂ©e d’étude, par matiĂšre et par date. Pour visualiser les
Vous trouverez dans cet article un exemple de cas pratique en Droit du travail intĂ©gralement rĂ©digĂ©. Vous avez d'abord l’énoncĂ© du cas pratique retranscrit, puis la correction information, l’élĂšve pour lequel j’avais rĂ©digĂ© ce cas pratique, dans le cadre d’un cours particulier, a eu la note de 18/20. Le cas pratique est actualisĂ© et Ă  jour des derniĂšres Ă©volutions cas pratique est composĂ© de cinq sous cas » portant sur les thĂšmes suivants La pĂ©riode d’essai ;La clause de non-concurrence ;La rĂ©munĂ©rationLe temps de travail ;Le est que vous puissiez avoir un exemple de cas pratique intĂ©gralement rĂ©digĂ© en vue de vos le temps de lire l’énoncĂ© et essayez de le faire dans les conditions de l’ du cas pratiqueCas n°1Romuald a Ă©tĂ© embauchĂ© en qualitĂ© de comptable par l’entreprise CARPLACE » le 1er mars 2019. Le contrat qu’il a conclu prĂ©voit une pĂ©riode d’essai de deux mois ainsi que la possibilitĂ© de la renouveler une fois. La convention collective applicable dans l’entreprise autorise le renouvellement de la pĂ©riode d’ 30 avril 2019, l’employeur informe Romuald du renouvellement de sa pĂ©riode d’essai pour deux mois supplĂ©mentaires. Le 31 mai 2019, l’employeur rompt le contrat de travail de saisi le conseil de prud’hommes compĂ©tent et demande des dommages et intĂ©rĂȘts pour licenciement sans cause rĂ©elle et action a-t-elle des chances d’aboutir ?Cas n° 2Le 1er mars 2010, Anguirande a Ă©tĂ© embauchĂ©e en tant que commercial » par la sociĂ©tĂ© ARPO PHARMA » dans la vente de produits pharmaceutiques. Le secteur de prospection qui lui est confiĂ© est la Seine-et-Marne 77.Son contrat stipule qu’en cas de rupture, elle ne pourra travailler pour une entreprise concurrente ou exercer une activitĂ© similaire dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne pendant une pĂ©riode de deux clause prĂ©voit qu’en cas de rupture du contrat de travail Ă  l’initiative de l’employeur, la salariĂ©e percevra une contrepartie financiĂšre pendant la pĂ©riode de non-concurrence. Le montant de la contrepartie correspond Ă  50% du salaire moyen perçu par elle au cours des trois ans prĂ©cĂ©dant la 1er fĂ©vrier 2020, Anguirande dĂ©missionne de la sociĂ©tĂ© et crĂ©e le 1er mai 2020 une entreprise spĂ©cialisĂ©e dans la vente de produits peut-elle faire l’objet d’une action en justice pour non-respect de l’obligation de non-concurrence ? Si oui, quelles seraient les consĂ©quences juridiques du non-respect de cette obligation ?Cas n°3BĂ©ranger a conclu un contrat de travail Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e Ă  temps plein avec l’entreprise LA HALLE AUX CHAUSSETTES ». En 2019, il a perçu une rĂ©munĂ©ration brute Ă©gale Ă  17 935,53 euros se dĂ©composant de la façon suivante Salaire de base 7 x 151,67 = 1061,69 euros soit 12740,28 euros Ă  l’annĂ©e ;Heures supplĂ©mentaires juin, juillet, aoĂ»t 8,75 * 16 = 140 euros pour chacun des 3 mois ;Prime de 13Ăšme mois 500 euros ;Participation aux rĂ©sultats 675,25 a-t-il respectĂ© la lĂ©gislation relative au salaire minimum, sachant qu’en 2019, le SMIC horaire Ă©tait Ă©gal Ă  10,03 euros et que le SMIC mensuel Ă©tait Ă©gal Ă  1521,22 euros du 1er janvier au 31 dĂ©cembre 2019 ?Cas n°4Dans l’entreprise LA HALLE AUX CHAUSSETTES », un accord collectif prĂ©voit que la journĂ©e de solidaritĂ© s’effectue le 11 annĂ©e, Ă  la fin du mois d’octobre, les salariĂ©s de l’entreprise avaient dĂ©jĂ  effectuĂ© 220 heures ont donc demandĂ© Ă  l’employeur de leur accorder la contrepartie obligatoire en repos prĂ©vue par le code du travail en cas de dĂ©passement du contingent des salariĂ©s a-t-elle des chances d’aboutir ?Cas n°5Jean BLONBLON a Ă©tĂ© licenciĂ© de l’entreprise dans laquelle il travaille depuis le 1er juin aimerait connaĂźtre le montant de l’indemnitĂ© de licenciement qu’il va toucher lors de son dĂ©part et vous communique les Ă©lĂ©ments suivants son salaire Ă©tait Ă©gal Ă  1500 euros jusqu'au 1er janvier 2020, date Ă  laquelle, il a Ă©tĂ© augmentĂ© de 50 euros par mois soit 1550 euros par mois. son licenciement a Ă©tĂ© prononcĂ© pour un motif personnel le 1er avril 2020. Son prĂ©avis se termine le 1er mai prĂ©tendre au versement d’une indemnitĂ© lĂ©gale de licenciement, et si oui quel en serait le montant ?Correction du cas pratiqueCorrection du cas pratique n°1Faits Un salariĂ© a conclu un contrat de travail le 1er mars 2019 en qualitĂ© de comptable. Son contrat de travail prĂ©voyait une pĂ©riode d’essai de deux mois ainsi que la possibilitĂ© de la renouveler une fois. Le 30 avril suivant, la pĂ©riode d’essai du salariĂ© a Ă©tĂ© renouvelĂ©e. Le 31 mai 2019, l’employeur dĂ©cidait de rompre son contrat de salariĂ© souhaite intenter une action devant le conseil de prud’hommes compĂ©tent afin d’obtenir des dommages et intĂ©rĂȘts pour licenciement sans cause rĂ©elle et Sur la validitĂ© de la pĂ©riode d’essai et de son renouvellementa Sur la validitĂ© de la pĂ©riode d’essai ProblĂšme de droit À quelles conditions une pĂ©riode d’essai peut-elle ĂȘtre valablement imposĂ©e au salariĂ© ?Solution en droit L’article L. 1221-23 du Code du travail prĂ©cise que la pĂ©riode d’essai et la possibilitĂ© de la renouveler ne se prĂ©sument pas. Elles sont expressĂ©ment stipulĂ©es dans la lettre d’engagement ou le contrat de Cour de cassation ajoute que la pĂ©riode d’essai doit ĂȘtre fixĂ©e dans son principe et sa durĂ©e par une clause Ă©crite. Elle ne peut pas ĂȘtre implicite Soc., 19 fĂ©vr. 1997, n° 93-44053.Solution en l’espĂšce En l’espĂšce, la pĂ©riode d’essai est bien prĂ©vue par le contrat de travail conclu par le salariĂ© de sorte que cette condition est satisfaite. On suppose par ailleurs qu’elle est fixĂ©e dans son principe et dans sa durĂ©e par une clause La pĂ©riode d’essai de Romuald est Sur la durĂ©e de la pĂ©riode d’essai ProblĂšme de droit Une pĂ©riode d’essai de deux mois stipulĂ©e à l’égard d’un salariĂ© relevant de la qualification professionnelle de comptable est-elle valable ?Solution en droit Le lĂ©gislateur encadre la pĂ©riode d’essai en prĂ©voyant des durĂ©es maximales qui dĂ©pendent de la classification professionnelle du l’article L1221-19 du Code du travail, la pĂ©riode d’essai ne peut dĂ©passer 2 mois pour les ouvriers et les employĂ©s;3 mois pour les agents de maĂźtrise et les techniciens;4 mois pour les durĂ©es lĂ©gales ont un caractĂšre impĂ©ratif C. trav. art. L1221-22 al 1.Solution en l’espĂšce Le contrat de travail stipulait que la pĂ©riode d’essai de Romuald Ă©tait d’une durĂ©e de deux la catĂ©gorie professionnel employĂ© », les textes prĂ©cisent que la pĂ©riode d’essai initiale est normalement d’une durĂ©e de deux l’espĂšce, Romuald, en tant que comptable », relĂšve probablement de la catĂ©gorie professionnelle employĂ© » de sorte que la durĂ©e de la pĂ©riode d’essai de deux mois semble Sur le renouvellement de la pĂ©riode d’essaiProblĂšme de droit Une pĂ©riode d’essai de deux mois peut-elle faire l’objet d’un renouvellement pour la mĂȘme durĂ©e ?Solution en droit La pĂ©riode d’essai initiale peut faire l’objet d’un renouvellement C. trav., art. L. 1221-21.La finalitĂ© est de permettre à un employeur, qui estime que les compĂ©tences du salarié ne sont pas satisfaisantes, de lui laisser une derniĂšre chance au lieu de rompre la pĂ©riode d’ conditions doivent ĂȘtre toutefois la pĂ©riode d’essai ne peut ĂȘtre renouvelĂ©e qu’ une fois » C. trav., art. L. 1221-21.Ensuite, le renouvellement n’est possible que si un accord de branche Ă©tendu le prĂ©voit » C. trav., art. L. 1221-21.En outre, la possibilitĂ© de renouveler la pĂ©riode d’essai ne se prĂ©sume pas. Elle est expressĂ©ment stipulĂ©e dans la lettre d’engagement ou le contrat de travail C. trav., art. L. 1221-23.Enfin, la Cour de cassation dĂ©cide que le renouvellement ou la prolongation de la pĂ©riode d'essai doit rĂ©sulter d'un accord exprĂšs des parties et exige une manifestation claire et non Ă©quivoque du salariĂ© ; elle ne peut ĂȘtre dĂ©duite de la seule apposition de sa signature sur un document Ă©tabli par l'employeur Soc., 25 nov. 2009, n° en l’espĂšce La premiĂšre condition consistant Ă  ne pouvoir renouveler qu’une seule fois la pĂ©riode d’essai est satisfaite car la pĂ©riode d’essai de Romuald a Ă©tĂ© renouvelĂ©e une fois le 30 avril de la deuxiĂšme condition, un accord de branche prĂ©voit bien la possibilitĂ© de renouveler la pĂ©riode d’essai. En revanche, aucune information ne nous est donnĂ©e quant au caractĂšre Ă©tendu » de cette convention outre, le contrat de travail prĂ©voit bien la possibilitĂ© de renouveler la pĂ©riode d’ revanche, la condition tenant au renouvellement de la pĂ©riode d’essai par accord exprĂšs des parties, au cours de la pĂ©riode initiale, n’est pas satisfaite puisqu’aucun accord exprĂšs des parties n’est intervenu, l’employeur ayant unilatĂ©ralement dĂ©cidĂ© de renouveler la pĂ©riode d’ Le renouvellement de la pĂ©riode d’essai n’est pas valable et Romuald peut contester la rupture de son contrat de Sur la rupture du contrat de travailProblĂšme de droit La rupture du contrat de travail hors pĂ©riode d’essai permet -t-elle au salariĂ© de demander des indemnitĂ©s pour licenciement sans cause rĂ©elle et sĂ©rieuse ?Solution en droit Le droit du licenciement ne s’applique pas Ă  la rupture de la pĂ©riode d’essai mais les autres dispositions du Code du travail continuent de s’appliquer Ces dispositions ne sont pas applicables pendant la pĂ©riode d'essai » C. trav., art. L1231-1.Ainsi, durant la pĂ©riode d'essai, chacune des parties salariĂ© et employeur dispose en principe d'un droit de rĂ©siliation unilatĂ©ral, sans avoir Ă  allĂ©guer de motifs Cass, soc., 20 octobre 2010, le renouvellement de la pĂ©riode d’essai n’est pas valide, Ă  dĂ©faut d’accord exprĂšs entre le salariĂ© et l’employeur au cours de la pĂ©riode initiale, la Cour de cassation juge que la rupture est intervenue postĂ©rieurement Ă  l'expiration de la pĂ©riode d'essai » Soc., 21 dĂ©cembre 2006, l'employeur ne peut rompre le contrat qu'en respectant la procĂ©dure de licenciement, et la rupture intervenue, le cas Ă©chĂ©ant, s'analyse en un licenciement sans cause rĂ©elle et sĂ©rieuse Soc., 12 dĂ©cembre 2018, 17-25716.En cas de licenciement sans cause rĂ©elle et sĂ©rieuse le salariĂ© peut demander le bĂ©nĂ©ficie d’une indemnitĂ© pour licenciement sans cause rĂ©elle et sĂ©rieuse sur le fondement de l’article L1235-3 du Code du travail, indemnitĂ© dont le montant varie en fonction du nombre de salariĂ©s dans l’entreprise et de l’anciennetĂ© du salariĂ© Ă  la date de la rupture de son en l’espĂšce En l’espĂšce, Romuald n’a pas donnĂ© son accord exprĂšs au renouvellement de sa pĂ©riode d’essai de sorte que celui-ci n’était pas valide. Son contrat de travail Ă©tait donc dĂ©finitivement consolidĂ© aprĂšs la fin de sa pĂ©riode d’ rupture du contrat de travail sera analysĂ©e par les juges comme constituant un licenciement sans cause rĂ©elle et sĂ©rieuse et Romuald pourra demander notamment une indemnitĂ© pour licenciement sans cause rĂ©elle et sĂ©rieuse Ă  son revanche, eu Ă©gard Ă  son anciennetĂ© 2 mois, le montant de l’indemnitĂ© qu’il pourra obtenir sera faible en application de l’article L1235-3 du Code du du cas pratique n°2Faits Une salariĂ©e a conclu un contrat de travail le 1er mars 2010 avec une sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e dans la vente de produits pharmaceutiques. Elle a Ă©tĂ© engagĂ©e en tant que commercial » et est chargĂ©e de la prospection en Seine-et-Marne. Elle est rĂ©guliĂšrement en contact avec les prospects et la clientĂšle de l’ contrat contient une clause de non-concurrence stipulant qu’en cas de rupture du contrat elle ne pourra travailler pour une entreprise concurrente, ou exercer une activitĂ© similaire, dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne pendant une pĂ©riode de deux ans. Par ailleurs, la clause prĂ©voit qu’en cas de rupture Ă  l’initiative de son employeur, une contrepartie financiĂšre lui sera versĂ©e pendant la pĂ©riode de non-concurrence Ă©gale Ă  50% du salaire perçu par elle au cours des trois annĂ©es prĂ©cĂ©dant la salariĂ©e dĂ©missionne le 1er fĂ©vrier 2020 et crĂ©e son entreprise de vente de produits pharmaceutiques le 1er mai Sur les conditions de la clause de non concurrenceNul ne peut apporter aux droits des personnes et aux libertĂ©s individuelles et collectives de restrictions qui ne seraient pas justifiĂ©es par la nature de la tĂąche à accomplir ni proportionnĂ©es au but recherché C. trav., art. L. 1121-1.Or, la clause de non-concurrence constitue une restriction Ă  la libertĂ© de travailler et Ă  la libertĂ© d’entreprendre de l’ancien salarié Soc., 9 novembre 1996, et doit donc, pour ĂȘtre valable, ĂȘtre lĂ©gitime 1 et proportionnĂ©e 2.a Sur la lĂ©gitimitĂ© de la clauseProblĂšme de droit La clause imposant une obligation de non-concurrence à l’ancien commercial d’une sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e dans la vente de produits pharmaceutiques est-elle lĂ©gitime ?Solution en droit La Cour de cassation juge rĂ©guliĂšrement que la clause doit ĂȘtre indispensable à la protection des intĂ©rĂȘts lĂ©gitimes de l’entreprise et que la lĂ©gitimitĂ© ressort, d'une part, de l’activitĂ© de l’entreprise et, d'autre part, des fonctions du salariĂ©s Soc., 9 novembre 1996, en l’espĂšce En l’espĂšce, la sociĂ©tĂ© exerce une activitĂ© de vente de produits pharmaceutiques. Il s’agit d’une activitĂ© ailleurs, la salariĂ©e exerce des fonctions de commercial » avec un secteur de prospection bien dĂ©fini de sorte qu’elle s’occupe d’une clientĂšle en particulier. Elle est par ailleurs en contact avec la clientĂšle de l’ est donc possible de considĂ©rer que l’insertion d’une clause de non-concurrence dans son contrat de travail est lĂ©gitime en raison de la nature de l’activitĂ© de l’entreprise et des fonctions de la salariĂ© Sur la proportionnalitĂ© de la clauseLa proportionnalitĂ© de la clause implique un double contrĂŽle. Le champ d’application de la clause doit ĂȘtre limitĂ©e et une contrepartie financiĂšre doit ĂȘtre prĂ©vue au bĂ©nĂ©fice du le champ d’application de la clause de non-concurrenceProblĂšme de droit Une clause de non-concurrence peut-elle interdire à un salarié d’accepter toute activitĂ© salariĂ©e ou non salariĂ©e auprĂšs d’une sociĂ©tĂ© concurrente et d’exercer une activitĂ© similaire pour une durĂ©e de deux ans à compter de la rupture des relations contractuelles sur le dĂ©partement de Seine-et-Marne ?Solution en droit La clause de non-concurrence doit ĂȘtre limitĂ©e dans le temps ex Soc., 13 mars 2019, nÂș et l’espace ex Soc. 3 juillet 2019 n° Elle doit en outre laisser au salarie la possibilitĂ© d’exercer une activitĂ© conforme Ă  sa formation et Ă  son expĂ©rience Soc., 10 juillet 2002, n° clause qui ne permet pas au salarié de retrouver un emploi conforme à son expĂ©rience professionnelle est illicite, mĂȘme si elle est limitĂ©e dans le temps et dans l’espace Soc. 18 sept. 2002, n° en l’espĂšce La clause de non-concurrence interdit au salarié de travailler pour une entreprise concurrente ou exercer une activitĂ© similaire dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne pendant une pĂ©riode de deux ans. Le champ gĂ©ographique le dĂ©partement de Seine et marne, temporel deux ans et professionnel activitĂ©s concurrentes sont donc bien ailleurs, la clause de non-concurrence ne semble pas de nature à empĂȘcher la salariĂ©e de retrouver un ne semble donc pas possible de remettre en cause la clause de non-concurrence sur ce la contrepartie de l’obligation de non-concurrenceProblĂšme de droit Une contrepartie financiĂšre Ă©gale Ă  50% du salaire perçu par le salariĂ© au cours des trois ans prĂ©cĂ©dant la rupture et due uniquement en cas de rupture Ă  l’initiative de son employeur pour une obligation de non-concurrence couvrant l’ensemble du dĂ©partement de Seine et Marne pour une durĂ©e de deux ans est-elle licite ?Solution en droit La clause de non-concurrence doit comporter une contrepartie financiĂšre qui doit ĂȘtre rĂ©elle et sĂ©rieuse Soc., 18 sept. 2002, n° versement de l’indemnitĂ© de non-concurrence doit ĂȘtre prĂ©vu quel que soit le motif de la rupture du contrat. L’ouverture du droit au bĂ©nĂ©fice de la contrepartie financiĂšre ne peut dĂ©pendre du type de clause de non-concurrence qui exclut le versement d’une contrepartie pĂ©cuniaire en cas de rupture du contrat de travail à l’initiative de l’employeur est nulle Soc., 27 février 2007, n° en l’espĂšce En l’espĂšce, sans qu’il ne soit nĂ©cessaire de s’interroger sur le montant de la contrepartie Ă  l’obligation de non-concurrence prĂ©vue en cas de rupture du contrat de travail, la clause de non-concurrence qui prĂ©voit une contrepartie qui n’est due qu’en cas de rupture Ă  l’initiative de l’employeur est Par consĂ©quent, la salariĂ©e est fondĂ©e à solliciter la nullitĂ© de la clause de Sur les effets de la nullitĂ© de la clauseProblĂšme de droit La stipulation d’une clause de non-concurrence nulle entraine-t-elle la rĂ©paration automatique du prĂ©judice subi par le salarié ?Solution en droit Auparavant, mĂȘme lorsque la clause atteinte de nullitĂ© n’avait fait l’objet d’aucune exĂ©cution, la Cour de cassation estimait que la stipulation dans le contrat de travail d’une clause de non-concurrence nulle cause nĂ©cessairement un prĂ©judice au salarié » en limitant tout au long de la relation de travail la possibilitĂ© de postuler dans des entreprises concurrentes Soc., 12 mai 2011, Cour de cassation est revenue sur cette position et juge dĂ©sormais, mĂȘme si la clause est dĂ©clarĂ©e nulle pour absence de contrepartie financiĂšre, que le salarié ne peut obtenir de dommages-intérêts que s’il parvient à dĂ©montrer le prĂ©judice que lui a causĂ© la stipulation de la clause nulle Soc., 25 mai 2016, en l’espĂšce La clause de non-concurrence prĂ©voit une contrepartie financiĂšre uniquement en cas de rupture Ă  l’initiative de l’employeur ce qui a pour effet de la rendre nulle au regard de la jurisprudence de la Cour de peut rĂ©clamer des dommages-intérêts uniquement si elle rĂ©ussit à Ă©tablir l’existence et l’étendue du prĂ©judice qu’elle a subi du fait de la stipulation d’une clause illicite dans son du cas pratique n°3Faits Un salariĂ© Ă  temps plein a perçu une rĂ©munĂ©ration brute Ă©gale Ă  euros pour l’annĂ©e 2011 dĂ©composĂ©e de la maniĂšre suivante Salaire de base 7*151,67 = 1061,69 euros soit 12740,28 euros Ă  l’annĂ©e ;Heures supplĂ©mentaires juin, juillet, aoĂ»t 8,75 * 16 = 140 euros pour chacun des 3 mois ;Prime de 13Ăšme mois 500 euros ;Participation aux rĂ©sultats 675,25 salariĂ© se demande si son employeur a respectĂ© la lĂ©gislation relative au salaire minimum en 2019 le SMIC horaire Ă©tait Ă©gal Ă  10,03 euros du 1er janvier au 31 dĂ©cembre 2019.1 Sur le respect du salaire minimum interprofessionnel de croissance SMICProblĂšme de droit Quels Ă©lĂ©ments de rĂ©munĂ©ration doit-on prendre en compte pour dĂ©terminer le respect de la lĂ©gislation relative au SMIC ?Solution en droit Le SMIC est un minimum s’imposant dans les rapports entre les employeurs de droit privé et leurs salariĂ©s C. trav., art. Chaque salarié doit percevoir un salaire au moins Ă©gal au montant du loi garantit au salariĂ© un SMIC horaire C. trav., art. D. 3231-5. Lors de chaque paye, il doit donc percevoir un salaire au moins Ă©gal au taux du SMIC multipliĂ© par le nombre d'heures de travail accomplies. Les heures de travail dont il est question sont celles qui correspondent Ă  du travail effectif C. trav., art. D. 3231-6.Pour vĂ©rifier que le SMIC est respectĂ©, il convient de procĂ©der à la comparaison entre le salaire versé et le salaire minimum de croissance. Le montant versĂ© au salariĂ© est dĂ©terminĂ© en prenant en compte ou en excluant certains Ă©lĂ©ments Salaire de base le salaire horaire Ă  rapprocher du taux horaire du Smic est celui qui correspond Ă  une heure de travail effectif art. D 3231-6.Prime de fin d’annĂ©e les primes et gratifications contractuelles versĂ©es Ă  Ă©chĂ©ances plus espacĂ©es que les salaires prime de vacances, de 13e mois, de fin d'annĂ©e
 ne sont prises en compte pour le calcul du Smic que pour les mois oĂč elles sont effectivement versĂ©es, sans compensation possible d'un mois sur l'autre Soc., 17 mars 1988 n° supplĂ©mentaires les majorations pour heures supplĂ©mentaires sont exclues du salaire Ă  comparer avec le SMIC pour apprĂ©cier si celui-ci est atteint art. D 3231-6.Participation au rĂ©sultat sont Ă  exclure les sommes attribuĂ©es au titre des rĂ©gimes lĂ©gaux d'intĂ©ressement et de participation Soc., 7 avril 2004, en l’espĂšce En application de ces rĂšgles, pour dĂ©terminer si le salariĂ© touche ou non le SMIC, il faut retenir uniquement ce qui constitue la contrepartie du travail habituel de ce salariĂ©, c'est-Ă -dire son salaire de base et la prime de fin d’annĂ©e uniquement pour le mois ou elle est participation au rĂ©sultat et les heures supplĂ©mentaires sont exclues du calcul du janvier Ă  dĂ©cembre le salariĂ© a perçu euros par mois les heures supplĂ©mentaires n’étant pas prise en compte.Il convient d’ajouter la somme de 500 euros au titre de la prime de fin d’annĂ©e uniquement pour le mois de dĂ©cembre le salariĂ© a touchĂ© 1061,69 euros par mois de janvier Ă  novembre 2011 ;1061,69 euros + 500 euros pour le mois de dĂ©cembre soit 1561,69 faut donc comparer ces montants au SMIC en vigueur en 2019 soit 1521,22 la sociĂ©tĂ© LA HALLE AUX CHAUSSETTES » n’a pas respectĂ© le salaire minimum pour les mois de janvier Ă  Sur les consĂ©quences du non respect du salaire minimum interprofessionnel de croissanceSolution en droit L’employeur qui ne verse pas le SMIC s’expose Ă  devoir verser un rappel de salaire ainsi que les congĂ©s payĂ©s y affĂ©rents au salariĂ© concernĂ© Soc., 7 avril 2004, la Cour de cassation juge que le fait de rĂ©munĂ©rer un salariĂ© en-dessous du SMIC lui cause nĂ©cessairement un prĂ©judice qui doit ĂȘtre rĂ©parĂ© par l’attribution de dommages et intĂ©rĂȘts Soc, 17 mars 2016, l’employeur s’expose Ă  devoir payer une amende prĂ©vue pour les contraventions de la cinquiĂšme classe C. trav., art. R3233-1.Solution en l’espĂšce Il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© ci-dessus que l’employeur n’avait pas respectĂ© le salaire minimum lĂ©gal. Ainsi, BĂ©ranger est fondĂ© Ă  demander un rappel de salaire pour la diffĂ©rence soit 1521,22 – 1061,69 * 11 environ 5054 euros correspondant aux mois de janvier Ă  novembre 2019, montant auquel il faudra ajoutĂ© les congĂ©s payĂ©s affĂ©rents correspondant Ă  environ 10% de la somme soit environ 500 ailleurs, l’employeur s’expose Ă  une action en responsabilitĂ© civile du salariĂ© qui pourra demander le versement de dommages et intĂ©rĂȘts et au versement d’une amende correspondant Ă  une contravention de 5Ăšme du cas pratique n°4Faits Un accord collectif d’entreprise prĂ©voit que la journĂ©e de solidaritĂ© s’effectue le 11 novembre. À la fin du mois d’octobre les salariĂ©s avaient dĂ©jĂ  effectuĂ© 220 heures supplĂ©mentaires. Ils demandent Ă  leur employeur de leur accorder la contrepartie obligatoire en repos en cas de dĂ©passement du contingent annuel. 1 Sur la journĂ©e de solidaritĂ© ProblĂšme de droit La journĂ©e de solidaritĂ© peut-elle ĂȘtre fixĂ©e le 11 novembre par accord collectif d’entreprise ?Solution en droit Les modalitĂ©s d’accomplissement de cette journĂ©e sont fixĂ©es par accord d’entreprise ou d’établissement, et Ă  dĂ©faut, par convention ou accord de branche C. trav., art. L. 3133-11.C’est donc prioritairement au niveau de l’entreprise ou de l’établissement que sont nĂ©gociĂ©es les modalitĂ©s de la journĂ©e de solidaritĂ©, les stipulations de l’accord de branche n’étant applicables qu’à dĂ©faut d’accord d’entreprise organisant cette accord prĂ©cise la journĂ©e retenue comme journĂ©e de solidaritĂ© et ne peut en aucun cas se borner Ă  renvoyer Ă  l’employeur le soin d’en dĂ©cider unilatĂ©ralement Circ. DRT nÂș 2004/10, 16 dĂ©cembre 2004.L’accord collectif peut fixer la journĂ©e de solidaritĂ© C. trav., art. L. 3133-11, al. 2 soit un jour fĂ©riĂ© prĂ©cĂ©demment chĂŽmĂ© dans l’entreprise autre que le 1er mai qui est le seul jour lĂ©galement fĂ©riĂ© et chĂŽmĂ© d’aprĂšs l’article du Code du travail ;soit un jour de repos accordĂ© au titre d’un accord d’amĂ©nagement du temps de travail conclu en application de l’article du Code du travail ;soit selon toute autre modalitĂ© permettant le travail de sept heures prĂ©cĂ©demment non travaillĂ©es en application de stipulations conventionnelles ou des modalitĂ©s d’organisation des entreprises par exemple un jour de RTT, un samedi ou un jour de congĂ© conventionnel congĂ© d’anciennetĂ©, par exemple.Solution en l’espĂšce En l’espĂšce, la journĂ©e de solidaritĂ© a Ă©tĂ© fixĂ©e au 11 novembre par accord collectif d’entreprise ce qui correspond Ă  un jour fĂ©riĂ© prĂ©cĂ©demment chĂŽmĂ© dans l’entreprise autre que le 1er mai » de sorte que le choix de cette journĂ©e est Sur le dĂ©passement du contingent annuel ProblĂšme de droit Les heures correspondant Ă  la journĂ©e de solidaritĂ© s’imputent t-elles sur le contingent annuel d’heures supplĂ©mentaires ?Solution en droit Les heures correspondant Ă  la journĂ©e de solidaritĂ© C. trav., art. L. 3133-9 ne sont pas qualifiĂ©es d’heures supplĂ©mentaires ;ne s’imputent pas sur le contingent annuel d’heures supplĂ©mentaires ni sur le nombre d’heures complĂ©mentaires prĂ©vu au contrat pour le salariĂ© travaillant Ă  temps partiel ;ne donnent pas lieu Ă  contrepartie obligatoire sous forme de en l’espĂšce En l’espĂšce, les salariĂ©s ne pourront pas demander Ă  leur employeur de leur accorder la contrepartie obligatoire en repos puisque les heures travaillĂ©es la journĂ©e de solidaritĂ© ne s’imputent pas sur le contingent annuel d’heures du cas pratique n°5Faits Un salariĂ© qui a Ă©tĂ© embauchĂ© le 1er juin 1997 a Ă©tĂ© licenciĂ© pour motif personnel le 1er avril 2020. Son prĂ©avis prend fin le 1er mai 2020. Il aimerait connaĂźtre le montant de l’indemnitĂ© lĂ©gale de licenciement auquel il peut prĂ©tendre. Il percevait 1500 euros par mois et avait Ă©tĂ© augmentĂ© le 1er janvier 2020 de 50 Sur le droit Ă  l’indemnitĂ© lĂ©gale de licenciementProblĂšme de droit Quelles sont les modalitĂ©s d’ouverture du droit Ă  l’indemnitĂ© lĂ©gale de licenciement ?Solution en droit Le salariĂ© titulaire d'un contrat de travail Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e, licenciĂ© alors qu'il compte 8 mois d'anciennetĂ© ininterrompus au service du mĂȘme employeur, a droit, sauf en cas de faute grave, Ă  une indemnitĂ© de droit Ă  cette indemnitĂ© est donc subordonnĂ© au respect de plusieurs conditions Condition tenant au type de contrat le salariĂ© doit d’abord avoir conclu un contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e;Condition tenant Ă  l’anciennetĂ© pour les licenciements intervenus aprĂšs le 22 septembre 2017, le salariĂ© en contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e doit avoir au moins 8 mois d’anciennetĂ© ininterrompus dans l’ la Cour de cassation, l’anciennetĂ© s’apprĂ©cie, pour le droit Ă  l’indemnitĂ© lĂ©gale de licenciement, au moment de la rupture du contrat de travail et non au moment de la fin du prĂ©avis Soc. 14 fĂ©vrier 1996, n° tenant au motif de la rupture du contrat de travail le salariĂ© perd le droit au bĂ©nĂ©fice de l’indemnitĂ© de licenciement lorsqu’il est licenciĂ© pour faute grave ou pour faute en l’espĂšce Jean BLONBLON a Ă©tĂ© embauchĂ© le 1er juin 1997 et son contrat a Ă©tĂ© rompu le 1er avril salariĂ© remplit la condition tenant Ă  l’anciennetĂ© puisqu’il avait 22 annĂ©es et 10 mois d’anciennetĂ© au moment de son nous indique qu’il s’agit d’un licenciement pour motif personnel sans prĂ©ciser s’il s’agit d’un licenciement disciplinaire pour faute grave ou pour faute lourde. En l’absence d’une telle prĂ©cision, on considĂ©rera que le salariĂ© n’a pas Ă©tĂ© licenciĂ© pour faute grave ou pour faute le salariĂ© a droit Ă  l’indemnitĂ© lĂ©gale de Sur le calcul de l’indemnitĂ© lĂ©gale de licenciementProblĂšme de droit Quelles sont les modalitĂ©s de calcul du droit Ă  l’indemnitĂ© lĂ©gale de licenciement ?Solution en droit L’indemnitĂ© ne peut ĂȘtre infĂ©rieure Ă  – 1/4 de mois de salaire par annĂ©e d’anciennetĂ© pour les annĂ©es jusqu’à dix ans ;– 1/3 de mois de salaire par annĂ©e d’anciennetĂ© pour les annĂ©es Ă  partir de dix ans C. trav., art. R. 1234-2.Le calcul de l'indemnitĂ© prend Ă©galement en compte l'annĂ©e en du salaire Ă  prendre en considĂ©ration pour le calcul de l'indemnitĂ© de licenciement, il s’agit, selon la formule la plus avantageuse pour le salariĂ©, soit 1° de la moyenne mensuelle des douze derniers mois prĂ©cĂ©dant le licenciement, ou lorsque la durĂ©e de service du salariĂ© est infĂ©rieure Ă  douze mois, la moyenne mensuelle de la rĂ©munĂ©ration de l'ensemble des mois prĂ©cĂ©dant le licenciement;2° du tiers des trois derniers mois. Dans ce cas, toute prime ou gratification de caractĂšre annuel ou exceptionnel, versĂ©e au salariĂ© pendant cette pĂ©riode, n'est prise en compte que dans la limite d'un montant calculĂ© Ă  due proportion art. R. 1234-4.L'anciennetĂ© du salariĂ© pour le calcul de l'indemnitĂ© lĂ©gale de licenciement s'apprĂ©cie Ă  l'expiration du prĂ©avis, qu'il soit exĂ©cutĂ© ou que le salariĂ© en ait Ă©tĂ© dispensĂ© par l'employeur Soc. 30 mars 2005, contrairement au droit Ă  l’indemnitĂ© de licenciement pour lequel l’anciennetĂ© s’apprĂ©cie au moment de la notification du en l’espĂšce Le salariĂ© comptera 22 annĂ©es et 11 mois d’anciennetĂ© au moment de la fin de son salaire Ă  prendre en compte correspond au tiers des trois derniers mois car il a Ă©tĂ© augmentĂ© de 50 euros par mois Ă  compter du 1er janvier salaire est donc de 1550 * 3 * 1/3 soit 1550 lĂ©gale de licenciement sera donc de 1 550 x 1/4 x 10 ans = 3875 euros pour les 10 premiĂšres annĂ©es1 550 x 1/3 x 12 ans = 6 200 euros pour les 12 annĂ©es aprĂšs la 10Ăšme annĂ©e1 550 x1/3 x 9/12 = 473 euros pour les 11 derniers mois calculĂ©s au prorataMontant total 10 548 eurosCas pratique corrigĂ© en Droit du travail en vidĂ©o lesaventures de sherlock holmes film swgoh mace windu team izhak snoozy Ăąge cas pratique corrigĂ© droit du travail l3 pdf. 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Endéfinitive, la démarche du cas pratique consiste en un syllogisme qui, à partir d'une situation de fait et en passant par une rÚgle de droit, conduit à la solution du cas concret. En ce qui concerne la forme de cet exercice, elle est empreinte de liberté. Tout juste signalera-t-on que si plusieurs questions sont posées dans le cas, il est de bonne méthode d'y répondre
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Dansla plupart des cas, les obligations prescrites par les rĂšgles impĂ©ratives du Code du Travail reçoivent des sanctions civiles (amendes, indemnitĂ©s et dommages intĂ©rĂȘts) et ou pĂ©nales
CorrigĂ© du cas pratique – Pouvoir de l’employeuret contratLe cas de Monsieur Bongrain Monsieur Bongrain, conseiller technique, a subi un changement de sonlieu de travail. Une des clauses de son contrat prĂ©voyait une mobilitĂ©possible entre la rĂ©gion parisienne et le nord-ouest de la sa femme ayant Ă©tĂ© victime d’un accident, il doit s’occuperseul de ses trois pose la question de savoir si ce changement de son lieu de travailconstitue une modification de contrat de travail ou un changement de sesconditions de travail, selon la distinction dressĂ©e par l’arrĂȘt Le Berre juill. 1996.En prĂ©sence d’une clause de mobilitĂ©, cette question revient d’abord Ă s’intĂ©resser Ă  la validitĂ© de ValiditĂ© de la clause de mobilitĂ©La clause de validitĂ© Ă©tait-elle valide ? A. En droit Les clauses de mobilitĂ© doivent rĂ©pondre Ă  deux conditions ellesdoivent fixer avec prĂ©cision leur Ă©tendue gĂ©ographique Cass. soc. 12juillet 2006, Bull. civ. n° 241, et elles ne peuvent pas confĂ©rer Ă l’employeur le pouvoir d’en Ă©tendre unilatĂ©ralement la portĂ©e Cass. soc. 7juin 2006.
Unpetit cours introductif de 30 mins est ensuite dispensĂ© pour poser les bases du droit europĂ©en, suivi par des petites questions. Le premier cours et tous les suivants se finissent par un commentaire d'arrĂȘt/dissertation ou cas pratique (si droit matĂ©riel) que l'Ă©lĂšve devra faire et m'envoyer au maximum deux jours avant le prochain
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New video coming on Monday ♚. exercice de droit fiscal corrigĂ©. by. 31 Mayıs 2022 in prix lisseuse Bonjour, je suis Ă©tudiant en premiĂšre annĂ©e de DUT GEA, 2Ăšme semestre et je dois faire une Ă©tude de cas =cas pratique je prĂ©sume Ă  partir du texte suivant M. Marcel est un passionnĂ© de mĂ©canique et de voitures anciennes. Il possĂšde deux vieilles voitures qu'il restaure pendant ses jours de congĂ©. Pour trouver des piĂšces, il parcourt les brocantes et les salons spĂ©cialisĂ©s dans toute la France. Il a mĂȘme créé un BLOG sur Internet, BLOG sur lequel il prodigue des conseils et propose aux passionnĂ©s comme lui de les aider Ă  trouver des piĂšces rares. Ainsi depuis plus d'un an, lors de ses dĂ©placements sur les brocantes et salons, il achĂšte les piĂšces qui lui ont Ă©tĂ© demandĂ©es et il les revend aux personnes qui l'ont contactĂ©es, ce qui lui permet de financer, largement, ses dĂ©placements. Toutefois, il doit faire face Ă  un certain nombre de difficultĂ©s. En premier, il a expĂ©diĂ© Ă  la sociĂ©tĂ© GARAGE DU TACOT, SARL spĂ©cialisĂ©e dans la rĂ©novation, plusieurs piĂšces mĂ©caniques pour un modĂšle de voiture de 1930. Il n'a reçu que la moitiĂ© du paiement, soit 1500€. Il contact le Garage par tĂ©lĂ©phone. Le gĂ©rant lui rĂ©pond que les piĂšces ne sont pas conformes Ă  ce qui avait Ă©tĂ© demandĂ©, qu'elles sont de mauvaise qualitĂ©, qu'elles ne valent pas plus de 150 € et il rĂ©clame le remboursement de 1350€ en menaçant M. Marcel de le poursuivre devant le tribunal de COMMERCE. est surpris. Il est certain d'avoir livrĂ© ce qui lui a Ă©tĂ© demandĂ©. Les messages reçus sur le BLOG l'attestent. question 1 Au regard de la dĂ©finition du commerçant, pensez-vous que le tribunal de Commerce est bien compĂ©tent dans cette affaire? question 2 M. Marcel peut-il utiliser les messages reçus sur son BLOG pour prouver ses droits? Voila, on me donne 3 points Ă  respecter dans la mĂ©thodologie de l'Ă©tude du cas 1 - Exposer les faits 2 - Le droit applicable dĂ©gager le ou les problĂšmes juridiques. 3 - la solution Je vous remercie d'avance d'accepter de m'aider Bonjour, J'ai d'abord l'impression que votre prof n'a pas Ă©tĂ© trop vache avec vous, le cas est trĂšs facile Ă  comprendre contrairement Ă  leurs habitudes de tout complexifier pour faire exprĂšs de perdre les Ă©tudiants dans des faits multiples. Et qui plus est, il vous a mĂȘme formulĂ© une question trĂšs proche d'une question de droit que vous auriez dĂ» formuler. J'aurais aimĂ© personnellement que vous commenciez d'abord Ă  dire ce que vous en penser vous-mĂȘme avant que l'on n'essaye de vous aider. On n'est lĂ  que pour soutenir votre travail. Pour ce qui est de la premiĂšre question, je vous propose de lire les premiers articles du code de commerce ainsi peut-ĂȘtre de connaĂźtre la notion de commerçant de fait. Pour l'autre de vous intĂ©resser Ă  ce qui se trouve dans le Code civil sur la preuve, ou si vous souhaiter retenir la dĂ©finition de commerçant, de vous intĂ©resser Ă  la notion de "preuve par tous moyens". Et surtout de ce que vaut une preuve Ă©lectronique et de quelle maniĂšre la faire valoir. Bon courage, en espĂ©rant que vous nous proposerez un dĂ©but de rĂ©ponse. Bonjour, tout d'abord merci de me rĂ©pondre. C'est le premier cas pratique que je fais donc je suis un peu perdu et ne sais pas comment m'y prendre. NĂ©anmoins je vais essayer et je vous demande d'ĂȘtre indulgent car j'ai beaucoup de mal D dĂ©jĂ  concernant l'exposition des faits j'ai l'impression de réécrire le texte... M. Marcel possĂšde un blog sur internet comme moyen de contact, afin d'y revendre des piĂšces d'automobile pour couvrir largement ses frais de dĂ©placement. Il a cĂ©dĂ© des piĂšces mĂ©talliques Ă  la SARL garage du Tacot qui lui a restituĂ© que la moitiĂ© du paiement, soit 1500 €. Le gĂ©rant se plaint d'avoir reçu des piĂšces dont la valeur ne correspondent pas Ă  celles qu'il a demandĂ© sur le blog de M. Marcel. Il Ă©value les piĂšces reçues Ă  150€ maximal. De plus, le gĂ©rant le menace d'une poursuite judiciaire devant le tribunal de Commerce dans le but d'un remboursement de 1350€. M. Marcel possĂšde son blog comme moyen de tĂ©moignage. le droit applicable Ici, nous ne savons pas si M. Marcel est immatriculĂ© au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©sRCS, s'il possĂšde un n° de siret. Nous ne pouvons donc affirmer que M. Marcel soit un commerçant. D'autre part nous pouvons nous interroger sur le fait que le tribunal de Commerce soit compĂ©tent pour traiter cette affaire. Nous pouvons formuler l'hypothĂšse que le gĂ©rant, tout comme M. Marcel soient tous les deux malhonnĂȘtes, ne vaudrait-il pas que cette affaire soit traitĂ© par un expert en mĂ©canique? Enfin, entres commerçants, la preuve Ă©lectronique est-elle possible afin de rĂ©soudre ce litige? 3- la solution Selon l'article 121-1 du Code de Commerce, "Sont commerçants, ceux qui exercent des actes de commerce et en font leur profession habituelle". Si M. Marcel n'est pas immatriculĂ© au RCS, il ne peut bĂ©nĂ©ficier du droit commercial et il ne sera pas considĂ©rant comme un commerçant. Or, le tribunal de Commerce possĂšde comme compĂ©tence matĂ©rielle de traiter les litiges relatifs aux engagements entre commerçants et sociĂ©tĂ©s commerciales. Dans ce cas, le tribunal de commerce ne serait pas compĂ©tent pour traiter cette affaire. En revanche, si possĂšde un n° de siret, il possĂšde un droit commercial et peut donc prĂ©tendre ĂȘtre appelĂ© commerçant. Dans cette hypothĂšse, le tribunal de commerce pourra traiter cette affaire. La preuve d’un acte portant sur une somme supĂ©rieure Ă  1 500 € se fait en principe par Ă©crit article 1341 du Code civil. Par exception Ă  cette disposition, l’article 110-3 du Code de commerce dispose Ă  l’égard des commerçants, les actes de commerce peuvent se prouver par tous les moyens Ă  moins qu’il n’en soit autrement disposĂ© par la loi ». En somme, M. Marcel peut en toute lĂ©galitĂ© utiliser les messages inscrits sur son blog pour prouver ses droits. VoilĂ , j'espĂšre que vous saurez me mettre dans le bon chemin^^ a bah tient c est rigolo j ai eu le mĂȘme a faire pour la semaine derniĂšre je propose maintenant celui si qui est la suite type la passion Ă©tant trop forte pour monsieur marcel souhaite dĂ©velopper son activitĂ© et il voudrait ouvrir, Ă  Bourges, une boutique spĂ©cialisĂ©e dans les piĂšces de voitures anciennes. Pour s'occuper de celle-ci et pour l'inscription au RCS, plusieurs solutions sont possibles. En premier lieu il a pensĂ© assurĂ© lui mĂȘme la gestion, mais, dans le cadre d'une rĂ©orientation professionnelle, il vient de rĂ©ussir un concours administratif et donc il va rentrer dans la fonction publique. A dĂ©faut, il souhaiterait y faire travailler son fils de 16 ans qui vient d'obtenir son BEP de mĂ©canique. ENFIN, il est Ă©galement prĂȘt a faire confiance a MR YANG, un ami chinois avec lequel il est en relation par internet depuis plusieurs annĂ©es et qui souhaite venir en FRANCE avec toute sa famille. QU'EN PENSEZ VOUS? Haha, donc on a les mĂȘmes fascicules ou programme en Droit des Affaires ; J'ai finalement eu la correction du premier cas pratique et j'ai mieux compris ce qui n'allait pas. Alors, voilĂ  ce que j'ai fait au brouillon pour le 2Ăšme cas pratique dont le texte est celui du message de Varesh Osha. Faits M. Marcel souhaite ouvrir une boutique consacrĂ©e aux piĂšces de voitures anciennes. Pour cela, il projette de s'inscrire au RCS. Il prĂ©voit d'assurer la gestion dans le cadre d'une rĂ©orientation professionnelle. Il a rĂ©cemment rĂ©ussi un concours administratif et va s'engager dans la fonction publique. En somme, il souhaite que son fils, mineur de 16 ans possĂšdant un BEP mĂ©canique,y travaille. Enfin, il souhaite intĂ©grer son ami chinois M. Yang en France avec toute sa famille, pour l'aider Ă  faire le commerce. questions de droit/ droit applicable Les conditions prĂ©sentĂ©es par M. Marcel sont-elles suffisantes et possibles pour exercer le commerce? Il s'agira de plus de savoir dans quel cas il est possible ou non pour un mineur de faire le commerce. Enfin, M. Yang peut-il librement faire le commerce en France et y rĂ©sider? Sera-t-il contraint Ă  des obligations? Solution Dans le cas d'un concours administratif, M. Marcel peut faire une demande d'enregistrement au RCS et ĂȘtre prĂ©sumĂ© commerçant. NĂ©anmoins, en rentrant dans la fonction publique, il se retrouverait dans l'incapacitĂ© de faire le commerce pour cause d'incompatibilitĂ©. En effet, M. Marcel exercerait une profession incompatible Ă  l'exercice du commerce. Concernant son fils, il est mineur de 16 ans et par dĂ©faut, il est incapable de faire le commerce. En revanche, il possĂšde l'Ăąge de faire une demande d'Ă©mancipation, Ă  faire au prĂšs du juge des Tutelles ou du prĂ©sident du tribunal de grande instance. Si M. Marcel parvient Ă  faire de son fils, un mineur Ă©mancipĂ©, ce dernier aura la capacitĂ© de jouissance, d'exercice mais la capacitĂ© commerciale. S'il veut devenir commerçant, il devra suivre l'article 121-2 du Code de Commerce "Le mineur Ă©mancipĂ© peut ĂȘtre commerçant sur autorisation du juge des Tutelles au moment de la dĂ©cision d'Ă©mancipation et du prĂ©sident du TGI s'il formule cette demande aprĂšs avoir Ă©tĂ© Ă©mancipĂ©." Ă©tant Ă©tranger, s'il souhaite rĂ©sider en france, aura deux obligations. Il devra se munir d'une carte de rĂ©sident et de commerçant au Consulat de France de son pays d'origine puis au prĂ©fet. Voila, j'espĂšre ĂȘtre sur la bonne voie et que ça aura pu Ă©ventuellement vous aider. N'hĂ©sitez pas Ă  poster des conseils pour me corriger s'il vous plaĂźt Je souhaiterai avoir des avis ou un corrigĂ© sur mon travail afin de mieux me prĂ©parer Ă  l'examen et m'amĂ©liorer dans la matiĂšre de droit commercial. Cas pratique I. Premier dossier Monsieur PESSIMISTE exploite un commerce de vente de cycles, LE TOUR DE France, depuis une dizaine d’annĂ©es. Il se trouve aujourd’hui face Ă  deux difficultĂ©s. Un concurrent, Monsieur LE GIRO, vient de s’installer dans la commune voisine et clame Ă  tort et Ă  travers » qu’il a le meilleur matĂ©riel cycliste de la rĂ©gion. Cela ne plait pas du tout Ă  Monsieur PESSIMISTE qui voit d’ailleurs son chiffre d’affaires baisser ces derniers temps. Ensuite, l’un de ses employĂ©s, Monsieur FILOU, qui avait quittĂ© son entreprise il y a quelques semaines vient d’ĂȘtre engagĂ© par Monsieur LE GIRO, et ce au mĂ©pris de la clause de non-concurrence qui figurait dans son contrat de travail. Monsieur PESSIMISTE aimerait savoir s’il peut faire sanctionner Monsieur LE GIRO pour les propos qu’il tient et s’il dispose d’une quelconque action face Ă  l’attitude de son ancien salariĂ©. Faits Monsieur PESSIMISTE vend des cycles depuis une dizaine d’annĂ©es. Un concurrent, Mr GIRO s’installe dans la commune voisine et clame Ă  tort et travers » qu’il a le meilleur matĂ©riel de cycliste de la rĂ©gion. Mr PESSIMISTE prend un coup et voit son Chiffre d’affaires baissĂ©. Un de ses employĂ©s Mr FILOU quitte son entreprise pour travailler comme hasard chez Mr GIRO et ce au mĂ©pris de la clause de non concurrence qui Ă©tait dans son contrat. Qualification juridique des faits Un commerçant vend des cycles depuis des annĂ©es. Un concurrent fait surface et par cette prĂ©sence lui fait perdre un Chiffre d’affaires important. Un des employĂ©s du commerçant quitte sa sociĂ©tĂ© pour travailler chez ce concurrent en question et ce au mĂ©pris de la clause de non concurrence qui Ă©tait dans son contrat. ProblĂšme de droit Un commerçant peut-il demander Ă  sanctionner l’acte de son concurrent qui se vante de son matĂ©riel qualifiĂ© de meilleur ? Un employeur peut-il intenter une action en justice contre son ex-salariĂ© allant travailler chez le concurrent voisin ? Solution Dans ce cas, nous sommes en prĂ©sence d’un acte de commerce par nature entre deux commerçants. Un commerçant ayant subi un prĂ©judice du fait des agissements trop exagĂ©rĂ©s d’un nouveau concurrent voisin, peut l’assigner et demander la rĂ©paration du prĂ©judice par des dommages-intĂ©rĂȘts. Il s'agit ici de parler d’un acte de concurrence dĂ©loyale du concurrent. Indirectement, on pourrait penser Ă  des procĂ©dĂ©s de dĂ©nigrement. Mais la jurisprudence exige que certaines conditions soient rĂ©unies pour sanctionner ce comportement dĂ©loyal. En prĂ©sence d'une clause de non concurrence, il faut savoir que commet une faute contractuelle, le salariĂ© qui va travailler chez la concurrence alors qu'il a une clause de non concurrence dans son contrat de travail. L'employeur qui veut embaucher un salariĂ©, a l'obligation de se tenir informĂ© sur la clause de non concurrence, sinon il engagera sa responsabilitĂ© dĂ©lictuelle. bonjour...heum je suis etudiante en premiere annĂ©e en GLT et j aimerais avoir votre aide sur ce cas pratique car c une nouvelle matiere pr Lors d'une pause, deux etudiants de votre campus engagent une discussiin portant sur le droit en gĂ©nĂ©ral et le droit commercial en particulier. Ne parvenant pas Ă  s'accorder sur quelques points debattus,ils s'en remettent Ă  vous pour les eeclairer sur les piints suivants 1- Tout le monde peit-il faire du commerce et peut- on tout commercer? 2- Qu'est ce fait la specificitĂ© d'un commercant? 3- Un etranger peut-il ĂȘtre commerçant au Cameroun? le principe est la libertĂ© de commerce c'est Ă  dire que tous le monde peut devenir commerçant s'il n'est pas dĂ©clarĂ© incapable par la loi mais la loi a posĂ©e quelques limites tenant Ă  la personne du commerçantcapacitĂ© commerciale Ă  l'activitĂ© exercĂ©eactivitĂ© soumise Ă  l'autorisation administrative ou activitĂ© qui nĂ©cessite une compĂ©tence personnelle. Sont commerçant ceux qui accomplissent des actes de Ă  titre indĂ©pendant et dans un but lucratif et en font leur profession habituelle art 1-1 Code du commerce malgache et art premier code de commerce français. JE SUIS Ă©tudiante de 2Ă©me annĂ©e DEUG j'aimerais bien avoir votre aide pour ce cas trois amies envisagent de crĂ©er une sociĂ©tĂ© pour confectionner des gĂąteaux d'anniversaire et autres MLLE X 22ANS dispose d'une somme de 20000dh qu'elle va investir elle fournira aussi une camionnette MLLE Y 15ANS pense avoir apporter 30000dh MLLE Z 25ANS propose d'apporter son avoir faire de pĂątissiĂšre il vous est demandĂ© de - verifier les Ă©lements du contrat de sociĂ©tĂ© s'ils existent - de renseigner les trois amies sur la forme de sociĂ©tĂ© a choisir je vous remercie d'avance Bonjour, D'abord on dit un petit bonjour par courtoisie. Vous ĂȘtes sĂ»re d'ĂȘtre Ă©tudiante en France ? Il me semble que le DEUG n'existe plus depuis un certain temps. En plus vous parlez de sommes en dh ?? De toute façon, il faut un minimum de travail de votre part pour que l'on puisse vous rĂ©pondre. S'il s'agit de droit français, je vous encourage Ă  vous plonger dans le code civil articles 1832 et suivants. Vous y trouverez des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse. Cordialement JG __________________________Joaquin Gonzalez Master 1 en droit des affaires Conseil d'entreprise Avant de poster, lire la charte du forum Stp qui peut me aide a cette cas pratique hamid lahlou et abdelkader ziraoui , amis de la facultĂ© , aprĂšs avoir obtenu leur licence , ils veulent se lancer dans les affaire . abdelkader, de la rĂ©gion de sidi hrazem repend une exploitation agricole familiale et se lance dans la culture des lĂšgumes bio, quand Ă  son ami hamid lahlou, il dĂšcide d'acheter les produits bio de ziraoui et les revendres dans une plate forme comnercial ĂĄ fĂšs , qu'il a louĂš pour cinq ans 1Question quelle est la situation juridique de chacun des deux commerçants , comment et pourquoi ? Stp est ce que tu peut m'aide Bonjour Je veux bien vous aider, mais le problĂšme c'est que je vais citer des articles des codes français. Or apparemment, vous ĂȘtes marocaine. Mais Ă  mon avis, le principe doit sans doute ĂȘtre le mĂȘme dans nos deux pays, Ă  vous de chercher les sources correspondantes dans votre droit. Article L121-1 du code de commerce français"Sont commerçants ceux qui exercent des actes de commerce et en font leur profession habituelle". Il faut donc vĂ©rifier si ses conditions sont remplies pour chacun des protagonistes. Abdelkader cultive des lĂ©gumes. Il ne s’agit pas d'un acte de commerce mais plutĂŽt d'une activitĂ© agricole au sens de l'article L311-1 du Code rural et de la pĂȘche maritime français. Cet article dĂ©finit les activitĂ©s agricoles comme celles "correspondant Ă  la maĂźtrise et Ă  l'exploitation d'un cycle biologique de caractĂšre vĂ©gĂ©tal ou animal et constituant une ou plusieurs Ă©tapes nĂ©cessaires au dĂ©roulement de ce cycle". Abdelkader n'est pas un commerçant mais un agriculteur ou exploitant agricole. Hamid, lui achĂšte les lĂ©gumes d’Abdelkader pour les revendre. Il effectue une activitĂ© de nĂ©goce achat-revente. L'article L110-1 du code de commerce français Ă©nonce que "La loi rĂ©pute actes de commerce 1° Tout achat de biens meubles pour les revendre". C'est exactement ce que fait Hamid, il effectue donc bien des actes de commerce. Reste Ă  savoir s'il en fait sa profession habituelle. Étant donnĂ©, qu'il revend les lĂ©gumes dans une plate forme commerciale louĂ©e pour cinq ans, on en dĂ©duit qu'il fait de la revente de lĂ©gumes sa profession habituelle. Hamid est bel et bien un commerçant. En rĂ©sumĂ©, seul Hamid est un commerçant, tandis qu'Abdelkader est un agriculteur. Comme vous pouvez le voir j'ai rĂ©solu le problĂšme en droit français. Il est fort probable que la solution serait la mĂȘme au Maroc. Il vous reste Ă  trouver les textes marocains car si vous citez les codes français, ça ne va pas le faire. __________________________ Charte du forum Attendus filiĂšre droit Les Ă©tudes de droit, c'est quoi ? MĂ©thodologies MĂ©thodes de travail Sites utiles pour vos Ă©tudes Logement Ă©tudiant Job Ă©tudiant Études Ă  distance AnnĂ©e de cĂ©sure Service civique Bonjour Merci beaucoup monsieur Mais quand je suis une Ă©tudient marocain je suis oblige de justifier ma reponse par le code de commerce marocain est tu peut me donne quels sont les articles marocain qui explique cette cas pratique et merci autre fois Monsieur stp quel est la mĂšthode que je peut utilise pour repond a un cas pratique introduction, developement, solution ou conclusion et merci d'avance Bonsoir ok monsieur et merci bcp autre fois I- CAS PRATIQUE DE DROIT DU TRAVAIL (12 POINTS) L'entreprise SARL NUX emploie prĂšs de 100 personnes dans le secteur agro-alimentaire des fruits secs. Un poste de DRH (directeur

Vous trouverez dans cet article un exemple de cas pratique en Droit du travail intĂ©gralement rĂ©digĂ©. Ces exercices corrigĂ©s de droit civil - Licence 2 sont extrait du manuel Annales de droit civil - Droit des obligations » Cliquez ICI afin de vous procurer ce manuel. EPREUVE DE DROIT PENAL DISSERTATION 2012. CorrigĂ© du cas pratique de droit civil . Document autorisĂ© Code civil. Il s'agit de deux 2 cas pratique et d'une dissertation entiĂšrement corrigĂ©s. Civ. Ce cas pratique a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par une Ă©tudiante en L2 Droit Ă  l'UniversitĂ© de Nanterre. Droit commercial - Fonda - L2S4. Pour consulter le cours de droit administratif gĂ©nĂ©ral ivoirien, Cliquez Cas pratique extrait de l'ouvrage "Droit des obligations" publiĂ© chez Gualino une marque de Lextenso dans la collection Annales corrigĂ©es et commentĂ©es. Exemple de cas pratique en droit administratif sur la faute personnelle, la faute de service et le cumul de fautes. Nancy L2 - 2006 - cas pratique corrigĂ©. Civ. Cas pratique corrigĂ©. Cas pratique sur les actes administratifs Les grands arrïœȘts du droit administratif S4 TD droit administratif 2 - correction Droit administratif 2 - Notes de cours 1 ArrïœȘts des TD de droit administratif 2 L'incendie se propage Ă  d'autres vĂ©hicules en stationnement, dont celui de Jean BLONBLON. La commission de choix de sujets a rĂ©digĂ© cette proposition de corrigĂ©, Ă  partir des .. 3 e, 7 novembre 1990 Bull. III, n° 140 ; Civ. Elle a obtenu la note de 18/20. Monsieur X de nationalitĂ© marocaine, et Monsieur Y de nationalitĂ© française, rĂ©sident tous les deux en France. Veuillez traiter l'un des deux sujets suivants. intervention chirurgicale Ă  l'Å"il droit. Le Cas pratique corrigĂ© en PDF inclut Cas pratique en Droit civil intĂ©gralement rĂ©digĂ© et corrigĂ© 17 pages 3 sous cas pratiques relatifs Ă  un thĂšme spĂ©cifique du programme d'Introduction au droit. La loi du 5 juillet 1996 pose trois critĂšres. Une voiture qui passait Ă  ce moment lĂ , Ă  sĂ©vĂšrement fauchĂ©e ce dernier. Des conseils pratiques et exemples pour faciliter la comprĂ©hension. Il s'agit d'un cas pratique, d'un commentaire d'article et d'un commentaire d'arrĂȘt en droit commercial OHADA. Aucun sujet ne peut donc ĂȘtre mis en ligne pour ces matiĂšres. Il s'agit de deux dissertions juridiques et d'un cas pratique. exemple de cas pratique corrigĂ© en droit civil l1 pdf. Droit administratif — V. DONIER 2017-2018 — semestre 1 — session 1 DurĂ©e 3h Aucun document autorisĂ© Vous traiterez au choix soit le sujet de dissertation sujet no 1, soit les cas pratiques sujet 1102. Voici trois exercices corrigĂ©s de droit administratif qui vont vous aider Ă  mieux vous exercer. Les soucis de M. Stanislas. MatiĂšres en majeure Droit administratif L2/SĂ©rie 1/2010-2011/ Sem 1/ JFB §2. A la suite d'une manifestation qui a dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©, le Maire de la Ville de Bordeaux a profitĂ© de la promulgation d'une loi pour interdire toutes les manifestations jusqu'Ă  nouvel ordre dans le pĂ©rimĂštre communal. 1. Les Ă©tapes du cas pratique. Recherche parmi 272 000+ dissertations. Vous vous focalisez sur le consentement. Pour une meilleure comprĂ©hension de la mĂ©thodologie du cas Pratique, lisez attentivement le texte ci-dessous et la correction 
 La sociĂ©tĂ© Eurobeton a passĂ© commande . TD Droit de la famille SĂ©ance 2 La formation du mariage - CorrigĂ© du CP Sujet RĂ©soudre le cas pratique suivant Margot a eu un vĂ©ritable coup de foudre pour BenoĂźt. J'espĂšre que cela vous aidera pour rĂ©diger vos cas pratiques. Étude de cas Cas pratique sur la responsabilitĂ© contractuelle. Bonne lecture ! La mĂ©thodologie du cas pratique en droit avec exercice corrigĂ© - 2022 Exercice incontournable des Ă©tudes de droit, le cas pratique semble simple sur le papier. Cliquez sur une matiĂšre pour obtenir les annales par annĂ©e universitaire. L'exercice de son droit de propriĂ©tĂ© ne peut ĂȘtre abusif. 1. Cet accident entraĂźne d'importantes blessures mais Victor refuse tous soins ou suivi psychologique. 1 M. Stanislas, retraitĂ©, a des soucis avec sa fille Muriel qui vient de subir une. en 2020 par jurixio. Un employĂ© dans une sociĂ©tĂ© de photocopies et de bureautique se dispute violemment avec son ami RenĂ©. pourparlers. 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En effet, son Ă©tat s'est brutalement dĂ©gradĂ© depuis. Renan sortait d'un cocktail ivre, il a traversĂ© la chaussĂ©e alors que Le feu des piĂ©tons Ă©tait rouge. NB Ces exercices corrigĂ©s de procĂ©dure civile - Licence 3 sont extrait du manuel Annales de procĂ©dure civile - Licence III » Cliquez ICI afin de vous procurer ce manuel. Document autorisĂ© Code civil. Veuillez traiter l'un des deux sujets suivants. Suite Ă  de nombreux cambriolage dans sa rĂ©gion M. Faitout, commerçant, dĂ©cide de faire installer un systĂšme d'alarme dans son magasin qui se situe au rez-de-chaussĂ©e de sa maison. Suiet no 1 dissertation Le juge administratif, un acteur du contrĂŽle de lĂ©galitĂ© Suiet n02 cas pratiques J'espĂšre que cela vous aidera pour rĂ©diger vos cas pratiques. Document autorisĂ© Code civil / DurĂ©e de l'Ă©preuve 1 heure. Voici pour vous 3 exercices corrigĂ©s de procĂ©dure civile. Droit commercial - Fonda - L2S4. CorrigĂ© du cas pratique de droit civil . Cas pratique loi Badinter Victor, retraitĂ© dĂ©pressif dĂ©cide de faire du parapente. Il s'agit d'une dissertation juridique et de deux cas pratiques entiĂšrement corrigĂ©s. La sociĂ©tĂ© Eurobeton aimerait connaĂźtre ses droits, ce qui invite Ă  envisager la validitĂ© des contrats I . Il n'a donc pas pu s'interroger sur les caractĂ©ristiques 9 Droit des obligations E. Naudin SĂ©ance n° 5 L'objet CorrigĂ© 2009-2010 TD L2 S3 qu'il estime essentielles, et a fortiori, les consigner dans le contrat. Jusque-lĂ , les symptĂŽmes se manifestaient par des tro. Fiche d'arrĂȘt - L'arrĂȘt Franck du 2 . PrĂ©sentation Marie est une jeune fille turbulente Ă  qui il arrive souvent des pĂ©ripĂ©ties. Semestre 3. Les soucis de M. Stanislas. Droit administratif L2 Contentieux international M1. La derniĂšre en date . Vous avez d'abord l'Ă©noncĂ© du cas pratique retranscrit, puis la correction dĂ©taillĂ©e. L'article 1382 du code civil Ă©nonce que Tout fait quelconque de l'Homme, qui cause a autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivĂ© Ă  le rĂ©parer. Les codes annotĂ©s mais non commentĂ©s sont autorisĂ©s. Avant d'aborder plus en dĂ©tails la mĂ©thodologie du cas pratique, vous devez vous souvenir d'une chose l'objectif du cas pratique est de donner une solution Ă  un problĂšme de droit. DĂšs lors, une action contre un empiĂštement mĂȘme minime ne peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un abus de droit Civ. Il faut vĂ©rifier si l'erreur est excusable et si l'erreur est comune. Messieurs X et Y avaient voulu se marier, mais le ministĂšre public a formĂ© opposition Ă  leur mariage sur le fondement de l'article 55 de la Constitution, et de l'article 5 de la Convention franco-marocaine du 10 aoĂ»t 1981, relative au statut des personnes et de la famille . Nancy L2 - 2006 - cas pratique corrigĂ©. L'article 1383 du code civil Ă©nonce que chacun est . Hello ! Sa trajectoire est dĂ©viĂ©e par le vent et heurte un tracteur immobilisĂ© sur un champ. Nous vous remercions de ne pas le diffuser sur les rĂ©seaux sociaux. 1 M. Stanislas, retraitĂ©, a des soucis avec sa fille Muriel qui vient de subir une. Vous trouverez ci-dessous les archives des annales d'examen d'Alter Paris XII. ÉnoncĂ© du cas pratique III, n° 226 ; Versailles, 11 fĂ©vrier 2004 D. Or, celle-ci ne lui a pas fait fixer leur accord par Ă©crit. Les Ouvrages Indispensables Cet Ă©tĂ© Pour Le Crfpa2017. Dans une telle situation, l'article L221-18 du Code de la consommation dispose que Pour obtenir l'annale de droit administratif ivoirien, cliquez ICI. Pour mettre en application la mĂ©thodologie du cas pratique, je vous propose ci-dessous un exemple de cas pratique en droit des obligations. Ces exercices corrigĂ©s sont extraits de l'annale de droit administratif gĂ©nĂ©ral. Il souhaite obtenir l'annulation de ce contrat. ce cas pratique s'inscrivant dans le domene de la classification des biens ou plus precisement de la distinction des immeubles par destination me parait comme un outil permettant aux etudiants de L2 de mieux saisir le sens exate des immeubles par cas de Mr Pierre dans l'achat d'un domeme viticole nous rend compte de tout les aspects qui peuvent s'y presenter dans l'achat d'un . EPREUVE DE DROIT CIVIL CAS PRATIQUE 2020. Droit administratif — V. DONIER 2017-2018 — semestre 1 — session 1 DurĂ©e 3h Aucun document autorisĂ© Vous traiterez au choix soit le sujet de dissertation sujet no 1, soit les cas pratiques sujet 1102. 29 juillet 2020. Étude de cas Cas pratique de procĂ©dure civile. Des Ă©tapes Ă  respecter, un ordre bien prĂ©cis, un raisonnement logique
 et le tour est jouĂ© ! NATURE DE LA RESPONSABILITE - loi de 1998 ne s'applique pas le produit est mis en circulation avant 1998 - responsabilitĂ© contractuelle pas de contrat entre victime et labo, mais en revanche, chaĂźne de contrats §2. Correction du cas pratique Correction du cas pratique n°1 Faits Un homme, encore mariĂ© mais en voie de divorce, conclu un contrat de courtage matrimonial avec une agence matrimonial. CAS PRATIQUE RÉDIGÉ EN L2 Isabelle dĂ©cide de profiter de sa journĂ©e de repos pour faire ses courses. Cas pratique corrigĂ© en droit de la responsabilitĂ© civile la responsabilitĂ© du fait des animaux Commentaire d'arrĂȘt - L'arrĂȘt Jand'heur, Chambres rĂ©unies, 13 fĂ©vrier 1930 Fiche d'arrĂȘt - L'arrĂȘt Franck du 2 dĂ©cembre 1941 de la Cour de cassation Fiche de jurisprudence - L'arrĂȘt Lemaire du 9 mai 1984 80-93481 Menu. Cas pratique Le droit du divorce Ă  l'Ă©preuve de la . » C'est vrai que la 2e annĂ©e de droit est une annĂ©e qui n'est pas facile, non seulement en raison de la . Droit administratif L2 Contentieux international M1. DurĂ©e 3 heures Epreuve du 27 avril 2017 1er . CORRECTION DU CAS PRATIQUE L'indemnisation des victimes d'accident de la circulation REMARQUE Le cas pratique est tirĂ© des exercices corrigĂ©s se trouvant sur la plate-forme en ligne de Dalloz. Sujets et corrigĂ©s en licence AES 1er semestre Macro-Ă©conomie Techniques quantitatives Droit constitutionnel MĂ©canismes comptables fondamentaux Introduction Ă  l'Ă©tude du droit et droit civil ProblĂšmes Ă©conomiques contemporains Anglais 2Ăšme semestre MicroĂ©conomie Techniques quantitatives . Gaston le propriĂ©taire du tracteur soutient quant Ă  lui qu'il n'a . L2 droit comment la rĂ©ussir ? Pour les sujets mis en ligne le corrigĂ©, lorsqu'il existe, est communiquĂ© Ă  la suite du sujet. LesCORRIGÉSsontCONFORMES aux attentes de votre professeur et Ă  ce que vous pouvez rĂ©aliser dans le temps imparti. Pour une meilleure comprĂ©hension de la mĂ©thodologie du cas Pratique, lisez attentivement le texte ci-dessous et la correction proposĂ©e. Il s'agit du sujet de droit civil de la licence 1 annĂ©e de droit de l'universitĂ© de Cocody Abidjan ; sujet de la session de dĂ©cembre 1992. Cas pratique 1 Faits en rentrant d'une soirĂ©e de dĂ©bauche, Boris, Valentin et Gustave, peu lucides, croisent Bruno avec un tĂ©lĂ©phone Ă  l'oreille et dĂ©cident de lui voler. Une prĂ©sentation claire et Ă©purĂ©e. Suiet no 1 dissertation Le juge administratif, un acteur du contrĂŽle de lĂ©galitĂ© Suiet n02 cas pratiques Sur le dĂ©lai de rĂ©tractation liĂ© Ă  la vente Ă  distance L'acheteur a contractĂ© sur internet c'est-Ă -dire Ă  distance, il s'agit alors d'un contrat conclu hors Ă©tablissement. Il faut prendre des actes de commerce, de façon habituelle et en faire sa profession. MISE EN OEUVRE DE LA RESPONSABILITE A. Fait gĂ©nĂ©rateur MĂ©thodologie Cas pratique derniers conseils pour l'examen de fin de semestre ; notes de contrĂŽle . dessin animĂ© mexicain coco; messagerie convergence; de l'univers clos au monde infini; avery agnelli si Ăš risposata; samsung a51 capteur d'empreinte Correction du cas pratique n°2 Faits Un vĂ©hicule en stationnement dans un parking prend feu. Vous ĂȘtes ici Accueil / Accueil / cas pratique droit civil corrigĂ© l2 Exemple de cas pratique corrigĂ© en procĂ©dure pĂ©nale garde Ă  vue, fouille. EPREUVE DE DROIT CIVIL CAS PRATIQUE 2021. Boris et Valentin se jettent sur Bruno, lui arrache le tĂ©lĂ©phone et le projettent au sol pendant que . Cas pratique 1/ En septembre 2018, Louise vous demande conseil, son Ă©poux Martin, ĂągĂ© de 42 ans, fils d'une riche famille d'industriels est atteint d'une maladie cĂ©rĂ©brale rare. Pour information, l'Ă©lĂšve pour lequel j'avais rĂ©digĂ© ce cas pratique, dans le cadre d'un cours particulier, a eu la note de 18/20. Traiter l'un des deux sujets suivants au choix I. ». Droit civil Cas pratique SĂ©ance n°4 - La responsabilitĂ© des commettants du fait de leurs prĂ©posĂ©s. La sociĂ©tĂ© Eurobeton a passĂ© commande par internet afin de s'Ă©quiper en ordinateurs pour la gestion e l'entreprise. La place du droit administratif au sein de l'ordre juridique 23 Comme on le sait la prĂ©sentation de l'ordre juridique est organisĂ©e autour de la distinction Ă  valeur d'ailleurs plus idĂ©ologique qu'instrumentale du droit privĂ© et du droit public. À titre liminaire, il convient de dĂ©terminer la loi applicable au contrat litigieux. Droit . 1- Dissertation juridique D- Exemple de cas pratique corrigĂ©. CORRIGE DU CAS PRATIQUE I. PRODUIT DE SANTE DEFECTUEUX §1. Relisez vos cours de droit commercial concernant cet aspect, vous y trouverez probablement des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse. Ainsi, quelques mois aprĂšs leur premier baiser, BenoĂźt a demandĂ© Ă  Margot de l'Ă©pouser il s'est mis Ă  genoux et lui a tendu la bague sertie de diamants qu'il avait hĂ©ritĂ© de son arriĂšre-grand-mĂšre . EPREUVE DE DROIT PENAL DISSERTATION 2014. brevet de technicien supĂ©rieur Ă©preuve d'Ă©conomie-droit Ă©lĂ©ments . Or, celle-ci ne lui a pas fait fixer leur accord par Ă©crit. Vous commencez Ă  parler des conditions de validitĂ© du contrat consentement, capacité . L'engagement de la responsabilitĂ© de Patrick sur le fondement de la responsabilitĂ© du fait personnel. Lors de la . Menu. Les codes annotĂ©s mais non commentĂ©s sont autorisĂ©s. La sociĂ©tĂ© Eurobeton a passĂ© commande par internet afin de s'Ă©quiper en ordinateurs pour la gestion e l'entreprise. En savoir plus sur l'ouvrage Consultez tous les sujets blancs Lextenso Ă©tudiant de L1, L2 et L3 Droit Pour aller plus loin Cas pratique corrigĂ© en droit du travail inspection du travail, modification du contrat de travail. Un cas pratique sur les vices du consentement. Il n'a donc pas pu s'interroger sur les caractĂ©ristiques 9 Droit des obligations E. Naudin SĂ©ance n° 5 L'objet CorrigĂ© 2009-2010 TD L2 S3 qu'il estime essentielles, et a fortiori, les consigner dans le contrat. Or la nullitĂ© de l'article 1161 Ă©tant vraisemblablement relative, elle ne pourrait pas ĂȘtre invoquĂ©e par les acquĂ©reurs dans ce cas de figure l'article 1161 protĂšge un intĂ©rĂȘt privĂ©, celui du reprĂ©sentĂ© qui n'a pas autorisĂ© le cumul des reprĂ©sentations, la nullitĂ© est donc relative selon l'article 1179 ; en ce sens G. Chantepie et M. Latina, La rĂ©forme du droit des . DurĂ©e 3 heures Epreuve du 27 avril 2017 1er . Son Ă©pouse, Louise, s'inquiĂšte et souhaiterait que des mesures de protection soient mise en place. Posted on June 1, 2022 by . MĂ©thodologie Cas pratique ; et correction de l'Ă©preuve de contrĂŽle continu ‱ SĂ©ance n°5 ThĂšmes Effets du contrat Ă  l'Ă©gard des tiers effet relatif du contrat & dĂ©rogations - ConsĂ©quences de l'inexĂ©cution Connaissances de base leçons 1 Ă  20 + 21 Ă  24. Je vous propose que vous lisiez d'abord l'arrĂȘt, avant de prendre connaissance de l'exemple de . Arborant le plus beau maillot de bain de l . Posted on June 1, 2022 by . NB Ces exercices de droit commercial sont extraits du document Annales de droit commercial ». EPREUVE DE DROIT PENAL DISSERTATION 2013. EPREUVE DE DROIT CIVIL CAS PRATIQUE 2019. Recherche parmi 272 000+ dissertations. Les Ă©tapes du cas pratique. dans cet article, il vous est proposĂ© trois exercices corrigĂ©s de droit commercial. Vous trouverez ci-dessous un exemple de commentaire d'arrĂȘt corrigĂ© en droit civil. Deux distributeurs distincts ont Ă©tĂ© sollicitĂ©s par internet d mais aucun n'a donnĂ© pleinement satisfaction. En voici donc la correction, qui est particuliĂšrement complĂšte. Vous trouverez ci-dessous les archives des annales d'examen d'Alter Paris XII. exemple de cas pratique corrigĂ© en droit des contratspartition star wars marche impĂ©riale trompette Credit Solution Experts Incorporated offers quality business credit building services, which includes an easy step-by-step system designed for helping clients build their business credit effortlessly. Les Ouvrages Indispensables Cet Ă©tĂ© Pour Le Crfpa2017. En l'espĂšce, Florence n'est pas une professionnelle de l'automobile, c'est un individu moyen. Cas pratique de procĂ©dure civile. CAS PRATIQUE 1 Ce cas pratique porte sur la loi du 5 juillet 1985, dite loi Badinter ainsi que de la notion de faute inexcusable de la victime non conductrice. La sociĂ©tĂ© commercialise en Europe ses vĂ©hicules par diffĂ©rents canaux. Par un bel aprĂšs-midi d'aoĂ»t, Monsieur Felix se rend Ă  la plage privĂ©e de Cap Gaules. ParallĂšlement, il est possible que si la qualitĂ© de commerçant ne soit pas ĂȘtre retenue, celle d'artisan puisse l'ĂȘtre. exemple de cas pratique corrigĂ© en droit civil l1 pdf. L'erreur porte sur la substance, article 1110 Code civil " erreur sur la qualitĂ© substantielle dĂ©terminante du consentement". Pour ce faire, la mĂ©thode Ă  utiliser est celle du syllogisme juridique. EPREUVE DE DROIT PENAL DISSERTATION . L2 Actus juridiques Obligations Cas pratique n°1 Le fait actif de la chose Jean, en heurtant la baie vitrĂ©e de la salle de sport dans laquelle il se rend toutes les semaines, s'est blessĂ©. Sujet pour les L2 Droit Cas pratique extrait de l'ouvrage "Droit des obligations" publiĂ© chez Gualino une marque de Lextenso dans la collection Annales corrigĂ©es et commentĂ©es. Il souhaiterait intenter une action en rĂ©paration de son prĂ©judice matĂ©riel. En effet, son Ă©tat s'est brutalement dĂ©gradĂ© depuis. 3 e, 7 juin 1990 Bull. 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